Quel est l’effort juste pour gagner sa vie ?Dans un monde où l’on valorise la performance et l’activité incessante, la question se pose avec acuité : quelle est la part du travail humain et celle de la confiance en D.ieu dans notre subsistance ?À travers l’enseignement du Hayom Yom du 4 Av et une histoire profonde de Rabbi Zouché d’Hannipoli, ce cours aborde des questions essentielles : • Que signifie vraiment “faire un réceptacle” (keli) pour recevoir la bénédiction divine ? • Pourquoi tous les efforts du monde ne garantissent pas un revenu supérieur à ce qu’Hachem a décrété ? • Et surtout : comment cultiver une approche équilibrée, où le travail n’est plus un stress, mais une expression de foi.Nous verrons également en quoi certaines pratiques spirituelles – telles que prier en minyan, observer le Chabbat avec soin, manger cachère, ou investir dans l’éducation de ses enfants – sont des canaux de bénédiction concrets dans la vie matérielle.
👉 Pourquoi le Rabbi insistait-il autant sur la rigueur, l’organisation, le respect des horaires, même dans les plus petits détails ?À travers des histoires marquantes du Rabbi, du Tsemakh Tsedek, du Rabbi Rachab et du Admour Hazaken, cette vidéo dévoile une idée simple mais profonde :C’est l’ordre – le “Séder” – qui permet d’élever la matière, de donner du sens au quotidien, et de construire une vie pleine de constance et de profondeur.Dans un monde où l’on valorise l’inspiration passagère, le Rabbi nous apprend à construire sur le long terme.
On ne change pas une ville, une famille ou un monde… en voulant être important.
On y parvient quand on devient au service de quelque chose de plus grand que soi.
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L'abnégation qui convient aux érudits de la Torah est définie par le verset (Bamidbar 19, 14) «un homme qui meurt dans la tente», tel que l'expliquent nos Sages: il faut tuer le plaisir que procurent les attraits du monde matériel.
Car même les plaisirs terrestres les plus anodins empêchent de se consacrer à la "tente" de la Torah.
La lecture de la Paracha, deux fois chaque verset et une fois le Targoum, se fait verset par verset. On lit également la Haftara ou les deux Haftarot, si c'est Chabbat Roch 'Hodech ou si on lit des Parachyot jointes.
(Bien évidemment, ceci ne concerne que celui qui lit seul cette Paracha. Au moment de la lecture de la Torah, en revanche, pendant le Chabbat, on ne lit que la Haftara spécifique de ce Chabbat.)
L'Admour Hazaken répondit à un jeune homme particulièrement doué, qu'il reçut pour la première fois, en 5555 (1795), à Lyozna:
«Le spirituel et le matériel sont, par essence, opposés. Ce qui constitue une qualité dans le domaine matériel est un défaut, dans le spirituel.
Dans le domaine matériel, le plus grand est celui qui se contente de ce qu'il possède. Celui qui possède cette qualité et s'emploie au service de D.ieu parviendra à la plus haute élévation.
Dans le domaine spirituel, par contre, se satisfaire de son niveau est un grand défaut et conduit, D.ieu nous en garde, au déclin.»
Il est écrit: «Et l'Eternel te bénira en tout ce que tu feras». Un homme doit uniquement constituer un réceptacle, par lequel D.ieu lui enverra sa subsistance. Il doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour le purifier de toute trace d'impureté et de manque de loyauté.
Ce réceptacle sera donc basé sur les Lois de la Torah. Il méritera ainsi la double bénédiction divine: il connaîtra la prospérité matérielle et sa richesse sera judicieusement utilisée.
(Ainsi, la bénédiction n'aura pas pour but de payer des frais médicaux, comme le Rabbi l'explique par ailleurs.)
«Vous me demandez comment il est possible de s'attacher à moi puisque je ne vous connais pas personnellement:
L'attachement véritable résulte de l'étude de la Torah. Lorsque vous étudiez mes discours 'hassidiques, lisez le texte de mes causeries, vous associez à ceux qui me sont chers, les 'Hassidim et les élèves de la Yechiva, dans leur étude et dans leurs Farbrenguens, lorsque vous accomplissez ma demande de lire des Tehilim et de fixer des moments pour l'étude, vous vous attachez effectivement à moi.»
On bénit le Roch 'Hodech Tamouz - On lit tous les Tehilim le matin - Jour de Farbrenguen
Dans une réponse qu'il lui apporta lors d'une entrevue qu'il lui accorda, mon grand-père (le Rabbi Maharach) dit à mon père (le Rabbi Rachab), durant l'hiver 5635 (1875):
«Le penchant vers le mal est appelé âme animale, non pas nécessairement parce qu'il est un animal brut. Il peut parfois être le renard, la bête la plus rusée. Une grande sagesse est alors nécessaire pour comprendre ses manigances. D'autres fois, il prend l'apparence d'un Juste, intègre, modeste et animé de bons sentiments.
Chacun possède une âme animale qui est à la mesure de sa nature propre. Chez l'un, s'éveillera soudain une grande envie d'étudier la 'Hassidout ou de méditer profondément à ses concepts, alors qu'en fait il n'y a là qu'un conseil du mauvais penchant, qu'un stratagème de l'âme animale pour empêcher la ferveur pendant la prière, par exemple.
Apprends ce principe général et retiens-le en permanence: lorsqu'il s'agit de venir en aide ou de conduire au service de D.ieu, tout obstacle qui se dresse, même pour la cause la plus noble, n'est qu'une manigance de l'âme animale.»
Mon père (le Rabbi Rachab) conclut:
«Jusqu'alors, je ne savais pas que pouvait exister une pieuse âme animale, et encore moins, une âme animale 'hassidique.»
Lorsque l'on dit "Vehavyénou Lechalom" (dans les bénédictions du Chema de la prière du matin) (Sidour p. 44-45), on réunit les deux Tsitsit de devant, puis on adjoint le Tsitsit arrière gauche et ensuite le Tsitsit arrière droit. On les tient tous entre l'annulaire et l'auriculaire de la main gauche.
On embrasse les Tsitsit six fois, en disant les mots:
"Tsitsit", "Tsitsit", "Letsitsit", "Emet", "Kayemet", "Laad"
L'un des proverbes de mon grand-père (le Rabbi Maharach):
«La structure de l'intellect et des sentiments d'un 'Hassid dépend de la première entrevue qu'il a eu auprès de son Rabbi.
La première entrevue dépend du caractère du 'Hassid. C'est en fonction de celui-ci que le Rabbi lui prescrira le moyen de servir D.ieu qui lui convient.
Se restreindre pour ne pas tirer pleinement profit de ce monde matériel n'est qu'une bonne préparation au service de D.ieu. Ce service lui-même a pour objet de transformer la matière en un réceptacle pour la Divinité.
Les premier Sages, qui étaient comparables aux anges, puisse leur mérite nous protéger, avaient déjà affirmé que la guérison de l'âme est comparable à celle du corps.
La première étape, qui est cruciale, consiste à circonscrire l'endroit de la maladie: vient-elle du fait que le corps est grossier et corrompu, ou bien y a-t-il une déficience des forces de l'âme, une attirance pour le mal, de l'orgueil ou un mensonge? Ou encore la source de la maladie est-elle l'habitude, le mauvais pli qui découle d'une éducation inadéquate ou d'un entourage négatif?
Tant que n'est pas clairement établi l'endroit de la maladie et la raison de l'affection, il est impossible d'envisager la guérison. Il faut prescrire un comportement judicieux dans tous les domaines, dans ce qu'on accomplit et dans ce dont on s'abstient, "fais le bien" par l'accomplissement des Mitsvot, la fixation de temps pour l'étude, l'acquisition de traits de caractère positifs et également "éloigne-toi du mal".
Cependant, le plus important est que le patient prenne conscience de deux éléments:
. Il doit savoir qu'il est malade et éprouver un profond désir de guérir.
. Il doit être informé qu'il peut guérir, doit s'emplir d'espoir et s'en remettre totalement à D.ieu, Qui le guérira de sa maladie.
Au début, l'Admour Hazaken prononçait des discours très courts, qui enflammaient le coeur de ceux qui les écoutaient. Ils étaient appelés "Dera'him" (chemins).
Puis, ils devinrent un peu plus longs et furent appelés "Iguerot" (missives).
Ensuite, ils se transformèrent en "Torot" (enseignements). Ceux-ci furent à l'origine des commentaires qui constituent le Likouteï Torah et le Torah Or.
Par la suite, ils furent encore plus longs et s'appelèrent "Ketavim" (écrits). Ceux-ci comportèrent une analyse logique relativement plus développée.
Lorsqu'on met le Talit Katan, le matin, en ayant les mains propres (après les avoir lavées) et en un endroit où il est permis de réciter une bénédiction, on dit "Al Mitsvat Tsitsit", car notre Talit Katan n'a pas les dimensions nécessaires pour que l'on s'y enveloppe.
(On ne peut donc dire la bénédiction "Leïtatef Betsitsit" en mettant le Talit Katan.)
Si l'on ne peut dire une bénédiction avant la prière et que l'on ne met pas de Talit Gadol, on touchera ses quatres Tsitsit et l'on fera la bénédiction avant la prière.
(Celui qui porte le grand Talit ne dit donc pas de bénédiction pour le petit. Les quatre coins des Tsitsit correspondent aux quatre campements des anges: Mi'haël, Gavriel, etc. (avec leurs bannières). Il est dit dans Bamidbar Rabba qu'en voyant les bannières des anges, les Juifs désirèrent en posséder. Le 'Houmach étudié ce jour décrit précisément les quatre bannières des camps voyageant ensemble.)
Le Tséma'h Tsédek composa de nombreuses mélodies. Il étudiait la Torah à voix haute et en chantant. Parfois, il s'interrompait au milieu de son étude ou de sa rédaction de discours 'hassidiques ou de responsa, pour chanter une mélodie.
Mon grand-père (le Rabbi Maharach) raconta qu'en fonction de la mélodie que chantait le Tséma'h Tsédek, il pouvait savoir ce qu'était alors son occupation.
L'Admour Hazaken répondit à quelqu'un qu'il recevait:
«Les Juifs sont appelés des chandelles. Une chandelle comprend un verre, une mèche, de l'huile et du feu. Il faut, néanmoins, allumer le feu, car c'est alors qu'elle éclaire.
Tu possèdes une bonne chandelle, mais il te manque ce qui permet de l'allumer. En frappant fort sur la pierre de l'âme animale, on suscite une étincelle, qui allume le feu divin.»
• Le paragraphe "Ana Bekoa'h" dit lors de la réception du Chabbat est récité à voix basse (Sidour p.131).
. Le paragraphe "Oufross Aleïnou" dit lors de la réception du Chabbat est récité debout (Sidour p.138).
En 5589 (1829), le Chabbat Parchat Bamidbar était le 5 Sivan. Avant l'allumage des bougies du Chabbat, le Tséma'h Tsédek dit le discours 'hassidique introduit par le verset «comptez les têtes des enfants d'Israël... suivant la maison de leur père».
Se référant au commentaire d'Ibn Ezra, il indiqua que le mot "Seou", comptez, devait être interprété comme "élevez", tout comme dans la Parchat Ki Tissa.
Son explication fut donc la suivante:
L'illumination qu'acquiert, par son effort, la partie de l'âme qui se trouve dans le corps, confère l'élévation à "la tête", à l'essence de l'âme qui se trouve là-haut.
Puis, il expliqua, sur la base de cette interprétation, différents versets et passages du Zohar et du Midrach.
Pendant le Chabbat, à midi, le Rabbi prononça le discours «tu Me seras lié à jamais» et son commentaire, qui sont imprimés dans le Likouteï Torah.
Le lendemain, premier jour de Chavouot, il dit le discours «Et vous compterez pour vous» et son commentaire, qui sont imprimés dans le Likouteï Torah.
Durant le second jour de la fête, au cours du repas, le Rabbi prononça le discours «d'où trouver la sagesse?», qui est le second commentaire sur la Mitsva du compte de l'Omer, qui est imprimé dans le Likouteï Torah.
Jusqu'au 12 Sivan compris, on ne dit pas Ta'hanoun.
«Jette un javelot dans les airs, il retombera sur sa pointe».
Nos ancêtres, nos saints maîtres, ont légué un héritage sans limite aux premiers 'Hassidim, afin que les fils de leurs fils et de leurs filles, en chaque génération, quels que soient le pays et l'entourage où ils se trouvent, puissent posséder cette "pointe", c'est-à-dire dévoiler au profond de leur coeur leur source première.
Parfois, cette pointe est cachée par de nombreux vêtements. Celui qui désire la vie doit alors retirer ces voiles, se fixer un temps pour étudier la 'Hassidout et baser son comportement sur les coutumes de la communauté 'hassidique.
L'élévation de l'âme (de celui qui a quitté ce monde) se fait trois fois par jour, au cours des trois prières.
Ceci est particulièrement vrai pour l'âme des Justes qui "s'élèvent d'un niveau vers l'autre". Il est certain qu'en tout temps et en tout lieu sacré où ils peuvent se trouver, ils prient et intercèdent en faveur de ceux qui sont liés à eux et à leurs enseignements, qui respectent leurs instructions. Ils prient en particulier pour leurs disciples et les disciples de leurs disciples, afin que D.ieu leur vienne en aide, matériellement et spirituellement.
Lors d'une des visions nocturnes, au cours desquelles le Tséma'h Tsédek vit l'Admour Hazaken, pendant les trente jours qui suivirent son décès, ce dernier lui répéta le discours 'hassidique introduit par la phrase "le monde tient sur trois choses".
Après ce discours, l'Admour Hazaken dit: “lorsque l'homme émet de la semence le premier (l'enfant sera une fille): c'est ta mère. Lorsque la femme émet de la semence la première (l'enfant sera un garçon): c'est toi”