Le burn-out se réfère à un état d'épuisement physique, émotionnel et mental, généralement causé par un stress chronique lié au travail, qui dépasse la capacité de la personne à gérer ses responsabilités. Il se manifeste par une perte de motivation, un sentiment d'inefficacité, ainsi qu'une fatigue profonde, affectant à la fois la performance professionnelle et le bien-être personnel.
Cependant, la popularisation récente du terme et la diversité des expériences individuelles peuvent mener à une utilisation excessive ou inexacte de la notion, banalisant parfois la réalité des personnes véritablement en burn-out et contribuant à renforcer les stigmates associés à la santé mentale en milieu professionnel.
Tout au long de cette série de podcasts, nous accueillons Nicolas Beltou, docteur en psychologie.
A l’occasion de la semaine de la QVCT 2024, l’AGORA D.O.D.E.S et le Blog QVT s’associent pour ouvrir le débat autour des liens à repenser entre performance et conditions de travail.
L’Agora D.O.D.E.S est une communauté sous forme d’un think tank lié à la fondation des Mines de Paris réunissant des chercheurs et praticiens travaillant sur la démocratisation des organisations et la citoyenneté économique des travailleurs.
Les membres de l’Agora D.O.D.E.S se sont réunis lors d’une journée de lancement intitulé « explorer la démocratie en entreprise ». Au terme de cette riche journée, un débat ouvert a été lancé entre public et intervenants sous forme d’une table ronde.
Ce débat intitulé "Dynamiques démocratiques et bien-être au travail" visait à comprendre et à incarner les principes démocratiques au sein des entreprises, qui peuvent se manifester sous diverses formes et orientations. En abordant des systèmes de gouvernance partagée, des pratiques de fonctionnement collectif, des organisations de travail alternatives, ainsi que des outils de gestion répondant aux enjeux politiques, sociaux et économiques, ces échanges offrent une vision exhaustive de la démocratie en milieu professionnel.
Podcast réalisé par Corentin Gombert, Chercheur et intervenant, docteur en gestion de l’école des Mines de Paris et Coordinateur à l’Agora D.O.D.E.S et monté par Lucrèce Valence, Journaliste d’entreprise pour le Blog QVT
Le storytelling est devenu une tendance majeure, influençant à la fois nos vies individuelles et notre société dans son ensemble. Depuis les années 2000, avec la montée en puissance de la digitalisation de l’économie et un individualisme croissant, les émotions ont pris une place centrale dans les tendances actuelles et particulièrement au sein des entreprises.
Dans cet épisode, nous explorerons des questions cruciales telles que : le storytelling est-il un outil de persuasion efficace ? Quelles sont ses limites ? Comment peut-on concilier individualisme et innovation à travers le storytelling ?
L'hypersensibilité se réfère à une sensibilité émotionnelle et sensorielle accrue chez certaines personnes, les rendant plus réceptives aux stimuli environnementaux. Cela se manifeste par une capacité à ressentir les émotions, les nuances et les influences de manière intense, souvent associée à une forte empathie et créativité.
Cependant, la popularisation récente du terme et sa variabilité dans les expériences individuelles peuvent conduire à une utilisation excessive ou incorrecte de la notion, minimisant parfois la réalité des expériences des personnes authentiquement hypersensibles et renforçant les stigmates sociaux associés à la sensibilité émotionnelle.
La notion de « pervers narcissique » fait référence à un type de comportement toxique et manipulateur observé dans le contexte professionnel. Il est souvent utilisé pour décrire un individu qui présente des traits de personnalité narcissique associés à des comportements manipulateurs et abusifs envers ses collègues, subordonnés ou supérieurs. Ce terme est dérivé de la psychologie clinique et de la théorie psychanalytique.
Il est important de noter que le terme « pervers narcissique » n’est pas un diagnostic médical officiel, mais plutôt une description de comportements observés. Les personnes qui présentent ces traits peuvent avoir un impact très négatif sur le climat de travail, la productivité et le bien-être des employés.
Le podcast met en lumière la question de la persistance des métiers genrés face aux évolutions sociétales. L'association Elles Bougent s'efforce de promouvoir la mixité dans les métiers scientifiques et techniques, luttant contre les stéréotypes de genre. Amel Kefif, directrice générale de l'association, partage son expertise sur la construction des normes sociales et les canaux influant sur celles-ci, dans le but d'encourager l'engagement féminin dans les carrières scientifiques et techniques.
Dans cet épisode, nous abordons la surdité en France.
Selon l’OMS, environ un million d’enfants naissent chaque année avec une surdité. Environ 6% des jeunes de 15 à 24 ans souffrent d’une déficience auditive incapacitante. Parallèlement, la déficience auditive liée à l’âge représente près de 90% des cas de surdité en France, touchant 65% de la population âgée de 65 ans et plus. Hélène, titulaire d’un doctorat sur l’accès aux soins de santé et elle-même atteinte de surdité, partage son expérience quotidienne. La deuxième partie de l’épisode donne la parole à Emilie Ernst, orthophoniste spécialisée dans la surdité.
Réalisation et animation : Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
Le bégaiement est un trouble de l'affluence, qui correspond à la façon dont la parole est émise, c'est-à-dire la fluidité, la parole, son rythme et son dépit. Ce trouble concerne 7 à 8% des enfants et 1% des adultes, ce qui représente en France plus de 600 000 personnes atteintes.
Nous donnons la parole à Maxence. Il est atteint de bégaiement et nous parlera de son quotidien. Par la suite, Émeline Roques, orthophoniste spécialisée dans le bégaiement et la voix s'exprimera sur ce handicap.
Réalisation et animation : Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
Dans nos esprits, le handicap au travail est associé à des déficiences lourdes et visibles. Pourtant, sur les 12 millions de français atteints de handicaps, 80% sont concernés par des handicaps invisibles. Ils n’en sont pas moins contraignants, et cette absence de visibilité rend compliquée la considération des difficultés que vivent ces personnes. Ce podcast leur donne la parole pour illustrer leur quotidien.
Dans cet épisode nous abordons les troubles DYS. Selon la fédération française des DYS, 6 à 8% des personnes sont atteintes de troubles. Jean Paul, 23 ans, apprenti dans le domaine de l’intelligence artificielle nous partage son quotidien. A la fin de ce témoigne, Anne-Lise Chabot, Psychologue du travail et consultante pour le cabinet AD Conseil apportera son expertise.
Le concept de qualité de vie au travail s’est largement imposé, au point qu’il est aussi bien employé pour désigner les choix stratégiques des organisations que des mesures de confort ou de développement personnel.
Dans cette série de trois podcast, nous avons choisi de revenir sur les origines de la notion de QVT, d’en explorer les facettes et de questionner son possible dévoiement.
Après deux premiers volets dédiés à la genèse du concept et à ses apports et limites, ce dernier épisode traite des pratiques d’intervention en faveur de la QVT en tentant de dissocier le bon grain de l’ivraie.
Un épisode réalisé et animé par Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
Le concept de qualité de vie au travail s’est largement imposé, au point qu’il est aussi bien employé pour désigner les choix stratégiques des organisations que des mesures de confort ou de développement personnel.
Dans cette série de trois podcast, nous avons choisi de revenir sur les origines de la notion de QVT, d’en explorer les facettes et de questionner son possible dévoiement.
Après un premier volet dédié à la genèse du concept, ce second épisode traite des apports réels ou fantasmés de la notion de QVT. Réalisation et animation : Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
Le concept de qualité de vie au travail s’est largement imposé, au point qu’il est aussi bien employé pour désigner les choix stratégiques des organisations que des mesures de confort ou de développement personnel.
Dans cette série de trois podcast, nous avons choisi de revenir sur les origines de la notion de QVT, d’en explorer les facettes et de questionner son possible dévoiement.
Ce premier épisode revient sur la genèse d’un concept né des mutations du travail et de leur impact sur le bien-être et la santé.
Réalisation et animation : Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
Dans ce nouvel épisode de QVT La Tribune, Joseph Lahiani, président d'AD Conseil et psychologue du travail et des organisations partage les enjeux auxquels sont confrontés aujourd’hui les consultants en QVT dans le cadre de leurs interventions.
Entre solutions creuses et consensualisme, la profession a-t-elle encore un sens ou s’est-elle galvaudée ?
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
A l’occasion de la publication du rapport 2023 sur l’état du sexisme en France par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, il nous a semblé utile de questionner les pratiques de prévention des violences sexistes et sexuelles au travail.
Le lieu de travail est un entremêlement entre les rapports hiérarchiques de pouvoir et ceux liés à l’origine sociale, le sexe et l’âge.
La sphère professionnelle est le théâtre permanant de jeux d’acteurs où les pressions économiques et managériales s’additionnent aux représentations déterminées par l’âge, l’origine ou le milieu social. Cet entrelacs de relations peut favoriser l’émergence de violences dont les femmes sont les premières victimes.
Dans ce podcast, nous donnons la parole à des prolessionnel.les de la prévention des violences sexistes et sexuelles au travail : Émilie Veyrat, clinicienne du travail, Valérie Agha référente égalités, au Muséum d’Histoire Naturelle et Joseph Lahiani, psychologue du travail, partagent leur regard sur ces enjeux et sur les pratiques d’employeur à mettre en œuvre.
Réalisation et animation : Lucrèce VALENCE, Journaliste pour Le Blog QVT
L’expression soft skills (littéralement « compétences douces »), apparue au début des années 1970 aux États-Unis, n’a été utilisée que tardivement en France dans le monde de l’éducation puis du management, en référence respectivement aux questions d’évaluation des compétences et à l’appréhension des différentes dimensions du leadership.
L'Organisation Mondiale de la Santé fait de l’acquisition de ces « soft skills » un enjeu de santé publique dès 1993 et Santé publique France les identifie depuis 2015 comme étant certaines compétences acquises ou favorisées par l’environnement participant à la bonne santé et à la résilience des populations.
De quoi parle-t-on exactement lorsqu’on parle de soft skills et l’engouement autour de ces capacités est-il toujours justifié ? Eléments de réponse avec Joseph Lahiani, président d’AD Conseil et psychologue du travail.
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
Dans ce nouvel de 18-30, nous partageons le témoignage de Lison. Elle poursuit un double cursus à l’EM Lyon ainsi qu’à Sciences Po Lyon.
L’EM Lyon occupait en mars 2022 la 5ème place dans le palmarès des grandes écoles de commerce selon le classement Sigem.
Dans ces écoles sont délivrées des connaissances qui seront utiles dans le cadre professionnel, mais aussi un état d’esprit : être force de proposition, avoir le sens du challenge etc. Ainsi les étudiants doivent développer un esprit de compétitivité exacerbé où l’économie n’est abordée que sous le prisme financier. Une vision du monde professionnel auquel n’adhère pas particulièrement Lison. Comme elle, beaucoup d’étudiants osent désormais remettre en question les idées véhiculées par ces grandes écoles, à commencer par la vision très peu critique du système économique tel qu’il fonctionne puisqu’elles sont amenées à l’alimenter.
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
Dans ce nouvel épisode de 18-30 nous vous proposons d'écouter le témoignage de Margot, en 6e année de médecine et aujourd’hui interne à l'hôpital. Dans 3 ans elle sera médecin généraliste, mais en attendant, elle enchaîne les heures de garde.
Ils sont un peu plus de 30 mille travaillant dans les hôpitaux en France. Plus tout à fait étudiants, pas encore diplômés, mais avec des responsabilités importantes les internes sont devenus les petites mains d’un hôpital à bout de souffle. Impossible d’aller à l’hôpital sans avoir à les croiser ou avoir à faire à eux, et pour cause, ils travaillent en moyenne 58 heures par semaine, loin de la limite de 48 heures instaurée par la réforme de 2015 censée venir diminuer leur temps de travail.
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
C’est la question que se pose aujourd’hui Clément dans ce nouvel épisode de 18-30. Diplômé d’une grande école d’ingénieur il est promis à une brillante carrière.
Et pourtant, comme Clément, de plus en plus de jeunes ingénieurs semblent chercher davantage de sens dans leur travail. Certains d’entre eux démissionnent avec fracas faute de pouvoir changer les choses de l’intérieur. Ce mouvement que l’on a appelé les « ingénieurs déserteurs » désigne ces jeunes qui se basent désormais sur des valeurs écologiques et sociales et se sentent de plus en plus à contre-courant des attentes du système.
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
C’est le constat d'Agathe après 4 ans la restauration en tant que serveuse. Comme de nombreux pairs, elle a décidé comme de démissionner. En mai 2022, 250 milles postes étaient à pourvoir dans l’hôtellerie-restauration.
Cette vague de démission s’explique en grande partie par le confinement qui a particulièrement touché le secteur. Avec le chômage partiel imposé par la situation sanitaire, ils ont pris du temps. Loin des rythmes effrénés pour un salaire dérisoire, ils ont alors pensé à une reconversion professionnelle.
L’analyse des pratiques professionnelles est une méthode qui consiste à permettre à chaque professionnel de s’exprimer sur les difficultés rencontrées dans son travail afin de trouver des éléments de progression en groupe. L’analyse de la pratique revendique une portée non utilitariste, dans la mesure où le débat sur le travail n’est pas centré sur la recherche immédiate de solutions, mais sur une mise en paroles du travail, dans l’acceptation des subjectivités de chacun.e, pour faire émerger des transformations de façon progressive.
Comment ça marche ? A quel public s’adresse-t-elle ? Quels résultats peut on attendre d’une telle démarche ? Réponse avec Carole Dudragne, psychosociologue et Jospeh Lahiani, psychologue du travail.