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Pour l’ouverture de cette nouvelle saison, Jeunes Critiques d’Art s’est rendu au MAC VAL. Le vingtième anniversaire du musée se fête actuellement avec « Forever Young », une exposition qui réunit 20 jeunes artistes pour qui le musée a été un moment pivot de leur parcours. Ces œuvres explorent notre époque à travers des médiums variés - photo, sculpture, installation, dessin, vidéo, peinture - et témoignent des rencontres, compagnonnages et expériences qui ont façonné leur pratique.
Débat : Comment les conflits s'immiscent dans nos collectifs ?
Extrait :
« Ces enjeux nous habitent. Ils ont donné lieu à une abondante littérature théorique et pratique dans les vingt dernières années, surtout hors de France. Et pourtant, les collectifs et les individus au sein de l'art contemporain se trouvent encore démunis sur le terrain de la gestion de conflits et lorsqu'ils adviennent. Je vous propose donc que l'on parcourt, à l'échelle de nos expériences et nos recherches, une forme d’état des lieux qui sera forcément subjective de la manière dont le conflit se manifeste aujourd'hui dans notre milieu et de partager des pratiques positives que nous avons pu observer autour de nous dans sa gestion. »
Avec Samuel Marin Belfond, Mathilde Leïchlé, Alexia Abed et Camille Bardin
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À Toulouse, Jeunes Critiques d’Art s’est immergé dans la nouvelle édition du festival Le Nouveau Printemps.
Jusqu’au 22 juin, la manifestation investit le quartier Saint-Sernin Arnaud Bernard avec un parcours imaginé par Kiddy Smile aux côtés de Clément Postec et Eugénie Lefebvre. Pensé comme un geste d’amour et d’alliances, le festival rassemble une constellation d’artistes invité·es à faire famille, entre lieux institutionnels et espaces inattendus.
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Pourvu Qu’iels Soient Douxces - Saison 3 - Épisode 37
↘ PROJET𝘚
Dans cet épisode, Jeunes Critiques d’Art s’est rendu à Marseille pour le Printemps de l’Art Contemporain. Porté par plus de 390 artistes et 65 lieux complices, le PAC fait rayonner la scène contemporaine de Marseille à l’étang de Berre, entre expositions, performances dans l’espace public et soirées festives. Une célébration engagée et collective.
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À Marseille, l’équipe des Jeunes Critiques d’Art s’est rendue à Triangle-Astérides pour l’exposition « Comme un printemps, je serai nombreuse ».
Jusqu'au 8 juin prochain, cette exposition collective réunit une dizaine d'artistes avec et autour de l'autrice Sonia Chiambretto. Les plasticien·nes explorent, à l’instar de l’autrice, les réalités des quartiers populaires et leurs jeunesses. À travers archives, témoignages et la répétition comme outil d’amplification, l’exposition interroge l’héritage des révoltes urbaines de 2005, déclenchées par la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois.
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Pourvu Qu’iels Soient Douxces
↘ Hors-série à la Fondation Pernod Ricard
À l’occasion de l’exposition personnelle de Florence Jung, l’équipe des Jeunes Critiques d'Art s’est exportée à la Fondation Pernod Ricard pour un épisode inédit de “Pourvu Qu'iels Soient Douxces”, podcast imaginé par le collectif pour PROJETS.
Enregistré en live, depuis l’auditorium de la Fondation, cet épisode propose de retracer le parcours que déploie Florence Jung dans cette exposition et invite également les auditeur·rices à débattre de cette expérience conceptuelle inédite.
Avec Camille Bardin, Adèle Anstett, Mathilde Leïchlé et Claire Luna
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- Exposition : « L’esprit du geste » - Institut des Cultures d'Islam
- Débat : Comment dealer avec lae soi du passé ?
Extrait :
« Dans l’une de ses chansons, Céline Dion dit: “On ne change pas, on attrape des airs et des poses de combat. On ne change pas, on se donne le change, on croit que l'on fait des choix.” Alors, peut-être que c’est vrai, peut-être que, dans le fond, on ne change pas, “on pousse un peu, tout juste, le temps d’un rêve, d’un songe”. Pourtant, il m’est déjà arrivé, et sans doute à vous aussi, d’être très très sûre de quelque chose et puis, en parlant avec d’autres, en lisant ou en écoutant quelqu’un.e, il m’est déjà arrivé aussi de changer d’avis. C’est précieux de décaler nos regards, nos pensées, au contact d’autres expériences et de se sentir toujours en mouvement, de sentir qu’on a toujours à apprendre pour mieux appréhender.
Mais, quand on a une pratique qui laisse des traces, qu’est-ce que ça implique ? Est-ce qu’il faut documenter ces mouvements, faire comme si de rien n’était, renier ce que l’on a été ? Quand on écrit des textes qui sont, toujours, situés et marqués par un contexte, des biais, des choix, comment les relire plusieurs années plus tard ? »
Avec Camille Bardin, Grégoire Prangé, Mathilde Leïchlé, Samy Lagrange.
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- Exposition : « EN-DEHORS » - @crac.occitanie
Une exposition pensée par @ostensible_collectif de @luciecamous et @noanger___.
- Échange avec Lucie Camous, commissaire de l’exposition
Extrait :
« Cette exposition se déploie sur les sept salles du rez-de-chaussée et présente le travail de huit artistes et de trois collectifs qui, comme tu l'as dit, sont concerné.e.s par le handicap et la maladie. Si l'expression "en dehors" peut nous faire penser en premier lieu à un espace, et plus spécifiquement à un extérieur, ici, il ne s'agit pas de joute maritime, mais plutôt d'un combat contre le langage. Contre, que l'on peut bien évidemment comprendre dans toute sa polysémie, c'est-à-dire comme une opposition et une proximité. Loin du carcan médical qui enferme les corps dans une norme qui n'est pas la leur et qui réduit les individu.e.s à des examens quantifiables et univoques, l'exposition "En-dehors" invite à regarder un hors-champ, où s'entremêlent expériences intimes et politiques »
Avec Camille Bardin, Flora Fettah, Meryam Benbachir, Luce Giorgi.
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- Débat : « Comment exposer la création émergente ? »
- Exposition : la Biennale de Lyon 2024 - @biennaledelyon
Extrait débat :
« En tant que critique, mais également en tant que commissaire d'exposition, nous sommes continuellement confrontés à ces questions : comment exposer la création émergente ? Dans quelles conditions financières, logistiques et temporelles ? Comment se construisent les expositions collectives ? Comment sont choisis les artistes ? Comment leurs travaux s'articulent-ils dans l'espace ? Comment profiter de ces projets pour permettre le financement de nouvelles productions sans pour autant tomber dans l'exposition type « fin de diplôme » ? Des questions, il y en a des dizaines, et nous les posons à chaque fois, à chaque exposition visitée ou à chaque projet curaté. »
Avec Camille Bardin, Grégoire Prangé, Alexia Abed et Claire Luna.
Crédit image :
Jeune création internationale à l'Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes.
Nadežda Kirćanski, nista spec 1.0 / nothing special 1.0, 2018-2024.
Courtesy de l’artiste.
— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —
Productions et réalisation : InstanT Productions
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- Débat : « Quelle place accordée au vide dans nos carrières, dans nos recherches ? »
- Exposition « Étoiles ou tempêtes » de Benoît Piéron, au Magasin CNAC de Grenoble.
Extrait débat :
« Inspirez. Fermez les yeux. Expirez. Faites le vide dans votre tête. Non, vous n'écoutez pas le dernier épisode de La recherche du thon à la catalane de Sophie-Marie Larrouy, mais ma tentative un peu bancale pour introduire notre sujet de débat aujourd'hui. Un sujet que l'on a choisi ensemble, il y a plus d'un mois, et qui nous emballait beaucoup. Le vide, est-ce que ça signifie dans nos pratiques de critiques, curateurices, chercheureuses, travailleureuses de l'art ? Dans cette introduction, préparée en amont, j'avais donc prévu des questions pour essayer d'esquisser ce que ça pouvait bien être ou ne pas être, ce que ça nous évoque, ce que ça dit du monde de l'art dans lequel nous évoluons et travaillons. Mais je ne peux pas m'empêcher d'abord de vous partager le contexte dans lequel nous enregistrons cet épisode, qui sera pourtant diffusé dans plusieurs semaines. Nous sommes donc le 1ᵉʳ juillet 2024 pour l'enregistrement du podcast. Au lendemain des résultats du premier tour des élections législatives en France. Et comme beaucoup d'entre vous, on s'est endormi avec de la colère et du chagrin et réveillé avec une sensation de gueule de bois. Et soudainement, le vide. Ce podcast, l’art, ça nous semble assez dérisoire. Pourtant vidé, là, je crois que nous le sommes, comme beaucoup. [ ... ] Je pensais parler du vertige, mais ce n'était pas celui que j'avais imaginé. Et soudainement, la dernière question que j'avais prévu de vous poser me semble avoir changé. Une question que je voulais adresser autant à vous trois qu'à moi-même. Avez-vous peur du vide ? »
Avec Camille Bardin, Alexia Abed, Tania Hautin-Trémolières et Claire Luna.
Vues d’exposition :
- Benoît Piéron, Monstrea deliciosa, mumok, 2023
- Benoît Piéron, Peluche Psychopompe XV, 2023, Patchwork en draps réformés des hôpitaux,
Courtesy de l’artiste et Sultana, Paris. © Benoît Piéron.
— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —
Productions et réalisation : InstanT Productions
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- Débat : « Quelle valeur accorder à l'échec ? »
- Exposition « L'amitié : ce tremble » , exposition collective organisée en collaboration entre le CREDAC, Centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine et le CRAC Alsace
Extrait débat :
« Depuis que j'ai rejoint Jeunes Critiques d'Art, j'ai remarqué que nos conversations privées étaient très souvent des confidences et des partages d'expériences sur nos modes de survie dans le monde de l'art, notamment avec les artistes, avec les structures institutionnelles ou autogérés. Entre nous, quand on ne maîtrise plus une situation, quand les choses nous échappent, ce qu'on a mal vécu, ce qui nous pèse, ce qu'on rate, ce qu'on avorte, ce qui foire, les quiproquos, les déconvenues, les frustrations, les déceptions, la lose, la honte, les regrets, les refus, bref nos défaites et les échecs. D'ailleurs, l'échec est évoqué en filigrane dans un bon nombre de nos podcasts. Et cet écueil, qui nous concerne tous, à différentes échelles et dans certaines mesures, varie selon nos positions et nos privilèges. Alors, en guise de préambule, j'aimerais citer Cynthia Fleury qui, dans Les pathologies de la démocratie, publié en 2005, écrit : “Dans notre société où la norme est la réalisation de soi et l'impératif de vivre avec un maximum d'intensité et de sensations, il arrive en effet que l'individu ne se sent pas à la hauteur de l'injonction qui lui est faite de réussir sa vie.” […] Alors, quelle valeur accorder à l'échec ? Comment parler sans le glamouriser ? Comment le détourner ? Le renverser ? L'accepter ? Comment s'emparer de l'échec pour court-circuiter les systèmes concurrentiels et individualistes du monde de l'art ? Comment réinventer l'échec pour visibiliser le travail qu'il dissimule, même si c'est raté, émotionnellement et politiquement ?. »
Avec Camille Bardin, Alexia Abed, Luce Cocquerelle-Giorgi et Henri Guette.
— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —
Productions et réalisation : InstanT Productions
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- Débat : « Qui, pourquoi et comment on cite ? »
- Exposition « La Fleur et la Force » à la Triennale de Nîmes 2024
Extrait débat :
« Qui ? Pourquoi et comment on cite ? C'est un sujet qui peut paraître un peu chiant, technique, érudit même, des maraudes de gens qui écrivent et qui parlent de comment iels écrivent. Mais en fait, je crois que la question de la citation et des références est profondément politique et collective. C'est l'idée de l'arbre généalogique en plus grand. En citant on dessine la carte du monde dans lequel on s'inscrit ou de celui qu'on cherche à faire advenir. On dit les noms et les pensées de celles qu'on veut voir retenues par l'histoire. On choisit qui vit et qui meurt, avec qui on veut continuer de jouer. A observer celleux qui barrent les noms de ceux qu'on a trop entendus et celleux qui agrandissent toujours plus les notes de bas de page pour inscrire les noms de toutes celles et ceux qu'on ne remercie pas assez, a observé celleux qui citent fièrement leur pote et leur daronne en premier pendant les interviews, et celleux qui continuent de faire référence du bout des lèvres au rhizome de Deleuze et Guattari. Il faut bien avouer que la citation n'est pas morte. Elle est un outil qu'on est en train de réinventer. Et l'on souhaité participer humblement au débat qui élargit et questionne ses usages. Aujourd'hui, on va probablement prendre un petit plaisir coupable à cracher sur les tics situationnels et les références qui nous énervent. Et on va aussi essayer de dire pourquoi on va se rappeler des manières d'écrire qui nous ont éduqués et de comment on a essayé de s'en défaire. On va dire comment on écrit et avouer notre cas. Nous, on va, je l'espère, trouver 1000 façons politique d'utiliser la citation comme outil et de confisquer cet outil à celui qui l'utilise pour exclure depuis le haut. Parce qu'en fin de compte, c'est bien de ça dont il est question. »
Avec Camille Bardin, Samuel Belfond, Samy Lagrange, & Adèle Anstett.
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- Partie débat : " Quel modèle économique peuvent avoir les artistes-auteurices ? "
- Expositions « Sortir le travail de sa nuit » au Centre de Création Contemporaine Olivier Debré de Tours
Extrait critique :
« Le 12 mars dernier, une proposition de loi émanant de députés de gauche et de syndicats a été soumise à l'Assemblée nationale afin d'intégrer les artistes, auteurs et autrices dans la caisse commune de l'assurance chômage. Et à cette occasion, on a décidé de mettre les pieds dans le plat. Comment vie ou survie un critique d'art ? Quelles sont nos conditions concrètes de rémunération, de subsistance, nos modèles économiques ? On vous propose donc dans ce débat de passer en revue, à travers un panorama non exhaustif des conditions de travail des membres de Jeunes Critiques d'Art, qu'il soit présent ici ou non, la condition d'un ou une critique d'art aujourd'hui, afin de vous en faire une idée un peu plus concrète et contribuer ainsi, peut-être, à la prise de conscience sur la nécessité d'une évolution des conditions socio-économiques des artistes, auteurs et autrices dont nous faisons partie. »
Avec Camille Bardin, Samuel Belfond, Mathilde Leïchlé, & Caroline Honorien
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Partie débat : « Est-il encore pertinent d'exposer une scène artistique en 2024 ? »
Expositions : Saison culturelle « Un Champ d’îles » à La Friche La Belle de mai à Marseille
Extrait critique :
« Après tous les échanges que nous avons eus au sujet de cette saison culturelle à la Friche Belle de Mai. Et aussi le contexte de cet enregistrement puisqu'il est à Marseille, il nous paraissait logique de débattre autour de cette question : Quelle est la pertinence d'exposer une scène artistique en 2024, à l'heure de la globalisation, de la mondialisation et des réseaux ? Des expositions construites sur une référence à un territoire sont-elles toujours opérantes ? La réponse se trouve-t-elle dans les œuvres exposées ou dans les discours qu'il est légitime ? Qu'en est il de leur contexte idéologique et culturel ? Est-ce une manière effective de faire accéder des scènes artistiques dites “en marge” ou “lointaines”, à une visibilité ? D'ailleurs, elles sont visibles par qui ? Qui regarde et comment ? De loin, d'au-dessus ? A qui ce type d'expositions s'adresse-t-il vraiment ? Que faire des projections de l'imaginaire collectif, des fantasmes et des stéréotypes ? Alors, exposer une scène artistique, fausse bonne idée ? »
Avec Camille Bardin, Meryam Benbachir, Flora Fettah, Alexia Abed, & Luce Cocquerelle-Giorgi
Vues d’exposition, par ordre d'apparition :
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Partie débat : "Les émotions sont-elles toutes admises dans les salles d'exposition ?"
Exposition : Josèfa Ntjam à la Fondation Pernod Ricard à Paris, commissariat par Mawena Yehouessi
Extrait critique :
"Une de mes passions dans la vie, c'est les dictionnaires. Je suis donc allé voir la définition d’émouvoir donnée par le dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey. “Émouvoir” vient du latin classique emovere, remué, ébranlé du latin populaire, ex movere “mettre en mouvement”. C'est au XIIᵉ siècle qu'apparaît le sens que l'on connaît aujourd'hui de troubler, porter certains sentiments. Au XIIIᵉ siècle, on lui donne un autre sens, aujourd'hui tombé en désuétude, mais qui nous concerne sans doute. Émouvoir veut alors dire faire sortir du calme, pousser au soulèvement en tant que critique et plus largement en tant que visiteureuse d'exposition. Sommes-nous à la recherche d'une émotion quand nous regardons les œuvres agencées dans l'espace par un ou une curateurice ? Sommes-nous là pour être émus, remués, ébranlés, mis en mouvement ? Sommes-nous tous en quête du syndrome de Stendhal ? Cette manifestation physique qui provoque vertiges, palpitations, suffocations, voire même parfois hallucinations quand on est frappé par la beauté d'une œuvre, Vous ici présente. Est-ce que vous attendez d'une exposition qu'elle soit un lieu propice au syndrome de Stendhal ? Un cours magistral qui distingue la raison et la passion, un moment de divertissement léger ou une antichambre de la révolution. Entre colère, rire, émerveillement et apathie, nous allons évoquer ce que les expositions remuent ou non en nous."
Avec Camille Bardin, Luce Cocquerelle-Giorgi, Mathilde Leïchlé & Meryam Benbachir
Vues d’exposition ©ADAGP/Fondation Pernod Ricard
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Enregistrement live au Palais de Tokyo
Exposition : « La morsure des termites» au Palais de Tokyo à Paris, commissariat par Hugo Vitrani
Avec Camille Bardin, Samuel Belfond, Claire Luna & Alexia Abed.
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Crédits photos : InstanT Productions
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