
Raptors dressés comme des chiens de chasse, T-Rex en guest star nostalgique, et un dinosaure mutant conçu par un comité marketing : Jurassic World, c’est le parc d’attractions où les idées sont clonées aussi vite que les dinosaures.
Chris Pratt joue au dresseur de vélociraptors façon Navy SEAL, Bryce Dallas Howard court en talons dans la jungle, et les créatures préhistoriques sont désormais gérées comme des produits Apple. Blockbuster sous stéroïdes numériques, le film transforme la peur de l'inconnu en une montagne russe sponsorisée. On rembobine cette époque où la franchise jurassique troquait la terreur paléontologique pour des combats de kaijus sous popcorn.
À l’occasion de la sortie de Jurassic World: Rebirth, on revient sur une saga qui a tout connu : la révolution Spielberg, les suites bancales, le revival calibré... et ce dernier volet, qui tente tant bien que mal de recoller les fossiles d’un mythe à bout de souffle.