Dans un atelier perché du 11ᵉ arrondissement de Paris, baigné de lumière et suspendu au-dessus du tumulte de la ville, Maxime Bellaunay sculpte la nature.
Ici, le bois côtoie la pierre, le métal répond à la lumière. Des branches collectées au détour d’un chemin deviennent installations lumineuses, fragments de paysage, morceaux de ciel posés sur les murs.
Dans ce lieu à l’atmosphère presque japonaise, chaque matière lui parle. Il observe, prélève, écoute ses irrégularités, ses aspérités. Ce sont elles qui guident la forme, qui dictent le geste. Son parcours, pourtant, n’a rien d’un long fleuve tranquille. L’accident de moto qui l’a forcé à s’arrêter a bouleversé son rapport au temps et à la création. Il a appris la lenteur, la patience, le silence. Il a compris que le geste juste vient souvent après le repos, après l’écoute.
Depuis, Maxime Bellaunay avance autrement. Entre la France et le Japon, entre l’enseignement et la création, il cherche ce point d’équilibre où la main, la matière et le
paysage ne font plus qu’un.
Ses œuvres racontent ce dialogue intime entre l’homme et la nature, entre la force brute et la lumière.
Dans cet épisode, il est question de rythme, de rencontres et de cette manière si singulière qu’a Maxime Bellaunay de sculpter le monde pour mieux le comprendre.
#Matière – Comment laisser la nature guider la main sans la contraindre ?
#Patience – Qu’apprend-on quand le corps est à l’arrêt et que le temps s’étire ?
#Évidence – Quand la création devient-elle un prolongement du paysage ?
Pour découvrir le travail de Maxime Bellaunay c'est par ici !
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