
Parler est un acte de langage qui rythme notre quotidien. En famille, à l’école, au travail, lors d'un date : il existe une infinité de circonstances lors desquelles nous mobilisons la parole. Et pourtant notre rapport à cette parole reste conflictuel comme en témoigne le “bullshit” et la fatigue des discours institutionnels jugés insincères par les citoyens et les citoyennes. Les concours d’éloquence, les formations en prise de parole en public fleurissent et perpétuent une représentation cérébrale, technique et plus encore instrumentale à la parole en laissant peu de place voir aucune à notre intériorité.