Rencontre avec Florence Loiret Caille à l'occasion de la présentation de La Tête Froide, premier long-métrage de Stéphane Marchetti, à l'Arras Film Festival 2023. Elle y incarne Marie, une femme en situation de survie dans les Alpes, une trafiquante-revendeuse de cartouches cigarettes, puis une passeuse en faisant traverser la frontière à des migrants contre de l’argent. Un personnage aux multiples facettes, à l'image de la filmographie de celle qui ne se retrouve pas dans les termes d'« actrice » ou de « comédienne ».
➡️ https://revue.negatif.co/entretien/florence-loiret-caille-la-tete-froide/
Avec Florence Loiret Caille, nous avons discuté ensemble de la question centrale du jeu. Pour elle, le fait de jouer permet de donner vie à des mots et à des rôles complexes. Inspirée et formée par le théâtre d'Ariane Mnouchkine, elle a fait du corps un support central du jeu et de son expression. Dans la Tête Froide, l'incarnation du personnage de Marie était avant tout une question d'immersion dans des situations : « Il n'y avait qu'à enregistrer la vie, le quotidien, les petits gestes ».
Florence Loiret Caille a été révélée d'abord pour ses nombreux rôles chez Claire Denis, puis plus largement pour le personnage de Marie-Jeanne, l'espionne la plus remarquable des cinq saisons du Bureau des Légendes d'Eric Rochant. Elle nous raconte également la création de son double clownesque, Coralie Corail, mis en scène sur Instagram ; sa passion pour le cinéaste coréen Lee Chang-Dong ; et l'évolution du statut des acteur·ice·s à l'ère du culte de l'image, de l'argent. Elle nous pose la question : a-t-encore le droit, simplement, de jouer ?
À l’occasion de la sortie au cinéma le 6 novembre de Voyage à Gaza, nous découvrons le travail documentaire d’un jeune réalisateur franco-italien, Piero Usberti.
➡️ https://revue.negatif.co/grand-entretien/piero-usberti-voyage-a-gaza/
Le titre du film invite à la découverte de la bande de Gaza, ce territoire où il s’est rendu en 2018, à 25 ans, dans le but d’aller à la rencontre de la jeunesse gazaouie. Cinq ans plus tard, le 29 septembre 2023 – la date est importante puisqu’antérieure d’une semaine aux attaques du Hamas du 7 octobre — Piero Usberti achève son montage réalisé en solitaire.
Le contexte de la guerre a transformé la destinée du film et son importance historique. La destruction du territoire gazaoui, les milliers de morts civils et la mécanique génocidaire de l’État d’Israël ont suscité une grande curiosité pour le peuple palestinien et les habitant·e·s de Gaza. Les images de Piero Usberti sont devenues de précieuses archives de son voyage et de la vie d’un peuple avant son exil forcé — les protagonistes ayant tous·te·s fui la bande de Gaza depuis un an.
Avec Piero Usberti, nous sommes revenus en détail sur le long processus de fabrication de ce documentaire autoproduit. Entre journal de voyage et reportage, Voyage à Gaza se distingue par son style, tendant vers l’essai voire le pamphlet, force d’une pensée du cinéma nourrie de références littéraires et cinématographiques (de Louons maintenant les grands hommes de James Agee à Il était une fois un merle chanteur de Otar Iosseliani), comme de lectures philosophiques et historiques sur l’histoire de la Palestine.
Voyant son rôle de cinéaste un devoir de prendre au corps de plus en plus les problématiques politiques et de justice de son temps, Piero Usberti a également pensé son film à mi-chemin entre une dimension participative (intrinsèque à ce tournage immersif) et une expression subjective (renforcée par le montage fragmentaire et sa voix off) . En suivant le quotidien d’un été et la révolte qui gronde, il a non seulement recueilli la parole des gazaouis, mais aussi restitué la puissance des amitiés, à la hauteur des enjeux de leur lutte, et de la vie.
Cet entretien s’inscrit dans une série au long sur les voyageurs-créateurs, qui pratiquent l’art du reportage avec la création visuelle, littéraire et artistique au sens large : avec le reporter Quentin Müller, spécialiste de la péninsule arabique ; Florent Marcie, cinéaste-reporter qui parcourt les terrains de conflit au long cours depuis 35 ans, ou Loup Bureau, qui avait réalisé un geste similaire à Piero Ubserti en allant filmer une tranchée en Ukraine, cinq ans avant que le conflit prenne une tout autre ampleur.
LES CHAPITRES
00:00:00 – Introduction
00:02:56 – Être cinéaste : recherche personnelle
00:05:49 – Transcender le reportage
00:11:30 – Découvrir Gaza : voyage+film
00:17:45 – Rentrer et séjourner dans la Bande
00:27:57 – À la rencontre de la jeunesse gazaouie
00:36:07 – Un tournage chaotique, débordant et surprenant
00:39:13 – Filmer la Marche du retour et la créativité de la lutte
00:46:43 – Tourner seul, en autoproduction et en DV
00:57:00 – Le son : perception et abandon de soi
01:00:54 – Un montage solitaire de cinq ans
01:12:58 – L’écriture de la voix off du narrateur
01:21:40 – Du côté des victimes d’injustice et de la révolte
01:26:51 – De l’entrelacement d’un montage son magnétique
01:30:01 – Présence subjective et humble illégitimité
01:34:54 – Une expérience collective, joyeuse et estivale
01:41:29 – Une sortie nationale… et une grande curiosité
01:52:42 – Chantiers futurs entre fiction et documentaire
Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "L'Autre Laurens"
RÉSUMÉ
En 2019, nous rencontrions Claude Schmitz pour son étonnant court-métrage devenu long-métrage, Braquer Poitiers. Trois ans plus tard, nous partions une deuxième fois à sa rencontre pour Lucie perd son cheval, considéré comme un téléfilm même s’il est lui aussi sorti en salles comme long-métrage début 2023. Pour cette troisième rencontre, Claude Schmitz nous présente son premier long-métrage : L’Autre Laurens, en salles le 4 octobre.
Entre le film de genre revisité et le polar comique postmoderne, L’Autre Laurens est l’histoire de deux frères, les frères Laurens. L’un, François, vient de mourir ; l’autre, Gabriel, est détective privé. La fille de François vient chercher son oncle pour enquêter sur la mort de son père dans les Pyrénées, entre gang de bikers, narco trafiquants espagnols, GI américain et flics véreux. Comment François est-il mort ? Est-ce un accident ou un meurtre ? Il y a-t-il un complot ? Qui est responsable ? Qui était vraiment François ? Et qui est vraiment Gabriel, son jumeau ?
Derrière cette enquête à résoudre, Claude Schmitz a construit un scénario autour de personnages aux « doubles sens et fonctions » questionnant le cinéma, ses codes et archétypes. Metteur en scène au théâtre, le réalisateur s’inspire de la manière qu’avait Shakespeare de faire cohabiter les genres dans un même un récit. Des sorties de route et la possibilité d’un cinéma baroque ?
LES CHAPITRES
00:00:00 – Introduction
00:00:59 – Invention et bricolage
00:02:50 – Déjouer codes et archétypes
00:05:33 – Un polar déguisé
00:10:03 – La trahison des pères
00:16:10 – Baroque et sorties de route
00:22:58 – Des fonctions des personnages
00:29:07 – Supports à imagination
00:36:55 – Image et contrastes de jeux
00:44:17 – De la singularité des acteurs
00:51:45 – Temporalités et métamorphose
01:01:05 – À suivre : spin-off et Tintin
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Entretien avec Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"
revue.negatif.co/entretien/robin-campillo-l-ile-rouge
RÉSUMÉ
Après Les Revenants (2004), Eastern Boys (2014) et 120 Battements par minute (2017), Robin Campillo signe avec L’île rouge son quatrième long-métrage. Son dernier film en date était à la fois un film sur une époque, au sens historique, et un film sur un moment important de sa vie personnelle : les années 1990, votre engagement militant auprès d’Act Up et ces années de lutte pour combattre l’épidémie du sida.
Avec L’île rouge, Robin Campillo prolonge ce double geste initié dans 120 BPM, mêlant cette fois-ci une forme du fin du colonialisme de la France au tournant des années 1970, une époque où il était enfant dans l’ex-colonie française de Madagascar. Son père était sous-officier dans l’armée de l’air alors que la France possédait toujours une base sur le territoire malgache devenu indépendant.
Une base militaire qui devient le terrain d’exploration de l’alter ego du cinéaste : le jeune Thomas, qui y habitait avec sa famille. Robin Campillo filme un crépuscule (celui d’un monde, celui du couple de ses parents, incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutierrez) et la naissance, voire la métamorphose d’un regard.
Autofiction plus qu’autobiographie, L’île rouge puise dans les souvenirs multiples du jeune Robin pour entremêler des lignes narratives multiples à la fois autonomes et interdépendantes. ambitionne de dresser un portrait de groupe alliant intime et politique : une articulation proprement politique.
Dans cet entretien, Robin Campillo raconte comment il s’est projeté et a projeté ce qu’il était enfance pour créer une matière filmique propre ; son rapport au réel et à l’imaginaire ; le scénario comme puzzle ; mais aussi comment faire la révolution à l’intérieur de son propre film.
LES CHAPITRES
00:01:18 – Lutter contre la sédentarité
00:03:44 – Réalité hirsute et scénarios contradictoires
00:07:47 – Le tournage hante l’écriture
00:12:03 – La politique : de l’intime au collectif
00:15:58 – Du portrait de groupe
00:20:14 – Son enfance comme ressource formelle
00:24:44 – Rendre le film aux malagasy
00:31:20 – Découvrir de nouveaux mondes
00:33:57 – « Veloma » par Mahaleo
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Entretien avec Sophie Letourneur, réalisatrice de "Voyages en Italie"
revue.negatif.co/entretien/sophie-letourneur-voyages-en-italie/
RÉSUMÉ
Venue au cinéma par les arts plastiques, Sophie Letourneur signe avec Voyages en Italie, un second long-métrage original en salles en 29 mars 2023. Film autoproduit, Voyages en Italie a été créé de bout en bout par Sophie Letourneur. Tour à tour scénariste, réalisatrice, actrice puis monteuse, la cinéaste intervient à toutes les étapes pour construire son geste entre documentaire et autofiction.
Elle incarne son alter ego, Sophie, cinéaste parisienne en crise dans son couple parisien, ce qui la conduit, avec Jean-Fi (Philippine Katerine), à partir en Italie, plus précisément en Sicile, pour tenter de se sauver. L'enjeu est posé : faut-il rendre le quotidien extraordinaire ou chercher l'extraordinaire ailleurs ?
Le film étonne par ses multiples couches : Sophie Letourneur l'a écrit à partir de sa propre expérience, pour faire de l'autobiographie une autodérision, et la rejouer dans une comédie quasi documentaire sous forme de road movie romantique voire en réalité anti-romantique, ou a-romantique.
Dans cet entretien, Sophie Letourneur raconte comment elle a construit une méthode de fabrication adaptée à son projet : tournage d'une maquette filmée-montée en guise de repérages, opposition 35mm/caméra numérique vintage et texte donné aux deux comédiens via des oreillettes.
LES CHAPITRES
00:00:55 – Autoproduction et artisanat
00:04:36 – Déprofessionnaliser le tournage
00:08:36 – Tendresse et amour du vieux couple
00:13:14 – La maquette comme premier objet
00:17:03 – Image hyperréelle
00:20:51 – Un film de collage
00:25:33 – Matière et instinct
00:27:00 – Une trilogie
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Grand entretien avec David Depesseville, cinéaste et réalisateur du film "Astrakan"
➡︎ https://revue.negatif.co/grand-entretien/david-depesseville
RÉSUMÉ
Découvert dans la subversive sélection « Diagonales » du festival Premiers Plans d’Angers, Astrakan s’est révélé être un beau premier long-métrage, offrant un regard tendre et brut sur l’enfance. Rencontrer David Depesseville nous a permis de retracer pas-à-pas les gestes qui ont conduit à la création de ce portrait sensible d’un orphelin, Samuel.
Enfant placé dans une famille rurale et précaire du Morvan, il rejoint un foyer composé d’une fratrie et deux parents. Marie et Clément ont accueilli Samuel par nécessité financière (l’allocation versée en échange de cette prise en charge), mais le considèrent peu à peu comme un troisième fils. Malgré tout cela, Samuel demeure de fait un étranger dans cette famille.
Lycéen, David Depesseville écrivait sur les films. Il a continué cette pratique réflexive dans un carnet et souhaite que le spectateur, lui aussi, soit troublé par ses images : « J’aime bien les films qui demandent à repenser le film a posteriori. Remettre en cause la perception du spectateur me semble être la moindre des choses pour continuer de s’interroger sur qu’est-ce qu’une image ? qu’est-ce que je vois ? comme je la vois ? » Tout un programme et une confiance folle dans le cinéma pour le réaliser.
00:00:00 – Introduction
00:01:43 – D’une cinéphilie secrète au désir de filmer
00:10:54 – Puissances mélodramatiques de l’orphelin
00:18:22 – Insuffler un souffle dès le scénario
00:23:43 – Samuel et la mémoire traumatique
00:29:33 – Écrire des personnages complexes
00:37:30 – Choisir les acteurs, voix et corps
00:43:12 – Chuchotements et confiance
00:49:26 – Le travail essentiel du découpage
00:57:58 – Naturalisme et réalisme
01:07:25 – Faire délirer le film
01:13:27 – Les images au service de la musique
01:23:05 – Continuer à filmer, à pratiquer
POUR NOUS SUIVRE ⬇
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Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
https://revue.negatif.co/entretien/claude-schmitz-lucie-perd-son-cheval/
RÉSUMÉ
En 2019, nous rencontrions Claude Schmitz pour son étonnant court-métrage devenu long-métrage, Braquer Poitiers. Trois ans et une pandémie plus tard, le cinéaste belge revient avec ce qu’il nomme un « objet curieux peu définissable » : Lucie perd son cheval, un second long-métrage en salles en 8 février 2023.
Pièce de théâtre avec une partie filmée, Lucie perd son cheval est devenu un film en adaptant la partie théâtrale de ce premier objet hybride pour en devenir un second, repoussant la frontière entre les mediums. Claude Schmitz filme Lucie Debay, à la fois femme, mère, actrice et chevaleresse, dans les Cévennes puis dans un théâtre à l’arrêt, où reprend une répétition du Roi Lear.
Dans cette entretien où nous perdons le fil comme Lucie, il a été question du dispositif mis en place, sans préméditation, par Claude Schmitz. « Il faut créer des contextes où les uns et les autres puissent trouver des terrains de création et de vibration ». Comment advient une telle forme, si déroutante pour l’œil qui la découvre ?
« J’ai l’impression d’être à l’endroit de l’observation, d’essayer de capter une présence et de la mettre dans un contexte qui n’est pas forcément complètement rationnel mais qui serait mutant, procédant par métamorphoses, par glissements de terrain ou par digressions. »
De ces circonstances particulières de création à la question primordiale de la sieste au cinéma, Claude Schmitz interroge le pouvoir poétique du cinéma et l’imagine comme une possibilité de rêverie : « Je n’ai pas beaucoup d’imaginaire ou de vision. C’est le monde qui en est rempli. Si l’on est attentif, tout arrive. »
LES CHAPITRES
00:01:58 – Des objets curieux et peu définissables
00:07:13 – Théâtre et cinéma : ruptures et carambolages
00:13:50 – Sans scénario, inventions et improvisations
00:17:42 – Portrait d'une femme et du métier d'actrice
00:21:51 – Être à l'endroit de l'observation
00:25:08 – Un projet qui s'invente en même temps qu'il se crée
00:31:20 – Laissez-faire et autorité du réalisateur
00:37:03 – Du cadre de sens et des petits cadres
00:42:23 – S'endormir au cinéma & Pacifiction
00:47:54 – Des supports à rêverie
00:55:11 – À suivre : polar, années 80 et effondrement
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Entretien avec Swann Arlaud, comédien dans "Tant que le soleil frappe"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/swann-arlaud-tant-que-le-soleil-frappe
Lumineux dans le long-métrage de Philippe Petit Tant que le soleil frappe en salles le 8 février 2023, Swann Arlaud était invité à présenter ce film au 5ème Festival international du film politique de Carcassonne. Il nous raconte sa vision et sa pratique du métier de comédien, un mot qu’il préfère à celui d’acteur. Pour lui, être comédien c’est avant tout « s’approprier un personnage pour le rendre vivant, pour lui donner une réalité même à l’intérieur de la fiction. »
Dans Tant que le soleil frappe, Swann Arlaud incarne Max, un paysagiste marseillais rêvant de créer un espace végétal pour les habitants sur un espace en friche du centre-ville. « Le film politique confronte la société à elle-même, à ce qu’elle est », soutient le comédien qui assume de s’engager dans des films à plus petit budget mais qui lui tiennent à coeur.
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Entretien avec Yann Samuell, réalisateur de "La Guerre des Lulus"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/12/12/yann-samuell-la-guerre-des-lulus/
Tourné dans la région, le dernier long-métrage en date de Yann Samuell a fait escale au Arras Film Festival pour une avant-première. La Guerre des Lulus était l'un des films phares de la section pour enfants du festival des Hauts-de-France. Le scénario adapté par le réalisateur lui-même est tiré des premiers tomes de la BD éponyme de Régis Hautière et Hardoc. Il raconte les aventures de cinq gosses (quatre garçons, une fille) traversant le début de la Première Guerre mondiale dans le nord de la France.
Réalisateur habitué des films pour enfants à grand spectacle (La guerre des boutons en 2011), Yann Samuell a accepté ce projet sur proposition de son producteur. Dans notre critique, nous soulignions que La Guerre des Lulus n'était pas à la hauteur de ses bonnes intentions — détaillées dans cet entretien qui prend le temps de remonter le fil de la création du film. Le cinéaste y défend ses choix d'adaptation et de mise en scène. Plus encore, il met en avant la dimension politique de son film. Pour Yann Samuell, « si un film doit avoir une valeur éducative, c'est parce qu'il se permet d'être un conte magique mais aussi un conte cruel ».
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Entretien avec Alain Ughetto, réalisateur du film "Interdit aux chiens et aux italiens" ➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/12/01/alain-ughetto-interdit-aux-chiens-et-aux-italiens/
Après un passage remarqué au festival d’Annecy (prix du jury), Interdit aux chiens et aux Italiens a été accueilli au Arras Film Festival dans sa belle programmation jeunesse, le « festival des enfants ». Malgré cette étiquette, ce court long-métrage (1h10) d’Alain Ughetto est une oeuvre taillée pour tous les publics. Puisant dans son histoire familiale, le réalisateur marseillais raconte les aventures de ses grands parents, Luigi Ughetto et Cesira Caretti. Nés dans le Piemont, dans le nord de l’Italie, ils ont traversé les Alpes pour fuir la misère et construire une nouvelle vie pour eux et leurs enfants. Le récit suit cette cette expérience d’exil et de migration dans une première moitié de XXème siècle tourmentée.
Alain Ughetto nous raconte comment il a retrouvé la « mémoire intime » en mêlant le travail historique du sociologue Nuto Revelli [1] et les témoignages intimes de sa famille. Chef d’orchestre d’une équipe d’animateurs (« des incontournables »), le cinéaste s’émerveille de leur créativité mise au service de son récit. Comment raconter cette histoire triste, grave et douloureuse à des enfants ? Pour Alain Ughetto, Interdit aux chiens et aux Italiens est un témoignage sur ces gens invisibles, ce monde populaire dont il est issu. Hier comme aujourd’hui, « c’est la misère qui fait partir ceux qui cherchent un endroit où leurs enfants pourront vivre mieux qu’eux. »
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Entretien avec Rachid Bouchareb, réalisateur du film "Nos Frangins"
➡ https://revue.negatif.co/entretien/2022/11/18/rachid-bouchareb-nos-frangins/
Connu notamment pour Little Sénégal (2001) et Indigènes (2006), le réalisateur et producteur Rachid Bouchareb présente son dernier long-métrage, Nos Frangins, en avant-première au Arras Film Festival. Le film prend racine dans un contexte de contestation politique et sociale en 1986. Malik Oussekine, un jeune Français de 22 ans, sort d’un club de jazz et se fait frapper à mort par des policiers qui répriment l’occupation de la Sorbonne. La police couvre la vérité et cette « bavure » devient l’affaire Oussekine. La même nuit, Abdel Benyahia meurt lui aussi des mains d’un policier à Pantin et la police cache également la vérité à la famille.
Faisant le choix d’un récit polyphonique, Rachid Bouchareb nous raconte son travail d’écriture à quatre mains avec l’écrivaine et scénariste Kaouther Adimi. Il revient également sur la manière dont le film intègre, absorbe, recrache ou recrée les archives télévisuelles de l’époque. Un choix esthétique autant qu’une manière de troubler le spectateur dans un montage volontairement confus. Pour Rachid Bouchareb, chaque film est politique mais le sien se distingue par un engagement, une ligne de crête son cinéma : « mettre en lumière les injustices ».
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🇺🇦🎬 Entretien avec Loup Bureau, journaliste et documentariste, réalisateur du film « Tranchées »
➡ https://negatif.co/entretien/loup-bureau-tranchees/
Le premier long-métrage de Loup Bureau, intitulé Tranchées, est le fruit d'un engagement au long cours aux côtés du peuple ukrainien depuis la révolution de l'Euromaïdan en 2013. Suivant des mois durant une brigade du 30e bataillon de l'armée ukrainienne, il documente l'étrange banalité du quotidien de soldats, vivant dans la poussière et la boue pour « tenir la position », à quelques dizaines ou centaines de mètres de l'adversaire.
Une « guerre gelée », largement sous-médiatisée depuis plusieurs années, avant qu'elle ne revienne au cœur de l'actualité la plus brûlante pour les médias du monde entier. Le film de Loup Bureau, pensé pour l'écran de cinéma, acte une rupture avec sa trajectoire dans le journalisme télévisé. Celui qui se qualifie aujourd'hui de documentariste a construit son film comme l'ouvrage d'un artiste, revendiquant une « liberté entière de pouvoir créer ».
Tournant seul, au long cours, avec une petite caméra, un trépied et deux micros, mais sans traducteur, Loup Bureau s'inscrit dans les pas de Gianfranco Rosi et de Florent Marcie, celui du reportage de terrain pour « raconter ce que les autres ne racontent pas » comme le résume Loup Bureau à propos sa démarche singulière.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:37 — Du journalisme télévisé au documentaire de cinéma
00:10:01 — Questions éthiques : risque, intimité et mort
00:19:17 — En 2013, à la rencontre de la génération Euromaïdan
00:29:37 — Un accès unique au terrain des tranchées
00:40:40 — Filmer seul et s'affranchir des codes télévisés
00:50:08 — Choix artistiques & perception visuelle des tranchées
00:57:52 — Dans les tranchées on entend plus qu'on ne voit
01:05:57 — Tisser une histoire au montage pour les spectateurs
01:14:44 — Être radical dans sa démarche et sa sensibilité
01:21:43 — Une musique « organique » jouée par un orchestre
01:33:35 — Raconter ce que les autres ne racontent pas
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📻 Entretien avec le collectif de cinéastes Stank
➡ https://negatif.co/entretien/stank
Après avoir longuement discuté de Bruno Reidal, le premier long-métrage de Vincent Le Port, nous partons à la découverte de Stank, le collectif qui a produit ce film. Créé en 2012 par Roy Arida, Louis Tardivier, Pierre-Emmanuel Urcun et Vincent Le Port, il se définit comme un « collectif d’auteurs-réalisateurs » se consacrant « au développement et à la production de projets exigeants, sans restriction de genre, durée ou format ». Dans leur « catalogue » il y a donc des fictions, des documentaires, des films expérimentaux ou essais, parfois des objets filmiques non identifiables.
En s’organisant en collectif, ils ont souhaité conserver la maîtrise des moyens pour faire des films dans le système de production français, en accédant notamment aux différents financements publics et privés. Mais cette double volonté d’autonomie et d’indépendance qui leur permet « d’aider d’autres réalisateurs à pondre » autant qu’avoir les moyens de mener à terme leurs propres projets.
Parmi les réalisateurs et réalisatrices qu’ils ont accompagnés : Jean-Baptiste Alazard (Saint Jean-Baptiste, Alléluia!), Bojina Panayotova (L’immeuble des braves), Grégoire Couvert et Grégoire Orio (Khamsin), Lucile Mercier (Sans Cheval) ou Guillermo Quintero (Homo Botanicus). Les trois membres du collectif nous racontent comment les projets sont accompagnés — dans les limites des capacités économiques et humaines de Stank — pour que chaque film puisse aboutir. Mais également les contradictions qu’impose la « double casquette » de producteur ou de réalisateur sur les propres projets qu’ils ont réalisés.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:57 — Un collectif hétéroclite et hétérogène
00:12:11 — Ponts entre les films et « ligne éditoriale »
00:20:15 — Autonomie, liberté et porteurs de projets
00:32:23 — Éloge du régisseur de tournage
00:45:16 — Sous le béton et Bruno Reidal, deux exemples
00:58:40 — Le conflit des deux casquettes
01:03:18 — La fémis, un réseau d'amitié et un laboratoire
01:10:46 — La sclérose du système de financement français
01:21:44 — Seuil de rentabilité et difficultés
01:29:08 — Futurs projets
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🎼 Entretien avec Monolithe Noir à propos du cinéconcert "Plogoff, des pierres contre les fusils"
➡ https://negatif.co/entretien/monolithe-noir
En 1980, Nicole et Félix Le Garrec s’immergent six semaines au sein du village de Plogoff, alors en lutte contre le projet d’installation d’une centrale nucléaire. En 2022, le documentaire a été projeté au Festival international du film politique de Carcassonne lors d’une séance spéciale sous la forme d’un ciné-concert assuré par le groupe Monolithe Noir, alias Antoine Pasqualini et Yannick Dupont.
Nous avons évoqué ensemble la découverte de ce film engagé par une nouvelle génération, l’adaptation de leur style musical à l’espace donné par le film et le caractère unique du ciné-concert.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:16 — Plogoff, un film qui donne la parole et à plusieurs niveaux de lecture
00:05:26 — Une pratique de musiciens engagés
00:13:10 — Intégrer son style musical au film sans passer par-dessus
00:17:11 — Le dispositif sonore : sonorités électroniques, percussif, atmosphérique
00:22:03 — Le challenge de l'improvisation en temps réel
00:26:16 — Une création éphémère et unique
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Entretien avec Vincent Le Port, cinéaste, réalisateur de "Bruno Reidal", en salles le mercredi 23 mars !
➡ https://negatif.co/entretien/vincent-le-port-bruno-reidal/
🔪 Quelque part entre le film d’époque naturaliste et le serial killer movie, Vincent Le Port raconte l’histoire-vraie de Jean-Marie Bladier — renommé Bruno Reidal par les experts médicaux — un jeune homme de 17 ans qui a étranglé et décapité un jeune garçon de son village dans le Cantal.
🎞 Jeune réalisateur passé par la Fémis, il s'agit de son premier long-métrage. Également producteur au sein du collectif Stank (que nous explorerons dans le prochain épisode), Bruno Reidal a été montré à la Semaine de la critique de Cannes et au Festival Premiers Plans d'Angers. Le film sort en salles le mercredi 23 mars.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:49 — Être cinéaste
00:08:48 — Du vrai tueur au personnage de Bruno Reidal
00:22:26 — Un texte unique dans la littérature française
00:33:35 — Adaptation, scénarisation et reconstitution
00:43:23 — L'incarnation de Dimitri Doré par la voix
00:54:22 — De la cohérence esthétique du film d'époque
01:04:36 — Musique et montage : donner le ton du film
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Entretien avec Arno Bitschy à propos de son film "This Train I ride"
➡ https://negatif.co/entretien/arno-bitschy
🇺🇸À l’occasion du Festival Premiers Plans d’Angers, focus sur le documentaire This Train I Ride d’Arno Bitschy. Aux États-Unis, il a suivi plusieurs femmes, des hobos, nomades, de générations différentes, ayant un point commun, une même passion : sauter dans un train clandestinement et traverser leur pays de ce même mouvement.
⛰ Au milieu de nulle part, le vacarme métallique d’un train de marchandises résonne. Les wagons avancent, se ressemblent et une jeune femme monte à bord et se cache entre deux conteneurs.
🚂 C’est donc un road movie documentaire qu’il a filmé seul sur la route, dans la tradition esthétique et politique du cinéma-direct ; où s’entrechoque les wagons mais aussi les réflexions les plus universelles sur la liberté, la solitude et l’indépendance.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:30 — Des femmes qui prennent le pouvoir sur leur vie
00:07:12 — L'outil caméra : être à l'écouter, filmer petit à petit
00:12:28 — Le personnage planète de Christina
00:17:37 — L'outil caméra : un dispositif léger et des objectifs vintage
00:26:48 — Le montage comme lieu pour penser le film
00:36:50 — Se réconcilier avec l'être humain par les marges
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💥 Entretien avec Bertrand Mandico, paon-cinéaste, à propos d'"After Blue (Paradis Sale)"
➡ https://negatif.co/entretien/bertrand-mandico
🧪 Bertrand Mandico nous ouvre les portes de son laboratoire cinématographique. Envisageant les moindres aspects de son film sous toutes les coutures, le cinéaste s’implique dans son ouvrage comme un artisan, de l’écriture du scénario jusqu’aux dernières retouches de couleur en passant par le cadre, la composition de la bande sonore et bien sûr le montage.
☢ After Blue (Paradis Sale) est un film à la croisée des genres : un western de science-fiction sur une nouvelle planète refuge de l’humanité, un terre lointaine et sauvage, dans un futur alternatif où les hommes ont disparu et où seules les femmes perdurent en petite communauté.
🎥 Bertrand Mandico en revendiquant le cinéma comme art subversif, un art à part entière à la dimension hypnotique voire comme un psychotrope, se tourne vers le spectateur et assume : « Un film est comme une rose, il doit sentir bon mais aussi avoir des épines ».
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:02:24 — Être paon-cinéaste : en mettre plein la vue et les oreilles
00:12:03 — « After Blue (Paradis Sale) » : cocktail de genres
00:21:57 — Le travail d'écriture / le personnage d'Elina Löwensohn
00:31:18 — À l'image, faire croire à un autre monde par les couleurs
00:42:02 — Décoration, lumière et cadre : transfigurer le plateau
00:47:06 — La pellicule comme rite d'alchimiste
00:59:46 — Envisager les films comme des psychotropes
01:04:10 — Un film fait pour le grand écran et la grande écoute
01:16:45 — Le travail du son par strates : économie restreinte et équilibre
01:23:30 — Musique et étalonnage : témoigner d'un état intérieur
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🎙 Entretien avec Maria de Medeiros, réalisatrice de "Capitaines d'avril"
➡ https://negatif.co/entretien/maria-de-medeiros-capitaine-d-avril/
🎥 En 2000, l'actrice Maria de Medeiros passe derrière la caméra et signe son premier long-métrage, Capitaines d'avril. Vingt-deux ans plus tard, la réalisatrice portugaise présente son film au Festival international du film politique de Carcassonne. Présenté en 2000 dans la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes, Capitaines d'avril est au croisement des genres : film historique, film de guerre voire film d’aventure.
🔸 Maria de Medeiros retrace la Révolution des Œillets qui se déroula les 24 et 25 avril 1974 et renversa l'Estado Novo créé par Salazar et poursuivi par Marcelo Caetano. Ce film suit différents protagonistes comme le capitaine Salgueiro Maia (Stefano Accorsi) ou Manuel (Frédéric Pierrot).
💬 Nous avons discuté de la longue écriture de ce film engagé, du financement d'une co-production européenne ambitieuse et de l'importance de montrer ce film aujourd'hui à un nouveau public.
Les chapitres
00:00:00— Introduction
00:01:05 — Le film politique pour confronter le grand histoire et l’histoire intime
00:06:53 — Un scénario écrit à partir de recherches historiques
00:11:11 — Un tournage « épique » avec des blindés en centre-ville
00:16:04 — La Révolution des Œillets comme exemple de révolution démocratique
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🚀 Entretien croisé entre l'un des réalisateurs américains les plus singuliers de sa génération, Sean Baker, et l'acteur de son film Red Rocket, Simon Rex. qui joue le rôle de Mikey Saber.
➡ https://negatif.co/entretien/sean-baker-simon-rex-red-rocket/
🧨 C'est l'histoire d'une ex-star du prono qui revient auprès de sa femme, Lexi, dans la ville de Texas City. Anti-héros, vagabond, parasite, chômeur, menteur, manipulateur, Mikey tente de survivre sans argent et aux dépens des autres. Un jour, il rencontre une jeune serveuse dans un magasin de donut. C'est le coup de foudre, mais il ne change pas ses (mauvaises) habitudes...
💬 Nous avons évoqué avec Sean Baker et Simon Rex ce tournage à seulement dix personnes dans l'équipe, l'utilisation du 16mm anamorphique ou encore de l'héritage de John Cassavetes et de Bruno Dumont.
📅 Le film était en compétition de sélection officielle du Festival de Cannes 2021 et sort dans les salles françaises le 2 février 2022.
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