
Nasreddin trottine sur son âne en compagnie de trois marchands qu’il a accompagnés à la ville voisine. Ils ont fait de grosses provisions et leurs ânes sont très chargés. Sur la route du retour, ils décident de prendre un raccourci. Ils longent une rivière. Mais à un moment donné, il faut qu’ils passent un pont. Et ce pont est très fragile…Néanmoins les marchands s’engagent… Et au moment où l’âne de Nasreddin va poser son sabot, le pont s’effondre, faisant tomber les marchands, leurs ânes et leurs marchandises. Nasreddin les regarde, nageant dans l’eau désespérément. Nasreddin s'exclame : — Eh bien ! On a frôlé la catastrophe !
Charité bien ordonnée commence par soi-même, surtout quand le pont s’effondre...