
Nasreddin est à l’arrière de sa maison en train de brosser son âne, lorsqu’on frappe à la porte. Il râle : — Ooh ! Mais qui est-ce qui me dérange encore ! C’est un voisin. — Nasreddin, est-ce que tu pourrais me prêter ton âne ? Juste pour l’après-midi. — Ah je suis désolé, je l’ai déjà prêté. A ce moment-là, l’âne se met à braire. — Mais Nasreddin, je viens d’entendre ton âne ! Tu m’as menti ! — Ah !elle est bonne celle-là ! répond Nasreddin. Tu crois plus en la parole de mon âne qu’en la mienne ? Tu ne mérites pas mon amitié !
Si ton ami t’a menti, tu as raison de croire en la parole de son âne !