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Mémoires d’Outre-Pop
Thierry Frébourg
52 episodes
4 months ago
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Episodes (20/52)
Mémoires d’Outre-Pop
10's - #51 - 2010 : Rolling in the deep
4 months ago
45 minutes 5 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #50 - 2009 : I guetta a feeling
Cette année-là, les sons puissants des beats, house et techno, très en vogue en Europe, commencent à séduire les artistes et producteurs américains. Pour déboucher sur deux monstres sonores : I Gotta Feeling des Black Eyes Peas et Bad Romance de Lady Gaga. Et, dans une moindre mesure, Tik Tok de Kesha. L’un des artisans de cette révolution a pour nom David Guetta dont on reconnait enfin l’influence à travers le succès de Memories, qui doit autant à la voix grave de Kid Cudi qu’au riff de Fat Boy Slim. Du côté des British, peut-être rassasiés de house et de techno, c’est tout l’inverse. Cultivant la production indie et parallèle, les minimalistes du groupe XX et la néopaïenne Florence + The Machine remettent Londres au centre de la pop non conventionnelle. Pour le versant hip hop, Jay Z rend hommage à New York, Pitbull célèbre Miami et Drake fait connaitre Toronto. Des villes dont les lumières éblouissent Miley Cyrus, tout juste débarquée de son Nashville rural.
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4 months ago
44 minutes 6 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #49 - 2008 : fort en girl
Trois futures stars féminines font leur début en 2008. Katy Perry, fille de pasteurs, qui embrasse les filles. Lady Gaga qui cache sa bisexualité sous une Poker Face. Et, Miley Cyrus qui dresse la liste des sept pêchers capitaux de son petit copain. Deux autres jeunes femmes se distinguent. Pink qui se fait larguer. Et alors ? Pas de quoi en faire une dépression mais plutôt une chanson, tournant en dérision les émois du cœur. Beyonce, elle, intime aux males de devenir des maris comme il faut. Un message que devrait écouter Flo Rida plutôt que de baver comme un porc sur les miches d’une strip-teaseuse. A l’opposé, à l’extrême opposé même, Jason Mraz s’offre sans retenu à qui veut bien de lui. Toujours dans le domaine de la sexualité, les rois du Leon (rien à voir avec la Bretagne) créent un hymne incandescent, tandis que les deux Norvégiens de Madcon ressuscitent la supplique amoureuse d’un italo-américain oublié. Enfin, se démarquant du stupre et de la fornication, Coldplay embellit le tableau avec un Viva la Vida d’anthologie.
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4 months ago
44 minutes 55 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #48 - 2007 : l'essence ado
2007 confirme, Rihanna, la jeune bombe latine est bien la nouvelle diva de la musique populaire. C’est aussi l’année où Internet montre sa capacité à créer de l’intérêt par simple mouvement de masses, même si le sujet en question n’a strictement aucun intérêt. Le renom soudain de Tokio Hotel, ce quatuor d’ados allemands, prend sa source sur le Web et les réseaux sociaux (qui ne portent pas encore ce nom). La French Touch continue son petit bonhomme de chemin. D’abord avec Justice et leur titre Dance, qui s’inspire pour moitié des Joubert Singers et pour le reste de Michael Jackson, véritable usine à beat. Ensuite avec Daft Punk, repris et sublimés par l’étonnant Kanye West. Le rock ne se porte pas mal du tout. L’irruption sur sa scène des Artic Monkeys (anglais), de Mgmt et des Fall Out Boy (américains) apporte un vent de fraicheur et de nouveauté. Enfin, trois jeunes femmes, dans trois genres différents obtiennent un succès amplement mérité. Avril Lavigne, la Canadienne, avec un punk rock élégant. Mia, avec une caisse enregistreuse musicalisée et cette pauvre Amy Whinehouse qui n’en finit pas de descendre aux enfers.
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4 months ago
44 minutes 15 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #47 - 2006 : L'esprit ailleurs
Je ne sais pas si les astres étaient bien lunés en 2006 mais toujours est-il que la plupart des titres phares montrait un narratif réfléchi, voire inspiré. Comme ce When We Were Young des Killers, les mal nommés ou Starlight de Muse, tourné vers le cosmos et ses trous noirs. On peut en dire autant de Taylor Swift, même si Our Song est une chanson qu’elle a dû écrire à quatorze, quinze ans. Toutefois, on pressent la song writer à venir.  Il y a chez Pink, dans son portrait des Stupid Girls, du La Bruyère alors qu’avec Amy Winehouse, on penche plutôt vers Bukowski. Rien de tel avec le Chasing Cars de la Patrouille des Neiges, si ce n’est un condensé d’émotion avec son invitation à oublier le monde. Oublier le monde où y vivre comme sur un nuage avec le Worl Hold On de Bob Sinclar. Enfin, Gnarls Barclay repose la problématique d’ordre philosophique, ne serait-ce pas le fou qui a raison ? 
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5 months ago
43 minutes 44 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #46 - 2005 : Exit Madonna, Vive Rihanna
En 2005, comme souvent, le destin a fait son œuvre sans qu’aucun d’entre nous n’en ait conscience. Car qui aurait pu dire que le dernier tube de Madonna, Hung Up, marquait la fin de son règne sur la musique populaire. Même si Hung Up, qui veut dire raccrocher en anglais, aurait pu nous mettre la puce à l’oreille. Mais que sa remplaçante, en tant qu’icone planétaire de la pop musique, et totalement inconnue, sortît la même année son premier disque, assorti de son premier tube, pour une carrière longue de deux décennies, tout comme celle de Madonna, là aussi, personne n’a rien vu. Exit Madonna, vive Rihanna. En revanche, ce à quoi, on croyait dur comme fer, c’est que Gorillaz, qui publiait l’album du début de siècle, nous avertissait qu’il allait falloir compter avec Damon Albarn, déjà maître d’œuvre de Blur. Oops, Gorillaz le futur naissant se dissoudra dans des projets évanescents. A noter aussi, le retour des années 60. Mais revues et corrigées par le numérique : Dick Dale via le clavier des Black Eyes Peas et Ray Charles grâce aux logiciels de Kanye West.
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5 months ago
43 minutes 28 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #45 - 2004 : Pop toute crazy mute
C’est une excellente année pour les nouveaux et le renouveau. Des entrants, appelés à durer. Comme Eric Prydz dans un genre, l’électro-house, où les naissances désormais pullulent. Franz Ferdinand qui ressuscitent le bon vieux rock britannique tout comme The killers rappellent le bon vieux rock us. James Blunt qui s’affirme comme le ténor d’une pop soft de bon aloi et Keane avec son folk rock qu’on croyait disparu. Sans oublier la confirmation, par Maroon 5, de leur statut de future superstar. Pour le renouveau, Green Day stupéfie son monde avec un album d’anthologie, totalement inattendu d’un groupe de punk rock. Quant à mademoiselle Britney, elle monte encore d’un cran dans la production commerciale chiadée et les volutes sulfureuses à souhait. Enfin, hors des tendances, du marketing et des gros moyens du showbiz, The National, sur son chemin de traverse, ravit les rares mais vrais amoureux de la pop music.   
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5 months ago
43 minutes 43 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #44 - 2003 : Hip Hip Hip Pop
D’un côté, il y’a la musique pour s’oublier, se laisser transporter, par la densité de la prod et un beat incandescent, plus dévastateur que les trompettes de Jéricho. Crazy in Love par Beyonce ou Where is The Love par les Black Eyes Peas en sont les plus flagrants exemples. A l’inverse, il y a les brulots émotionnels qui catalysent, en une chanson, les émois existentiels de toute une génération. Numb de Linkin Park et, dans une moindre mesure, The Reason d’Hoobastank, répondent à cette définition.  Entre ces deux extrêmes, il y a ces chansons qu’on a envie de chanter à l’unisson. Parce qu’elles procurent un bonheur tout bête, une joie toute simple. Là, Seven Nation Army, des White Stripes ainsi qu’Hey Ya d’Outkast remplissent cette fonction à merveille. Enfin, il y a les titres où, avant tout autre chose, le magnétisme de l’artiste nous attire ou bien nous repousse.  Muse et Evanescence me paraissent relever de ce cas.
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5 months ago
46 minutes 32 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #43 - 2002 : Vidéo Pop
Mtv joue un rôle crucial dans l’essor des artistes, on l’a déjà souligné. Mais la chaîne et ses clones obligent, de facto, les labels à prévoir un budget de promotion conséquent, s’ils veulent avoir accès à cet outil, désormais incontournable. Sans clip, pas de disque d’où le soin apporté à sa création, à son écriture, à son inventivité.  Il se doit d’être, au moins, à la hauteur de la production sonore. Voire au-dessus. Sur les dix titres de cette sélection, quatre au bas mot, méritent d’être visionnés plutôt qu’écoutés. Par exemple, Sum 41 avec son scénario bien plus parlant que leurs paroles. Ou encore le brillantissime film pour Without Me d’Eminem. Sans oublier le très artie Can’t Stop, des Red Hot, qui prend un tout autre visage que l’interprétation scénique. Enfin, Satisfaction de Beny Benassi, transpose, avec intelligence sa robotique musique, grâce à un plan fixe sur des androïdes, assiégés de calligraphies. Les six autres titres marquants de 2002 proposent aussi un clip, mais là, ça a été service minimum.
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6 months ago
43 minutes 34 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's- #42 - 2001 : Virtuel Pop
Bien qu’il soit annoncé comme moribond, le pop-rock n’en finit pas d’agoniser en pleine forme. Par exemple en inventant un groupe virtuel avec Gorillaz ; dont les véritables musiciens se dissimulent derrière des représentations graphiques. Ou alors, en mélangeant les genres, pour créer un cocktail contestataire aux effets violents avec System of A Down. Ou, tout bonnement, en sortant de sa retraite boudeuse, pour rappeler que Weezer le groupe phare du rock indie n’a pas perdu sa langue et son talent. Sans oublier, Travis le groupe écossais et Train, son pendant californien, deux formations qui ont dû pas mal rouler leur bosse pour parvenir à s’imposer. On pourrait même ajouter Phoenix, le groupe électro français qui est sûr et certain de faire du rock. Quant au RnB, musique très artificielle, très rentable et très en vogue, il monte d’un cran, au baromètre artistique, par les soins de Dr Dre, de Clive Davis et de Linda Perry, respectivement au service de May J. Blidge, d’Alicia Keys et de Pink.  
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6 months ago
47 minutes 4 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
00's - #41 - 2000 : Pop Revival
Sur les dix joyaux de l’année, deux sont des confirmations. Eminem montre l’étendue de son talent et Britney Spears l’ampleur de son charme. Deux autres sont de nouveaux venus, destinés à marquer leur temps. Mais on ne le sait pas encore. Coldplay vient de Londres et Linkin Park de Californie, les deux mamelles de la pop music. Une pop music revivifiée par les jeunes pousses de l’électro, au potentiel sans limite. Daft Punk et Modjo, les French kids de la nouvelle French Touch se paient même le luxe d’être dansant, sans sacrifier à la dance music ! Non seulement, elle apporte un sang neuf mais elle est capable de transfuser son énergie pour la résurrection inattendue d’un sexagénaire, un monument de la pop british des années 60 : Tom Jones. D’ailleurs le rock pur jus n’est pas mort. Sa version dure persévère avec le dernier gros succès de Bon Jovi.  Tandis que sa tendance Metal ne quitte pas sa caverne sous l’influence des Queens Of The Stone Age.  Enfin, les jeunots de Blink 182, aussi pop que punk, parviennent à séduire un public plus pop que punk, grâce à ces petites choses qui frappent un grand coup.
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6 months ago
48 minutes 41 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #40 - 1999 : la relève
A l’aube des années 2000, curieusement, apparait une portée de nouveaux artistes qui fait table rase du passé. Même chez un vieux de la vieille comme Santana, ce sont des petits jeunots qui vont lui permettre de renouer avec le succès grâce à l’album Supernatural. Mais en dehors du Mexicain, pas une vieille barbe à l’horizon. Dans ce renouveau, le Club Mickey montre son indéniable savoir-faire avec deux chanteuses à qui sourit le Billboard. Christina Aguilera avec son Génie dans la bouteille et surtout Britney Spears qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Jennifer Lopez et les Destiny’s Child, pour leur part, assoient définitivement la tendance Rn’B. Si la Britpop s’essouffle déjà, le rock anglais retrouve un peu d’air avec le vivifiant Muse, emmené par Matthieu Bellamy. Mais c’est l’électro pop qui a le vent en poupe. Voilà d’abord Fat Boy Slim et son icônique Right Here Right Now. Voici encore Eiffel 65, un collectif italien et son entrainant Blue (Da Ba Dee) qui commença par un flop magistral. Et voilà surtout un Moby, renaissant de ses cendres, qui électrolyse le blues et le gospel, faisant sienne l’expression : c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Enfin, last but no least, le hip hop change de couleur avec l’arrivée d’Eminem dans ses rangs. Le XXIe siècle peut commencer.
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10 months ago
49 minutes 26 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #39 - 1998 : la French Touch
Dix ans auparavant, madame Tatcher a voulu enrayer cette espèce de second summer of love qui se développait autour des musiques répétitives, des raves et des techno-fêtes. Nombre de Dj se sont donc exilés dans le reste de l’Europe dont la France qui a découvert cette house plurielle. Des jeunes gens, plutôt issus de la moyenne bourgeoisie, ont non seulement adhéré à ces musiques mais les ont également pratiquées en se faisant offrir à Noël ou pour leur anniversaire, des claviers ou des ordis dotés de séquenceurs numériques en lieu et place des traditionnelles guitares. Toutefois, par leur origine sociale, leur culture musicale était plus large et plus riche que celle de leur modèles anglais. D’où des compositions très électro se distinguant de la house et de la techno, avec une sorte de house rive gauche dont St Germain, Dimitri From Paris, Etienne de Crécy puis Daft Punk sont les fers de lance de la French Touch. Une appellation, teintée d’admiration, créée par les british pour désigner cette métamorphose de la house musique. En 1998, l’expression passe dans le grand public avec trois succès planétaires. L’album de Air, Moon safari, Music Sounds Better With You par Stardust et Gym Tonic, crédité à Bob Sinclair. Le terme french touch ne recouvrant aucun genre mais plus une origine commune, la France, il fut vite abandonné. Mais l’électro à la française intégrait, à quelques encablures du XXI siècle, l’histoire de la pop musique par la grande porte. 
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10 months ago
46 minutes 38 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #38 - 1997 : La symphonie des paradoxes
Voilà une année à paradoxes. Blur qui déteste le grunge, la considérant comme une musique de bourrins, en fait une sorte de pastiche. Raté, ce sera leur plus gros hit. Les Anglais se gaussent de ce duo français électro et les traite de punks stupides. Merci pour le nom, Daft Punk les ridiculise avec une compo qui fait le tour de monde. Chumbawamba vomit sur le système mais le système lui ouvre les portes de la fortune. The Verve compose le tube de l’année mais ce sont les Rolling Stones qui empochent les royalties. White Town est un groupe formé d’un seul gars et qui plus est très brun puisqu’il est d’origine indienne. Puff Daddy signe un titre qui fait un carton mais dont il n’a rien composé ni écrit. Grace à Aqua, Barbie devient un être sexué bien avant le film. A quoi, il convient de rajouter Radiohead qui, avec trois chansons sans relief ni envergure, en font une seule qui décoiffe les charts. Restent à citer deux nouveaux venus. Prodigy qui transforme le courant électro hard  en bombe nucléaire que l’on appellera désormais le Big Beat. Et, les All Saints dont la chanson Never Ever est un modèle de production
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11 months ago
44 minutes 45 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #37 - 1996 : Girl Power
Sur le marché du Boys Band, c’est une véritable inflation. Les Boyz II men, les Take That sont rejoints par les Boyzone, les Worlds Apart et autres 2B3 ou Alliage. Un épiphénomène proche de l’attrape-nigaud qui prend beaucoup de place au détriment de vrais talents, relégués dans l’ombre. Ouf, un coup d’arrêt magistral va leur être porté par un groupe de filles, que l’on aurait pu croire leur alter égo au féminin, mais pas du tout. Les Spice Girls ont des atouts, le premier d’entre eux étant d’avoir bossé la musique, la danse, leurs voix et d’avoir viré ceux qui voulaient en faire un Girls Band. Que les garçons de salle aux physiques avantageux aient fait diversion se constatent dans la raréfaction de nouveaux artistes d’avenir. Les seuls à passer la rampe le font grâce à des hits de poids mais sans lendemain. No Doubt et Don’t Speak, Nada Surf et Popular, Gala et Freed from Desire, Robert Miles et Children resteront longtemps dans la mémoire collective mais ne permettront pas le démarrage d’une vraie carrière. A l’exception toutefois de trois groupes dans des genres très typés. Marilyn Manson dans un metal indus alterno. Bien aidé par Trent Reznor. Weezer, sous l’égide de Rivers Cuomo, et sa pop intellectuelle décalée. Jamiroquai qui abandonnant l’acid jazz de ses débuts pour pour une pop soul funk léchée décroche enfin la timbale avec Virtual Insanity.
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11 months ago
45 minutes 32 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #36 - 1995 : Du paradis des citrouilles au mur des merveilles
Ils sont jeunes, talentueux et drôles. Supergrass, leur nom, n’aurait pas pu être plus éloquent. Ils sont jeunes, talentueux et un brin tourmenté. Billy Corgan et ses Smashing Pumpkins s’installent d’emblée dans la cour des grands. Ils sont électro-pop mais musiciens et regrette le bon vieux temps du rock and roll. Alors ils vont faire les poubelles, c’est à dire créer Garbage. Elles sont encore jeunes, talentueuses l’évidence et savent ce qu’est bonne chanson. Joan Osbourne et Alanis Morissette le prouvent avec One Of Us et Ironic. Il a passé sa jeunesse dans les gangs avant de devenir crooner comme Iglésias,  Coolio Iglésias comme disait un de ses musiciens qui avait du mal à prononcer Julio. Donc le paradis des gangsters, il l’a vu de près et peut en parler savamment. Suffisamment pour être la meilleure vente de l’année avec plus de 6 millions de singles. En Jamaîque aussi, on voudrait ressembles à des gangsta mais au bout de quelques bédots ça tourne à la franche déconnade avec Ini Kamozé dont le gun tire du diabolo fraise. Une année franchement cool avec en prime deux albums renversants qui marqueront les esprits. Radiohead et Oasis sont alors au sommet de leur art. Et ça va durer quelque temps.
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11 months ago
49 minutes 1 second

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #35 -1994 : Néopunk et nouvelle Britpop
En astrophysique, les étoiles les plus lumineuses sont les supernovas. Elles brillent parce qu’elles meurent. Cette appellation n’est pas passée dans le vocabulaire du rock pourtant, depuis Hendrix et maintenant avec Kurt Cobain, elle aurait pu. Avec la fin de Nirvana, le grunge perd le souffle. Toutefois, l’un de ses groupes précurseurs Soundgarden rencontre enfin le succès après dix ans de galères. Mieux vaut tard que jamais. Si, aux Etats-Unis, le grunge quitte le devant de la scène c’est qu’il est repoussé vers le fond par des gamins pressés, aux tempos surgonflés comme un moteur de mobylette, qui enquillent des titres si courts qu’on se demande où finit l’un et où commence l’autre. Green Day et The Offspring épousent l’urgence de leur jeune public dans un néo-punk bien plus fun que l’ancien. A l’inverse Beck et Sheryl Crow font l’éloge des paumés un tantinet rêveurs mais ô combien attachants. On aurait pu en rester là, si de l’autre côté de l’Atlantique, ces sacrés Britishs, une fois de plus, remettaient tout en question avec le son Supersonic des frères Gallagher. Oasis réinventait la britpop. Une britpop avec un monde underground trip hop dont Portishead et son Glory Box, passe de l’ombre à la gloire, malgré son crédo antisystème
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11 months ago
47 minutes 21 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #34 - 1993 : Le 45-tours passe son tour
Cette année- la, disparaissent le 45-tours et Frank Zappa qui n’en aurait eu pas grand-chose à battre puisqu’il avait signé une quarantaine d’albums mais pas un seul 45-tours. C’est aussi la fin de Dire Straits et des Pixies en tant que groupe. Mais ni Mark Knopfler ni Frank Black ne mettent un terme à leur carrière. Deux groupes de moins mais trois cents de plus. J’ai compté le nombre de nouveaux groupes apparus en 1993. Seuls douze survivront assez longtemps pour voir la lumière dont All Saints, Garbage, Nada Surf et les Fugees. Et trois français, Daft Punk, Dionysos et Mass Hysteria. Un quart des survivants, c’est pas mal. En 1993, l’Eurodance maîtrise un peu mieux son sujet ce qui permet à What Is love, Mr Vain et I Like To move It de se distinguer d’une production stérile. Deux nouveaux entrants amènent un sang neuf. Dr Dre se veut le pape d’une nouvelle science musicale, la mixologie. Et, Bjork, une petite islandaise balance de grandes gerbes bouillantes pour réveiller une pop musique s’embourgeoisant. Le rock assure le minimum syndical mais haut de gamme avec Nirvana, Aerosmith et Lenny Kravitz. Quant aux Breeders, elle tire un boulet de canon qui atteint sa cible : meilleur titre de l’année
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11 months ago
50 minutes 5 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #33 - 1992 : Premiers tomes pour Tom et Thom
Pour qu’un groupe atteigne un certain niveau créatif, de deux choses l’une. Soit tous les membres s’entendent merveilleusement bien et ont le regard tourné vers un même horizon. Dans ce cas, de l’addition des bonnes volontés résulte, comme en arithmétique, d’une somme plus grande que le potentiel de chaque musicien. Souvent même, ils s’admirent l’un l’autre. Puis la vie, des aspirations différentes et un destin contrariant vont mettre un terme à la belle histoire. C’est rare mais ça existe   Pour preuve, Rage Against The Machine, l’un des deux groupes marquant de l’année 92 est un modèle du genre. On pourrait la même année et dans le même segment, citer Ugly Kid Joe et Les Spin Doctors. A l’inverse, il y a des groupes avec deux têtes, deux forts égos qui se frottent, qui se toisent, ne laissant rien passer à son alter égo ? C’est dans cette sorte de champ magnétique entre deux pôles qu’ont évolué Lennon et McCartney, Jagger et Richard, Robert Smith et Simon Gallup. Et Thom York et Johnny Greenwood, les deux maîtres à penser de Radiohead qui montrent le bout de leur talent en 1992, avec Creep, un titre tellement au-dessus du lot qu’il passe inaperçu cette année-là. Radiohead a duré un bout de temps. Ca n’a pas été le cas des Four Non Blondes où les orages magnétiques à répétition ont eu raison de la magnétosphère.
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1 year ago
51 minutes 46 seconds

Mémoires d’Outre-Pop
90's - #32 - 1991 : Une année monstrueuse
Comme dans le Bordelais, il y a dans la pop musique des cuvées d’exception. En 1991, je suis tombé de ma chaise plus souvent qu’à mon tour. De tristesse quelquefois, en apprenant la mort de Freddie Mercury ou celle de Miles Davis. Leo Fender, le père de la guitare électrique a également fait ses adieux cette année-là. Vince Taylor aussi, mais lui je le croyais mort depuis longtemps vu l’invraisemblable quantité de produits toxiques qu’il avait ingurgités. Mais pour compenser ces quelques larmes, j’avais connu bien des bonheurs. Des émotions à répétitions. Dans quel ordre, je ne sais plus mais écoutez un peu ce qui déboula dan nos tympans cette année-là. Les Red Hot avec Under The Bridge, Give It Away et Breaking The Girl. Nirvana et son Nevermind, grave non ? Ajoutez Losing my Religion de Rem, Wind Of Change de Scorpions, Enter Sandman de Metallica. C’est déjà cossu mais c’est pas fini. Voila que les Guns transforment une chansonnette de Dylan en un morceau d’anthologie. Quant à U2, une fois encore, il nous transcende le cœur et l’estomac avec un One tombé du ciel. Ah, oui j’oubliais Pearl Jam et la découverte d’Eddie Vedder. Putain, pour mes 50 ans, la pop musique ne s’était pas foutu de ma gueule.
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1 year ago
58 minutes 24 seconds

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