Vous vous êtes surement posé la question, on vous répond en 2 minutes chrono!
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Vous vous êtes surement posé la question, on vous répond en 2 minutes chrono!
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Symbole des apéros du Sud, le pastis cache une histoire étonnante. Tout commence avec l’interdiction de l’absinthe en 1915, accusée – à tort – de rendre fou. Les amateurs d’anisés se retrouvent orphelins… jusqu’à l’arrivée de Paul Ricard en 1932. Avec sa recette parfumée à l’anis et au réglisse, son sens du marketing et son invention de la collerette pour doser parfaitement, il impose le “pastis de Marseille”. Après la guerre, Pernod tente de rivaliser avec le Pastis 51, avant que les deux maisons ne fusionnent en 1974 pour créer le groupe Pernod-Ricard.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là : depuis les années 80, le pastis connaît un renouveau, avec des recettes plus complexes, plus aromatiques, parfois même… bleues grâce au curaçao. Et ce fameux trouble laiteux qui apparaît dès qu’on y ajoute de l’eau ? Ce n’est pas de la magie mais de la chimie, l’effet Ouzo : les huiles essentielles d’anis se séparent de l’alcool et forment des microgouttelettes en suspension.
En deux minutes chrono, découvrez comment une boisson née à Marseille est devenue un emblème culturel, une saga industrielle et un petit miracle de chimie dans votre verre.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
En octobre 1582, dix jours ont disparu du calendrier : du 5 au 14, il ne s’est rien passé !
Le calendrier julien, en vigueur depuis Jules César, avait accumulé 10 jours de décalage avec le Soleil.
Pour corriger cela, le pape Grégoire XIII instaure le calendrier grégorien et supprime ces dix jours d’un coup : le 4 octobre fut suivi… du 15 octobre.
Un changement adopté progressivement par les pays, et qui régit encore nos vies aujourd’hui.
Une émission présentée et réalisée par Philippe Dalgues
En ce mois de septembre, la France s’apprête à vivre de nouveaux mouvements sociaux, avec des appels à la grève qui pourraient toucher transports, écoles, ou encore services publics.
Mais d’où vient ce droit de grève que nous utilisons encore aujourd’hui pour exprimer un rapport de force ? Interdit, reconnu, encadré… son histoire est riche en rebondissements.
⏱️ C’est parti pour 2 minutes chrono !
En 1791, sous la Révolution française, la loi Le Chapelier interdit toute coalition ouvrière. Grèves et syndicats sont bannis.
En 1810, le Code pénal napoléonien durcit encore la répression.
Il faudra attendre 1864 pour une première avancée : la loi Ollivier reconnaît officiellement le droit de grève. Et en 1884, la loi Waldeck-Rousseau autorise les syndicats.
Au XXᵉ siècle, la lutte sociale s’intensifie : grève générale des cheminots en 1910, grandes grèves du Front populaire en 1936… Puis coup d’arrêt brutal : sous Vichy, en 1941, grèves et syndicats sont de nouveau interdits.
Mais dès la Libération, tout change : en 1946, le droit de grève entre dans le préambule de la Constitution.
Depuis, il est reconnu comme un droit fondamental… mais encadré.
En 1963, un préavis devient obligatoire dans les services publics. Dans les années 1970 et 1980, la continuité du service public est affirmée, avec la possibilité de retenues sur salaire et de service minimum.
Aujourd’hui encore, le droit de grève reste un outil central des mobilisations sociales, tout en se heurtant aux exigences de sécurité et de continuité des services.
Voilà, vous savez tout : un droit arraché de haute lutte, devenu un pilier de notre démocratie sociale… mais qui continue de faire débat à chaque mouvement.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Aujourd’hui, petite question qui divise, mais qui en dit long sur notre personnalité : Êtes-vous plutôt du matin… ou du soir ?
On a tous remarqué que certaines personnes bondissent du lit à 6 heures, déjà prêtes à courir un marathon, pendant que d’autres émergent péniblement avec leur troisième café. Mais pourquoi cette différence ?
Eh bien, ce n’est pas qu’une question d’habitude, c’est aussi une affaire de biologie. Notre corps fonctionne avec ce qu’on appelle l’horloge circadienne, une sorte de programme interne qui règle notre cycle veille-sommeil.
Certains sont naturellement câblés pour être des lève-tôt, ce qu’on appelle les "chronotypes matinaux". Ils sont plus concentrés, plus efficaces au lever du soleil, et leur durée de sommeil est souvent plus courte : autour de 6 à 7 heures par nuit, mais bien calées.
D’autres, au contraire, sont des "chronotypes vespéraux". Eux carburent la nuit, quand la plupart des gens dorment. Ils s’endorment plus tard, et ont besoin en moyenne d’un peu plus de repos, souvent 7 à 9 heures de sommeil, mais décalées vers la fin de la matinée.Alors bien sûr, l’environnement joue aussi : nos horaires de travail, la lumière, ou même… nos habitudes sociales. Mais il y a une vraie part d’inné : si vous êtes du soir, inutile de culpabiliser parce que vous ne brillez pas à 7 heures du matin, c’est simplement que votre cerveau fonctionne différemment.Finalement, être du matin ou du soir, c’est juste une question d’horloge interne. Le plus important, ce n’est pas de changer, mais de respecter son rythme et de trouver le moment de la journée où on est au top de sa forme.
Alors, … vous, vous êtes plutôt lève-tôt motivé… ou couche-tard inspiré ?
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Quand on parle de démocratie française, impossible de passer à côté de l’Assemblée nationale. Mais à quoi sert-elle vraiment ?
L’Assemblée, c’est la chambre où siègent 577 députés, élus par les citoyens. Leur rôle ? Faire les lois, voter le budget de l’État, et surtout contrôler l’action du gouvernement. En résumé : c’est là que la voix du peuple se transforme en décisions politiques.
Son histoire remonte à 1789 : le 17 juin, en pleine Révolution, les députés du tiers état se proclament "Assemblée nationale", affirmant que la souveraineté appartient désormais au peuple, et non plus au roi. Depuis, son nom et ses pouvoirs ont beaucoup changé selon les régimes : "Chambre des députés", "Corps législatif", ou encore "Convention". Et souvent, quand la démocratie reculait, l’Assemblée perdait de son influence.
Sous la Cinquième République, instaurée en 1958 par le général de Gaulle, son rôle est stabilisé. Le président de la République dispose d’un pouvoir fort : il peut dissoudre l’Assemblée nationale. Concrètement, cela veut dire mettre fin à son mandat avant l’heure et organiser de nouvelles élections législatives dans les 20 à 40 jours. C’est un pari politique : le président espère obtenir une nouvelle majorité pour gouverner plus facilement. Mais attention, c’est un risque, car les électeurs peuvent aussi choisir de le sanctionner, comme ce fut le cas en 1997, lorsque Jacques Chirac a dissous l’Assemblée… perdu sa majorité, comme cela a aussi été le cas pour Emmanuel macron plus récemment,
Aujourd’hui, l’Assemblée nationale reste l’un des piliers de notre démocratie : un lieu de débats, parfois houleux, mais où s’écrit l’avenir des lois de la République.
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, on s’attaque à une question pleine d’idées reçues : qui a inventé l’école ?
Beaucoup répondent sans hésiter : Charlemagne ! On raconte même qu’il serait “l’empereur qui a inventé l’école”. En fait, c’est une légende. Charlemagne, au 8ᵉ siècle, a surtout encouragé la création d’écoles dans les monastères et les cathédrales, pour former les élites et les clercs. Mais l’idée d’enseigner aux enfants est bien plus ancienne.
Remontons encore plus loin : en Égypte antique, on formait déjà les jeunes scribes dans les fameuses “maisons de vie”, pour apprendre à lire, écrire et manier les hiéroglyphes. En Grèce, au Vᵉ siècle avant notre ère, les garçons libres fréquentaient les écoles pour découvrir la grammaire, la musique, les mathématiques et la gymnastique. Les Romains, eux, développaient des écoles publiques, mais payantes et réservées aux familles qui pouvaient se le permettre.
Après la chute de l’Empire romain, au Moyen Âge, l’enseignement se maintient grâce à l’Église. Puis, peu à peu, avec la Renaissance et les Lumières, l’idée d’une éducation plus large se développe. Mais il faudra attendre le 19ᵉ siècle, et surtout les lois de Jules Ferry dans les années 1880, pour que naisse vraiment l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui : publique, gratuite et obligatoire.
Alors non, Charlemagne n’a pas inventé l’école… mais il a contribué à la remettre en route. Et chaque rentrée des classes, avec ses cartables neufs et ses cahiers encore immaculés, est un héritage de cette longue histoire.
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Pendant les vacances, à l’apéro ou autour d’un bon repas, on a tous un peu craqué sur les chips... Bah oui, qui peut leur résister ? Mais au fait... est-ce que vous connaissez vraiment l’histoire de la chips ?
Allez, on vous raconte ça en 2 minutes chrono – et c’est croustillant, promis !
Tout commence le 28 août 1853, à Saratoga Springs, dans l'État de New York. Dans les cuisines du Lake House, le chef George Crum est de mauvaise humeur : un client vient de lui retourner ses frites, jugées trop épaisses… pour la deuxième fois !
Vexé, Crum tranche des rondelles de pomme de terre ultra fines, les plonge dans l’huile bouillante, ajoute un peu de sel, convaincu que ce sera immangeable.
Surprise : le client adore. Les chips sont nées ! Un pur accident… mais un délicieux accident.
À l’époque, on les mange encore chaudes. Puis, Crum ouvre son propre resto, où il sert des paniers de chips froides à chaque table. C’est sa petite touche perso.
Et pour que la chips devienne la star de nos apéros ? Il faut attendre 1926. En Californie, Laura Scudder invente le sachet en papier ciré. Résultat : les chips se conservent mieux, et débarquent en épicerie.
Quelques années plus tard, Herman Lay lance la production à grande échelle. Et là, c’est l’explosion : les chips partent à la conquête du monde.
Aujourd’hui, il en existe des milliers de parfums, des plus classiques aux plus fous. Elles accompagnent nos pique-niques, nos soirées, nos trajets en train…
Pas mal, pour une invention née d’un coup de colère en cuisine, non ?
Vous ne regarderez plus jamais votre paquet de chips de la même façon."
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Aujourd'hui on revient sur la Listeria monocytogenes, une bactérie invisible mais dangereuse, récemment détectée dans des fromages rappelés chez U et Lidl. Elle peut provoquer la listériose, une maladie rare mais grave, notamment pour les femmes enceintes et les personnes fragiles. Particularité inquiétante : elle résiste au froid et peut se développer dans nos réfrigérateurs. On détaille les aliments à risque (fromages au lait cru, charcuterie, poisson fumé, fruits/légumes non lavés) et donne des conseils simples pour limiter la contamination : bien régler le frigo, cuire les aliments à plus de 75 °C, séparer le cru du cuit, etc. Un message de prévention clair pour garder la Listeria loin de nos assiettes !
Une émission présentée par Philippe Dalgues
« Chaque été, Béziers s’embrase ! Corridas, bandas, flamenco, lancer de tongs… et en 2025, l’IA s’invite avec la musique du futur. Entre traditions taurines et fête populaire, la Féria de Béziers vous attend pour cinq jours de passion, de danse et de nuits blanches. Du toro au techno, ici, tout le monde danse ! »
Un émission présentée par Philippe Dalgues
Alors, vous êtes allés à la plage ce week-end ? À La Grande-Motte, Palavas ou Sète ? Beaucoup de monde sur le sable… mais dans l’eau ? Presque personne. Et pour cause : elle est carrément froide ! 18, parfois même 16 °C par endroits. Pendant ce temps-là, à Boulogne-sur-Mer, dans la Manche, il faisait 19 °C. Oui, oui… la Manche plus chaude que la Méditerranée. 😳
Mais alors, qu’est-ce qui se passe ? Pas de panique, on vous explique : c’est un phénomène naturel qu’on appelle upwelling. En français : la remontée d’eau froide. En gros, quand le mistral et la tramontane soufflent bien fort du nord-ouest, ils poussent l’eau chaude de surface vers le large… et laissent remonter de l’eau bien fraîche depuis les profondeurs. Résultat : un bain glacé sur la côte.
Et ce n’est pas nouveau ! Déjà en 2023, l’eau était passée de 25 à 15 °C en quelques jours. Et cette année, rebelote. D’après Météo Languedoc, ça pourrait durer jusqu’au 5 août. Donc si vous comptiez piquer une tête tranquille… euh… pensez à la combi !
Mais attention, faut pas s’y tromper : globalement, la Méditerranée continue de se réchauffer. Sur la Côte d’Azur ou vers l’Espagne, on est toujours autour des 25 °C, voire plus. Certains coins ont même frôlé les 30 °C en juillet.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Le 3 juillet 2025, au Grau-du-Roi, un baigneur filme un requin à quelques mètres de la plage.
Panique sur le sable ?
Oui.
Danger réel ? Non.
Ce requin, c’est un requin peau bleue, aussi appelé Prionace glauca.
Il mesure entre 1m20 et 2 mètres, arbore une superbe teinte bleu métallique… et il est inoffensif pour l’humain.
Mais que fait-il si près des côtes ?
Probablement désorienté, il a suivi un banc de poissons ou s’est laissé piéger par un banc de sable.
La Méditerranée est l’un de ses terrains de chasse naturels, et l’été, il s’aventure parfois près du rivage.
Alors oui, on en observe plus souvent, notamment en Occitanie. Mais pas parce qu’ils sont plus nombreux : simplement parce qu’avec les smartphones, on les filme plus qu’avant.
Et surtout, ce qu’on oublie souvent, c’est que cette espèce est en déclin alarmant.
Victime de la surpêche, des captures accidentelles et du commerce d’ailerons, le requin peau bleue est aujourd’hui classé comme "quasi menacé" par l’UICN.
Alors quand vous le voyez passer… pas de panique, pas de cris : un peu de respect et beaucoup d’admiration pour ce géant discret, fragile, et essentiel à l’équilibre des océans.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Aujourd’hui, une chanson d’amour devenue hymne de stade : Dans les yeux d’Émilie.
🎶
Sortie en 1978, Dans les yeux d’Émilie est un des grands succès de Joe Dassin. Ce n’est pas juste une mélodie accrocheuse : c’est une carte postale sentimentale. Écrite par le duo mythique Pierre Delanoë et Claude Lemesle, et composée par Yvon Ouazana et Vivien Vallay, la chanson évoque un amour tendre et fugace dans le quartier du Vieux-Québec, au bord du fleuve Saint-Laurent.
Joe Dassin, qui venait tout juste de cartonner avec L’Été indien, y chante l’histoire d’Émilie, cette jeune Québécoise qui s’éloigne avec le printemps. Une chanson douce-amère, pleine de nostalgie et de poésie.
Mais voilà : le destin de ce titre ne s’arrête pas là.
Au fil des années, Dans les yeux d’Émilie prend un second souffle. Dans les férias du Sud-Ouest, l’ambiance festive transforme le refrain en chant populaire. Puis, ce sont les tribunes de foot qui s’en emparent. Les supporters du RC Lens, du Stade Toulousain et d’autres clubs français adoptent la chanson, la scandent, la modifient… mais l’émotion reste intacte.
Un émission proposée par Philippe Dalgues
Aujourd’hui on va parler d’un geste devenu iconique dans l’univers du metal : le signe des cornes.
Vous voyez ? Le poing fermé, l’index et l’auriculaire tendus.
Ce symbole, qu’on appelle aussi “les cornes du diable”, s’agite fièrement dans tous les concerts de hard rock ou de metal.
Mais d’où vient-il, et que signifie-t-il vraiment ?
ALLEZ ON VOUS EXPLIQUE TOUT EN 2 MINUTES CHRONO
Une émission de Philippe Dalgues
Le miel : douceur dorée pour nos tartines ou élixir de survie pour les abeilles ? Dans cet épisode percutant de 2 minutes chrono, Philippe Dalgues lève le voile sur ce trésor sucré… et ce qu’il représente réellement pour la ruche.
En seulement deux minutes, le podcast nous plonge dans l’univers fascinant et rigoureusement organisé des abeilles. Chaque membre de la colonie a un rôle précis selon son âge : de nourrice à architecte, de nettoyeuse à butineuse. On découvre le processus méticuleux de transformation du nectar en miel, un travail collectif d’une précision scientifique.
La reine, figure centrale mais unique de la ruche, ne fait que pondre — jusqu’à deux millions d’œufs au cours de sa vie. Nourrie exclusivement à la gelée royale, elle vit bien plus longtemps que ses ouvrières, qui ne dépassent souvent pas quelques semaines. Quant aux mâles ? Leur destinée est brève : féconder… puis mourir.
Mais ce qui rend cet épisode si marquant, c’est le rappel final : sans abeilles, pas de pollinisation, donc moins de fruits, moins de légumes… et un écosystème gravement déséquilibré.
Un épisode qui nous rappelle que la nature travaille dur, souvent en silence, pour notre quotidien
Aujourd'hui, on lève le voile sur une formule qu’on lâche souvent... surtout en sortant d’un bon resto : "L’addition est salée."
Quand on parle d’une addition salée, on pense tout de suite à une facture un peu douloureuse, un prix qui fait tousser. Mais attention spoiler : cette expression n’a rien à voir avec le goût du sel !
En deux minutes chrono, on vous embarque pour un petit voyage dans le temps.
Direction le XVIe siècle. À cette époque, un ingrédient de base valait de l’or : le sel. Et pour cause : au-delà de relever les plats, il servait surtout à conserver les aliments — eh oui, pas de frigo à l’époque !
Mais ce précieux cristal était lourdement taxé. Son nom ? La gabelle. Une taxe inégalitaire et exorbitante, qui frappait plus fort certaines régions que d’autres. Pendant que les Bretons ou les Corses en étaient exemptés, les habitants d’Île-de-France, de Normandie ou du Berry, eux, devaient sortir la bourse : chez eux, le sel, c’était carrément de l’or blanc.
La gabelle disparaît en 1790, mais l’idée reste : quand quelque chose coûte cher, c’est salé.
Alors, la prochaine fois que vous trouvez l’addition un peu trop corsée, pensez à ça : au moins, vous ne payez plus la taxe sur le sel !
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Aujourd’hui, on passe à table — ou plutôt à la cave — pour répondre à une question qu’on s’est tous posée un jour :
Pourquoi les bouteilles de vin font-elles 75 centilitres… et pas un litre tout rond ? On vous explique tout en 2 minutes chrono.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Pourquoi dit-on "Allô" au téléphone ? Retour sur une habitude universelle
Saviez-vous que le simple "Allô" que l’on prononce en décrochant le téléphone a une histoire fascinante ? Ce mot, devenu presque universel, trouve ses racines à la fin du 19e siècle. À l’époque des premiers essais du téléphone, Alexander Graham Bell préférait dire "Ahoy!", un terme marin. Mais c’est Thomas Edison qui a popularisé "Hello", plus adapté pour capter l’attention de l’interlocuteur. En français, "Allô" découle directement de ce "Hello" anglais, mais son usage s’est spécifiquement cantonné à la téléphonie. Ce mot, devenu réflexe, marque symboliquement l’ouverture d’une communication invisible à distance. Une habitude anodine ? Pas tant que ça : elle incarne l’héritage d’une révolution technologique. La prochaine fois que vous dites "Allô", pensez à cette histoire… et à la magie de la voix qui voyage à travers les réseau grâce à des inventeurs de génie.
Une émission proposée par Philippe Dalgues
Aujourd’hui, on parle d’un fléau bien connu des automobilistes : les embouteillages sur autoroute. Pourquoi se forment-ils, même sans accident ? Et surtout… peut-on les éviter ?
🚗💨 Premier type : l’embouteillage "en accordéon". Il se forme quand un conducteur freine brusquement. Résultat : une onde de ralentissement qui se propage en chaîne. Chaque voiture freine un peu plus que la précédente, et en quelques secondes, c’est le bouchon ! Ce phénomène est très courant en trafic dense.
🚦 Deuxième cas : l’embouteillage par saturation. Là, c’est tout simplement trop de voitures pour pas assez de place ! L’été, sur des axes comme l’A7, c’est le scénario classique des départs en vacances. Au-delà de 1 200 véhicules par heure sur une voie, ça coince.
🤔 Et changer de voie pour gagner du temps ? Mauvaise idée ! Non seulement c’est interdit quand le trafic est dense, mais en plus, ça empire les choses. Chaque changement crée une perturbation qui aggrave l’effet accordéon. Bref, mieux vaut rester dans sa file.
🧠 Alors, comment limiter les bouchons ? On vous dit tout en 2 minutes chrono!
une émission proposée par Philippe DALGUES
Ce week-end, nombreux sont ceux qui partiront à la chasse aux œufs, panier à la main, dans les jardins ou les parcs. Une tradition bien ancrée dans les habitudes pascales, surtout chez les enfants. Mais savez-vous vraiment d’où vient cette coutume ? Et pourquoi consomme-t-on tant de chocolat à cette période de l’année ?
La tradition des œufs de Pâques ne date pas d’hier. Bien avant que le chocolat ne s’invite à la fête, les civilisations anciennes s’échangeaient de vrais œufs.
Dès l’Antiquité, les Perses s’offraient des œufs au printemps. Symbole de renouveau, de fertilité et d’origine du monde, l’œuf représentait pour eux le retour de la vie après l’hiver.
Dans la tradition chrétienne, Pâques célèbre la résurrection du Christ. Elle marque également la fin du Carême, une période de jeûne et de privations durant quarante jours, au cours de laquelle la consommation d'œufs était interdite.
À la fin du Carême, les œufs accumulés étaient alors consommés ou offerts, souvent décorés, lors des repas de fête.
Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir apparaître les premiers œufs... en chocolat. À cette époque, les chocolatiers innovent en créant une pâte à base de cacao, de sucre et de beurre, qu’ils versent dans des moules en forme d’œufs. L’engouement est immédiat.
Peu à peu, les œufs en chocolat s’accompagnent d’autres figures emblématiques de Pâques : les cloches, les poissons, et bien sûr, le célèbre lapin. Tous sont aujourd’hui déclinés en chocolat, selon les traditions régionales.
La légende varie selon les pays et les régions. En France, ce sont traditionnellement les cloches de Pâques qui reviennent de Rome en distribuant des œufs. Dans les pays anglo-saxons, c’est le lapin de Pâques qui se charge de les cacher.
Qu’importe l’origine ou le messager, l’essentiel reste le même : retrouver les œufs, les savourer… et perpétuer cette tradition gourmande.
Pour en savoir plus, retrouvez nous en ligne sur midilibre.fr ou sur les plateformes de streaming.
Un format court et ludique pour comprendre, en deux minutes chrono, pourquoi on chasse les œufs à Pâques.
Une émission présentée par Philippe DALGUES