
Dans ce trente-troisième épisode de Ma Misère est si Belle, je parle de ce sentiment que beaucoup d’entre nous partagent : celui d’essayer de se construire dans un monde qui ne nous ressemble pas.
Un monde bruyant, pressé, saturé d’images et de contradictions.
Un monde qui parle de liberté mais récompense la conformité,
qui célèbre la vitesse mais oublie le sens.
Je parle du décalage qu’on ressent face à cette société où tout va trop vite — de la fatigue morale, de la culpabilité du confort,
de cette impression d’être lucide dans un monde qui préfère fermer les yeux.
Je parle aussi de cette violence devenue banale, de notre impuissance collective, et de ce besoin de rester humain dans un système qui use tout ce qu’il touche.
Ce n’est pas un épisode pessimiste.
C’est une conversation sur la lucidité, la tendresse et la résistance tranquille.
Sur la possibilité de continuer à croire, à ressentir, à s’engager —
même quand tout semble absurde.
Si toi aussi tu te sens parfois “à côté du monde”,
sache que t’es pas seul·e.
Ce que tu ressens, c’est pas de la faiblesse : c’est de la conscience.
Et c’est peut-être ce qu’il nous reste de plus précieux.
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