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L'info s'éclaire
France Télévisions
100 episodes
1 day ago
Dans "L"info s'éclaire", Axel de Tarlé décrypte, en compagnie de journalistes de France Télévisions et d'experts, l'actualité du jour en France ou dans le monde, à travers des reportages et des analyses de la rédaction. Ce débat, réalisé en direct sur un thème précis de l'actualité politique, sociale, économique ou culturelle, permet aux quatre invités, spécialistes du sujet, de partager leurs analyses et au public de comprendre l'information dans sa globalité. Retrouvez L'info s'éclaire en replay sur france.tv Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans "L"info s'éclaire", Axel de Tarlé décrypte, en compagnie de journalistes de France Télévisions et d'experts, l'actualité du jour en France ou dans le monde, à travers des reportages et des analyses de la rédaction. Ce débat, réalisé en direct sur un thème précis de l'actualité politique, sociale, économique ou culturelle, permet aux quatre invités, spécialistes du sujet, de partager leurs analyses et au public de comprendre l'information dans sa globalité. Retrouvez L'info s'éclaire en replay sur france.tv Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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News
Episodes (20/100)
L'info s'éclaire
Matignon : un gouvernement sous le sapin - L'info s'éclaire du vendredi 20 décembre 2024
Nos invités : - Emilie Zapalski, communicante politique - Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique Opinion d'Ipsos - Serge Cimino, journaliste au service politique de franceinfo.TV - Valérie Lecasble, éditorialiste politique chez Lejournal.info François Bayrou a promis de dévoiler son nouveau gouvernement avant noël, quelle sera la composition de ce dernier ? Selon Valérie Lecasble, "les socialistes ne participeront pas" mais on pourrait voir des forces centrales ainsi que des républicains. Un avis partagé par Serge Cimino, les socialistes ne devraient vraisemblablement pas participer à ce nouveau gouvernement "sauf aventure individuelle". Pour Stéphane Zumsteeg, ce qui frappe "c'est le ton employé par le Premier ministre" qui a posé un "ultimatum" aux partis, un ton qui explique en partie la crispation du parti socialiste. Une semaine après, nous voilà revenu "au point de départ" et on se dirige vers "un gouvernement Barnier bis" ce qui est assez décevant. Pour Emilie Zapalski c'est la "chronique d'un échec annoncé", le discours de l'homme politique n'a pas convaincu. Le Premier ministre semble avoir tenté de "gagner du temps" mais est resté très flou et n'a pas donné les gages attendus notamment par la Gauche. Comment expliquer la situation actuelle ? Pourquoi la fenêtre d'ouverture semble-t-elle s'être refermée ? "Pour moi la faute intrinsèque initiale historique c'est celle d'Emmanuel Macron" affirme Valérie Lecasble qui ajoute "qu'il fallait qu'il nomme un Premier ministre de Gauche" comme "Bernard Cazeneuve". Au-delà des personnes, "sur la volonté qu'aurait pu avoir le président de la République" de nommer une personnalité de Gauche comme Bernard Cazeneuve, il ne l'a pas fait car "il ne veut pas de cette politique là" affirme Serge Cimino.
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10 months ago
1 hour 22 minutes 17 seconds

L'info s'éclaire
Procès Mazan : un tournant pour la société 
Nos invitées : - Audrey Goutard, journaliste spécialiste des faits de société à franceinfo TV- Me Isabelle Steyer, avocate spécialisée en droit pénal et en droit de la famille - Aurore Malet-Karas, docteur en neuroscience et sexologue - Noémie de Lattre, comédienne, autrice et metteuse en scèneTrois mois après son début, le procès très médiatisé de l'affaire Mazan prend fin ce vendredi 19 décembre 2024. Une affaire hors-norme qui a bousculé les Français, mettant en cause Dominique Pelicot pour avoir drogué sa femme Giselle et l'avoir fait violer par plus de quatre-vingt hommes pendant une décennie. Sept ans après la vague #MeToo, cette affaire criminelle relance les débats sur le viol et la soumission chimique. Les auditions montrent aussi la solidarité entre les accusés, qui, pour la plupart d'entre eux, refusent de reconnaître les faits face aux preuves qui les accablent, et ne veulent pas qualifier de « viol » leurs actions envers la victime, pourtant inconsciente pendant les relations sexuelles. À quel point l'affaire Mazan prouve un manque encore cruel d'éducation au consentement chez les hommes? À quel point révèle-t-elle qu'il n'y a pas de profil type de violeur ? À quoi les accusés vont-ils être condamnés ? Quelle sera l'issue de ce procès pour le reste de la société et les débats féministes, en France et dans le monde ? Comment Giselle Pelicot pourra-t-elle se reconstruire après la trahison de son ancien mari et la médiatisation de son procès ? Nos invitées en débattent sur le plateau de l'Info s'éclaire.
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10 months ago
1 hour 27 minutes 13 seconds

L'info s'éclaire
François Bayrou déjà sous pression - L'info s'éclaire du mercredi 18 décembre 2024
Nos invités : - Valérie Gas, Cheffe du service politique de RFI - Richard Werly, Journaliste, correspondant France/Europe pour Blick.fr - Frédéric Micheau, Directeur général adjoint d'Opinion way - Nicolas Barré, Ancien directeur éditorial du journal Les Echos François Bayrou est sous le feu des critiques depuis son déplacement à Pau ce lundi 16 décembre 2024. De retour à l'Assemblée après douze années d'absence, il a répondu aux questions des députés ce mardi 17 décembre et a dû s'expliquer sur son choix d'avoir présidé le Conseil municipal de Pau. Un baptême du feu plutôt compliqué pour le Premier ministre « c'était un moment difficile » commente Valérie Gas. L'homme politique a tenu à affirmer une position tournée vers la province qui n'a pas porté ses fruits. Pour Richard Werly, « dans un autre pays on aurait compris qu'il ne se rende pas sur place », ce qui est plus inquiétant c'est que « dans ses déclarations il n'est pas affirmatif ». C'est « ce flottement-là qui pose question », était-il préparé à faire ce travail de Premier ministre ? Est ce que les Français sont choqués par sa présence au conseil municipal ? « Le sentiment général c'est une vraie difficulté dans la prise de fonction (...) comme si François Bayrou était resté un peu dans l'ancien monde » déclare Frédéric Micheau. Lorsqu'on est Premier ministre « on est soumis à l'urgence de l'événement, ce sont les événements qui doivent dicter votre conduite », si on perçoit la volonté de communiquer de l'homme politique sur son attachement local, cette stratégie est entrée « en contradiction flagrante avec une situation politique dramatique ». Ce qui est surprenant, c'est la « maladresse » venant de la part de quelqu'un qui a l'habitude de la vie politique, ajoute Nicolas Barré. Ce début de mandat sera-t-il sanctionné par les Français ? Quel gouvernement est à même de proposer François Bayrou ? Qui seront les « poids lourds » qui rejoindront son gouvernement ? On en débat avec nos invités.
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10 months ago
1 hour 21 minutes 29 seconds

L'info s'éclaire
François Bayrou à Matignon : 4 jours et une polémique 
Nos invités : - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France télévisions - Jean-Michel Salvator, Chroniqueur à L'Opinion - Laurent De Boissieu, journaliste politique à La croix - Gael Sliman, Président et cofondateur de l'institut Odoxa Que faisait François Bayrou à Pau ce lundi 16 décembre 2024 alors que la France entière pleure les malheurs de Mayotte ? Le Premier ministre était en déplacement pour présider un Conseil municipal et n'était donc pas présent physiquement à la réunion du centre interministériel sur la crise de Mayotte, suscitant ainsi de vives critiques y compris dans son propre camp. La polémique est-elle justifiée ? Pour Nathalie Saint-Cricq, il y a manifestement « une erreur de communication » car les réunions en pc de crises ne changent pas les choses. « Le chef de l'Etat va à Mayotte » et c'est un signal important. Ce qui interpelle c'est qu'en allant à Pau « on a quand même l'impression qu'il essaie de ménager ses intérêts particuliers », « c'est une faute psychologique » explique Jean-Michel Salvator. Ce déplacement est problématique sur le plan « symbolique » ajoute Laurent De Boissieu. Pourtant, cet ancrage territorial n'est-il pas la marque de fabrique de François Bayrou ? Selon un sondage Odoxa « 69% [des Français] sont d’accord avec les critiques de François Bayrou sur le parisianisme et les ruptures de ces élites avec la base » pour autant, nos concitoyens ne songeaient pas à l’homme politique pour remplir le rôle de Premier ministre. « On part très mal et après quelques jours de nomination à Matignon, la première erreur de communication fait très mal » ajoute Gael Sliman.
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10 months ago
1 hour 20 minutes 53 seconds

L'info s'éclaire
Matignon, E. Macron prépare-t-il une surprise ? - L'info s'éclaire du jeudi 12 décembre 2024
Matignon, E. Macron prépare-t-il une surprise ? Nos invités : - Tâm Tran Huy, directrice adjointe de Public Sénat - Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la fondation Jean Jaurès - Jean Garrigues, historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées - Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d'IPSOS La nomination du prochain Premier ministre avait été annoncée pour jeudi 12 décembre 2024 par Emmanuel Macron. Alors que ce dernier est en déplacement en Pologne, l'Élysée devrait annoncer le nom du prochain locataire de Matignon dans la soirée. "Hier, [ mercredi 11 décembre 2024 ndlr] Emmanuel Macron aurait eu un entretien avec certains sénateurs" durant lequel il aurait "évoqué quatre noms qui lui trottaient dans la tête" annonce Tâm Tran Huy. Parmi les patronymes qui circulent, on entend parler de François Bayrou, Sébastien Lecornu ou encore Bernard Cazeneuve, pour autant aucun ne semblerait satisfaire les différents partis. Que pensent les Français de cette situation ? "Depuis quelques mois la séquence politique quotidiennement réalimentée peut finir par saturer dans l'opinion" affirme Mathieu Souquière. Pour cela, le président de la République souhaite aller plus vite pour nommer le prochain Premier ministre. C'est à son retour de Varsovie qu'il devrait dévoiler son choix, témoignant sa volonté de rester le "maître des horloges". Une situation paradoxale pour Jean Garrigues, avec "un président extrêmement affaibli, rejeté par une grande partie des Français, par une grande partie de la classe politique et qui se retrouve dans cette situation en position de choisir". "Dans cette tripartition de l'Assemblée, on ne peut plus se comporter comme on se comporte traditionnellement sous la Vème République" ce qui explique qu'on soit dans "l'hésitation permanente, un manque d'innovation, de créativité, de sens de l'intérêt collectif" qui "écœure" les Français. Une expression revient régulièrement ces derniers jours, celle d'un "pacte de non censure", au-delà de la nomination d'un nouveau Premier ministre "il ne s'agit pas de travailler ensemble, il s'agit d'une certaine neutralité" explique Stéphane Zumsteeg. Il ajoute, "sur le principe tout ça a l'air d'une bonne idée, mais dans les faits comment imaginer (...) qu'un groupe ne voit pas au bout de quelques semaines (...) son intérêt électoral de censurer ?". On en débat avec nos invités.
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10 months ago
1 hour 21 minutes 20 seconds

L'info s'éclaire
Matignon, une nomination imminente ? - L'info s'éclaire du mercredi 11 décembre 2024
Nos invités : - Alix Bouilhaguet, éditorialiste à Franceinfo.tv - Jean-Michel Salvator, chroniqueur au journal L'Opinion - Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien LeJournal.info - Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d'IPSOS Emmanuel Macron a annoncé la nomination d'un nouveau Premier ministre d'ici jeudi 12 décembre 2024. L'objectif de cette nomination est clair, ne plus dépendre du Rassemblement national en associant le Parti socialiste au nouveau gouvernement. Cette promesse de nomination sera-t-elle tenue dans les délais annoncés ? Pour Alix Bouilhaguet, les consultations qui ont eu lieu avec les forces politiques ont permis de « prendre le pouls des équilibres ». Le président devrait tenter de désolidariser le Parti socialiste de La France insoumise afin de « parvenir à une certaine neutralité du Parti socialiste en échanges de certaines concessions » déclare Jean-Michel Salvator. En effet, « ce qui divise le plus en ce moment le Parti socialiste et LFI c'est une stratégie politique à l'opposé, c'est à dire que Mélenchon cherche à faire tomber les gouvernements pour acculer le chef de l'Etat à la démission parce qu'il veut sa présidentielle anticipée le plus rapidement possible » tandis que la Gauche n'est pas prête à une telle situation, explique Valérie Lecasble. Les Français ont il besoin d’une nomination rapide ? Une chose est sure, les Français « ne veulent pas de l’épisode auquel on a assisté au début de l’été (…) 51 jours pour trouver un Premier ministre » mais le président doit « aller vite » affirme Stéphane Zumsteeg. Quant à l’éventuelle démission du président de la République, « ce n’est pas un sujet » et quelque chose que les Français attendent, même si le président affiche une « impopularité record ». Si le nom de François Bayrou circule, il ne semble pas faire l’unanimité. Qui sera finalement nommé à Matignon ? On en débat avec nos invités.
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11 months ago
1 hour 22 minutes 15 seconds

L'info s'éclaire
Matignon, un Premier ministre de Gauche ? - L'info s'éclaire du mardi 10 décembre 2024
Nos invités : - Elsa Aurange, journaliste politique au Bulletin Quotidien - Gael Sliman, président et co-fondateur de l'Institut Odoxa - Gilles Bornstein, éditorialiste politique franceinfo TV - Loup Besmond de Senneville, rédacteur en chef adjoint de La Croix
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11 months ago
1 hour 21 minutes 22 seconds

L'info s'éclaire
Recherche Premier ministre désespérément 
Nos invités : - Jeff Wittenberg, journaliste au service politique de France Télévisions - Émilie Zapalski, communicante politique - Nicolas Barré, directeur de la rédaction de Politico France- Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d'Ipsos L'onde de choc est énorme. De la dissolution de l'Assemblée nationale à la démission de Michel Barnier, tout est à recommencer. Trois mois à peine après son arrivée à Matignon, le Premier ministre est contraint de poser sa démission suite la motion de censure votée à l'Assemblée nationale par les députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. Le président de la République n'a toujours pas nommé son successeur. Lucie Castets, Bernard Cazeneuve, Thierry Breton, Jean-Noël Barrot, Bruno Retailleau, Sébastien Lecornu sont les personnalités les plus pressenties pour remplacer Michel Barnier… À moins que le Président décide de surprendre une fois de plus les Français ? Emmanuel Macron va-t-il respecter les votes des électeurs et gouverner avec la coalition de gauche, majoritaire dans l'hémicycle ? Ou va-t-il tenter de court-circuiter la France Insoumise une seconde fois en préférant s'allier avec des représentants du centre-droit comme François Bayrou ? Ce qui est sûr, c'est que la situation politique est plus instable que jamais depuis la dissolution de l'Assemblée en juillet 2024 et que la position du Président n'est pas claire. Quelles seront les conséquences pour les Français alors qu'un budget n'a toujours pas été établi ? À quoi ressemblera le prochain gouvernement d'Emmanuel Macron ? Quelles sont les solutions qui restent à celui qui refuse de quitter son poste à la tête de l'État ? Nos experts en débattent sur le plateau de l'Info s'éclaire.
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11 months ago
1 hour 20 minutes 38 seconds

L'info s'éclaire
Urgence Matignon... Macron sous pression 
Nos invités : - Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien Lejournal.info - Richard Werly, journaliste correspondant en France/Europe pour Blick.fr - Benjamin Morel, politologue, maitre de conférence en droit public à l'université Paris II Panthéon Assas - Antoine Comte, éditorialiste politique à Franceinfo.tv Qui peut remplacer Michel Barnier à Matignon ? Le chef de l'Etat promet une réponse rapide, il s'exprimera ce jeudi 5 décembre à 20h dans une allocution très attendue. La motion de censure a été adoptée malgré les avertissements du Premier ministre sur le budget. Valérie Lecasble évoque la violence de cette journée avec les discours de Marine Le Pen, Mathilde Panot ou encore la présence d'un Jean-Luc Mélenchon qui n'est pas député à l'Assemblée. Désormais, place à l'inquiétude pour une France « en situation d'extrême fragilité » en témoigne le visage « déconfit de Michel Barnier ». « La classe politique devrait se poser des questions » car les Français ne souhaitent pas le chaos déclare Richard Werly. Emmanuel Macron qui ne voulait pas croire au vote de cette motion devra désormais nommer un nouveau Premier Ministre. Dans le même temps, des voix s'élèvent pour demander la démission du président de la République à l'instar de Mathilde Panot ou Jean-François Copé. La censure d'hier était-elle la première d'une série ? La France est-elle devenue ingouvernable ? Pour Benjamin Morel, la France est « en partie ingouvernable », « la situation de blocage de la fin de la IVème on la retrouve en pire ». On avait « un gouvernement qui tenait grâce à son adversaire politique » cela ne pouvait pas être stable. Pour autant, on peut avoir des points de stabilité car Marine Le Pen n'a pas forcément intérêt à « être le facteur de chaos » si elle est dans une stratégie présidentielle.
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11 months ago
1 hour 22 minutes 18 seconds

L'info s'éclaire
M. Barnier, la sentence... et après ? 
Nos invités : - Jean-Michel Salvatore, chroniqueur à l'Opinion - Hadrien Brachet, journaliste politique pour Le Point, contributeur à la fondation Jean Jaurès - Laure Salvaing, directrice générale de Verian France - Léonard Zerbib, avocat, chargé d'enseignement en droit constitutionnel à l'université Paris I Panthéon Sorbonne Ce mercredi 4 décembre se tient le vote de la censure, le sort de Michel Barnier sera scellé à partir de 16h. Les députés vont-ils faire chuter le gouvernement ? Le locataire de Matignon devra-t-il quitter son poste ou a-t-il réussi à convaincre les députés ? Malgré une allocution combative, « il sait très bien que c'est fichu, sauf miracle » explique Jean-Michel Salvatore. Le Premier ministre a tenté de montrer qu'il a essayé « jusqu'au bout » bien qu'il ait été victime d'une forme de « naïveté » et de son « propre camp » qui ne l'a pas aidé à solidifier son bloc ajoute Hadrien Brachet. Comment interpréter la décision de Marine Le Pen ? Pour Laure Salvaing, si Marine Le Pen semblait avoir élargi « son socle de soutien » avec le rattachement de sympathisants de Droite, on a le sentiment qu'elle se recentre désormais sur « le noyau dur de son électorat » afin de le rassurer. Auprès de son électorat, le RN a perdu des points car elle semblait moins incarner une figure d'opposition. A Gauche, les députés pourraient permettre à Michel Barnier de rester en place, en effet, il lui manque 45 députés pour se maintenir. Pour autant, les socialistes semblent divisés sur cette question. En effet, si Stéphane Le Foll appelait à ne pas voter la censure, Boris Vallaud lui semble déterminé à le faire en vue de reconquérir le pouvoir. La vraie cible de cette séquence n'est-elle pas en réalité Emmanuel Macron ? « On est quand même dans une logique (...) où on conteste de plus en plus la légitimité du président à se maintenir » avec des « appels à la démission qui viennent de gens raisonnables » explique Jean-Michel Salvatore.
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11 months ago
1 hour 20 minutes 45 seconds

L'info s'éclaire
Michel Barnier, la chute et l'inconnu - L'info s'éclaire du mardi 3 décembre 2024
Nos invités : - Tâm Tran Huy, directrice adjointe de Public Sénat, présentatrice de l'émission « Questions au gouvernement » - Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles - Gaël Sliman, président co-fondateur de l'institut Odoxa Alors que le gouvernement de Michel Barnier et son budget devraient chuter demain avec le vote de la censure, les ministres alertent contre les conséquences de son renversement. Cette motion de censure était-elle prévisible ? « On a eu l'impression que le gouvernement ne croyait pas à cette motion de censure » déclare Tâm Tran Huy, mais « cette stratégie n'aura fait qu'envenimer les choses ». Malgré les concessions effectuées par Michel Barnier, la présidente du RN n'a cessé d'allonger la liste des doléances afin de faire tomber le gouvernement. Ce « scénario était écrit » selon Gaël Sliman pour qui choisir un Premier ministre « issu du parti le plus faible, le plus affaibli aux législatives et prolonger avec lui un gouvernement de type Macron (...) en le droitisant un petit peu et avec le soutien du Rassemblement national » était une « aberration ». Cette motion de censure est un « saut dans l'inconnu », « autant la dissolution était quelque chose de courant » pour Blanche Leridon mais cette fois, nous nous trouvons dans une situation inédite. Le Rassemblement national va voter une motion de censure déposée par la Gauche qui accuse le gouvernement Barnier d'avoir « cédé aux viles tentations du Rassemblement national » notamment sur l'immigration. A la vue de l'ironie de la situation, peut-on reprocher à Marine Le Pen de faire partie des « artisans du chaos » ? Les affaires judiciaires de cette dernière ont-elles joué un rôle de détonateur quant à sa volonté de faire tomber le gouvernement ? Que penser de ce changement de stratégie? On en débat avec nos invités.
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11 months ago
1 hour 20 minutes 33 seconds

L'info s'éclaire
Michel Barnier, censuré « sans miracle » - 02 décembre 2024
Michel Barnier, censuré « sans miracle » - 02 décembre 2024 Invités : Stéphanie Dépierre, journaliste pour La Chaîne parlementaire Stéphane Vernay, rédacteur en chef délégué de Ouest-France à Paris Baptiste Fournier, consultant en communication, président de l’agence Virtus Est-on à l’aube d’une crise politique et financière ? Lundi 2 décembre 2024 s’annonce en tout cas crucial. « Sauf miracle », le Rassemblement national devrait lui aussi voter la censure contre le gouvernement. Ce lundi 2 décembre dans la matinée, son chef de file, Jordan Bardella, a annoncé que le RN voterait la motion de censure en cas de 49.3 sur l’adoption du budget de la Sécurité sociale. En effet, les députés s’apprêtent à débattre l’adoption du budget sur la Sécurité sociale. Or, faute de majorité, le gouvernement pourrait avoir recours au 49.3. « Le Rassemblement national a fait monter les enchères très haut », explique Stéphane Vernay. « S’il changeait d’avis à l’arrivée, il faudrait qu’il puisse le faire sans perdre la face. Cela va être très compliqué », précise-t-il. De son côté, Marine Le Pen ne cesse d'allonger la liste du cahier des charges. Michel Barnier parviendra-t-il à trouver un compromis ? « C’est la première fois que le RN, anciennement le FN, peut bouleverser le champ politique national. Il va exercer son nouveau pouvoir qui lui permettra potentiellement de démettre un Premier ministre, ce qui serait historique », souligne Baptiste Fournier. En cas de chute du Michel Barnier, quelles seraient les conséquences de la non-adoption du budget ? La France pourrait bien se retrouver sans gouvernement. Selon un sondage Ifop Fiducial / Sud Radio, 53% des Français se disent favorables à la censure du gouvernement Barnier. Ils sont 62% parmi les sympathisants RN mais seulement 25% chez les sympathisants LR. « On voit bien qu'il y a un mouvement très clair de Marine Le Pen depuis environ une semaine (…) Elle a commencé à préparer l’esprit de son électorat. Et c’est monté crescendo », souligne Stéphane Vernay. Le sort de Michel Barnier est-il désormais scellé ? Moins de 90 jours après leur installation, Michel Barnier et ses ministres pourraient bien tomber dans les prochaines heures, ce qui ferait de ce gouvernement le plus court de la Ve république. Michel Barnier ne semble pas avoir réussi à fédérer autour de lui. « Il était dans une équation assez impossible avec trois blocs assez serrés à l’Assemblée nationale. Et il n’a pas aidé avec son propre socle », explique Stéphanie Dépierre.
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11 months ago
1 hour 21 minutes 17 seconds

L'info s'éclaire
Censure, licenciements… La France KO ? 
Nos invités : - Serge Cimino, journaliste au service politique de France Télévisions - Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’IPSOS - Pascale Tournier, rédactrice en cheffe adjointe de l’hebdomadaire « La Vie » - Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint du département « Analyse et prévision » de l’OFCEDe vives tensions ont secoué l’Assemblée nationale ce jeudi 28 novembre 2024. Dans une vidéo filmée par des élus de gauche, on peut voir un député MoDem, Nicolas Turquois, menacer un de ses collègues socialistes, avant de s’en prendre à l’Insoumis Antoine Léaument. Dans le cadre de la niche parlementaire de la France Insoumise, des débats houleux et une atmosphère tendue se sont fait ressentir au sujet de l’abrogation de la réforme des retraites. L’objectif des Insoumis ? Faire reculer l’âge de départ à la retraite de 64 à 62 ans. Un texte qui a n’a pas pu être voté en raison de centaines d’amendements déposés par la coalition gouvernementale : les Insoumis dénoncent un manque de compromis de la part du gouvernement. Des tensions à l’Assemblée nationale qui annoncent peut-être la chute prochaine du gouvernement visé par une motion de censure par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. La seule solution qui reste au gouvernement Barnier pour tenir : se plier aux exigences de l’extrême droite. Pendant ce temps, les licenciements et la crise économique s'accentuent. Seule lumière dans ce chaos, la réouverture imminente de Notre-Dame de Paris, presque six ans après l’incendie qui l’a dévastée.
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11 months ago
1 hour 37 minutes 24 seconds

L'info s'éclaire
Abrogation de la réforme des retraites, et après ? - 28 novembre 2024
11 months ago
1 hour 21 minutes 36 seconds

L'info s'éclaire
M. Barnier, « le moment est très grave »
Nos invités : - Alix Bouillaguet, éditorialiste politique à Franceinfo.tv - Valérie Gas, chef du service politique de RFI - Laure Salvin, directrice générale de Verian France - Benjamin Morel, politologue, Maître de conférences en Droit Public à l'Université Paris II Panthéon Assas Invité du 20h sur TF1 ce mardi 26 novembre 2024 Michel Barnier a mis en garde contre une censure qui empêcherait le vote du budget. Un budget qui selon lui conditionne la vie des communes, de l'Etat et des hôpitaux, dont la censure serait désastreuse et provoquerait une « tempête » sur les marchés financiers. Pour Alix Bouillaguet, le Premier ministre prend à témoin les Français, c'est une technique de « dramatisation de l'enjeu » pour essayer « d'avoir derrière lui l'opinion publique ». Michel Barnier a également adopté une posture dans laquelle il s'extrait du « microcosme parisien » pour se positionner auprès des Français. Le risque d'une crise financière avec l'absence d'adoption du budget pour la nouvelle année est-il bien réel ? Pour Benjamin Morel, cette situation s'est déjà produite il y a plus de 60 ans et en 1980 mais dans les deux cas il existait une majorité, le problème ici c'est qu'il « n'y aura pas de shutdown ». Si on n’a pas de budget, il existe deux voies: « utiliser les ordonnances de l'article 47 » ou « faire un copier-coller du budget précédent mois par mois » mais pour ce cas, « sur les recettes pour prélever les impôts il faut une habilitation du Parlement ». Pour autant, il faudra voter un budget en début d'année, ces mesures d'urgence « ne peuvent être que temporaires » ajoute-t-il. Comment les Français voient ils cette séquence politique que nous vivons ? Michel Barnier « met sur la table la question de la responsabilité » déclare Laure Salvin. Les investisseurs financiers, les entreprises ont besoin d'un minimum de « stabilité » et là « ce n'est pas le cas ». La stratégie du Premier ministre n’est-elle pas démagogique ? On en débat avec nos invités.
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11 months ago
1 hour 21 minutes 38 seconds

L'info s'éclaire
Ukraine, une coalition franco-britannique ? - 26 novembre 2024
Invités : Patricia Allémonière, spécialiste des questions internationales, ancienne grand reporter Vice-amiral Michel Olhagaray, ancien directeur du Cetnre des hautes études militaires Nicolas Tenzer, spécialiste des questions stratégiques Alors que le conflit en Ukraine, déclenchée le 24 février 2022 par l'invasion russe en Ukraine, connaît un nouvel épisode d’escalade et dans la perspective d’un éventuel désengagement américain à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, Paris et Londres n’excluent pas de prendre la tête d’une coalition en Ukraine, a fait savoir le journal Le Monde, ce mardi 26 novembre. « La donne a changé. Les Européens doivent se préparer au retour de Donald Trump au pouvoir, et on ne sait pas grand-chose du plan du président américain. Pour l’Ukraine, l’Europe risque de devoir s’investir davantage du côté de Kiev. Les Européens ne veulent pas être hors du jeu », décrypte Thibault Maillet, correspondant France Télévisions. Une chose est sûre : l’implication au sol des deux plus grosses armées d’Europe serait un message fort envoyé à Moscou. Concrètement que peut-il se passer ? « Deux options sont sur la table : des instructeurs envoyés par les armées dans des bases à définir, ou bien, envoyer des sociétés privées constituées d’anciens militaires », souligne Patricia Allémonière. « Pour l’instant, le président français laisse l'ambiguïté. C’est un message envoyé à Donald Trump, si on a pris des options sur le terrain avant les rencontres et la gestion qui va se faire de la crise entre Donald Trump et Vladimir Poutine, on se réinsère dans cette question de l’avenir de l’Ukraine », souligne-t-elle.
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11 months ago
1 hour 21 minutes 24 seconds

L'info s'éclaire
Marine Le Pen, Michel Barnier une rencontre décisive – L’info s’éclaire du lundi 25 novembre 2024
Nos invités : - Stéphanie Depierre, journaliste politique à LCP - Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire - Eddy Vautrin-Dumaine, directeur de clientèle au sein de Verian France, spécialiste de l'Opinion - Nathalie Saint-Criq, éditorialiste politique France télévisions Lundi 25 novembre se tient une rencontre cruciale entre Marine Le Pen et Michel Barnier alors que le Rassemblement national envisage de voter la censure avec à la clé la chute du gouvernement d'ici Noel. Comment expliquer cette menace de censure ? Pour Nathalie Saint-Criq plusieurs éléments expliquent cette situation : son électorat est désormais en faveur d'une censure, sa situation judiciaire incertaine et le fait que certains partis aient obtenus des concessions auprès du Premier ministre. La dirigeante du Rassemblement national est-elle réellement prête à faire tomber le gouvernement ? La menace d'inéligibilité réclamée par le ministère public dans l'affaire des assistants parlementaires est-elle à l'origine de ce durcissement ? Pour Arnaud Benedetti, aujourd'hui, les élus du parti de Marine Le Pen sont favorables à la censure, la surprise serait qu'ils ne la votent pas. Pour autant, c'est un « chaos financier » que la France risquerait de subir ce qui pourrait « handicaper cette stratégie de responsabilisation » amorcée par le RN. Eddy Vautrin-Dumaine, à l’origine d’une étude sur l’image du Rassemblement national publiée ce lundi 25 novembre 2024 revient sur ce durcissement observé ces dernières semaines au sein du parti. « Aujourd’hui le Rassemblement national peine finalement à incarner l’opposition franche et massive vis-à-vis du gouvernement », le dilemme du parti n’est plus tenable, il y a un besoin de clarification pour montrer que le RN s’installe dans l’opposition déclare-t-il.
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11 months ago
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De la neige, mais pour combien de temps ? - L'info s'éclaire du vendredi 22 novembre 2024
Nos invités : - Françoise Vimeux, climatologue directrice de recherche à l'IRD - Laurent Romejko, présentateur de l'émission météo à la carte sur France 3 - Gael Musquet, météorologue spécialiste de l'anticipation des catastrophes naturelles - Sandy Plas, journaliste indépendante spécialiste des enjeux liés à la montagne Une partie de la France est toujours paralysée par la neige ce vendredi 22 novembre 2024, même si cette neige tombée à gros flocons est une source de ravissement pour beaucoup d'entre nous. Pour autant, une inquiétude demeure: la neige va-t-elle se faire de plus en plus rare dans nos contrées ? Faut-il s'étonner d'avoir de la neige un 21 novembre ? Gael Musquet rappelle qu'un tel épisode n'était pas arrivé depuis 2010, cet événement précoce, soulève comme problématique la difficulté de prévoir son intensité. Pour Françoise Vimeux, la situation météorologique est assez classique, la question c'est de savoir si le changement climatique c'est "la même météo qu'avant mais un peu plus chaude" ou "est ce qu'on va voir se dessiner de nouvelles situations météorologiques comme des descentes d'air polaire plus fréquentes". La neige est attendue en montagne chaque année, de quoi se réjouir car "ces premières neiges sont importantes pour la saison" et permettent de faire durer la neige plus longtemps, explique Sandy Plas. Elles permettent également de limiter le risque d'instabilité et d'avalanches ajoute Laurent Romejko. Dans le futur, ce qui se profile c’est l’apparition d’une montagne à deux vitesses et un phénomène de report des skieurs des domaines de moyenne montagne vers les grands domaines. Dans les territoires de moyenne altitude, le ski est déjà en train de disparaître, en effet sur les 50 dernières années "on a déjà perdu un mois d’enneigement" rappelle Françoise Vimeux.
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11 months ago
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Colère agricole, censure… Michel Barnier en sursis ? 
Nos invités : - Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien LeJournal.info - Patrice Moyon, chroniqueur économique et sociale à Ouest France - Roland Cayrol, politologue et directeur conseil de Régions Magazine - Frédéric Micheau, directeur général adjoint d’Opinion Way La mobilisation agricole se poursuit dans le sud ouest. Mercredi 20 novembre 2024, après des opérations escargot, les agriculteurs de la coordination rurale ont décidé d’investir une partie du port de Bordeaux. Même modus operandi que ces derniers jours : du fumier et des déchets déversés pour bloquer les entrées. Le choix de ce port est hautement stratégique. À Poitiers, c’est un entrepôt de Leclerc qui est bloqué par les manifestants au bonnet jaune. Le syndicat radical de la coordination rurale maintient toujours son objectif : provoquer le chaos et une pénurie alimentaire pour se faire entendre. Une situation provoquée par l’accord de libre échange négocié entre l’Union Européenne et le Mercosur, qui pénaliserait, selon ses opposants, les agriculteurs français dans la concurrence internationale. Quels sont les liens entre le syndicat et le Rassemblement national ? Peut-on entendre leurs revendications s’ils sont des partisans d’un parti d’extrême-droite ? Comment Marine Le Pen entend-elle défendre la cause des agriculteurs, elle qui menace le gouvernement d’une censure avant Noël, mais qui s’est pour l’instant fait discrète dans l’hémicycle, sans opposition frontale avec les ministres ? La trêve entre le Rassemblement national et le gouvernement de Michel Barnier touche-t-elle à sa fin, alors que le Premier ministre semble plus fragile que jamais ? Les agriculteurs français peuvent-ils se battre contre une décision prise à l'échelle européenne ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.
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11 months ago
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Insécurité, budget… Le casse-tête des maires - 20 novembre 2024
Nos invités : - Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique à Franceinfo TV - Martial Foucault, professeur à Sciences Po et chercheur au CEVIPOF- Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’IPSOS Des maires au bord de la crise de nerf alors que leurs missions et leurs charges ne cessent d’augmenter… La coupe est pleine ! Le gouvernement leur impose cinq milliards d’euros d’économies. Pris à la gorge, les élus alertent sur les conséquences d’une telle coupe budgétaire. « L’État ampute le budget municipal de la ville de Tours de 7 milliards d’euros. On les prend où ? » peut-on lire dans une rue commerçante d’Indre-et-Loire. C’est le dilemme qu’a décidé de placarder la mairie sur ses murs pour alerter les contribuables sur cette impasse budgétaire qui menace les associations, privées de subventions, mais également la police municipale. Tours n’est pas la seule ville qui se mobilise pour sauver ses finances. À Troyes (10) ou à Bordeaux (33), les maires ont également décidé de donner de la voix pour se hisser contre les coupes budgétaires à hauteur de 3% prévus par le gouvernement. Ces réductions, annoncées dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, affectent directement les capacités des mairies à répondre aux besoins croissants de leurs administrés. Les maires, en première ligne face aux enjeux sociaux, économiques et climatiques, dénoncent une diminution de leurs marges de manœuvre financières. Ces coupes touchent des domaines essentiels tels que la rénovation des infrastructures, les services publics de proximité et les investissements pour la transition écologique. « On nous demande de faire plus avec moins, mais ce n’est plus tenable. Nos communes risquent l’asphyxie » déclare un maire d’une petite commune rurale lors d’un récent rassemblement à Paris. Le gouvernement justifie ces mesures par la nécessité de réduire le déficit public et de respecter les engagements européens. Le Premier ministre Michel Barnier a néanmoins promis d’ouvrir un dialogue avec les élus locaux pour examiner les moyens de compenser ces réductions, notamment par une meilleure redistribution des recettes fiscales. Les maires espèrent que les Assises des territoires prévues prochainement permettront d’aboutir à des solutions concrètes. La crise qui s’installe entre le gouvernement et les collectivités territoriales illustre une fracture croissante entre l’État central et les territoires, dans un contexte de défiance générale envers les institutions. Malgré une coupe drastique dans les caisses des municipalités, les maires promettent de ne pas augmenter les impôts pour compenser ces économies. Ils espèrent surtout que le gouvernement allégera la facture d’ici la fin de l’année. Réunis à Versailles pour le congrès des Maires, certains élus arborent une écharpe noire en signe de protestation. Alors, comment contenir la grogne des élus au bord de l’asphyxie ? Le débat est ouvert avec nos invités.
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11 months ago
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L'info s'éclaire
Dans "L"info s'éclaire", Axel de Tarlé décrypte, en compagnie de journalistes de France Télévisions et d'experts, l'actualité du jour en France ou dans le monde, à travers des reportages et des analyses de la rédaction. Ce débat, réalisé en direct sur un thème précis de l'actualité politique, sociale, économique ou culturelle, permet aux quatre invités, spécialistes du sujet, de partager leurs analyses et au public de comprendre l'information dans sa globalité. Retrouvez L'info s'éclaire en replay sur france.tv Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.