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Cette semaine, on poursuit avec Clément notre discussion autour du dialogue entre littérature et science avec Fontenelle et C.P Snow. Mais on aborde aussi une pensée beaucoup moins rigoureuse avec la personne d'Alain Soral : on s'appuie pour se faire sur une de ses déclaration à propos de Victor Hugo et du prétendu antisémitisme de tout génie littéraire. Comment un discours a-t-il l'apparence de la rigueur tout en se révélant profondément vain ? Comment construit-on l'apparence de la vérité ?
Ouvrages et vidéos abordés :
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Dans ce deuxième épisode, on poursuit le récit de nos lectures, mais on divague : on passe de Paulo Coelho à une polémique sur Musset en passant par le youtuber WIloo, tout en mentionnant Violette Leduc et Clément Viktorovitch.
Bonne écoute !
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Cette semaine, on parle avec Clément en toute décontraction de nos lectures du moment : La Bâtarde de Violette Leduc, Lettres d'une Péruvienne de Françoise de Graffigny et Saint Luigi de Nicolas Framont. On explore les thèmes des "amours saphiques" (les lesbiennes du XXème siècle) et de la violence dans les rapports de pouvoirs (ça a l'air très prétentieux mais on est plus stupides qu'il n'y paraît). Le but, c'est juste de lire, de s'inciter à lire, de parler de nos lectures et d'en tirer une discussion sympa.
Bonne écoute !
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Enfin ! La saison 3 de lever les yeux de son livre reprend, et avec une œuvre très connue. Marine aborde dans cet épisode son rapport essentiel à ce roman, dans lequel elle découvre qu'elle n'est pas seule dans son ironie, sa volonté de penser par elle-même. Entre rejet et adhésion au kitsch, Kundera l'a invitée, non pas à la tolérance, mais à considérer son individualité en toute transparence, à en assumer la complexité, à ne pas se réfugier derrière une image construite, qu'elle soit celle de tous ou celle, très singulière, qu'on croit avoir construite.
Crédits audio : Let Me Go ! - Erik Truffaz & Sophie Hunger
Crédits typographiques : avara, by Raphaël Bastide, with the contribution of Wei Huang, Lucas Le Bihan, Walid Bouchouchi, Jérémy Landes
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On vous propose une petite retombée en adolescence cette semaine. Pour pas mal d'adolescents, le titre de Cherub sonnera comme un nom de code, un secret bien gardé les initiés. Cherub, c'est ce département ultrasecret des services de renseignements britanniques qui recrute des adolescents de 10 à 17 ans, pour des missions périlleuses, mais qui les accueille également dans un centre hypermoderne avec tout le confort. En pleine adolescence, c'est un monde d'Harry Potter réaliste, qu'on touche du bout des doigts. Mais pour Louis, à l'époque, c'est aussi tout un tas de questionnements d'adolescents, justement. Au-delà du rêve exclusif d'être agent secret au lieu d'aller en cours, c'est surtout : comment gérer les relations sentimentales ? Comment prend-on conscience de l'homophobie grâce à un ami ? Comment percuter que l'on se comporte mal grâce au regard de nos amis ? En fait, comment se construire avec des bases saines ? A Cherub, tout le monde sait se battre : alors être un dur, ça passe forcément par autre chose.
Crédits audio : Fat Lip - Sum 41
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Un épisode qui me tient particulièrement à cœur en ce mardi, puisque nous allons parler d'Aurélien. C'est Clémence qui vient nous partager sa lecture du roman, et avec elle sa découverte d'Aragon, du tourbillon du surréalisme et des années 20, le vaste questionnement amoureux. Un épisode avec quelques souvenirs khâgneux, mais surtout des impressions profondes, ancrées, presque vitales. Bonne écoute !
Crédits audio : La chanson d'Hélène - Romy Schneider et Michel Piccoli
Saint-Saëns plays Beethoven (Op. 31, No. 1, ii - adagio grazioso)
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Petit préambule à cet épisode : pour des raisons mystérieuses, le pauvre Marc Marie s'est vu appelé Marc Mercier. Pas d'inquiétude toutefois : il est bien question dans cet épisode de Marie, et non de Mercier. Inès nous parle de l'Usage de la photo, coécrit par Annie Ernaux : elle nous raconte la découverte de cette littérature contemporaine, mais surtout du temps, de l'amour et de la maladie tels qu'Ernaux les voit à travers les clichés de la vie intime qu'elle commente. Qu'est-ce que l'intime, quand on photographie le reste de ses ébats et qu'on les commente pour tout le monde ? La grande fascination qu'elle exerce sur Inès, c'est cette capacité de parler de l'universel en partant des ébats, comme si tout était déjà là.
Crédits audio : Bryan Ferry - These foolish things
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"Ce qui me passionne, c'est ce que les gens pourraient dire s'ils avaient les moyens de le dire et non pas ce qu'ils disent quand ils en ont les moyens." On résume beaucoup de Duras en disant cela, et on dit beaucoup de la difficulté qu'on a dès lors qu'on parle d'une de ses oeuvres. Marie revient dans l'émission, et se frotte à cet exercice difficile. Elle y raconte la réjouissance de trouver dans Les Yeux bleus cheveux noirs cette voix qui parle de ce qu'on n'ose pas dire, ou plutôt de ce que l'on dit à soi-même, sans oser en faire un lien avec l'humanité. Duras, pour Marie, c'est le sentiment d'appartenir à une même humanité à partir du non-dit enfin exprimé.
Crédits audio : Gargantua - Lucifer (je pense à toi)
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Afin d'annoncer la nouvelle saison à venir, je vous propose un petit best-of, ou le meilleur-du en bon français ! L'occasion d'entendre les différentes voix qui sont passées dans le podcast, et aussi la technique un peu aléatoire : en somme un medley plein de charme, qui apparaît aussi comme la promesse de la saison à venir. Très, très heureux de vous retrouver : à dans deux semaines, la bise !
Crédits audio : Marie Laforêt - La tendresse
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Moby Dick, c'est un peu comme Proust : on connaît tous mais on n'a pas vraiment lu. L'avantage du livre de Melville, c'est qu'on sait que ça parle d'un cachalot, c'est concret (alors que le temps perdu, bon...). Le truc, c'est que ça ne parle pas seulement d'un cachalot. Comme en mer, le cachalot c'est la surface du livre, mais dans ses profondeurs, on trouve de tout : mélange des genres, interrogations métaphysiques, réflexions méta-littéraires. Comme chez Proust, la réputation n'est pas due à rien. Et c'est ce que Gabriel a pu découvrir en ouvrant ce livre toujours connu mais jamais lu : une aventure jamais complètement métaphorique et une métaphore qui n'oublie jamais qu'elle est sur un baleinier.
Crédit audio : Ensor Artemis Project, https://www.youtube.com/watch?v=7nct06uIzmE
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Dostoïevski, aux yeux d'Emma, c'est une mise en garde contre l'avilissement. Un affront jeté à la face, une espèce de révolte très individuelle, une mauvaise foi rehaussée d'orgueil, le tout appliqué au petit, au tout petit genre humain qui se rêve toujours géant. Alors les Carnets du sous-sol s'imposent comme une évidence : première œuvre de l'écrivain russe qu'elle découvre, et première gifle, jusqu'à la nausée. À partir de 15 ans déjà la certitude que tous les bassesses ridicules que l'on pare d'empire sont précisément ce qui nous rend humain, et que c'est dans la souillure que se trouve le salut.
crédit audio : Plácido Domingo - Puccini: Tosca, "E lucevan le stelle" https://www.youtube.com/watch?v=5-AF1T4OehM
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Aller chez un ou une gyneco, pour la moitié de l'humanité c'est une habitude. Et les habitudes, on n'en prend pas conscience, on les a. Mais que faire quand on a pris de mauvaises habitudes ? Quand on a la mauvaise habitude de penser que si on a mal, que si on se déshabille à chaque fois c'est normal, ou qu'une patiente c'est fait pour se taire et nous laisser faire, parce que c'est nous qui savons ? Comment fait-on pour interroger une habitude ? On prend un détour, on convoque des contre-exemples. Le détour, c'est le romanesque, le contre-exemple c'est le Dr Karma qui écoute afin d'apprendre, de mieux faire. Et c'est le Chœur des femmes, une lecture qui a provoqué un tournant dans la vie de Lise.
Crédit audio : Anne Sylvestre - Frangines - https://www.youtube.com/watch?v=Ivl-71r1owA
Miniature : Suzanne Valadon - La Chambre bleue (détail)
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Suite et fin de cette mini-série sur Jeanne, et sur sa grande sœur Marie : on y découvre comment la deuxième espère que la lecture prendra, pour dévorer des sagas au-delà d'Harry Potter. Derrière l'aspect ludique, on voit dans quelle mesure cela apparaît comme une arme de survie massive, pour le jour - pouvoir s'évader loin des problèmes d'adultes auxquels une enfant ne devrait pas être confrontée- comme pour la nuit : les insomnies prennent le relais des angoisses diurnes, et la lecture, est à nouveau le remède. Quand tout semble dépourvu de sens, la littérature jeunesse s'efforce toujours de tendre vers un but, d'accomplir quelque chose, et nous permet de raccrocher les wagons quand nous ne sommes plus capables d'être l'homme qui dort de Proust, celui qui " tient en cercle autour de lui le fil des heures, l'ordre des années et des mondes."
Crédits audio : Emile Petitperrin
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Suite de notre mini-série "Sauver ma soeur avec Harry Potter". Dans cet épisode, Marie nous raconte comment elle est parvenue à intéresser sa soeur, et explore son rapport à l'oeuvre : plus qu'un rapport à la fiction, c'est un rapport à la lecture en elle-même qu'elle a découvert avec cette saga. C'est du côté de Zelda qu'il faut se tourner pour trouver la découverte d'un monde... et c'est aussi quelque chose qu'elle a transmis à sa soeur. Au milieu de tout cela, la nourriture prend une place étonnamment importante : mais quand tout semble déborder, il faut parfois une soeur pour tout canaliser.
Crédits audio : Emile Petitperrin
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Au hasard d'enchaînements incongrus, Marie se met à me raconter la situation un peu particulière de sa demi-sœur Jeanne, âgée de 9 ans, qu'elle tente de sauver en l'incitant à lire. Mais pas n'importe quoi : Harry Potter, comme une porte d'entrée vers le formidable genre du roman jeunesse, avec ses sagas qui grandissent en même temps que nous, et avec lesquelles on engage des courses contre la montre ... Au collège, nous voilà capable d'enchaîner des livres toujours plus épais, pris que nous sommes dans une frénésie de la lecture, la vraie, la nôtre. Durant cette mini-série, nous découvrirons ce parcours initiatique, comme une véritable quête du héros.
#1- Jeanne, à cause de sa situation familiale, a développé tout un tas d'angoisse. En parallèle, son père essaye de la mettre à la lecture, mais "ça ne prend pas". Sa grande (demi-)sœur espère frapper d'une pierre deux coups en lui faisant lire Harry Potter. Et la magie semble opérer...
Crédits audio : Emile Petitperrin
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