
Tamara de Lempicka (1894-1980)
Nu masculin
Huile sur toile, 1924,
Collection privée
C’est bien connu, Tamara de Lempicka n’a pas peint beaucoup de nus masculins… un seul en réalité - celui que nous voyons pour être précis. On peut porter le nombre à deux en y ajoutant éventuellement son dessin de 1929 « nu masculin assis ». voir à 3 en y ajoutant un timide nu de dos et la fesse très molle, daté de 1920, le premier dans l’ordre chronologique et qui évite ainsi par l’angle choisi, d’aborder le sujet qui fâche.
Ponctuation sonore
Car la particularité de ces 3 nus masculins est de cacher ostentoirement, si l’on me permet cet oxymore, les organes génitaux.
Ponctuation sonore
C’est très net dans son dessin de 1929 où l’on a l’impression qu’il a été arraché, c’est un un peu plus dissimulé sur cette toile où le personnage a bien une ébauche d‘organe sexuel mais sournoisement tapie dans une ombre propice… Evidemment.
Ponctuation sonore
Sans aller chercher trente six mille explications psychanalytiques, pour expliquer cette picturale castration, il suffit de se souvenir que Tamara de Lempicka, était ouvertement bisexuelle avec un nette penchant vers les dames, ses relations avec l’écrivaine Colette ou la chanteuse de cabaret Suzy Solidor ayant défrayé la chronique parisienne à l’époque où elle vivait à Paris au no 7 de la rue Méchain, dans un atelier conçu par l'architecte Robert Mallet-Stevens. ...
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