
Hans Baldung Grien (1485-1545)
Merkurius, 1530
Huile sur panneau de bois, 1m 94 sur 64cm
National Museum de Stockholm
C’est tout de même fascinant cette façon qu’ont les notices explicatives des musées de ne pas traiter du sujet qui saute aux yeux.
Ainsi concernant cette œuvre, la description du musée où il se trouve dit :
« Le messager Mercure, l'un des dieux de l'Olympe, porte un bâton de héraut, un casque ailé et des sandales. Ce tableau ornait probablement le boîtier d'une horloge astronomique, Mercure symbolisant l'un des sept corps célestes de la cosmologie antique, censés influencer le caractère humain. Le lion contemplant son reflet pourrait représenter le tempérament colérique, et peut-être aussi le signe astrologique des Gémeaux. Les proportions allongées sont typiques de la peinture maniériste du XVIe siècle.
Bon… mais Pas un mot par contre de la seule chose qui saute aux yeux et intrigue le spectateur : le plumage multicolore d’oiseau de paradis ou le perroquet qui remplace la zigounette de ce Mercure et la libellule qui ne lui lâche pas la hanche.
C’est pourtant suffisamment intriguant pour que l’on s’y penche un peu (enfin pas trop non plus tout de même)
Ne reculant devant aucun sacrifice « Les Tableaux qui Parlent » le font donc, puisque apparemment il n’y a personne au Musée pour s’en occuper !
Pour connaitre la suite écoutez le podcast !