Bienvenus dans Les Voix du Corps.
Dans ce podcast on se confie, on raconte la vie du corps dans toute sa beauté, son quotidien, sa sensualité, sa violence : des instants où le corps a pris sa place centrale.
Dans chaque épisode, vous entendrez des notes vocales brutes et sans fards sur des anecdotes qu’on peut croire anodines mais dessinent enfait les contours de la relation la plus intime et la plus longue de notre vie: celle de soi à soi. Bourrée de contradictions : changeante et complexe.
On propose de regarder le corps d’un œil neuf, comme un lieu charnière, un lieu d'enjeux personnels qui, collectivement, deviennent enjeux systémiques.
Parce que l'intime est politique.
Les Voix du Corps est un podcast écrit et réalisé par Cécile Beauvillard Burman, la musique originale est composée et interprétée par Nicholas Burman.
Hebergé par Acast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenus dans Les Voix du Corps.
Dans ce podcast on se confie, on raconte la vie du corps dans toute sa beauté, son quotidien, sa sensualité, sa violence : des instants où le corps a pris sa place centrale.
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On propose de regarder le corps d’un œil neuf, comme un lieu charnière, un lieu d'enjeux personnels qui, collectivement, deviennent enjeux systémiques.
Parce que l'intime est politique.
Les Voix du Corps est un podcast écrit et réalisé par Cécile Beauvillard Burman, la musique originale est composée et interprétée par Nicholas Burman.
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La semaine prochaine c’est mon anniversaire. Les anniversaires, le mien, celui des autres, c’est toujours une période de très grande joie. J’adore le fêter, généralement en grande pompe : c’est plus un jour de fête, à la maison, c’est un mois entier en célébrations, et je ne me résous à jeter les ballons qui jonchent le salon qu’une fois tristement dégonflés d’eux-mêmes.
J’ai eu mes premiers cheveux blancs vers 28 ans. Au départ, ils n’étaient qu’une dizaine. Aujourd’hui, si je laissais assez de semaines s’écouler entre deux passages chez le coloriste, je pourrais profiter d’un look châtain sel, et j’avoue ne pas très bien le vivre. Je vais avoir 35 ans et on m’a dit : c’est à 35 ans qu’il faut commencer le Botox.
Mes copines qui gravitent autour des 40 s’échanges les coordonnées de médecins esthétiques. Moi j’ai déjà passé tellement d’années à me trouver grosse que je ne sais pas s’il me reste l’énergie de me trouver vieille. C’est comme si j’avais épuisé mes crédits de détestation de soi. En tous cas j’en suis au stade ou vieillir, je trouve ca génial. Je me sens plus forte, mieux dans mes baskets que je l’étais à vingt et même à trente. Alors peut-être que c’est juste que je ne suis pas « assez » vieille pour en sentir le poids ou les effets, mais je regarde ma mère vieillir, je repense à ma grand-mère, que je trouvais si belle même dans ces dernières années, je regarde ces icones comme Andy Macdowell, les cheveux argentés sur les tapis rouge, et je me dis qu’on vit une époque chouette ou l’âge aussi a de la valeur.
J’avais envie d’entendre des femmes de tous âges parler de leur rapport au corps qui vieillit, aux années qui passent et ca se voit, des femmes qui parlent de peurs, de privilège, de joies et de désir.
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