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Les podcasts de l'éco à venir
L'éco à venir
170 episodes
3 days ago
Les podcasts de l'éco à venir : une bibliothèque de podcasts courts pour donner les briques de base des concepts économiques. Dans un même thème, les podcasts ont un niveau de plus en plus élevé pouvant nécessiter l'écoute des premiers podcasts diffusés.
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Episodes (20/170)
Les podcasts de l'éco à venir
Aversion au risque : le paradoxe de Saint Pétersbourg
Voix : Zaid Bensalem et Gustavo Horenstein



Texte : Gustavo Horenstein



J'aimerais tout savoir sur l'aversion au risque avec le paradoxe de Saint Pétersbourg



Dans le précédent  podcast, nous avons vu ce qu’était l’aversion pour le risque. Pourrais-tu me donner un exemple qui illustre concrètement ce concept ?



Bien sûr ! Je vais même te raconter comment les économistes ont découvert le concept d’aversion au risque. Au début du XVIIIème siècle le mathématicien Daniel Bernoulli a, le premier, écrit sur ce qui s’appellera plus tard le « paradoxe de Saint-Pétersbourg ». Imagine un jeu où tu mises un montant et où tu lances une pièce : chaque fois que tu tombes sur « face » tu doubles tes gains et tu rejoues jusqu'à obtenir pile ; si tu obtiens pile, le jeu s’arrête et tu touches tes gains.



Donc si je mise 1 euro  et tombe directement sur pile, je perds ma mise;  si je mise 1 euro et tombe toujours sur face 10 fois avant de tomber sur pile, je gagne 1000 euros ; et si je tombe 20 fois consécutivement sur face, je gagne plus de 1 million d’euros ! Il me plaît ce jeu !



Il te plaît parce que tu as misé une petite somme et que tu peux gagner gros. Mais si je te demande combien tu es prêt à miser pour jouer à ce jeu ? est-ce que tu serais prêt à mettre 10 euros ? 100 euros ? 1000 euros ? 1 million ou plus ? Et c’est là que cela devient intéressant. Tout le monde ne donnera pas la même réponse. Plus tu donnes une réponse élevée, plus tu as le goût du risque. Au contraire, plus la somme que tu es prêt à miser est faible, plus tu es averse au risque : tu préfères garder ton argent que d’avoir un revenu aléatoire à ce jeu. Pourtant théoriquement, on peut montrer par un calcul mathématique que la valeur espérée de ce jeu est infinie.



C’est intéressant ! On comprend bien le concept d’aversion au risque.



Ce paradoxe illustre que les décisions financières ne sont pas toujours rationnelles. Les gens préfèrent des gains plus modestes mais plus sûrs plutôt que de risquer des pertes importantes, même si elles sont peu probables. Cela démontre que l'aversion au risque influence fortement les choix financiers, allant au-delà des calculs purement mathématiques de valeur espérée.



Merci, si je résume le paradoxe de Saint-Pétersbourg illustre comment les gens perçoivent le risque dans les décisions financières. Les gens hésitent à parier des sommes importantes en raison de leur aversion au risque. Cette aversion les pousse à préférer des gains modestes et sûrs plutôt que de risquer de grandes pertes.
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3 days ago
2 minutes 45 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Quand on parle d’aversion au risque des investisseurs, de quoi parle-t-on ?
Voix : Zaid Bensalem et Gustavo Horenstein



Texte : Gustavo Horenstein



J'aimerais savoir : Quand on parle d’aversion au risque des investisseurs, de quoi parle-t-on ?



Afin de pouvoir m’aider à investir mon épargne, mon conseiller financier m’a interrogé sur mon aversion au risque. De quoi parle-t-il exactement ?



L'aversion au risque est un sentiment que peuvent éprouver les investisseurs qui préfèrent éviter l'incertitude et les pertes potentielles. Une personne ayant une aversion au risque forte préférera un investissement offrant des rendements plus faibles mais plus sûrs, plutôt qu'un investissement potentiellement plus rentable mais plus risqué.



Du coup, on n’agit pas tous de la même façon face au risque et nos décisions de tous les jours vont être différentes ?



L'aversion au risque se manifeste dans des décisions comme laisser ses économies sur un compte de dépôt plutôt que les investir sur les marchés financiers, ou souscrire à une assurance. Les individus préfèrent des options qui minimisent les pertes potentielles, même si cela signifie accepter des rendements plus bas.



Ce comportement a des conséquences sur le prix des actifs et les marchés financiers en général ?



En finance, l’aversion au risque signifie généralement que les investisseurs exigent une prime de risque, c'est-à-dire un rendement supplémentaire, pour accepter de prendre des risques plus élevés. Cette attitude influence les comportements sur les marchés financiers et la manière dont les actifs sont évalués. De manière générale, l'aversion au risque affecte la composition des portefeuilles d'investissement et la stabilité des marchés financiers. Par exemple, les investisseurs averses au risque favorisent les actifs plus sûrs, ce qui peut réduire la liquidité et augmenter la volatilité des marchés risqués.



Donc si je résume, l'aversion au risque désigne l'attitude des investisseurs qui préfèrent éviter l'incertitude et les pertes potentielles, optant pour des investissements plus sûrs mais moins rentables. En finance, l'aversion au risque conduit les investisseurs à exiger une prime de risque pour accepter des investissements plus risqués, ce qui affecte la valorisation des actifs et la stabilité des marchés financiers.
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1 week ago
2 minutes 26 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
La retraite, miroir de nos choix de société
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. Finalement, au-delà des chiffres, que révèle le débat sur les retraites ?



Il révèle nos contradictions. Nous voulons un système généreux, mais nous refusons d’en assumer le coût. Nous défendons la solidarité, mais nous hésitons à partager équitablement les efforts.



Et cela dit quelque chose de notre société ?



Oui. La retraite reflète notre vision du travail, de la solidarité et de la transmission. Réformer, ce n’est pas seulement équilibrer des comptes, c’est décider quel contrat social nous voulons pour demain.



Donc, la question n’est pas uniquement économique ?



Exactement. C’est une question politique et morale : voulons-nous laisser un système insoutenable aux jeunes, ou bâtir un modèle plus juste et durable ?



En résumé, la retraite est bien plus qu’un calcul financier : c’est le miroir de nos choix collectifs.
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1 month ago
1 minute 33 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Capitalisation : Comment réussir la transition sans sacrifier une génération
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. Passer à un système mixte en partie répartition et en partie capitalisation, paraît séduisant, mais comment financer la transition ?



C’est la vraie difficulté. En 1945, le choix d’un système par répartition permettait de verser immédiatement des pensions aux anciens qui n’avaient pas cotisé pour leur retraite, ce qui n’était pas possible avec un système par capitalisation. Le problème aujourd’hui, c’est qu’il faut continuer à payer les pensions actuelles tout en constituant une épargne pour demain dans un nouveau système par capitalisation. On ne peut pas demander aux jeunes de porter seuls ce double effort.



Quelles options existent ?



Trois principalement. Augmenter temporairement les cotisations, recourir à une dette publique ciblée, ou demander un effort aux retraités actuels, notamment les plus favorisés via une indexation réduite. Compte tenu de la crise du pouvoir d’achat du travail, augmenter les cotisations semblent difficile, d’autant que les actifs actuels auront beaucoup moins de retraite que leurs ainés qui vivent mieux qu’eux aujourd’hui. Demander un effort aux retraités par une indexation réduite se justifie aussi en raison des inégalités intergénérationnelles qu’on a déjà évoqué dans un précédent podcast.



Et cela a déjà été fait ailleurs ?



 Oui, la Suède dans les années 1990. Ils ont planifié sur plusieurs décennies, en répartissant les efforts et en expliquant clairement les règles. Résultat : un système plus robuste et accepté.



Donc, réussir la transition, c’est partager l’effort équitablement entre générations.
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1 month ago

Les podcasts de l'éco à venir
Retraites : un fonds citoyen pour investir dans l’avenir
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. Tu parles de fonds citoyen. De quoi s’agit-il exactement ?



C’est une idée simple : créer un fonds public qui gère une partie des retraites en capitalisation. Ce fonds investirait à la fois pour générer du rendement et pour financer des priorités nationales, comme la transition énergétique, l’innovation ou la réindustrialisation.



Donc, nos retraites serviraient aussi à préparer l’avenir du pays ?



 Exactement. C’est ce que font la Norvège avec son fonds souverain ou la Suède avec ses fonds de pension. Les retraites deviennent un levier d’investissement collectif, et non une simple dépense.



Quels seraient les bénéfices ?



De meilleurs rendements pour les pensions, une plus grande équité entre générations, et une souveraineté économique renforcée. Aujourd’hui par exemple, nos grandes entreprises sont détenues par des fonds étrangers. Un fonds citoyen permettrait d’augmenter le contrôle sur le capital productif par les Français et de garder la richesse au service du pays. C’est donc un enjeu de souveraineté financière et de partage des profits.



En résumé, un tel fonds ferait de la retraite non seulement une sécurité, mais aussi un moteur d’avenir. Donc cela vaut le coup de réfléchir à un fonds d’investissement citoyen.
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1 month ago
2 minutes 2 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Retraites : la capitalisation, un tabou français à dépasser
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. En France, dès qu’on parle de capitalisation, le débat s’enflamme. Pourquoi ?



Parce que beaucoup y voient une menace pour la solidarité. Mais c’est une caricature. Rappelons qu’il existe deux grands modes de financement des retraites : la répartition, où la cotisation des actifs sert directement à financer la pension des retraites et la capitalisation, où chacun investit son épargne dans des investissements financiers pour sa retraite. Dans la plupart des pays, les deux systèmes coexistent. En France, la capitalisation représente à peine 2 % des pensions. Aux Pays-Bas, c’est plus de 50 %.



Et en quoi cela change la donne ?



Les rendements. Si une partie des cotisations avait été investie, la pension moyenne pourrait atteindre 2 700 euros par mois, contre 1 600 aujourd’hui, à l’heure où nous enregistrons ce podcast en 2025. La capitalisation a un rendement plus élevé que la répartition car elle investit dans la partie la plus productive de l’économie et peut se diversifier à l’étranger. Il y a un risque financier de court terme au moment de partir à la retraite, mais la capitalisation n’est pas l’ennemie de la solidarité, elle peut la compléter.



Mais comment éviter les dérives financières ?



En organisant la capitalisation collectivement, via un fonds public ou citoyen. Ce modèle existe déjà en Norvège ou en Suède, avec transparence et sécurité. En outre, cela permettra de partager davantage les profits des entreprises au plus grand nombre : c’est aussi un enjeu de réduction des inégalités et de répartition des flux de richesse.



Donc, dépasser le tabou, c’est renforcer le système, pas l’affaiblir.
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1 month ago
2 minutes 26 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Retraites : Réconcilier les Français avec leur retraite grâce à la transparence
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. Beaucoup de Français disent ne pas comprendre leur retraite. Est-ce si compliqué ?



Oui, et c’est un vrai problème. Nous avons plus de quarante régimes, chacun avec ses propres règles. Personne ne sait combien il va toucher à la retraite et comme on n’arrête pas de faire des réformes, on ne sait pas ce qui va changer demain. Un système censé rassurer est devenu source d’angoisse.



Pourquoi cette opacité est-elle si grave ?



Parce qu’elle détruit la confiance. Quand on ne sait pas ce qu’on aura demain, on doute du système. Et sans confiance, aucune réforme ne peut réussir.



Comment redonner de la lisibilité ?



En simplifiant. On pourrait réduire le nombre de régimes de retraite pour plus d’équité et de lisibilité, mettre en place des comptes retraite numériques personnalisés pour plus de visibilité, ou passer à un système qui ajuste automatiquement les pensions aux conditions économiques et démographiques. Les idées ne manquent pas, mais nous n’avons pas pu dégager un consensus pour avancer. Pourtant, la transparence, ce n’est pas seulement de la pédagogie : c’est la clé de l’adhésion.



En résumé, pour réconcilier les Français avec leur retraite, il faut d’abord leur rendre leur système lisible.
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1 month ago

Les podcasts de l'éco à venir
Retraites : pourquoi les réformes actuelles ne suffisent pas
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. Depuis trente ans, nous avons connu plusieurs réformes des retraites : âge repoussé, durée de cotisation allongée. Pourtant, le problème reste entier. Pourquoi ?



Parce que ces réformes sont ce qu’on appelle “paramétriques”. Elles jouent sur les curseurs – âge, durée, taux – mais ne changent pas la logique du système. Or, avec moins d’actifs et plus de retraités, ces ajustements repoussent l’échéance mais ne règlent rien. Et c’est sans compter qu’en permanence, les gouvernements et les institutions comme le Conseil d’Orientation des Retraites ont adopté une vision beaucoup trop optimiste de la croissance, minimisant en permanence l’effort à faire pour maintenir le système en place.



Et les Français ont bien compris ce décalage ?



Oui, et c’est pour cela qu’ils parlent de “l’énième réforme”. Ils ont l’impression qu’on leur demande toujours plus sans vision d’ensemble. Résultat : 70 % disent ne pas comprendre leur retraite et 84 % pensent qu’ils perdront en pouvoir d’achat. La confiance est brisée.



D’autres pays ont fait différemment ?



Oui, la Suède a créé un système dit notionnel. Chaque personne cotise sur un compte virtuel où ses droits sont enregistrés de façon transparente. Le montant de la future pension s’adapte automatiquement à l’évolution de la population et de l’économie. Résultat : équilibre durable, lisibilité, et plus de confiance.



Donc, bricoler ne suffit plus. Pour que la retraite reste un horizon de confiance, il faut une réforme structurelle et durable.
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1 month ago
2 minutes 11 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Les inégalités entre générations
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. On entend souvent que les jeunes générations sont les perdantes du système de retraite. Est-ce un mythe ou une réalité ?



C’est une réalité. Les retraités actuels bénéficient d’un rendement réel annuel moyen d’environ +2 % sur leurs cotisations. En clair, sur l’ensemble de leur retraite, ils touchent deux fois plus que ce qu’ils ont versé en pouvoir d’achat. Les jeunes générations, elles, devront se contenter d’un rendement beaucoup plus faible : au final, leur gain de pouvoir d’achat des pensions par rapport à leur cotisation sera cinq fois moins élevé que celui des retraités actuels.



Comment expliquer un tel écart ?



Les baby-boomers ont profité d’une démographie favorable et d’une forte croissance. Dans les années 1960, quatre actifs finançaient un retraité. Aujourd’hui, on est tombé à 1,7, et demain ce sera proche de 1. Cela veut dire que les jeunes paient beaucoup plus pour financer des pensions qui, pour eux, seront bien plus faibles. Car rappelons-le, dans notre système par répartition, on ne cotise pas pour sa retraite, mais pour celle des retraités en place : c’est pourquoi il peut y avoir les fortes inégalités intergénérationnelles qu’on observe aujourd’hui.



D’où le sentiment d’injustice et la méfiance des actifs ?



Exactement. Ils ont le sentiment de cotiser dans un système qui ne leur garantira pas le même niveau de protection que celui de leurs parents. Et si rien ne change, cette solidarité intergénérationnelle peut se transformer en fracture.



En résumé : sans réforme, on entretient un système qui avantage les anciens et pénalise les jeunes, au risque de briser la confiance.
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1 month ago
2 minutes 18 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Un système de retraite généreux mais fragile
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Vous écoutez les podcasts de L’Éco à venir — l’économie expliquée de façon claire, rigoureuse et indépendante… et surtout accessible à toutes et à tous. Nous continuons notre série sur les retraites. On dit souvent que la retraite française est l’une des plus protectrices au monde. Est-ce vraiment le cas ?



Oui, absolument. Le niveau de vie médian des retraités est quasiment équivalent à celui de l’ensemble de la population, ce qui est rare. Leur taux de pauvreté est l’un des plus faibles d’Europe, à peine 8,5 %. Il est même inférieur à celui des actifs. Et l’âge effectif de départ reste sous les 63 ans, quand la moyenne de l’OCDE est à 65 ans, parfois 67. Sur le papier, c’est un modèle envié.



Alors pourquoi tant de débats et de polémiques autour de ce système ?



Parce que cette générosité a un coût. La France consacre 14 % de son PIB aux retraites, un record mondial. Aujourd’hui en 2025, cela veut dire que chaque actif verse en moyenne près de 1 000 euros par mois uniquement pour financer les pensions. Ces cotisations pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages, sur le coût du travail pour les entreprises, et elles ne suffisent même pas : l’État doit compléter, aggravant le déficit public.



Donc, un système envié, mais qui vit au-dessus de ses moyens ?



Exactement. Ce modèle a permis d’offrir une grande sécurité aux retraités d’aujourd’hui, mais il repose sur des bases fragiles. Avec la démographie actuelle et les déficits récurrents, il est clair qu’il n’est plus soutenable tel quel.



En résumé, la retraite française est un acquis précieux, mais elle n’a d’avenir que si elle est adaptée à la réalité d’aujourd’hui.
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1 month ago

Les podcasts de l'éco à venir
Le système de retraite français expliqué en 3 minutes
Voix : Mathilde Ferrer et Clémentine Gallès



Texte : Pierre-Olivier Beffy



Bienvenue dans les podcasts de L’Éco à venir, l’association qui rend l’économie accessible à tous, de manière rigoureuse et indépendante. Dans cette série, nous explorons le système de retraite français : son fonctionnement, ses défis, et les pistes d’avenir. Alors commençons par la base. Comment fonctionne le système de retraite français ?



C’est assez simple dans son principe, même si ses règles sont complexes. La retraite française repose principalement sur la répartition. Cela veut dire que les actifs d’aujourd’hui paient, via leurs cotisations, les pensions des retraités actuels. Ce n’est pas une épargne individuelle, mais une solidarité entre générations.



Et tout le monde est concerné ?



Oui, mais pas de la même manière. Il existe plus de 40 régimes différents – pour les salariés du privé, les fonctionnaires, les indépendants, les professions spécifiques… chacun avec ses propres règles de calcul. À la fin, les pensions sont souvent une combinaison de plusieurs régimes pour une même personne.



Concrètement, combien ça représente ?



La France consacre environ 14 % de son PIB aux retraites, un record mondial. Pour chaque euro de salaire brut dans le secteur privé, environ 28 centimes partent en cotisations retraite. Cela permet de garantir un niveau de vie des retraités proche de celui des actifs alors que dans la quasi-totalité des pays les retraités ont un niveau de vie inférieur à celui des actifs.



Donc un système généreux, mais coûteux.



Exactement. Et c’est là que le défi se pose : avec l’allongement de la vie et moins d’actifs pour financer chaque retraité, l’équilibre devient fragile.



En résumé : notre système est un pilier de solidarité, mais il doit évoluer pour rester viable et juste pour toutes les générations.
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1 month ago
2 minutes 17 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Dois-je trader tous les jours ou penser à long terme ?
Voix : Léa Dauphas et Maxime Alimi



Texte : Maxime Alimi



J'aimerais savoir si je dois trader tous les jours ou penser à long terme ?



Une fois que je me suis lancé à faire des investissements, quelle est la bonne approche ? Faut-il faire beaucoup de mouvements ou au contraire laisser l’investissement vivre sa vie ?



Honnêtement, il n’y a pas de réponse définitive à cette question. Le point de départ, c’est de se dire que faire des opérations, ça coute à chaque fois de l’argent. Donc plus on intervient, plus le risque de perdre de l’argent augmente. Ensuite, il est impossible de prévoir l’avenir et la recherche académique suggère que chercher à jouer les points hauts et bas du marché n’est que rarement rentable. Dès lors, la meilleure stratégie est de ne pas toucher à ses investissements au moindre soubresaut des marchés et de penser à long terme.



Mais on a parlé des krachs boursiers. Ça ne vaut pas la peine quand on sent un choc arriver de vouloir couper ses positions avant ?



C’est tout aussi difficile de prédire ces chocs, même de grande ampleur. Et par ailleurs, il faut se méfier de ses émotions et notamment des décisions de panique face à une perte. Vendre ses investissements après le choc du Covid, c’était non seulement perdre 30 à 40% de son argent, mais surtout se priver du rebond des marchés qui a suivi. La bonne approche si on veut vraiment être actif, c’est de se fixer au préalable des règles claires d’achat ou de vente, en de disant par exemple « si telle valeur atteint tel niveau, je vendrai 20% de ma position ». Ainsi on se protège mieux des réactions émotionnelles.



Tu as l’air de me dire que finalement, il vaut mieux être passif qu’actif. Pourtant, on entend parler de ces traders qui gagnent des sommes astronomiques sur les marchés financiers. Pourquoi ne pas les imiter ?



C’est vrai que certains parviennent à gagner beaucoup d’argent en faisant du trading intensif. Mais ces personnes ne sont qu’une poignée, parce qu’elles sont certainement douées, qu’elles ont de la chance, qu’elles ont souvent des années, voire des décennies d’expérience, sont le plus souvent spécialisées sur certains marchés très précis et surtout passent leur journée intégralement devant leurs écrans de trading. A mon avis, c’est un peu illusoire pour un particulier de vouloir adopter cette stratégie.



Très bien. Donc pour résumer, un investisseur particulier devrait plutôt bien choisir ses investissements et ensuite ne pas trop y toucher et ne pas chercher à augmenter ses gains en faisant des mouvements très réguliers qui vont surtout lui couter des frais. Et d'ailleurs, avec cette approche, un investisseur particulier peut parfois faire mieux qu'un investisseur professionnel !
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2 months ago
2 minutes 35 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Pourquoi les prix peuvent s’effondrer brutalement ?
Voix : Léa Dauphas et Maxime Alimi



Texte : Maxime Alimi



J'aimerais savoir : Pourquoi les prix peuvent s'effondrer brutalement ?



Beaucoup de gens hésitent à investir en Bourse de peur de subir des pertes, notamment lors des krachs boursiers, krachs qui se produisent régulièrement. Pourquoi les prix d’actifs financiers comme les actions peuvent-ils s’effondrer brutalement ?



C’est vrai que les krachs boursiers peuvent être violents. En 2008, l’indice américain S&P 500 a perdu 55% de sa valeur. En 2020, le CAC 40 a perdu près de 40%. Souvent, quand il y a une secousse de cette ampleur, c’est le résultat d’une combinaison de chocs. On distingue les facteurs fondamentaux et les facteurs techniques.



Commençons alors par les facteurs fondamentaux.



Le fondamental, c’est ce qui est lié à la réalité économique et son impact sur la valeur de l’actif financier. Et il faut bien se souvenir que les marchés financiers sont une énorme machine à anticiper : ce qui compte, c’est l’impact à venir. Pour le marché actions, c’est notamment l’impact attendu d’un choc sur la performance des entreprises, au travers de leur capacité à générer du chiffre d’affaires et du bénéfice. Quand on apprend qu’une pandémie s’abat sur le monde, les marchés ajustent la trajectoire anticipée des bénéfices pour toutes les entreprises, ce qui crée un mouvement d’ajustement violent.



OK et donc ça, c’est l’effet fondamental ?



Pas entièrement. En fait, les marchés ajustent à la baisse leur scénario mais intègrent aussi une augmentation de l’incertitude autour de ce scénario. Par exemple, si on dit que le plus probable c’est que les bénéfices baisseront de 30%, on dit en même temps qu’il y a aussi une chance qu’ils baissent encore davantage, car on n’est pas sûr de cette estimation. La baisse pourrait être encore plus forte que prévu !. C’est ce qu’on appelle l’augmentation de la prime de risque, qui correspond à la baisse de visibilité sur le scénario le plus probable. Et ça amplifie la baisse des prix.



Et à cela, on doit ajouter d’autres facteurs techniques ?



Exact. Les facteurs techniques, ce sont des canaux d’amplification des mouvements de prix qui ne sont pas liés à la réalité économique directement mais à des mécanismes financiers. Par exemple, lorsque les prix d’actifs baissent, certains investisseurs sont forcés de vendre, même s’ils ne le souhaiteraient pas. Soit parce qu’ils ont des règles strictes de contrôle de risque, soit parce qu’ils ont des contraintes réglementaires, soit parce qu’ils ont acheté ces actifs en s’endettant. 



Je vois. Donc pour résumer, les krachs boursiers proviennent le plus souvent de chocs réels qui impactent les fondamentaux de l’économie, mais sont amplifiés à la fois par l’incertitude qui accompagne cet ajustement et par d’autres réactions plus techniques.
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5 months ago
3 minutes 9 seconds

Les podcasts de l'éco à venir
Comment investir en actions ?
Voix : Léa Dauphas et Maxime Alimi



Texte : Pierre-Olivier Beffy



J'aimerais savoir : Comment investir en actions ?



Investir son épargne en actions peut permettre de faire fructifier son capital à long terme. Mais cela fait toujours un peu peur d’investir son épargne en actions. Qu’en penses-tu ?



En effet, il faut d’abord évaluer sa capacité d’investissement et ses objectifs financiers. Un ménage doit déterminer le montant qu’il est prêt à allouer, en veillant à conserver une épargne de sécurité pour faire face aux imprévus. En fonction de leur tolérance au risque, les ménages peuvent choisir d’investir une part de leur épargne dans les actions, tout en diversifiant les investissements pour minimiser les risques.



D’accord, mais comment concrètement investir en actions ? Cela a l’air plus compliqué que de mettre son argent sur le livret A…



C’est un peu plus compliqué, mais pas beaucoup non plus. En France, plusieurs options s’offrent aux épargnants pour investir en actions, comme le Plan d'Épargne en Actions (PEA) ou les comptes-titres. Le PEA, par exemple, bénéficie d'avantages fiscaux intéressants après cinq ans de détention, ce qui en fait un choix privilégié. On peut généralement en ouvrir dans sa banque. De plus, dans un PEA, on peut investir via des fonds indiciels (ETF) dont nous avons déjà parlés et qui permettent de répartir leur investissement sur un large panier d’actions tout en réduisant le risque individuel lié à une entreprise spécifique.



Et je peux mettre combien sur un PEA ?



Il y a plusieurs types de PEA, mais pour un PEA classique, on peut mettre 150 000 euros maximum. Les actions détenues dans un PEA doivent être des actions d'entreprises européennes. Ce qu’il est important de comprendre toutefois, c’est que les actions sont des actifs dont le prix peut subir des baisses parfois importantes. On ne gagne pas à tous les coups à court terme, mais dans une approche de long terme, les chocs négatifs de court terme finissent généralement par être absorbés, surtout si on a diversifié ses investissements comme dans un panier d’entreprises.



Donc si je résume, investir son épargne en actions peut permettre de faire fructifier son capital sur le long terme, mais cela nécessite d'évaluer ses objectifs financiers et sa tolérance au risque. Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) est une option intéressante en France, offrant des avantages fiscaux après 5 ans, avec un plafond de 150 000 €, et permet d'investir dans des actions européennes ou des fonds indiciels pour diversifier ses investissements.
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5 months ago
2 minutes 34 seconds

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Est-il optimal de mettre toute mon épargne dans un livret A ?
Voix : Léa Dauphas et Maxime Alimi



Texte : Maxime Alimi



J’aimerais savoir : Est-il optimal de mettre toute mon épargne dans un livret A ?



On entend souvent que le livret A est le placement préféré des Français. Est-ce que c’est vraiment le meilleur placement possible ?



En fait le livret A a plusieurs avantages très clairs : c’est un placement dont le capital est garanti, c’est-à-dire qu’on ne peut pas perdre son argent, sa mise de départ si je peux m’exprimer ainsi. C’est aussi un placement dont le rendement est connu à l’avance et qui offre donc beaucoup de certitudes. Il est parfaitement liquide, c’est-à-dire que l’on peut récupérer son argent à tout moment. Et enfin il est exempté de fiscalité.



Donc c’est vraiment le placement parfait ?!



En fait il est parfait pour répondre à un certain type d’objectifs. C’est un très bon placement de trésorerie, quand on a une épargne de court terme qu’on veut faire fructifier en attendant de l’utiliser pour autre chose. Mais il a deux problèmes principaux : d’abord, son montant est limité à 22 950 € même si peut lui ajouter le livret développement durable. Et surtout, son rendement est calibré pour être très proche de l’inflation. Ca veut dire qu’après inflation, c'est-à-dire en pouvoir d'achat, on est garanti de ne gagner au final que très peu.



Alors quelle est la bonne approche ?



Un investissement n’a de sens que par rapport à un objectif. Pour quelqu’un qui veut faire un placement d’attente pour une durée courte ou incertaine, le livret A est bien adapté. Pour un investisseur de long terme qui peut tolérer du risque, il vaut mieux utiliser le Plan d’Epargne en Actions (PEA) qui offre aussi une enveloppe défiscalisée pour investir en actions. Pour un objectif de transmission du patrimoine, l’assurance-vie a des avantages. L’intérêt, c’est de combiner ces différents outils pour atteindre plusieurs objectifs parallèles, à court, moyen et long terme.



J’ai bien compris.  Le livret A est un placement très efficace pour placer son épargne de court terme. Mais si on a plus de temps devant soi, il vaut mieux le combiner à d’autres types d’investissements comme le PEA ou l’assurance-vie.
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5 months ago
2 minutes 21 seconds

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Comment évaluer mon profil de risque?
Voix : Léa Dauphas et Maxime Alimi



Texte : Maxime Alimi



J’aimerais savoir comment évaluer mon profil de risque



Lorsqu’on fait des investissements, chacun doit d’abord commencer par répondre à des questions pour évaluer son profil de risque. Mais de quoi s’agit-il ?



Effectivement le conseiller financier qui propose un placement doit d’abord poser plusieurs questions à son client pour établir un profil investisseur. C’est la loi. Cela permet de s’assurer que les placements proposés sont conformes aux connaissances de son client et à sa tolérance pour le risque, et ne vont pas conduire à des situations problématiques pour l’investisseur.



Mais comment évalue-t-on un profil de risque concrètement ?



Concrètement, il y a des caractéristiques objectives et subjectives pour faire cette évaluation. D’un point de vue objectif, il faut évaluer mes connaissances préalables et mon expérience en matière de placements. Il faut que je m’interroge sur mon horizon d’investissement, mes objectifs de performance, mes projets à venir ou la probabilité d’avoir besoin de récupérer tout ou partie de mon argent de façon inattendue. Il convient aussi d’évaluer la proportion que représente l’investissement dans mon patrimoine global et le niveau de confort que j’ai avec mes revenus courants. En gros, il faut pouvoir comprendre si le fait de perdre une partie de cet argent sera tolérable ou au contraire me mettra dans une situation financière difficile.



Tu disais qu’il y a aussi des éléments subjectifs ?



Oui, certaines personnes ont objectivement toutes les raisons de préférer des investissements risqués, mais perdre de l’argent les empêche de dormir la nuit. Il faut évidemment éviter ça ! Investir n’est pas sensé compliquer la vie, plutôt la simplifier. Donc il faut aussi se demander par exemple la fréquence à laquelle on consulte ses investissements, quelle attitude on a face à une perte et dans quelle mesure on peut la supporter sereinement.



OK donc si je résume, établir un profil investisseur est indispensable pour assurer la conformité entre ma situation et mes placements.  Il y a des critères objectifs, notamment mon horizon de temps et mes objectifs, mais aussi subjectifs, comme ma faculté à supporter des pertes.
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5 months ago
2 minutes 21 seconds

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Qu’est-ce que les marchés des changes ?
Voix : Louison Guégaden et Pierre-Olivier Beffy



Texte : Zaid Bensalem



J'aimerais savoir : Qu’est-ce que les marchés des changes ?



Echanger une devise est important pour les entreprises qui exportent, pour celles qui importent et pour les citoyens qui voyagent à l’étranger. Cela nous concerne tous. Mais pourrais-tu me dire exactement comment fonctionne le marché des changes ?



Le marché des changes, ou Forex, est un marché décentralisé où les devises mondiales sont échangées. C'est le plus grand marché financier, avec un volume de transactions quotidien dépassant souvent 6 000 milliards de dollars en 2024. Il permet aux entreprises de mener des affaires internationales, aux gouvernements de gérer leurs réserves, et aux investisseurs de spéculer sur les taux de change. Contrairement aux marchés boursiers centralisés, le Forex n'a pas de lieu physique pour les échanges, ceux-ci se faisant via des réseaux électroniques, 24h/24, 5 jours sur 7.



Quelles sont les raisons pour lesquelles on échange des devises ?



Il y a deux principales raisons. D'abord, le besoin de devises pour le commerce international : une entreprise française qui importe des produits américains doit convertir des euros en dollars pour payer son fournisseur. Ensuite, la spéculation : les investisseurs cherchent à profiter des fluctuations des taux de change des monnaies. Par exemple, un trader qui pense que l'euro va monter face au dollar achètera des euros, espérant les revendre plus tard à un prix plus élevé. Ces fluctuations sont influencées par des facteurs comme les politiques monétaires, les indicateurs économiques, et les événements géopolitiques.



Tu as commencé à y répondre mais quelles sont les acteurs du marché des changes ?



Avec les plateformes de trading en ligne, tout le monde peut participer au Forex avec des montants modestes. Les grandes banques internationales comme JP Morgan et Goldman Sachs réalisent toutefois la majorité des échanges. Les banques centrales interviennent pour stabiliser leur monnaie ou influencer l'économie. Les multinationales convertissent des devises pour leurs activités internationales. Enfin, les traders, qu'ils soient professionnels ou particuliers, achètent et vendent des devises pour des profits à court terme.



Donc si je résume, le marché des changes, ou Forex, est un marché décentralisé où les devises sont échangées en continu. Ce marché comprend des acteurs tels que les grandes banques, les banques centrales, les multinationales, et les traders, chacun jouant un rôle essentiel dans les échanges, rendus accessibles à tous via des plateformes de trading en ligne.
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6 months ago
2 minutes 41 seconds

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Comment fonctionne les marchés obligataires ?
Voix : Louison Guegaden et Pierre-Olivier Beffy



Texte : Pierre-Olivier Beffy



J'aimerais savoir : Comment fonctionne les marchés obligataires ?



Après avoir parlé du marché des actions, nous allons explorer un autre aspect important du monde financier : les marchés obligataires. Vous vous demandez peut-être comment cela fonctionne ? Eh bien, allons-y ! Alors pour commencer, qu'est-ce qu'une obligation ?



Une obligation est essentiellement un prêt que vous faites à une entreprise ou à un gouvernement. Lorsque vous achetez une obligation, vous prêtez de l'argent à l'émetteur de l'obligation, et en retour, vous recevez des intérêts réguliers pendant une période définie, puis vous récupérez votre argent prêté à la fin de la période.



Donc acheter une obligation, c’est comme faire un prêt avec un rendement et une maturité connue à l’avance. Et comment fonctionnent les marchés obligataires ?



Eh bien, imaginez un marché où les investisseurs échangent des obligations. Ces obligations peuvent être émises par des gouvernements, des entreprises ou même des entités supranationales comme la Banque mondiale. Comme pour les actions, l'offre et la demande influencent les prix des obligations. Plus une obligation est sûre et plus elle offre un bon rendement, plus la demande pour cette obligation est élevée. Quand la demande est très forte, l’émetteur peut se permettre de moins rémunérer l’investisseur en baissant le taux d’intérêt sur l’obligation.



D’accord, mais moi, je ne suis pas vraiment concerné par le marché obligataire ?



C’est pourtant très important ! Le taux d’un prêt immobilier va dépendre des taux sur les marchés obligataires des Etats. Le rendement de l’épargne dépend aussi beaucoup des marchés obligataires. Plus généralement, les marchés obligataires jouent un rôle crucial dans l'économie en permettant aux gouvernements et aux entreprises de lever des fonds pour financer leurs projets. De plus, les obligations offrent aux investisseurs une source de revenus régulière et relativement sûre, ce qui en fait un élément important de nombreux portefeuilles d'investissement.



Donc si je résume, les marchés obligataires sont des marchés où les investisseurs échangent des obligations, qui sont essentiellement des prêts à des gouvernements ou à des entreprises. Ces marchés sont importants car ils permettent aux émetteurs de lever des fonds et offrent aux investisseurs une source de revenus stable.
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6 months ago
2 minutes 20 seconds

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Comment fonctionne le marché des actions ?
Voix : Louison Guegaden et Pierre-Olivier Beffy



Texte : Pierre-Olivier Beffy



J'aimerais savoir : Qu'est-ce qu'un marché primaire ou secondaire ?



Aujourd'hui, nous allons explorer le monde des marchés financiers en répondant à une question qui peut sembler complexe au premier abord : qu'est-ce qu'un marché primaire ou secondaire ? Alors commençons par le marché primaire : qu’est-ce que c’est ?



Et bien, imagine la première fois qu'une entreprise vend ses actions ou ses obligations au public. Le marché primaire, c'est comme un événement inaugural où ces titres sont émis et vendus directement aux investisseurs, ce qui permet à l'entreprise de lever des fonds pour ses projets.



D’accord, donc le marché primaire désigne celui où un émetteur introduit des titres pour la première fois. Et qu'en est-il du marché secondaire ?



Eh bien, une fois les titres acquis, ils vont pouvoir s’échanger sur ce qu’on appelle le marché secondaire. C’est comme le marché boursier que vous voyez à la télévision. C'est là que les investisseurs échangent des actions ou des obligations déjà émises entre eux, sans que l'entreprise émettrice soit directement impliquée.



C’est très clair mais pourquoi sont-ils importants pour nous ?



Les marchés primaires permettent aux entreprises de collecter des fonds pour investir et grandir, et pour les administrations publiques de s’endetter pour financer leur projet ou combler leurs déficits. Les marchés secondaires offrent de la liquidité aux investisseurs, ce qui signifie qu'ils peuvent acheter ou vendre leurs titres facilement.



Donc si je résume, les marchés primaires et secondaires sont des piliers essentiels du fonctionnement des marchés financiers. Les comprendre nous aide à saisir comment les entreprises et les administrations publiques se financent et comment les investisseurs interagissent sur ces marchés.
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6 months ago
2 minutes 15 seconds

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Qu’est-ce qu’un marché primaire ou secondaire ?
Voix : Louison Guegaden et Pierre-Olivier Beffy



Texte : Pierre-Olivier Beffy



J'aimerais savoir : Qu'est-ce qu'un marché primaire ou secondaire ?



Aujourd'hui, nous allons explorer le monde des marchés financiers en répondant à une question qui peut sembler complexe au premier abord : qu'est-ce qu'un marché primaire ou secondaire ? Alors commençons par le marché primaire : qu’est-ce que c’est ?



Et bien, imagine la première fois qu'une entreprise vend ses actions ou ses obligations au public. Le marché primaire, c'est comme un événement inaugural où ces titres sont émis et vendus directement aux investisseurs, ce qui permet à l'entreprise de lever des fonds pour ses projets.



D’accord, donc le marché primaire désigne celui où un émetteur introduit des titres pour la première fois. Et qu'en est-il du marché secondaire ?



Eh bien, une fois les titres acquis, ils vont pouvoir s’échanger sur ce qu’on appelle le marché secondaire. C’est comme le marché boursier que vous voyez à la télévision. C'est là que les investisseurs échangent des actions ou des obligations déjà émises entre eux, sans que l'entreprise émettrice soit directement impliquée.



C’est très clair mais pourquoi sont-ils importants pour nous ?



Les marchés primaires permettent aux entreprises de collecter des fonds pour investir et grandir, et pour les administrations publiques de s’endetter pour financer leur projet ou combler leurs déficits. Les marchés secondaires offrent de la liquidité aux investisseurs, ce qui signifie qu'ils peuvent acheter ou vendre leurs titres facilement.



Donc si je résume, les marchés primaires et secondaires sont des piliers essentiels du fonctionnement des marchés financiers. Les comprendre nous aide à saisir comment les entreprises et les administrations publiques se financent et comment les investisseurs interagissent sur ces marchés.
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7 months ago
1 minute 50 seconds

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Les podcasts de l'éco à venir : une bibliothèque de podcasts courts pour donner les briques de base des concepts économiques. Dans un même thème, les podcasts ont un niveau de plus en plus élevé pouvant nécessiter l'écoute des premiers podcasts diffusés.