Le nageur incarne à lui seul les JO de Munich 1972. Sept médailles d'or, autant de records du monde. Mais Mark Spitz, c'est d'abord une moustache, attribut pileux qui fait du Californien le playboy du bassin. Le Français Michel Rousseau, vice-champion du monde du 100 m nage libre, se souvient. "Mark est arrivé avec cette moustache. C'était presque un peu se moquer des autres en disant 'vous allez voir, moi je fais ce que je veux'. Grâce à ça, il passait des gros contrats avec des firmes de rasoir, de produits cosmétiques pour les hommes. Ça a renforcé sa légende". Question d'un journaliste : quel est votre secret ? "Ma moustache, répond Spitz. Grâce à elle, l'eau ne fait qu'effleurer mon visage". Résultat, l'année suivante aux Mondiaux de Budapest, "pratiquement 50% des nageurs avait une moustache", sourit Michel Rousseau. Une simple plaisanterie au retentissement planétaire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.