On est encore là pour dire que le patriarcat : cétacé !!!! On ne fera plus le dos rond c'est fini, on porte assez de choses sur nos épaules, on n'a pas le Dauphin car on a la peau dure. Ne nous remerciez pas pour cette intro subtile ! Le dauphin... merveilleux cétacé attendrissant dont on collectionnait n'importe quel objet entre 97 et 2005. C'est un peu celui dont personne ne se méfie car trop choupinou d'amour... Alors que not all dolphin but lot of them violent, en bande de mâles, des femelles qu'ils entourent à plusieurs en les harcelant jusqu'à épuisement pendant des interactions qui dureraient plus d'une heure en moyenne et parfois des jours. D'ailleurs, les femelles ont plus tendance à nager en eaux profondes pour éviter les groupes de mâles. Il y a même déjà eu quelque cas de nécrophilies de mâles sur des femelles mortes. On pourrait dire que le Dauphin mâle c'est ton ex toxique avec son petit sourire que tout le monde aime alors qu'en fait c'est une grosse crevure.... **Sage Dauphine** de Marianne Chez les dauphines, la naissance n'est jamais une aventure solo. Les copines sont là pour aider, et accompagner le dauphineau à la surface pendant que la mère récupère. Comment s'inspirer d'elles dans notre système où le couple est toujours la formule par défaut ? **Le poids du sac...** de Julie Cet été, j'ai fait une partie du GR20, le fameux chemin Corse considéré comme le plus difficile de France et je n'ai pas réussi à enlever mes lunettes de soleil féministes... **La petite fille et le crocodile** de Valentine C'est le récit d'un livre jeunesse que tout le monde semble trouver formidable. Pas moi.

Nous recevons une partie de la belle équipe de [Grand Bruit](https://www.theatreonyx.fr/fr/grand-bruit) "le show rap unique en son genre" qui aura lieu le 15 mars 2025 à l'ONYX. On reçoit donc Nooj, Hvrley Qveen, Shadéblauck et Double C sur notre plateau afin qu’ielles nous présentent leur parcours perso et collectif.

Bonne année, bonne année, bonne année, bonne année ! Ça m'a toujours paru bizarre cette expression, cette tradition... voire déplacé. Quand on voit ce monde, c'est étonnant de penser une seconde passer une bonne année ! Vous croyez qu’à la Nouvelle Orleans, les gens ont eu le temps de se souhaiter une bonne année, avant de voir la voiture bélier arriver ? Et vous pensez qu’à Mayotte, ils se sont souhaité une bonne année ? Vous croyez que Bertrand Cantat avait souhaité une bonne année à Marie Trintignant avant de la tuer 8 mois plus tard, jour pour jour et oui, c’etait le 1 août 2003. C'était il y a 22 ans. 22 ans ?! Près de 3000 femmes sont mortes depuis sous les coups de leurs conjoints. 2003, c’est aussi le gouvernement Rafarin, la fameuse canicule et un rassemblement dans le Larzac qui a réunit 300 000 personnes ! Cet été, en 2024, sur le village de l’eau contre le projet de mégabassines, il y avait environ 5000 personnes... La différence aussi, c'est qu'en 2003, on n'appelait pas ces militants des éco-terroristes mais des... altermondialistes ! A quoi l'année 2003 a-t-elle ramené XM, Anaïs et Cécile ? **jtm** de XM Une capsule sonore de mes archives msn oubliées qui racontent cette période un peu particulière de l’adolescence, quand j’ai compris que je n’allais pas trop rentrer dans les cases cis et hétéro qu’on m’avait assignées. **Les conteuses** d'Anaïs La question n'est pas d'avoir une histoire originale, mais de décider de comment on la raconte. Comment on se raconte. Deux femmes ont revisité un moment de leur année 2003 à la façon d'un conte. Deux histoires de liberté acquises au fil des années. Merci à la grande girafe et Pauline pour leur contribution ; et à Julien G. pour le mixage. **D'autres mondes sont possibles** de Cécile 2003. Souvenirs. Un rassemblement, un concert… un autre monde est possible ?

Être tangent veut dire être limite, être très près du niveau nécessaire pour que quelque chose se fasse. Ex : "Comme elle aussi dénonce l’assistanat ! Christelle M, a failli adhérer à un parti comme le RN. C’était tangent." On dit aussi de quelqu'un.e qu’iel prend la tangente lorsqu’une personne se dérobe, s'extirpe d’une situation. Ex : "Craignant que des saltimbanques en colère ne l’attaquent, Christelle M a pris la tangente et a tout bonnement annulé sa rencontre avec les maires de Loire Atlantique." Enfin, prendre la tangente peut vouloir dire s’écarter d’un mouvement. Et c’est là que nos places de militant.es rentrent en jeu ! Ex : "Nous prenons la tangente par rapport aux décisions politiques de la présidente de région Christelle Morançais en Pays de Loire. Mobilisons-nous ! **Tangente identitaire** de Nao Tangente me parle et me poursuit depuis trois ans déjà. **Confessions nocturnes** de Laryssa Confession nocturne d'une mère épuisée ou quand prendre la tangente semble la seule solution pour échapper à une charge mentale trop lourde à porter. **D'une rive à l'autre** de Gary Prendre la tangente. Se déplacer. Traverser les mers. Lutter contrer contre les politiques européennes de frontières qui tuent des milliers de gens tous les ans. Ne pas oublier. Se tenir debout. Se libérer. Merci aux camarades d'Alarmphone Oujda, d'Alarmphone Tanger, d'alarmphone Laayoune et d'Alarmphone Dakar qui ont accepté de partager avec nous leurs témoignages.

Nous avons profité de la venue du groupe de musique [Bacchantes](https://bacchantes.bandcamp.com/) au bar La Dérive à Nantes le 19 octobre 2024, pour les inviter sur notre plateau afin qu’elles nous présentent leur nouvel album *Pas un bruit.* Si vous ne les connaissez pas encore, c’est le moment de découvrir ces 4 femmes musiciennes qui chantent en chœurs. Leur univers singulier et poétique est tinté de sonorités rock et lyriques avec une formation guitare, batterie, clavier et harmonium indien. Vous les avez déjà entendues au moins une fois puisque la chanson * Chœur d’amour* compose notre générique! Retrouvez les sur : [Insta](https://www.instagram.com/bacchantes_musique/) [FB](https://www.facebook.com/bacchantesmusic/) [YouTube](https://www.youtube.com/@bacchantesmusique437)

Le vestibule est la pièce d’entrée d’un édifice, l’entrée en général et au figuré « le début ». A l’origine, le mot pourrait être traduit par « emplacement de la porte » (vero stabulum), c’est donc un mot paillasson, un mot porte manteau, un mot qui sent l’odeur de chez nous quand on revient de vacances. C’est le premier pas chez son amie qu’on a pas vu depuis longtemps, cette amie qui ne vient pas nous accueillir et qui nous laisse entrer et la rejoindre dans la salon, parce qu’on est comme chez nous. Vestibule, ça n’existe quasiment plus dans nos petits appartements urbains. C’est souvent réduit à un couloir, à un palier, à presque rien. Pourtant il faut bien prendre le temps de commencer pour bien se lancer ! Et comme on saute du plongeoir, on sort du vestibule, quand on est prêt ! Alors voila, maintenant qu’on a enlevé nos chaussures, sortons du vestibule ensemble et entrons dans l’émission avec Alison, Lucile et Matéo ! **I hear you voices ringing** de Lucile La voix, là, Dans le vestibule, Sonante, Vibrante, Vivante… Féministe ! **Le vestibule d’un monde nouveau** d'Alison On arrive dans ce monde sans l’avoir choisi. Dès ce premier vestibule, on nous met dans des cases, permettant en fonction de critères absurdes de faire perdurer un système régi par des dominations. Nous en ferons une conférence une prochaine fois. C’est pourquoi cette création sonore n’a au final pour objectif que de faire de cette émission aussi son premier vestibule. Des pensées qui s’émancipent pour que sa créatrice retourne offrir amour à ses chatons. **Génèse de la pensée** de Matéo Chronique hyperactive personnelle et perchée qui compare la personnalité à une maison et les émotions à des pièces. Mélange de coup de gueule radical et de confidences également radicales ! En espérant pouvoir vous aider et force à vous.

Par la fenêtre des détricoteuses ce mois-ci, si vous tendez l'oreille, vous entendrez des modes d'emploi bruités pour construire différentes choses nécessaires (auxquelles vous n'aviez jamais pensé). Vous entendrez aussi des femmes reprendre le pouvoir grâce à des clés à molettes et au cyclo-féminisme et vous entendrez une création sonore sur la nécessité de garder des traces (ou pas). C'est le fil du mot bricolage qui relie ces 3 objets sonores : - D'abord, le résultat d'un atelier d'écriture et mise en voix "Écrire et dire" animé par vos serviteuses à l'occasion des 10 ans du Sonolab dans les locaux de Jetfm. Il était question d'écrire l'intime à la manière d'un mode d'emploi ! - Ensuite, c'est Manon qui nous envoie son documentaire sonore "Les increvables en selle!" pour donner à entendre un collectif de meufs bien décidées à démonter l'engrenage des violences sexistes (et elles ont des outils) ! - Enfin, la création sonore de Charlotte Biron vous embarquera dans une réflexion sur la nécessité d'enregistrer les choses qui vous importent, et surtout (sujet crucial) vous apprendrez comment faire "Pour transporter une rivière". Pour participer à notre émission, contactez-nous : lesdetricoteuses91.2@gmail.com !

*SPECTROSENSUS* de Marianne BEC BUNSEN fait partie des mots mystérieux que j'entendais dans la maison de mon enfance, dans les conversations de mes parents laborantins. Je ne m'étais jamais arrêtée pour leur demander la signification de ce mot aux sonorités qui piaillent. Je pars sur les pas de ce bec pour penser à ce que le langage fait en nous. *A Gauche* de Julie Tinder et sa dure loi de la séduction, de la sélection... Tout cela ne renforcerait-t-il pas les stéréotypes de genre et aussi mon énervement ? Exutoire sonore. *BEC BENZ FREESTYLE* de Jomar T'as déjà entendu un freestyle féministe sur le thème bec bunsen ? ça fout le feu dans tes oreilles et c'est signé... JOMAR ! *Puisque tout est absurde.* de Valentine Au coeur d’une actualité brûlante où l’extrême droite est sur le point de prendre le pouvoir, une jeune femme vit quelque chose de troublant et s’en entretient avec son psychologue. Un petit récit débile et loufoque, histoire de se détendre un peu.

L.P.O... Tel un pinçon des arbres je prends ma plus belle voix pour vous gazouiller quelques jeux de mots à l’oreille. Cet édito pourrait servir par exemple à dénoncer Le Patriarcat Obligatoire enseigné depuis la petite enfance en LV1 à toutes les petites filles ou garçons cis et trans en construction. On pourrait s’amuser aussi à troller Le Patron Obsédé qui tel un geai des chênes voudrait lui aussi s’amuser à cacher son gland dans toutes les cavités qu’il croise ! Mais c’est super insultant pour les geais donc je ne me permettrai pas. Je pourrai aussi tirer la sonnette d’alarme comme un ménure : superbe oiseau endémique d’Australie, vous savez celui qui imite les sons mécaniques. Parce qu’on continue de rire de La Petite Olive, cet index intrusif qu’on glisse dans le rectum de son pote parce que c’est trop drôle... alors que c’est du viol. Oui L.P.O ça permet de survoler pleins de thématiques ! Mais où nous ont emmenées Cécile, Clémence, Marlène et Pascaline ? **La Ligue de Protection des Oisives** de Cécile et Clémentine La Ligue pour la protection des oisives (LPO) est une association de protection du droit à glander fondée en 1912. La LPO agit pour la liberté par la connaissance et la protection des personnes se reconnaissant femme ; le développement et la préservation des espaces ; la sensibilisation et la mobilisation des citoyen.nes ; l’accompagnement des entreprises et des collectivités. **La Ligue de Protection des Ovocytes** de Marlène Les ovocytes sont les cellules de la reproduction présentes dans nos ovaires dès la vie in utero, avant même notre naissance. Seul un faible nombre – entre 300 et 400 – seront fécondables entre le moment de la puberté et celui de la ménopause. Mais depuis 2021, la loi élargit le monde des possibles. Elle permet désormais aux femmes de préserver leurs ovocytes pour un projet d'enfant plus tard, qu'on soit seule, en couple hétéro ou lesbien. Alors, protéger nos ovocytes ou non ? **Protéger un doux compromis** de Pascaline Un parallèle entre la protection des oiseaux et celle des enfants. Une perpendiculaire entre la mer et la mère. Une oblique de famille.

Vous comprendrez vite que le plouc, initialement, est un breton du 19eme siècle qui migre vers la capitale parisienne pour travailler. le Parisien trouve le breton vraiment bizarre, plutôt sauvage, pas très à son goût, et le surnomme PLOUC. Grâce à de riches écrivains blancs hommes antisémites qui vivent à la ville, le terme entre en littérature et traverse les âges. Avant ça le parisien est-il venu chercher le breton dans son bled ? comme les américains avec les mexicains, les français avec les marocains, et bien d’autres. Vous savez, on installe un bureau de recrutement à l’entrée du village, on fait miroiter des dollars pour inciter les gens à venir construire un train à des milliers de kms de chez eux, et puis quand le train est fini, on les dégage en leur disant qu’ils puent ! Bref, si on résume le plouc c’est un migrant dont on se moque. Parce qu’il parle différemment, parce qu’il s’habille chelou. Parce qu’il s’occupe des tâches pénibles. A chaque pays son chicano, à chaque époque son plouc ! Tout ça se discute et ça tombe bien sur JetFM, on détricote la plouquerie ensemble avec 4 merveilleuses plouquettes ! **Plic ploc plouc** d'Audrey Une chronique qui fait parler les ploucs, qui préfère les vérités de l'enfance aux mauvaises voix de l'adolescence. **Voyage en Ploukistan** d'Isabelle C'est quoi écrire en étant plouc ? Petit voyage en trois étapes en terre d'écrivain.es ploucs. **Des simples et des simples** d'Aline et Melon Avoir grandit et vivre à la campagne, est-ce que ça signifie être moins érudit et moins civilisé que lorsqu'on est d'origine citadine ? Variation à 4 voix autour des mépris de classe et des savoirs populaires.

Il existe sûrement plein de femmes recordwoman, mais de mémoire dans le Guinessbook de mon collège, je revois surtout des hommes qui voulaient dépasser, sauter plus haut, manger plus, better harder stronger...enfin ça reste à vérifier, j’ai pas trouvé le chiffre. Si ça s’trouve c’est paritaire. Alors ce serait un peu rapide de tirer des conclusions sur le rapport au genre et à la compétitivité, le goût de la conquête tout ça… Mais ça m’a rappelé une vidéo qui a buzzé récemment et qui demandait aux hommes « combien de fois ils pensent à l’empire romain par semaine ? » A cette question, une énorme vague d’hommes avouent y penser très souvent, et même quotidiennement pour beaucoup ! Quel rapport avec les records me direz vous ? Plusieurs universitaires se sont (sérieusement) penchés sur la question : une partie des fans de cette époque admireraient le talent d’ingénierie des Romains. Leurs ponts les plus solides, leurs tunnels les plus efficaces leurs routes les mieux construites encore des siècles après, etc etc... Quel rapport avec l’altitude ? Pour d’autres, la chute de Rome serait comparable à la chute de notre civilisation. Et ça me fait dire qu’après avoir compté les exploits, admiré le spectaculaire, répété les récits de chasseurs et loué les héros, et ba ... On n’a plus qu’à s’asseoir pour observer la chute de tout ce système de valeurs de tout en haut… Place aux 3 contributions du mois autour du mot "ALTITUDE" : **Tous les samedis** d'Arhur « Replace-toi ! », « n'aie pas peur ! » ou « bien joué ! » crient des hommes en bordure d'un petit terrain de foot municipal. Tous sont des papas venus en ce samedi après-midi assister au match de leur fils. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ils viendront l'encourager. L’important c’est d’être « présent pour lui ». Portrait de trois papas se livrant sur leur relation à leur fils, à leur propre père, leurs valeurs éducatives, leurs espoirs et parfois leurs déceptions. **Le Centre de gravité** de Tiphaine La première fois que j'ai perdu l'équilibre, c'était à 16 semaines. Ou à 18. J'ignorais que lorsque l'on est enceinte, notre centre de gravité se déplace dans notre corps, au fur et à mesure que pousse notre ventre. Il se pourrait même que l'on perde en altitude. Pour toujours ? **Quand le mot Altitude te plonge dans des abîmes de réflexion** de Georges Dialogue intérieur d'un boomer-chansonneur en déconstruction avec un regard introspectif critique et quelques chansons qui ne volent pas toutes très haut.

/// Pardon pour le petit problème de son jusqu'à 2'30, mais ne zappez pas, tout s'arrange après ! /// Cette émission est enregistrée au bar Le tempo à Guemené-Penfao, où nous sommes invitées par le festival féministe "Un autre 8 mars" : Six spectacles, une chorale, deux concerts slam/rap, un jeu de rôle grandeur nature, un film, une criée publique, un enregistrement radio en public, un atelier d’écriture, une kermesse et une boum… Durant neuf jours, du 1er au 9 février, la compagnie des Arbres nus lance le festival féministe et artistique Un autre 8 mars, à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique). **Contre les éclats d'obus : tricoter des zestes d'orange** de Daria Lors d'un atelier "technique du fil" proposé en mixité choisie meuf-trans-pédé-gouine-Intersexe, nous discutons et chantons nos idéaux et le partage de nos rêves antimilitaristes. L'orange, c'est le fil de laine tiré, qui entrecroise, à l'envers, à l'endroit, les paroles de nos chants de lutte. **Nos désirs font désordre** de Salima Etiennette est artiste. Elle est maman d'un premier enfant, attend un deuxième. Elle est en couple et vit à Bruxelles. La réalité du métier peut perdre de ses paillettes quand on n'est pas nanti. Pour continuer ce métier, il faut jouer avec des règles qui n'existent pas vraiment pour les mères. Trouver des solutions et essayer de trouver des semblables pour ne pas se sentir seule face à tout ça. Un éclairage sur le métier d'un point de vue d'une artiste plasticienne. **La danse du NON** de Lydie Petite Orange naît sur la planète des Rouges et des Jaunes. Elle est rejetée parce que différente et incomprise. Elle rencontre la sororité dans un oranger et grâce à la force qu'elle y puise , elle peut s'opposer à ceux qui veulent s'opposer à elle.

La boum de Claude Pinoteau sort en 1980. Résumé : C’est la rentrée en 4eme de la petite Vic, 13 ans. Papa la dépose devant le collège. En guise d’aurevoir, un bisou sur la bouche et une tape sur les fesses. « Allez grouille ! » Dis papa, avant de rejoindre maman.. puis plus tard, sa maitresse, présentée comme une nymphomane. Mémé joue de la harpe dans un grand orchestre, se vante régulièrement de dîner avec les grands ce ce monde. Papa et maman mangent des oeufs brouillés aux truffes en peignoir Lacoste. Et puis il y a une vague histoire de boum au milieu de tout ça... Sophie devient alors "le symbole d'une génération". Elle dénonce les agissements de Gérard Dépardieu dès 1985, mais on retiendra surtout un sein qui dépasse ou un discours bafouillé ... 1980, c'était aussi les premiers mort.es du VIH-sida et une actualité qui ne semble pas avoir tant changée... Les 3 créations sonores à découvrir dans l'émission : **Pourquoi j'ai choisi Sophie ?** par Laure A j-3 de l'enregistrement en plateau, je me demande pourquoi j'ai sauté sur ce mot totem au mois de septembre. Que dit Sophie Marceau de moi-même et mon itinéraire affectif. **Nos désirs font désordre**, par Gary Salin En 1980, le film* La Boum* sort sur les écrans. Ce film, qui lance la carrière de Sophie Marceau, est présenté par de nombreux médias comme le symbole d'une génération. Mais de quelle génération s'agit-il au juste ? Car il existe toute une génération pour laquelle ces mêmes années 1980 riment avec VIH/sida, accompagnement dans la maladie et la mort, lutte pour l'accès à la santé, invention de manière de s'aimer et de se soutenir en dpit des obstacles. La boum c'est aussi un autre symbole: celui d'une lutte pour la vie. **1980** par Johanne La Boum est un film générationnel français sorti en 1980 qui lance la carrière cinématographique de Sophie Marceau. Considéré comme un phénomène de société, il met en scène les émois d'une adolescente de treize ans et fait 4 300 000 entrées en France . Nous sommes 55 millions dans la France de 1980. Replantons le décor derrière le lycée Henri IV et les beaux appartements parisiens. Attention, certains propos ou scènes décrites peuvent heurter.

Pour entrer dans l'hiver, trêve de blabla et place à la musique ! Vous allez vibrionner sur un mix tropical et bouillonnant concocté par la formidable Émilie Rougier (AKA Marvina) et ses mille voix. Ce mix a été diffusé pour la première en février 2021. Marvina / / 57min05 01 Andrea Laszlo De Simone / Immensità 02 B. Bumble & The Stingers / Nautilus 03 Bil Vermette / Long Trail Down 04 Ojard / Plage De La Concurrence 05 Santo And Johnny / Sleepwalk 06 The Bluebells / Mocassin 07 Joe Meek And The Blue Men / I Hear A New World 08 Atom TM / Maniac 09 John Forde / Atlantis 10 Ashra / 77 Slightly Delayed 11 Chayns / Live With The Moon 12 The Centuries / Polynesian Paradise 13 Pepe Maina / Il Canto dell'Arpa e del Flauto (Prima Parte) 14 The Ventures / Tomorrow's Love 15 Telegraph Avenue / Lauralie Musiques utilisées pour la fiction sonore : Phil Moore and his Orchestra / Pearls Of Paradise Phil Moore and his Orchestra / Maiden Island Christina Vantzou & John Also Bennett / Hot Tub The Beach Boys / Unreleased Backgrounds [bonus Pet Sounds] The Beach Boys / Our Prayer Blondie / The Tide Is High

En réfléchissant aux références culturelles et aux associations d’idées autour du mot bête, j'ai d'abord pensé au roman La Bête Humaine de Zola qui a marqué mon année de seconde, j’ai aussi pensé à La Belle et la Bête bien sûr et aussi l’histoire de La Bête du Gévaudan. (...) Mais cette figure de la bête, n'aurait-elle pas bon dos ? Le Larousse explique qu’en littérature la bête est "L'homme sous l'emprise de ses instincts", alors que j'ai l'impression qu'accolé au féminin, le mot "bête" va plutôt être assimilé à la bêtise, la sottise. Nous, on est assez bête pour vous proposer tous les mois une émission féministe pour chercher la petite bête dans la tête pensante du patriarcat ! Mais quelle définition en font nos contributeurices ? **Des bêtes pure sang ?** de Théo Tels les vieilles bêtes de ce monde, les clichés ont la peau dure. Entre masculinité et virilité, les codes qui s'apparentent à une certaine bestialité sont encore aussi tenaces que définis et délimités. Bien que la tendance générale comprend très progressivement la désuétude de ces injonctions, tout le monde ne veut/peut pas s'y conformer. Et là-dedans, quid du handicap? **Le chat, la vache et le bonobo**, une fable sonore de Marianne M Fable sonore à caractère caricatural mêlant récits de vie autobiographique, dialogues super intéressant et de qualité, recherches éthologiques et rebondissements incroyables. Le James bond de la fable sonore. Ah non, James ne fait pas de recherches éthologiques. Enfin tu vois quoi. **"To bête or not to bête ?"** de Léna Dialogue introspectif et égocentré sur la bête et la bêtise : grandir à la campagne comme à la ville.