Aujourd’hui, on plonge dans l’expression "mettre à l’index", et qui de mieux que la Bête de La Belle et la Bête pour nous éclairer sur cette notion d’exclusion ? Cet épisode bonus est spécial car il s’inscrit dans la semaine du Podcasthon, un événement caritatif qui réunit des podcasteurs du monde entier jusqu’au 21 mars 2025 pour soutenir différentes causes. Ma cause aujourd’hui, c’est l’action menée par Amnesty International pour défendre la liberté d’expression.
Partons à la découverte de l’expression « ne pas compter pour des prunes » en compagnie du Vaillant Petit Tailleur, le célèbre personnage des contes des frères Grimm. Vous vous souvenez, ce drôle de personnage qui tue sept mouches d’un coup d’un coup de chiffon bien placé et qui, pour souligner son exploit, se brode un ceinturon avec sa devise : « sept d’un coup ». Cette devise, c’est celle-là même qui lui permet d’effrayer les géants qui par « sept d’un coup » croient qu’il a tué sept géants d’un coup. Autant dire que ses mouches - et son astuce - ne comptent pas pour des prunes. Mais voyons ensemble pourquoi et expliquons d’où vient cette expression « ne pas compter pour des prunes » et nous pourrons ainsi clore cette série d’épisodes sur cinq fruits et légumes, même si le conte du Vaillant Petit Tailleur a toujours été lié, pendant mon enfance, à cette fameuse tartine qui, comme la madeleine de Proust, valait bien tous les « Il était une fois ».
Aujourd’hui, c’est au tour de la salade avec l’expression "raconter des salades", expression qui signifie dire des mensonges, embrouiller les autres avec des histoires invraisemblables. Mais pourquoi des salades ? Qu’est-ce qu’une laitue, une batavia, une feuille de chêne, de la mâche ou des endives auraient à voir avec le fait de mentir ? Qui de mieux pour nous guider dans cette quête du sens de l’expression que le personnage de Carlo Collodi dont le nez s’allonge à chaque mensonge : Pinocchio.
Mettez vos baskets parce qu’on va explorer l’expression « courir sur le haricot ». Et qui de mieux que l’agaçant personnage du Prince Charmant pour nous figurer le sens de cette formule ?
Bienvenue dans la saison 3 des Contes de la Queue du Lézard. Je suis Wilfried et je suis ravi de vous accueillir dans cette nouvelle saison qui conserve l'esprit espiègle du lézard. Tout comme cet animal, le conte semble toujours nous échapper, ne laissant derrière lui que sa queue. Mais cette fois, ce n'est pas tant le récit qui nous filera entre les doigts, mais plutôt le sens des expressions que nous utilisons chaque jour sans toujours en saisir l'origine. Au fil de cette saison, partons ensemble à la découverte des racines de ces expressions idiomatiques, véritables trésors de notre patrimoine linguistique, souvent aussi mystérieuses que les contes eux-mêmes. Un personnage issu du monde des contes sera notre guide, nous aidant à lever le voile sur ces tournures de phrases dont le sens initial nous échappe parfois, mais qui, comme les contes, tirent leur charme et leur richesse de cette part d'inconnu. Aujourd’hui, découvrons l’origine de l’expression « se mettre sur son 31 » en compagnie de Cendrillon.
L’histoire que je vous raconte aujourd’hui m’a été inspirée par le Canada lors d’un voyage en train entre Ottawa et Toronto. Peut-être aussi inspiré par les incendies qui ont fait rage dans ce pays du fait du réchauffement de la planète. Mais au-delà d’une fable climatique, ou d’une fable qui viserait à défendre la cause animale, saurez-vous vous retrouver, vous identifier dans le message universel d’inclusion ? Il y a des pays qui vous inspirent comme ça tout naturellement ce qu’est le vivre ensemble. Ce n’est jamais parfait mais le plus important dans l’inclusion, c’est de viser une forme d’absolu, d’essayer de n’exclure personne, de tout faire pour éviter toute forme de discrimination, de créer un climat de sécurité pour tous, de traiter les autres avec respect quels que soient leur sensibilité, leur mode de pensée, leurs aptitudes physiques, leur orientation sexuelle, leur handicap visible ou non. J’ai flirté avec cet état d’absolu au Canada. Est-ce que les animaux de ce conte réussiront cet exploit inclusif ? A vous de découvrir tout cela en écoutant « La puce qui mangeait et démangeait ».
Lecture et écriture : Wilfried Mercklen
Illustration : Romain Valourd
Le voyage nous emmène aujourd’hui au Liban où un conte m’a été soufflé il y a quelques années déjà. C’est une histoire de manipulation et d’emprise. Ecoutons ensemble « Le prince mal luné ». Ecriture et lecture : Wilfried Mercklen Illustration : Romain Valourd
Aujourd’hui, découvrons ce conte inspiré par un voyage en Allemagne, en réalité plutôt inspiré par les émotions ressenties à cette époque-là. Il est longtemps resté inachevé et c’est justement dans cette forme inachevée que je vous le livre aujourd’hui. A vous de me dire si vous le percevez comme tel ou de me confier comment vous le poursuivriez. Découvrons ensemble le conte : « Décollement de racines ».
Ecriture et lecture : Wilfried Mercklen
Illustration : Romain Valourd