Créé par Claude Legault et Pierre-Yves Bernard, Dans une galaxie près de chez vous est une série télévisée et de films de science-fiction humoristique québécoise devenue culte avec un immense fandom surnommé les « Duggies ». Très librement inspiré de Star Trek, avec des échos de Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, Red Dwarf et Doctor Who, DUGPDCV se distingue par son humour engagé, ses jeux de mots et son absurdité. Pendant près de dix ans, de la première diffusion de la série en 1999 jusqu'au second film sorti en 2008, les spectateur·rices ont pu suivre l'équipage du Romano Fafard en quête d'une nouvelle planète pour les Terriens.
Dans ce nouvel épisode du balado Pop-en-stock. Imaginaire et culture pop animé par Elaine Després et consacré à DUGPDCV, Megan Bedard, Audrey Boutin, Catherine Côté, Christine Hébert, André-Philippe Lapointe et Élisabeth Simpson discutent de crise climatique, colonialisme spatiale, communauté, science-fiction, culture québécoise et plus encore. Bonne écoute!
Dans cet épisode, nous vous présentons une table ronde animée par Pier-Pascale Boulanger et réunissant Pauline Jaccon, Audrey Coussy, Laurance Ouellet Tremblay et René Lemieux, qui a été enregistrée à Montréal le mardi 11 juin 2024. Iels présentent leur approche traductologique dans une logique de recherche-création, qu'il s'agisse d'avoir une conception créatrice et rhizomique de la traduction (Jaccon), qu'il s'agisse d'un projet de traduction poétique dans une relation d'amitié (Coussy et Ouellet Tremblay) ou de réfléchir à la dimension critique et créatrice que devraient développer davantage les étudiant.es en traductologie (Lemieux).
Dans cet épisode, Patrick Gauvin (UQAT) Gabriel Tremblay-Gaudette, Camille Bernier (UQAR) et Cassie Bérard (UQAM) à l'animation s'interrogent sur la recherche-création et les potentialités de celle-ci dans le maillage des différents savoirs et des différentes disciplines.
L'épisode a été enregistré devant public le 30 mai 2024 lors de la journée de clôture du séminaire Figura «L'imaginaire comme éthique». Entre 2022 et 2024, lors de 13 séances aux thématiques diverses, 40 chercheur.es se sont réunis pour réfléchir chacun.e à leur manière à une hypothèse : «L’étude de l’imaginaire, dès lors qu'elle implique de réfléchir sur les rapports qui existent entre les êtres humains et le monde, se déploie essentiellement comme une éthique.»
Parmi les questions du public, on pourra entendre dans cet épisode David Bélanger et René Lemieux.
Bonne écoute!
Dans cet épisode, Eleonora Acerra (UQAM), Antonio Dominguez Leiva (UQAM), Simon Dansereau-Laberge (UQAM/Paris 8), Bertrand Gervais (UQAM) et Elaine Després (UQAM) à l'animation discutent des intelligences artificielles.
L'épisode a été enregistré devant public le 30 mai 2024 lors de la journée de clôture du séminaire Figura «L'imaginaire comme éthique». Entre 2022 et 2024, lors de 13 séances aux thématiques diverses, 40 chercheur.es se sont réunis pour réfléchir chacun.e à leur manière à une hypothèse : «L’étude de l’imaginaire, dès lors qu'elle implique de réfléchir sur les rapports qui existent entre les êtres humains et le monde, se déploie essentiellement comme une éthique.»
Bonne écoute!
Pilule rouge ou pilule bleue? Dans cet épisode, Louis-Paul Willis (UQAT), Megan Bédard (UQAM), Anthony Morin-Hébert (UQAM), Chantal Gagnon (U. de Montréal) et David Bélanger (UQTR) à l'animation lancent dans une grande discussion sur le conspirationnisme et la mauvaise traduction comme imaginaire jouant contre l'éthique.
L'épisode a été enregistré devant public le 30 mai 2024 lors de la journée de clôture du séminaire Figura «L'imaginaire comme éthique». Entre 2022 et 2024, lors de 13 séances aux thématiques diverses, 40 chercheur.es se sont réunis pour réfléchir chacun.e à leur manière à une hypothèse : «L’étude de l’imaginaire, dès lors qu'elle implique de réfléchir sur les rapports qui existent entre les êtres humains et le monde, se déploie essentiellement comme une éthique.»
Parmi les questions du public, on pourra entendre dans cet épisode Elaine Després (UQAM), Simon Dansereau-Laberge (UQAM/Paris 8) et Bertrand Gervais (UQAM).
Bonne écoute!
Voici le premier épisode de la série «Imaginaire comme éthique» qui rassemble autour de la même table Mélissa Major (Cégep de Saint-Jérôme), Marina de Seta (UQAR), David Bélanger (UQTR) et Bertrand Gervais (UQAM) à l'animation. La discussion porte sur la notion d'éthique et sur le concept d'«imaginaire comme éthique».
L'épisode a été enregistré devant public le 30 mai 2024 lors de la journée de clôture du séminaire Figura «L'imaginaire comme éthique». Entre 2022 et 2024, lors de 13 séances aux thématiques diverses, 40 chercheur.es se sont réunis pour réfléchir chacun.e à leur manière à une hypothèse : «L’étude de l’imaginaire, dès lors qu'elle implique de réfléchir sur les rapports qui existent entre les êtres humains et le monde, se déploie essentiellement comme une éthique.»
Parmi les questions du public, on pourra entendre dans cet épisode Pierre Gabriel Dumoulin (UQAM), Elaine Després (UQAM) et René Lemieux (U. Concordia).
Bonne écoute!
Ce troisième et dernier épisode de la série «Qu’est-ce que la dette ?» a été enregistré dans le cadre de la journée d’étude éponyme qui s’est tenue le 4 avril 2024 à l’Université Concordia.
Jean-François Bissonnette s’intéresse au phénomène de l’endettement étudiant aux États-Unis en tant que problématique politique. Il revient sur les controverses qui entourent cet endettement spécifique et tente de comprendre comment peut s’expliquer la réaction conservatrice à la politique d’annulation de la dette proposée en 2022.
Maude Pugliese s'intéresse à l'endettement au sein de la famille en évoquant notamment la circulation d’argent, de biens et services ; ou encore les concepts d’hospitalité et d’entraide familiale. Elle aborde également différentes manières de percevoir ces circulations : entre dons désintéressés, et “moments” dans des système d’échange basé sur la réciprocité différée qui initient des dettes, positives ou non.
Alexis Lussier aborde le sujet d'un dette impossible à rembourser par le biais de la psychanalyse avec l’exemple de l’Homme aux rats (Ernst Lantzer), personnage obsessionnel sur lequel Freud a beaucoup écrit. Lussier décrit entre autre un lien entre psychanalyse et littérature avec une anecdote sur plusieurs séances entre Freud et son client.
Ce deuxième épisode de la série «Qu'est-ce que la dette ?» a été enregistré dans le cadre de la journée d'étude éponyme qui s'est tenue le 4 avril 2024 à l'Université Concordia. Dans et épisode, Jean-Philippe Warren et Denys Delâge se penchent sur les différences de perception et de fonctionnement de la dette entre les sociétés autochtones et les sociétés européennes. Ils y abordent entres autres les liens entre dette, histoire coloniale, et organisation politique, sociale, religieuse et morale.
Martin Petitclerc expose lui un début de recherche sur la dette publique et son impact sur l’organisation de l’économie québécoise pendant la crise des années 30. Il aborde notamment les conséquences de cette crise économique sur Montréal et sa démocratie municipale.
David Bélanger présente le deuxième de ses 2 pôles de recherche sur l’imaginaire de la dette entre 1945 et 1955, un moment d’évolution de l’économie québécoise et de son discours, donc de son imaginaire. Il propose à l’occasion de cette communication l’hypothèse de deux régimes de la dette : une dette communaliste, qui engage des liens ; et une dette d’échange, capitaliste, impersonnelle et comptable. Ces régimes lui servent à décrypter les ambiguïtés et ambivalences dont il tente de cerner le fonctionnement à partir de deux exemples : la nouvelle Un bon quêteux de Germaine Guèvremont et un roman d’André Langevin Poussière sur la ville.
Ce premier épisode a été enregistré dans le cadre de la journée d'étude intitulée «Qu'est-ce que la dette ?» qui s'est tenue le 4 avril 2024 à l'Université Concordia.
Dans sa communication «Traduire la dette : une grammaire critique», Pier-Pascale Boulanger tente de jeter les bases d’une grammaire critique qui explorerait les sens possibles de ce que devoir de l’argent veut dire. Elle le fait en s’appuyant sur sa discipline qu’est la traductologie, et son expérience de l’enseignement de la traduction financière. Elle s’intéresse particulièrement à la portion critique du discours et de la langue financière et économique.
De son côté, Marie Langevin regarde la dette depuis une perspective féministe en s’intéressant particulièrement au phénomène du micro-crédit dans cette communication intitulée «Obligées et créancières : figures d’économie politique féministe au temps de la financiarisation». Elle développe notamment une critique de l'instrumentalisation des femmes à des fins économiques, tout en étant particulièrement ciblées par ces projets de financement précarisants qui soutiennent le travail productif et reproductif.
Dans cet épisode, Megan Bédard, Elaine Després, Lisa Haristoy, Aurélie Huz et Manon Barret parlent de la biopolitique et du biopouvoir (Foucault) en lien avec l'actualité contemporaine transatlantique et des fictions (plus ou moins) contemporaines.
Megan Bédard, Doctorante en études sémiotiques à l’UQAM et autrice de l’ouvrage Xénomorphe. Alien ou les mutations d’une franchise publié aux éditions de Ta Mère.
Lisa Haristoy réalise une thèse de doctorat sur la littérature dystopique et post-apocalyptique féministe du XXIeme siècle au sein du laboratoire Héritages et Constructions dans le Texte et l'Image sous la direction d'Helene Machinal. Elle s'interroge sur la politisation du post-apo par des autrices féministes. Le traitement des temporalités et du discours historique est selon elle la principale clé de compréhension de cette intervention féministe dans un genre littéraire aux nombreux biais patriarcaux.
Aurélie Huz est MCF à l'université Paris Nanterre, spécialiste de la science-fiction et de l'intermédialité des univers de grande consommation. Je travaille en particulier sur des approches sémiotiques comparées de la poétique de la SF dans le texte, l'image ou le son, ainsi que sur l'histoire culturelle de la SF française transmédiatique. Elle est également vice-présidente de l'association LPCM (recherche sur les Littératures Populaires et Cultures Médiatiques) et co-rédactrice en chef des revues Belphégor et Res futurae.
Elaine Després est professeure associée et coordonnatrice au Centre Figura de l'UQAM. Ses recherches portent sur les représentations imaginaires de la science, sur la science-fiction et les dystopies, autant en littérature qu'en séries télé.
Manon Barret est doctorante en deuxième année au sein du laboratoire Littérature Imaginaire et Société (LIS) de l’Ecole Doctorale Humanité Nouvelles – Fernand Braudel (HN – FB) à l’Université de Lorraine. Elle réalise une thèse intitulée « Crise de la procréation dans les dystopies écologiques à l’aube du XXIème siècle » dans laquelle elle étudie des fictions littéraires, télésérielles, cinématographiques et bédéistiques. Ses champs de recherche principaux sont les études de genre (gender studies), le genre fictionnel de l'anticipation et l’éco-critique.
Ce podcast a bénéficié d'une aide de l’État français, gérée par l'Agence Nationale de la Recherche, au titre du projet Investissements d'Avenir Lorraine Université d'Excellence, portant la référence ANR-15-IDEX-04-LUE
Dans cet épisode, Emmanuelle Stock, Hélène Machinal, Elaine Després, Louis-Paul Willis, Maude Lafleur et Manon Barret questionnent la fiction dystopique The Handmaid's Tale (La Servante écarlate). Iels se penchent sur les questions de l'infertilité et de la stérilité, du politique et du sacré, du discours écologique, du rapport à l'animalité, du signe et des enjeux psychanalytiques dans l'œuvre romanesque de Margaret Atwood et son adaptation télésérielle depuis 2017 par Bruce Miller sur Hulu.
Elaine Després est professeure associée et coordonnatrice au Centre Figura de l'UQAM. Ses recherches portent sur les représentations imaginaires de la science, sur la science-fiction et les dystopies, autant en littérature qu'en séries télé.
Emmanuelle Stock est professeure agrégée, doctorante en littérature comparée sur la science-fiction féminine à l’Université de Rouen et chargée de mission cinéma-audiovisuel à la Délégation Académique aux Arts et à la Culture. Son travail de thèse porte sur la chair et la voix féminine dans la science-fiction française et étrangère.
Hélène Machinal est professeure en Études anglophones à l’Université Rennes 2 et membre de ACE. Elle est spécialiste de littérature fantastique, du roman policier et de la fiction spéculative du XIXe au XXIe siècle. Elle travaille par ailleurs sur les séries TV et les représentations du posthumain, plus particulièrement l’imaginaire de la science dans les fictions policières, fantastiques et de SF.
Louis-Paul Willis est professeur d’études cinématographiques et médiatiques ainsi qu’UER en création et nouveaux médias à l’UQAT.
Maude Lafleur (elle/iel) est chargé·e de cours et titulaire d’un doctorat en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Personne co-fondatrice et éditeurice aux éditions Diverses Syllabes, iel signe des textes d’autofiction et des textes universitaires au sein de plusieurs collectifs dont Troubles, nos ombres et Mortel·les, parus durant la dernière année. En plus de siéger sur le comité de rédaction de la revue Moebius, Maude travaille présentement sur un roman à paraître.
Manon Barret est doctorante en deuxième année au sein du laboratoire Littérature Imaginaire et Société (LIS) de l’Ecole Doctorale Humanité Nouvelles – Fernand Braudel (HN – FB) à l’Université de Lorraine. Elle réalise une thèse intitulée « Crise de la procréation dans les dystopies écologiques à l’aube du XXIème siècle » dans laquelle elle étudie des fictions littéraires, télésérielles, cinématographiques et bédéistiques. Ses champs de recherche principaux sont les études de genre (gender studies), le genre fictionnel de l'anticipation et l’éco-critique.
Ce podcast a bénéficié d'une aide de l’État français, gérée par l'Agence Nationale de la Recherche, au titre du projet Investissements d'Avenir Lorraine Université d'Excellence, portant la référence ANR-15-IDEX-04-LUE
Dans cet épisode, deux doctorantes discutent de leurs sujets de thèse respectifs traitant tous les deux de procréation, reproduction, maternités dans les fictions d'anticipation contemporaine. Elles s'interrogent entre autre sur leurs approches respectives à leurs sujet, les relations entre procréation et pouvoir, entre la reproduction et le dérèglement climatique, la notion de collectif.
Marion Gingras-Gagné poursuit des études doctorales en littérature et études féministes à l’Université du Québec à Montréal. Dans sa thèse dirigée par Catherine Cyr, elle s’intéresse aux représentations des communautés féminines et de la maternité dans les œuvres récentes de science-fiction écrites par des femmes. Elle est très active dans le milieu académique : au fil des années, elle s’est impliquée dans l’organisation de colloques, la direction de numéros de revue et dans plusieurs comités de rédaction. Elle est boursière du FRQSC.
Manon Barret est doctorante en deuxième année au sein du laboratoire Littérature Imaginaire et Société (LIS) de l’Ecole Doctorale Humanité Nouvelles – Fernand Braudel (HN – FB) à l’Université de Lorraine. Elle réalise une thèse intitulée « Crise de la procréation dans les dystopies écologiques à l’aube du XXIème siècle » dans laquelle elle étudie des fictions littéraires, sérielles, cinématographiques et bédéistiques sous la direction de Anne Cousseau et la codirection de Marie Baudry. . Ses champs de recherche principaux sont les études de genre (gender studies), le genre fictionnel de l'anticipation et l’éco-critique.
Ce podcast a bénéficié d'une aide de l’État français, gérée par l'Agence Nationale de la Recherche, au titre du projet Investissements d'Avenir Lorraine Université d'Excellence, portant la référence ANR-15-IDEX-04-LUE
Dans cette communication enregistrée le 28 mars dans le cadre du séminaire Traduction avancée en sciences humaines et sociales, Felicia Mihali revient sur son parcours atypique et son expérience au sein de la maison d’édition Hashtag. Elle nous parle entre autres de sa vision en tant qu’éditrice, des choix des textes publiés, des enjeux éthiques et économiques liés à l’édition.
Écrivaine, traductrice et éditrice, Felicia Mihali vit présentement à Montréal. Après des études en français, chinois et néerlandais, elle s’est spécialisée en littérature postcoloniale à l’Université de Montréal, où elle a également étudié l’histoire et la littérature anglaise. Depuis son premier roman, Le pays du fromage, paru en 2002, elle a écrit sept livres en français et trois en anglais. Présentement, Felicia partage son temps entre l’écriture et la traduction en trois langues. Elle est la fondatrice et la présidente des Éditions Hashtag.
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du séminaire du CRIST "Doctes octopodes. Quand le savoir fait la pieuvre" le 22 mars 2024. Karine Landry y aborde des théories comme celle de l’autopoïèse, la théorie des systèmes, ou encore la pensée cybernétique. Ces notions lui permettent notamment de penser l’identité et à sa multiplication à l’ère numérique, centrales dans le travail artistique visuel et littéraire de Karoline Georges, spécifiquement dans son roman De synthèse paru en 2017.
Karine Landry est doctorante en études littéraires à l’UQAM et membre du groupe de recherche Figura. Sa thèse porte sur les textes en prose de l’autrice québécoise Karoline Georges Ses intérêts de recherches gravitent autour des identités numériques, des communautés virtuelles et de l’imaginaire du réseau. Elle enseigne la littérature française et québécoise au Cégep de Valleyfield depuis 2008.
Cet épisode réunit les interventions de Claude Rioux et Philippe Blouin lors de cette conférence intitulée «Traduire contre vents et marées : enjeux théoriques et pratiques de la traduction d’essais littéraires au Québec» organisée par René Lemieux.
Claude Rioux explique les façons de procéder pour faire paraître un ouvrage traduit à partir de son expérience d’éditeur, notamment pour les Éditions de la rue Dorion, maison autonome qu’il a fondée en 2012.
Claude Rioux est éditeur et coordonnateur de fabrication depuis plus d’une trentaine d’années dans les domaines du livre, du magazine et de la publication militante.
Philippe Blouin aborde entre autres la notion d’intraductiblibilité à travers le cas spécifique du livre La Mohawk Warrior Society, manuel de souveraineté autochtone. Le traducteur aborde la richesse du kanien'kéhan et propose quelques réflexions et moyens de rendre compte de la complexité de cette langue à travers la traduction.
Philippe Blouin est traducteur et candidat au doctorat en anthropologie à l’Université McGill, où il étudie la philosophie politique kanien’kehá:ka. Il a publié des essais dans Stasis, PoLAR, et le South Atlantic Quarterly, et a traduit huit livres aux Éditions de la rue Dorion, aux Éditions de l’Éclat, chez Lux éditeur et à Divergences.
« De l'ambition à l'escroquerie » par Loréna Bur.
Les escroqueries de Thérèse Humbert – née en France en 1855 – et d’Anna Delvey – sortie de prison en 2021 – suscitent diverses réactions : “criminelles écervelées”, “génies de la procédure”, “idoles populaires” ou encore “martyrs de la société de consommation”, elles ne cessent de diviser l’opinion publique. Malgré le bon siècle qui les sépare, la mise en relation de leurs parcours en tant que femmes à mètis met en lumière de nombreuses similitudes, qui viennent interroger la place des femmes au sein du patriarcat et proposer une certaine critique du système capitaliste.
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Les Rusées est un projet de balado réalisé à l’automne 2023 dans le cadre du séminaire de cycles supérieurs « Ruse et femmes à mètis dans le roman de 1854 à 1930 », sous le direction de Véronique Cnockaert (avec la collaboration d’Émilie Bauduin).
Postproduction et montage : Sarah Grenier-Millette
Avec Laura Duperron-Colbert, Kassandra Patry et Ariane Lorillard
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Dans notre podcast, nous explorons la vie de Marie Bashkirtseff, une artiste et écrivaine du XIXe siècle, en mettant en lumière la ruse féminine présente dans son journal. Plongez dans sa vie tumultueuse, ses stratégies pour naviguer dans un monde restrictif, ses ambitions artistiques et sa quête de savoir. Nous explorons les thèmes du mariage, de la gloire et des défis auxquels les femmes artistes devaient surmonter. Découvrez aussi les coulisses de la publication du journal, révélant des manipulations éditoriales surprenantes.
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Ariane Lorillard est une étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’UQAM. Elle a aussi complété un DEC et un baccalauréat dans ce domaine. Elle s'intéresse aux relations d’amitié entre femmes dans la littérature, plus particulièrement dans les romans de Kim Thúy.
Kassandra Patry est diplômée du baccalauréat en études littéraires. Elle poursuit actuellement ses études à la maîtrise en études littéraires et à la concentration en études féministes. Ses intérêts de recherche portent sur les représentations des genres, des sexes et des identités sexuelles dans les œuvres de la culture populaire.
Laura Duperron-Colbert est une étudiante à la maitrise en études littératures avec une concentration en études féministes. Son domaine d’intérêt porte sur la représentation des minorités sexuelles dans la littérature jeune adulte.
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Les Rusées est un projet de balado réalisé à l’automne 2023 dans le cadre du séminaire de cycles supérieurs « Ruse et femmes à mètis dans le roman de 1854 à 1930 », sous le direction de Véronique Cnockaert (avec la collaboration d’Émilie Bauduin).
Postproduction et montage : Sarah Grenier-Millette
« L’(a)temporalité de la mètis : échos à Clorinde Balbi » Avec Robert Séguin, Marie-Pierre Giacalone et Eloïse Huppé-Gignac
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Dans cet épisode, placé sous la figure tutélaire de Clorinde Balbi, personnage de Zola incarnant la ruse par excellence, trois chercheuses présentent différentes incarnations de la mètis à travers le temps. Dans une capsule sur la pratique photographique de la comtesse de Castiglione, Robert Séguin explore les rapports que la ruse et l’image auto-constituée de soi entretiennent. De son côté, Éloïse Huppé-Gignac explore le parcours de la politicienne Rachida Dati et s’interroge sur la ruse comme outil d’ascension sociale. Marie-Pierre Giacalone, quant à elle, dans une réflexion sur Le ravissement de Lol. V. Stein parsemée d’échanges, observe la ruse des femmes comme moyen d’émancipation.
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Étudiante à la maîtrise en Littératures de langue française avec option en études sur les femmes et le genre depuis janvier 2023 à l’Université McGill, Marie-Pierre Giacalone peaufine ses recherches dans l’objectif d’entamer la rédaction de son mémoire en avril 2024. Son sujet porte sur l’œuvre de Chloé Savoie-Bernard et ses intérêts s’arrêtent principalement sur l’héritage féminin et patriarcal, les études féministes, la filiation, et enfin sur la constitution d’une temporalité et d’une génération symbolique pour les femmes.
Robert Séguin étudie à la maîtrise en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal. Iel s’intéresse à la fiction théorique et à la théorique fiction.
Éloïse Huppé-Gignac est une étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, profil recherche, avec une concentration en études féministes. Elle a également effectué son baccalauréat en études littéraires avec une concentration en études féministes à l’UQAM ainsi que, préalablement, un certificat en géologie appliquée. Elle s’intéresse principalement à la culture populaire, à la littérature québécoise contemporaine, aux mythes et aux représentations de la monstruosité féminine dans la littérature.
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Les Rusées est un projet de balado réalisé à l’automne 2023 dans le cadre du séminaire de cycles supérieurs « Ruse et femmes à mètis dans le roman de 1854 à 1930 », sous le direction de Véronique Cnockaert (avec la collaboration d’Émilie Bauduin).
Postproduction et montage : Sarah Grenier-Millette
Titre complet : « La plume et la fume : une émancipation par la ruse » Avec Carl-Emanuel Rioux et Audréanne Roche
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Dans cet échange, Audréanne Roche et Carl-Emanuel Rioux s’intéressent à l’univers de la cigarette dans Bel-Ami de Guy de Maupassant et à son lien avec la ruse scripturale de Madeleine, personnage féminin central du récit. Il est notamment question de l’imaginaire de la sublimation, de l’archétype de la prostituée inhérent à la fume au XIXe siècle et à la dimension spirituelle et diplomatique de la fumée et sur le lien qu’entretiennent l’acte de fumer et l’acte d’écrire. À partir de son entregent et son expertise de l’écriture, Madeleine réussie à se négocier une souveraineté intellectuelle et maritale. Sans l’émanciper complètement des structures de domination des normes genrées de l’époque, ses ruses lui permettent en contrepartie de se tailler une place plus favorable au sein de ses relations conjugales et sociales.
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Carl-Émanuel Rioux est un étudiant au doctorat en études littéraires à l’UQAM. Dans le cadre de sa thèse, il s’intéresse à la figure du jeune homme et à son rapport avec la scripturalité. Il a aussi rédigé un mémoire sur l’élaboration de l’identité dans le rap hexagonal.
Audréanne Hétu est détentrice d’un baccalauréat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Elle est actuellement étudiante à la maîtrise en études littéraires et elle s’intéresse aux notions qui entourent la prise de risques dans la littérature contemporaine.
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Les Rusées est un projet de balado réalisé à l’automne 2023 dans le cadre du séminaire de cycles supérieurs « Ruse et femmes à mètis dans le roman de 1854 à 1930 », sous le direction de Véronique Cnockaert (avec la collaboration d’Émilie Bauduin).
Postproduction et montage : Sarah Grenier-Millette
« Les jeux de la ruse de la maison Usher » Avec Olivier Hamel, Camille Deguire et Priscillia Mateus.
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Cet épisode, sous forme de compétition éliminatoire, met en concurrence les stratégies de ruse de trois personnages féminins de la série Netflix La chute de la maison Usher (Mike Flanagan, 2023). Celles-ci seront soumises à des épreuves permettant de déterminer la grande gagnante des Jeux de la ruse de la maison Usher.
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Détenteur d’un certificat en scénarisation cinématographique et d’un baccalauréat en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Olivier Hamel est présentement étudiant à la maîtrise en études littéraires sous la direction de Daniel Chartier. Son mémoire porte sur la fuite vers le Nord dans les littératures nordiques circumpolaires du XXIe siècle.
Détentrice d'un baccalauréat en études littéraires ainsi que d’une concentration en études féministes à l’Université du Québec à Montréal, Camille Deguire est présentement étudiante à la maîtrise en études littéraires.
Détentrice d'un baccalauréat en histoire de l'art et archéologie, ainsi qu'une maîtrise en gestion et conservation du patrimoine culturel, Priscillia Mateus est actuellement étudiante à la maîtrise en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Elle s'intéresse principalement à la fantasy jeunesse francophone et travaille sur la subversion des codes du genre dans les romans contemporains et dans l’œuvre de Pierre Bottero.
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Les Rusées est un projet de balado réalisé à l’automne 2023 dans le cadre du séminaire de cycles supérieurs « Ruse et femmes à mètis dans le roman de 1854 à 1930 », sous le direction de Véronique Cnockaert (avec la collaboration d’Émilie Bauduin).
Postproduction et montage : Sarah Grenier-Millette