
Découvrez quelle est la mission de ce podcast et qui sont les populations visées. Spoiler alert : si vous comprenez le titre de cet épisode, vous n’êtes pas la population *cible* de ce podcast.
J’aimerais bien être à l’intersection de tout et représenter toutes les minorités, mais ça serait hypocrite. En essayant de plaire à tout le monde, je vais satisfaire personne.
Mon but n’est pas de faire du virtue signalling, du positionnement, ou de l’activisme performatif.
De plus, quel pourcentage de nos clients font partie de la minorité sexuelle selon vous? Et de ce pourcentage, à quel point leur orientation ou identité sexuelle impacte *nécessairement* leur motif de consultation? Une dispute pour un couple hétéro et un couple homo a beaucoup plus de similarités que de différences. Les clients LGBTQ du Sofa Sexologique et les clients hétérosexuels cisgenres du cabinet ont plus de sujets en commun qu’autrement, par exemple : conflits, difficulté de communiquer, trauma sexuel, la baisse de désir, etc.
Pour continuer la réflexion, voici un article intitulé “The Language of Privilege”. Le langage et les concepts qu’on utilise sont faits pour parler de personnes marginalisées (comme ma mère disons), mais ce n’est pas les gens comme ma mère qui ont les ressources pour utiliser ni même comprendre ce langage. Donc, on fait ça pour qui? Pour prouver quoi? Pour SE prouver quoi?
Bref, pour que mon message soit transmis efficacement, faut être capable de se reconnaître un peu. Et si j’essaie de parler à tout le monde, personne va se reconnaître.