Home
Categories
EXPLORE
True Crime
Comedy
Society & Culture
Business
Sports
History
TV & Film
About Us
Contact Us
Copyright
© 2024 PodJoint
00:00 / 00:00
Sign in

or

Don't have an account?
Sign up
Forgot password
https://is1-ssl.mzstatic.com/image/thumb/Podcasts122/v4/06/58/2f/06582f85-82a7-a2dd-c8b7-f6d4e0c2ea3e/mza_3389514012036060014.jpg/600x600bb.jpg
Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Radio G!
54 episodes
21 hours ago

Podcast déconseillé au moins de 16 ans.

Vous venez de trouver le Point G!, bravo !
Vous allez avoir le plaisir de découvrir les sexualités. Oui "les". Diverses et parfois étonnantes pour les non-initiés, les sexualités n'ont pas de limites, sauf celles du consentement (et de la loi) quand les fantasmes deviennent réalités.

Que vous soyez un homme ou une femme ou que vous ne vouliez pas vous genrer, que vous aimiez les hommes ou les femmes (ou les deux), partagez avec nous vos fantasmes et découvrez ceux de vos voisins !

Envie de témoigner dans l'émission, même anonymement, écrivez-nous !

NB : Nous ne sommes ni médecins ni sexologues ou sexothérapeutes, nous essayons juste de découvrir et de comprendre "les" sexualités à travers les écrits des spécialistes, les statistiques et les sondages ainsi que les témoignages de nos invités.
Pour tout problème affectant votre santé (physique ou comportementale) il est important de consulter des professionnels.

Emission disponible sur Apple podcast, podcast Addict, Amazon Music, Audible, Stitcher.

Show more...
Personal Journals
Society & Culture
RSS
All content for Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels is the property of Radio G! and is served directly from their servers with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.

Podcast déconseillé au moins de 16 ans.

Vous venez de trouver le Point G!, bravo !
Vous allez avoir le plaisir de découvrir les sexualités. Oui "les". Diverses et parfois étonnantes pour les non-initiés, les sexualités n'ont pas de limites, sauf celles du consentement (et de la loi) quand les fantasmes deviennent réalités.

Que vous soyez un homme ou une femme ou que vous ne vouliez pas vous genrer, que vous aimiez les hommes ou les femmes (ou les deux), partagez avec nous vos fantasmes et découvrez ceux de vos voisins !

Envie de témoigner dans l'émission, même anonymement, écrivez-nous !

NB : Nous ne sommes ni médecins ni sexologues ou sexothérapeutes, nous essayons juste de découvrir et de comprendre "les" sexualités à travers les écrits des spécialistes, les statistiques et les sondages ainsi que les témoignages de nos invités.
Pour tout problème affectant votre santé (physique ou comportementale) il est important de consulter des professionnels.

Emission disponible sur Apple podcast, podcast Addict, Amazon Music, Audible, Stitcher.

Show more...
Personal Journals
Society & Culture
Episodes (20/54)
Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! La laliophilie
Le mystère de l'attraction humaine ne cesse de nous surprendre par ses multiples facettes. Parmi les paraphilies les plus fascinantes, la laliophilie occupe une place particulière dans le spectre des attirances atypiques. Cette attirance sexuelle pour les discours publics révèle les liens complexes entre le pouvoir de la parole et le désir. Bienvenue dans le point G! Une sexologue explique : "La laliophilie s'inscrit dans une dynamique où le pouvoir, l'éloquence et la maîtrise oratoire deviennent source d'excitation sexuelle. Ce n'est pas tant le contenu du discours qui importe, mais plutôt la performance oratoire elle-même, la manière dont l'orateur captive son audience." L'histoire regorge d'exemples d'orateurs charismatiques ayant exercé une fascination intense sur leurs auditoires. Un historien spécialisé en psychologie sociale, note : "De l'Antiquité à nos jours, certains grands orateurs ont suscité des réactions quasi érotiques chez leurs auditeurs. Cette capacité à électriser les foules par la seule force du verbe a toujours eu une dimension sensuelle sous-jacente." Emma, 34 ans, témoigne de son expérience : "La première fois que j'ai ressenti cette excitation, c'était lors d'une conférence universitaire. L'orateur maîtrisait parfaitement son sujet, sa voix était posée, son débit parfait. Ce n'était pas une attirance physique, mais quelque chose de plus profond, lié à sa capacité à captiver l'auditoire. J'ai mis du temps à comprendre et accepter cette particularité." Une neuropsychologue apporte un éclairage scientifique : "Lors d'un discours particulièrement prenant, le cerveau libère des neurotransmetteurs similaires à ceux impliqués dans l'excitation sexuelle. La dopamine, l'adrénaline et les endorphines créent un cocktail neurochimique puissant. Chez les laliophiles, cette réponse physiologique est particulièrement intense." Thomas, 42 ans, consultant en communication, partage son vécu : "Dans mon métier, je côtoie régulièrement des orateurs talentueux. Certaines prestations me procurent une excitation que j'ai longtemps jugée honteuse. La thérapie m'a aidé à comprendre que cette réponse était liée à ma sensibilité particulière au pouvoir des mots et à la maîtrise rhétorique." Un psychanalyste propose une analyse plus profonde : "La laliophilie révèle souvent un lien précoce entre le langage et le désir. Certains patients rapportent des souvenirs marquants liés à des figures d'autorité s'exprimant en public - professeurs, politiciens, leaders religieux. Cette empreinte précoce peut façonner leur réponse érotique à l'art oratoire." Julie, professeure de lettres de 39 ans, évoque son parcours : "Mon attirance pour les discours publics a influencé mes choix professionnels. Être entourée d'éloquence au quotidien nourrit ma sensibilité particulière. J'ai appris à canaliser cette énergie dans mon enseignement, tout en maintenant des limites professionnelles strictes." Les aspects sociologiques de la laliophilie sont particulièrement intéressants. Une sociologue, observe : "Dans notre société de l'image, la parole garde un pouvoir érotique subtil mais puissant. Les laliophiles sont particulièrement sensibles à cette dimension souvent négligée de la communication humaine." Les témoignages recueillis sur les forums spécialisés révèlent la diversité des manifestations. Certains sont particulièrement sensibles aux voix graves, d'autres aux variations de rythme ou à la gestuelle qui accompagne le discours. Marie, 45 ans, modératrice d'un groupe de soutien en ligne, explique : "Chaque laliophile a ses déclencheurs spécifiques. Pour certains, c'est la maîtrise technique, pour d'autres l'improvisation ou la capacité à émouvoir." Un sexothérapeute, précise : "Il ne faut pas supprimer cette attirance mais la comprendre et la vivre sereinement. Nous travaillons sur la gestion des émotions et l'établissement de limites saines." L'avènement des médias numériques a créé de nouveaux espaces d'expression pour les laliophiles. Les podcasts, les conférences en ligne et les discours enregistrés offrent des supports adaptés à leur sensibilité particulière.  Sophie, 37 ans, témoigne : "Les plateformes numériques m'ont permis de vivre ma laliophilie de manière plus discrète et contrôlée." La dimension culturelle ne doit pas être négligée. Un anthropologue, souligne : "Dans de nombreuses cultures, l'art oratoire a toujours eu une dimension sensuelle. La laliophilie n'est peut-être qu'une expression moderne de ce lien ancestral entre parole et désir." Cette paraphilie nous rappelle la complexité des mécanismes qui régissent l'attraction humaine. Elle souligne également l'importance de l'acceptation et de la compréhension face aux diverses expressions de la sexualité, tant qu'elles restent dans un cadre respectueux et consensuel. La laliophilie, bien que peu commune, n'est ni une pathologie ni une déviance. Elle représente une sensibilité particulière au pouvoir de la parole, rappelant que la sexualité humaine peut s'exprimer bien au-delà des schémas conventionnels.En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 La sidérodromophilie
Le monde des paraphilies ne cesse de nous surprendre par sa diversité et sa complexité. Parmi ces attirances particulières, la sidérodromophilie occupe une place étonnante. Bienvenue dans le point G! Du grec "sidero" (fer) et "dromos" (chemin), ce terme désigne l'attirance sexuelle pour les trains et l'univers ferroviaire. Un phénomène rare mais fascinant qui mérite une exploration approfondie. La sidérodromophilie se manifeste de manière très diverse. Certains sont excités par les vibrations des trains, d'autres par leur esthétique, leur puissance, ou même les sons caractéristiques du rail. C'est une attirance complexe qui va bien au-delà d'une simple fascination pour les locomotives." Pierre, 45 ans, partage son expérience : "Tout a commencé dans mon enfance, lors de longs voyages en train. Les vibrations, le bruit des roues sur les rails, le balancement des wagons... Petit à petit, ces sensations sont devenues source d'excitation. Au début, je pensais être seul au monde avec ces sentiments. C'est en découvrant des forums spécialisés que j'ai réalisé que d'autres personnes partageaient cette particularité." Une neurophysiologiste apporte un éclairage scientifique sur ce phénomène : "Les vibrations basse fréquence produites par les trains peuvent effectivement stimuler certaines zones érogènes du corps. De plus, le cerveau peut créer des associations entre ces stimulations physiques et le plaisir sexuel, notamment pendant la période critique du développement à l'adolescence." La communauté des sidérodromophiles reste discrète mais bien réelle. Marie, 38 ans, modératrice d'un forum dédié, témoigne : "Nous sommes plusieurs centaines à échanger régulièrement sur notre attirance. Certains sont attirés par les trains à vapeur, d'autres par les TGV modernes. Chacun vit sa passion différemment, mais tous partagent ce besoin de comprendre et d'accepter leur différence." Les aspects psychologiques de cette paraphilie sont particulièrement intéressants. Une psychanalyste, propose une analyse : "Le train représente puissance, contrôle et liberté. Il incarne aussi le voyage, l'évasion. Cette symbolique forte peut résonner avec des désirs profonds de l'inconscient. De plus, le caractère phallique évident de la locomotive peut jouer un rôle dans cette attraction." L'impact sur la vie quotidienne peut être significatif. Jean-Marc, 52 ans, raconte : "J'ai choisi mon appartement près d'une gare, mon métier dans le secteur ferroviaire. Ma vie est organisée autour de cette attirance. Ma compagne l'a acceptée, même si elle ne la comprend pas totalement. Cette acceptation a été cruciale pour notre relation." La prise en charge thérapeutique de la sidérodromophilie se concentre principalement sur l'acceptation et l'intégration saine de cette particularité dans la vie quotidienne.Un sexothérapeute, explique : "L'objectif n'est pas de 'guérir' cette attirance, mais d'aider la personne à la vivre de manière équilibrée, sans que cela n'entrave sa vie sociale ou professionnelle." Des études récentes en neurosciences apportent un nouvel éclairage sur ce phénomène. Les chercheurs ont identifié des connexions particulières entre les zones du cerveau liées aux sensations physiques et celles associées au plaisir sexuel. Ces découvertes suggèrent une base neurologique à certaines paraphilies, dont la sidérodromophilie. Sophie, 41 ans, évoque l'évolution de son rapport à cette attirance : "La thérapie m'a aidée à comprendre que je n'avais pas à avoir honte. J'ai appris à intégrer cette part de moi tout en maintenant des limites saines. Aujourd'hui, je peux en parler ouvertement avec mon thérapeute et quelques proches de confiance." On  insiste sur l'importance de la déstigmatisation : "Les paraphilies non dangereuses comme la sidérodromophilie ne sont ni des maladies ni des perversions. Elles font partie de la diversité de l'expression sexuelle humaine. La clé est d'accompagner les personnes vers une pratique saine et sécurisée de leur attirance." L'aspect social ne doit pas être négligé. Les groupes de soutien et les forums spécialisés jouent un rôle crucial dans l'acceptation de soi. Ils permettent aux personnes concernées de partager leurs expériences et de se sentir moins isolées face à cette attirance particulière. La sidérodromophilie nous rappelle que la sexualité humaine est d'une complexité fascinante. Elle illustre parfaitement comment des expériences sensorielles peuvent se transformer en source d'excitation sexuelle, créant des connexions uniques entre le corps, l'esprit et l'environnement. Pour conclure, rappelons que toute personne vivant avec une paraphilie peut trouver de l'aide auprès de professionnels de santé spécialisés. L'important est de ne pas rester isolé et d'oser en parler pour recevoir un accompagnement adapté, permettant de vivre cette particularité de manière épanouie et équilibrée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 L’autoscopophilie
La sexualité humaine recèle de nombreux fantasmes et désirs qui, parfois, peuvent surprendre ou interroger. Parmi ces paraphilies singulières, l’"autoscopophilie" occupe une place particulière. Bienvenue dans le point G! Ce terme désigne une forme d’excitation sexuelle suscitée par la "vue de son propre corps". À première vue, cela peut sembler narcissique ou même déroutant, mais il s’agit en réalité d’un phénomène qui, bien que méconnu, est loin d’être rare, notamment dans certains contextes sociaux et culturels. L’autoscopophilie vient du grec « "auto" » signifiant soi-même, « "scopo" » qui signifie observer, et « "philia" » pour l’amour ou l’attirance. Ainsi, l’autoscopophilie peut être décrite comme le fait de "ressentir une excitation sexuelle à la vue de son propre corps", qu’il soit nu ou partiellement dévêtu. Cela peut se manifester en se regardant dans un miroir, en observant des photos de soi ou même en se filmant. Cette paraphilie est fréquemment évoquée dans certains milieux, notamment ceux de la mode, de la nuit ou de l’univers médiatique, où l’apparence physique est souvent mise en avant et valorisée. Mais au-delà de ce cadre particulier, l’autoscopophilie touche également des personnes ordinaires, bien que son "expression reste souvent discrète ou cachée", par crainte du jugement social. L’univers de la nuit, avec ses boîtes de nuit, ses clubs et ses événements festifs, constitue un environnement privilégié pour observer certains comportements autoscopophiliques. En effet, dans ces lieux où le "corps est souvent exposé" (par des vêtements sexy, des tenues provocantes ou une mise en scène de soi), il n’est pas rare de rencontrer des individus qui prennent plaisir à se voir évoluer sous les lumières tamisées, sur une piste de danse ou devant des miroirs disposés dans les clubs. "Clara, 28 ans", raconte son expérience dans un club parisien :   _« Je me suis surprise plusieurs fois à me regarder danser dans les miroirs du club. Ça me donne confiance, et je me sens belle et désirable. Je ne dirais pas que c’est sexuel tout de suite, mais ça peut le devenir quand je me vois bien habillée, en pleine lumière, et que je sens que je contrôle la scène. C’est comme si je me regardais d’un œil extérieur et que ça m'excitait. »_ Pour Clara, comme pour beaucoup d’autres personnes, le fait de se voir sous un jour favorable, dans un contexte où le corps est magnifié par les jeux de lumière, peut déclencher une forme d’excitation. Cet "autonomorphisme" (le fait de se voir sous une forme valorisée) trouve dans l’univers de la nuit un terrain fertile pour s’exprimer. Il est facile d’associer l’autoscopophilie à une forme de "narcissisme", et ce lien n’est pas totalement dénué de fondement. Le narcissisme, au sens psychologique, est une fixation sur soi-même et son image. Toutefois, alors que le narcissisme est souvent perçu comme une pathologie ou un trouble de la personnalité, l’autoscopophilie est plus subtile. Il ne s’agit pas d’un amour constant de soi ou d’un besoin compulsif d’admiration, mais plutôt d’une "excitation ponctuelle" provoquée par l’image de son propre corps dans un contexte érotique. "François, 34 ans", confie :   _« Je n’ai jamais été du genre à me prendre en photo sans arrêt, mais il m’est déjà arrivé de me regarder dans le miroir après une douche, et de ressentir quelque chose d’assez fort. Je pense que c’est plus lié au fait que je me sens bien dans mon corps à ce moment-là, et ça me procure du plaisir. Ce n’est pas que je me trouve parfait, mais il y a un certain bien-être à s’apprécier physiquement. »_ L’autoscopophilie, chez François, semble être une manière d’"apprécier son propre corps", de se sentir bien dans sa peau, sans pour autant sombrer dans l’égocentrisme. Il est essentiel de différencier cette paraphilie d’un trouble narcissique pur, car dans bien des cas, elle témoigne plus d’un sentiment de "revalorisation de soi" et de son image corporelle, plutôt que d’un besoin de validation extérieure. Si l’autoscopophilie existe depuis toujours, il est indéniable que "l’ère des réseaux sociaux" a amplifié ce phénomène. La possibilité de se mettre en scène à travers des selfies, des vidéos ou des photos filtrées sur des plateformes comme Instagram, TikTok ou OnlyFans a fait exploser le phénomène de l’auto-représentation. Ce besoin constant de se montrer sous son meilleur jour peut facilement se transformer en une forme d’autoscopophilie, notamment lorsque les utilisateurs prennent plaisir à s’observer dans des poses suggestives ou valorisantes. "Sarah, influenceuse de 24 ans", témoigne de cette évolution dans son rapport à son image :   _« Je passe beaucoup de temps à choisir les bons angles et à retoucher mes photos avant de les poster. Au début, c’était pour obtenir plus de likes, mais maintenant, je réalise que je prends du plaisir à regarder mes propres photos. Ça peut même être excitant de se voir belle et sexy sur son propre feed. »_ L’exemple de Sarah illustre comment l’autoscopophilie peut s’immiscer subtilement dans la vie quotidienne à travers les réseaux sociaux, où l’image de soi est constamment travaillée et admirée, parfois jusqu’à devenir source de "désir sexuel". Dans la majorité des cas, l’autoscopophilie n’est pas vécue comme un trouble pathologique, mais plutôt comme un fantasme, une manière de "jouir de son propre corps" et de se réapproprier son image. Toutefois, comme pour toute forme de paraphilie, elle peut devenir problématique si elle envahit l’espace relationnel ou si elle conduit à un isolement, où la personne ne trouve d’excitation qu’en se regardant elle-même, au détriment d’une relation épanouissante avec un partenaire. Les sexologues s’accordent à dire que l’autoscopophilie devient préoccupante si elle empêche la personne de s’investir dans des interactions sexuelles avec autrui, ou si elle développe une fixation malsaine sur son image. Mais, dans la plupart des cas, elle est simplement une "extension de l’amour-propre" et du désir de s’accepter, voire de se célébrer. Une sexologue, explique que _« Le fait de se sentir attiré par son propre corps n’est pas nécessairement une pathologie. Cela peut être une étape importante dans l’acceptation de soi et de sa sexualité. Comme tout fantasme, tant qu’il n’empêche pas de vivre une sexualité épanouie avec un partenaire et qu’il reste dans le cadre du consentement mutuel, il n’y a pas de raison de le considérer comme un trouble. »_ L’autoscopophilie, bien qu’elle puisse sembler narcissique ou atypique, reflète en réalité un rapport complexe à l’image de soi. Dans une société où l’apparence physique est omniprésente, le fait de ressentir du désir en se contemplant n’a rien de surprenant. Que ce soit dans l’intimité d’une chambre, sous les projecteurs d’un club, ou à travers l’écran d’un smartphone, l’autoscopophilie est une manière pour certains de "se réapproprier leur corps et leur sexualité". Ce fantasme, comme tant d’autres, fait partie de la diversité des désirs humains. Tant qu’il s’inscrit dans un cadre équilibré et respectueux de soi et des autres, il n’y a pas lieu de le juger ou de l’invalider. L’acceptation de soi, sous toutes ses formes, est une étape clé vers une sexualité épanouie et une vie plus équilibrée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! La soceraphilie
La soceraphilie demeure l'un des derniers tabous de notre société moderne. Ce terme, dérivé du latin "socer" (beau-père) et du grec "philia" (amour), désigne l'attirance sexuelle qu'une personne peut ressentir envers ses beaux-parents. Un phénomène plus répandu qu'on ne pourrait le penser, mais dont on parle rarement, si ce n'est sous forme de plaisanteries embarrassées ou de jugements moraux hâtifs. Bienvenue dans le Point G! Les chiffres sont pourtant éloquents. Une étude menée par le Dr. Sarah Cohen de l'Université de Californie révèle que près de 12% des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà éprouvé une attirance passagère pour un beau-parent. Un chiffre probablement sous-estimé, tant l'aveu de tels sentiments reste difficile dans notre société. "Au début, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait", confie Sophie, 29 ans. "Mon beau-père a toujours été très présent, attentionné, à l'écoute. Un jour, j'ai réalisé que je pensais à lui différemment. La honte m'a submergée instantanément. Je n'osais plus le regarder en face, j'évitais les repas de famille. Cette période a duré plusieurs mois avant que je ne trouve le courage d'en parler à ma psychologue." Un psychiatre spécialisé en thérapie familiale, explique que ces attirances s'enracinent souvent dans des mécanismes psychologiques profonds : "Nous observons fréquemment des cas de transfert émotionnel. Le beau-parent peut inconsciemment incarner une figure parentale idéalisée, notamment chez des personnes ayant connu des carences affectives dans leur enfance. La proximité qui se développe naturellement dans une famille recomposée peut alors créer une confusion émotionnelle délicate à gérer." Cette confusion, Marc, 45 ans, l'a vécue intensément : "Ma belle-mère est entrée dans ma vie à un moment où je traversais une période difficile avec ma femme. Elle se montrait particulièrement compréhensive, à l'écoute... J'ai commencé à ressentir des choses qui m'ont terrifié. La thérapie m'a permis de comprendre que je projetais sur elle l'image de la mère aimante que je n'avais jamais eue. Ce n'était pas vraiment elle qui m'attirait, mais ce qu'elle représentait symboliquement." La ressemblance physique avec le partenaire peut également jouer un rôle important. Julie, 34 ans, témoigne : "Mon beau-père ressemble beaucoup à mon mari, en version plus mature. Cette similitude m'a d'abord troublée, puis a nourri des fantasmes dont j'avais honte. J'ai compris plus tard que cette attirance parlait davantage de mon rapport à mon propre vieillissement et de mes craintes concernant l'évolution de mon couple." L'interdit social qui entoure ces sentiments peut paradoxalement les renforcer. Une psychanalyste explique : "L'interdit crée souvent un effet de fascination. Plus une chose est taboue, plus elle peut devenir obsédante. C'est un mécanisme psychique bien connu. L'important est de pouvoir en parler sans jugement pour désamorcer cette dynamique." La proximité quotidienne dans les familles très soudées peut également catalyser ces émotions complexes. Laura, 37 ans, raconte comment cette situation a impacté sa vie familiale : "Quand j'ai commencé à ressentir cette attirance pour mon beau-père, j'ai progressivement espacé les réunions familiales. Je me sentais terriblement mal à l'aise, rongée par la culpabilité. Ma mère a remarqué mon changement de comportement et s'en est inquiétée. Cette situation m'a finalement poussée à consulter un thérapeute." Une sexologue clinicienne, insiste sur l'importance d'une prise en charge adaptée : "Il est crucial d'accueillir ces sentiments sans jugement. Le travail thérapeutique consiste à explorer leur origine, à comprendre ce qu'ils révèlent de notre histoire personnelle et de nos besoins affectifs non satisfaits. Nous aidons également les patients à établir des limites saines dans leurs relations familiales et à renforcer leur couple quand c'est nécessaire." Les situations de vulnérabilité émotionnelle constituent souvent un terrain propice à l'émergence de tels sentiments. Thomas, 41 ans, en a fait l'expérience : "Après le décès de mon père, ma belle-mère s'est montrée particulièrement présente. Cette proximité émotionnelle, conjuguée à mon deuil, a créé une confusion dans mes sentiments. Le travail thérapeutique m'a permis de comprendre que je cherchais inconsciemment à retenir quelque chose de la présence paternelle à travers elle." Face à ces situations, les professionnels recommandent de ne pas se juger ni se culpabiliser. L'important est de pouvoir en parler à un professionnel dès que ces pensées deviennent envahissantes. La pratique de la pleine conscience peut également aider à prendre du recul face à ces émotions troublantes. La soceraphilie n'est pas une fatalité, mais plutôt le symptôme de problématiques plus profondes qu'il est important d'explorer avec l'aide d'un professionnel. Elle peut révéler des besoins affectifs insatisfaits, des schémas relationnels à travailler, ou des questionnements plus profonds sur notre rapport à l'intimité et à la famille. Comme le souligne un psychologue : "Le fantasme fait partie de notre vie psychique et n'a pas à être jugé. C'est sa gestion qui importe. Avec un accompagnement approprié, ces situations peuvent même devenir des opportunités de croissance personnelle et de meilleure compréhension de soi." Si vous êtes concerné(e) par cette situation, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Des professionnels de santé mentale sont formés pour vous accompagner en toute confidentialité dans cette épreuve. L'important est de ne pas rester isolé(e) avec ces questionnements et d'oser en parler pour recevoir l'aide adaptée. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.  
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 La forniphilie
Parmi la multitude de fantasmes sexuels qui existent, certains peuvent sembler plus intrigants ou déroutants que d’autres. La "forniphilie", également connue sous le nom de « "objectification" », fait partie de ces pratiques singulières qui suscitent souvent des interrogations. Bienvenue dans le Point G! Cette paraphilie consiste à "utiliser son partenaire comme un meuble", qu’il s’agisse d’une table, d’une chaise, d’une lampe, ou même de toilettes. Si, à première vue, cette pratique peut paraître absurde ou extrême, elle possède des significations psychologiques et émotionnelles profondes. Le terme « forniphilie » vient de l’anglais « "furniture" » (meubles) et « "philia" » (amour ou attirance). La forniphilie implique que le corps humain soit transformé en un "objet utilitaire", servant de mobilier temporaire dans le cadre d’une relation sexuelle ou d’un jeu érotique. Il ne s’agit pas seulement d’une posture : la personne qui « devient » un meuble se trouve souvent dans des positions inconfortables, voire contraignantes, parfois attachée ou immobilisée, et ce pour une période prolongée. Bien qu’elle puisse sembler très spécifique, cette pratique s’inscrit dans un "jeu de domination/soumission" souvent rencontré dans le monde du BDSM (Bondage, Domination, Sadomasochisme). La personne transformée en meuble adopte un rôle passif et soumis, tandis que l’autre partenaire, celui qui « utilise » l’objet, incarne l’autorité et le contrôle. Comme pour de nombreuses paraphilies, la forniphilie peut être analysée sous l’angle de la "psychologie sexuelle". Elle repose sur plusieurs dynamiques complexes, à commencer par l’idée d’"objectification", c’est-à-dire la transformation d’une personne en un objet. Cette transformation symbolise une perte totale de contrôle pour la personne soumise, et un pouvoir absolu pour le dominant. Ce processus peut procurer un sentiment d’excitation lié à l'abandon et à la dépersonnalisation. Pour certaines personnes, le fantasme d’être traité comme un meuble peut renforcer des sentiments de "vulnérabilité" et de soumission, qui, paradoxalement, peuvent être source de plaisir. Quant au dominant, le fait d’utiliser un être humain comme un objet inanimé renforce son rôle de "maître" dans la relation, amplifiant l’excitation liée au contrôle total. "Lucie, 33 ans", participante active dans le monde du BDSM, témoigne de son expérience avec la forniphilie :   _« La première fois que j’ai essayé, j’étais un peu nerveuse. Mais une fois dans la position, quelque chose d’étonnant s’est passé. J’ai senti un lâcher-prise complet, une déconnexion avec mon corps, comme si j’étais vraiment devenue un objet. C’était étrangement libérateur. Je savais que je pouvais arrêter à tout moment, mais le fait de laisser quelqu’un d’autre avoir un tel contrôle m’a procuré un immense plaisir. »_ Pour Lucie, l’expérience de la forniphilie a été une manière de "s’abandonner à l’autre" et de repousser les limites de sa propre conception de la sexualité. La forniphilie s’inscrit souvent dans des relations pratiquant le BDSM, où les rôles de "domination et de soumission" sont explorés et définis de manière consensuelle. Il est important de souligner que, bien que cette pratique puisse sembler extrême, elle se déroule dans un cadre où les "limites sont négociées à l’avance" et où le consentement mutuel est primordial. Dans le BDSM, la forniphilie peut inclure des éléments de bondage, où le partenaire soumis est attaché dans des positions spécifiques pour ressembler à un meuble. Par exemple, un partenaire peut être attaché en position accroupie pour servir de table basse, ou encore immobilisé en position debout pour devenir une « lampe » humaine. La forniphilie est souvent associée à des sensations physiques intenses dues à l’immobilisation prolongée, et aux postures inconfortables qui peuvent pousser le soumis à tester ses "limites physiques" et mentales. Cependant, pour ceux qui pratiquent cette forme de jeu, il s’agit avant tout d’une manière d’approfondir la confiance et la connexion avec leur partenaire. "Antoine, 38 ans", qui pratique le BDSM avec sa partenaire, raconte :   _« Ce qui est fascinant dans la forniphilie, c’est l’aspect mental. Le fait de savoir que ma partenaire accepte de s’abandonner ainsi, de me laisser la traiter comme un objet, renforce notre lien. Bien sûr, il y a l’excitation sexuelle, mais il y a aussi une vraie confiance qui se crée. C’est un jeu de rôle qui, paradoxalement, nous rapproche. »_ Bien que la forniphilie ne soit pas aussi médiatisée ou répandue que d’autres paraphilies, elle existe dans une "sous-culture" qui trouve une forme d’expression dans les communautés BDSM. Les personnes intéressées par cette pratique explorent souvent un large éventail de jeux de pouvoir et de domination, dont la forniphilie n’est qu’une facette. Certains adeptes trouvent dans cette paraphilie une manière d’explorer la "déshumanisation" dans un cadre sécurisé et consensuel. Cette perte temporaire d’identité humaine, transformée en simple « objet », peut paradoxalement aider à "revaloriser" le corps et la relation, en renforçant les sentiments de confiance et d’appartenance. De plus, la forniphilie permet souvent de repousser les limites du "désir érotique", en jouant avec les notions de "contrôle", de "soumission", et de "vulnérabilité", autant pour le dominant que pour le soumis. Ce jeu de pouvoir, lorsqu'il est bien encadré et consensuel, permet à certains couples de redéfinir leur rapport à l'intimité et au plaisir. Comme pour de nombreuses pratiques BDSM, la forniphilie peut rester à l’état de fantasme pour certaines personnes, qui préfèrent ne pas la réaliser dans la réalité. Le simple fait d’imaginer être transformé en objet peut suffire à exciter certains individus, sans qu’ils aient besoin de passer à l’acte. Pour d’autres, en revanche, le passage à la pratique peut être une manière de vivre pleinement leur fantasme et d’explorer les "dynamismes de domination et de soumission" dans la réalité. Dans tous les cas, il est essentiel que cette paraphilie soit pratiquée dans un cadre où le "consentement mutuel" est respecté, et où la sécurité et les limites de chacun sont prises en compte. Une sexologue, souligne l’importance du consentement dans ce type de pratique :   _« Les pratiques comme la forniphilie, qui impliquent un degré élevé de soumission, doivent être précédées d’une communication ouverte et franche entre les partenaires. Il est important que chacun sache ce qui est attendu et consenti, et que des mécanismes de sortie (comme un mot de sécurité) soient en place pour garantir le bien-être de tous. »_ La forniphilie est une paraphilie qui, bien qu’étrange pour certains, trouve sa place dans l’univers complexe des fantasmes humains. En transformant le corps en objet, elle questionne notre rapport au contrôle, à l’abandon, et à la relation entre le dominant et le soumis. Que ce soit dans le cadre d’un jeu érotique ou d’une pratique plus régulière, cette paraphilie montre à quel point la sexualité humaine est diverse et influencée par des dynamiques psychologiques profondes. Comme pour toute pratique sexuelle, le plus important est que celle-ci se déroule dans le respect du consentement mutuel, et qu’elle permette aux partenaires d’explorer leurs désirs dans un cadre sécurisé et bienveillant. La forniphilie, avec ses codes et ses rituels, reste pour certains un moyen d’approfondir la relation à soi et à l’autre, tout en jouant avec les limites du corps et de l’imagination. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 L’hypnophilie
La sexualité humaine est complexe et diversifiée, embrassant une multitude de fantasmes et d’attirances souvent insoupçonnées. Parmi ces paraphilies, certaines peuvent paraître particulièrement inattendues, voire déroutantes. C’est le cas de l’"hypnophilie", qui désigne une forme de stimulation sexuelle suscitée par la pensée ou l’acte de dormir. Bienvenue dans le point G Dans un monde où le sommeil est généralement perçu comme un moment de repos, l’idée que ce dernier puisse devenir un puissant déclencheur d’excitation érotique interroge et fascine. L’hypnophilie tire son nom du mot grec « "hypnos" » signifiant sommeil, et « "philia" » qui désigne une attirance ou un amour particulier. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un fantasme associé à des pratiques illégales ou non-consentantes autour de la personne endormie (comme dans le cas des fantasmes liés à la narcolepsie ou au somnambulisme). L’hypnophilie concerne avant tout "le désir sexuel lié à l’idée du sommeil lui-même". Cela peut prendre plusieurs formes : certaines personnes trouvent l'idée de s'endormir extrêmement apaisante et excitante à la fois, tandis que d'autres fantasment sur l’idée de dormir avec quelqu'un d'une manière érotique. Dans ce cadre, l'excitation provient de l'acte de sombrer dans le sommeil, de se laisser aller, de lâcher prise, et parfois même d'un état entre la veille et le sommeil, souvent perçu comme une zone de grande vulnérabilité et d'intimité. Le sommeil est une phase essentielle de notre existence. C’est un moment de "relâchement total", un espace où le corps et l’esprit se déconnectent des contraintes du monde extérieur. Pour les hypnophiles, ce lâcher-prise possède un aspect érotique, car il représente un moment de vulnérabilité ultime, un passage vers un état d'abandon qui peut être perçu comme profondément intime et sensuel. "Julie, 29 ans", partage son expérience personnelle :   _« Il y a quelque chose de très apaisant pour moi à m’endormir. J’adore les moments juste avant de m’endormir, quand je sens que mon corps se détend et que je glisse dans le sommeil. Parfois, c’est presque plus excitant que le moment intime lui-même. Le fait de lâcher totalement le contrôle m’apporte un certain plaisir. »_ Le témoignage de Julie montre que l’"acte de s’abandonner au sommeil" peut devenir un terrain fertile pour l’imaginaire érotique. Ce sentiment de se libérer des tensions quotidiennes et de la pression sociale peut se transformer en un moment de connexion profonde avec soi-même ou avec un partenaire, créant un espace propice à l’éveil du désir. Un aspect psychologique essentiel de l’hypnophilie réside dans la notion de "lâcher-prise". En effet, pour de nombreuses personnes, l’excitation sexuelle est souvent liée à la capacité à laisser tomber les barrières, à se défaire du contrôle et à se plonger dans une expérience où le mental cède la place aux sensations pures. Les hypnophiles trouvent une dimension érotique dans cet état de relâchement complet. Pour certains, l’idée même d’être vulnérable au moment de s’endormir ou de voir quelqu’un sombrer dans le sommeil devient une source d’excitation. Dans ce cadre, l’association entre relaxation et érotisme est forte : c’est dans la "tranquillité du sommeil" que les hypnophiles puisent leur excitation, un contraste intéressant avec l’agitation souvent associée aux pratiques sexuelles plus traditionnelles. Le sommeil n’est pas seulement un moment de repos, mais aussi un espace d’expression des fantasmes à travers les rêves. Pour les hypnophiles, cette frontière floue entre le rêve et la réalité joue un rôle important dans leur désir. Le moment de l’endormissement, souvent accompagné de visions floues et de pensées fragmentées, peut provoquer un état de semi-conscience dans lequel les fantasmes prennent une dimension plus palpable. "Thomas, 36 ans", explique comment le sommeil stimule son imagination :   _« Juste avant de m’endormir, je suis souvent dans une sorte de semi-rêve. C’est là que mes fantasmes apparaissent de manière très nette, et ça me procure une grande excitation. C’est comme si je pouvais déjà commencer à rêver avant même de dormir. » Pour Thomas et d'autres hypnophiles, la "liminalité entre l’éveil et le sommeil" devient un espace où le désir émerge. Cet état de flottement permet de jouer avec des fantasmes et des scénarios qui échappent aux contraintes de la réalité, renforçant ainsi l’aspect érotique du sommeil. Bien que peu documentée, l’hypnophilie pourrait être plus répandue qu’il n’y paraît. Dans une société où les rythmes de vie sont de plus en plus effrénés, le sommeil devient un luxe pour beaucoup de personnes. L'idée même de se reposer pleinement peut acquérir une dimension hautement désirable. Cette attirance pour le sommeil érotisé reflète peut-être un besoin plus profond de "retrouver un lien avec la tranquillité intérieure" et l’abandon de soi. Une sexologue souligne que « "les fantasmes reflètent souvent des besoins psychologiques plus larges. Dans un monde où le stress est omniprésent, l’idée du sommeil, et particulièrement du sommeil partagé, peut être vue comme une forme de réconfort érotique." » En ce sens, l’hypnophilie pourrait être une manière pour certaines personnes de "réconcilier le besoin de repos et le désir sexuel", deux aspects souvent considérés comme opposés mais qui, pour les hypnophiles, se rejoignent harmonieusement. L’une des raisons pour lesquelles l’hypnophilie peut être si forte chez certaines personnes est que "le sommeil est un moment de profonde intimité". Dormir avec quelqu'un, partager le même lit et les mêmes couvertures, crée une proximité physique et émotionnelle unique. Pour les hypnophiles, l'idée de dormir avec un partenaire peut être aussi excitante, voire plus, que le simple fait de s'engager dans une activité sexuelle. Cette connexion intime, où les corps se rapprochent dans un état de relaxation totale, peut devenir une source de désir intense. L’hypnophilie, bien qu’elle puisse paraître singulière, révèle une dimension souvent oubliée de la sexualité humaine : le "pouvoir de l’abandon et de la vulnérabilité". L'excitation érotique liée au sommeil montre à quel point la sexualité est un domaine subjectif et complexe, où chaque individu trouve ses déclencheurs dans des situations parfois inattendues. Ce fantasme nous rappelle que les moments de calme et de détente peuvent être tout aussi érotiques que l'action elle-même. Pour les hypnophiles, l'acte de dormir, ou de penser au sommeil, devient une porte ouverte vers un plaisir intime, révélant une nouvelle manière de concevoir l’érotisme dans notre quotidien. Tant que ce fantasme est vécu dans le respect mutuel et l’acceptation de soi, il s’intègre parfaitement dans la diversité des désirs humains. Comme tout autre fantasme, il n’est pas nécessaire qu’il soit compris ou partagé par tous pour être légitime, tant que celui ou celle qui le vit trouve son propre épanouissement. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 L'ergophilie
La sexualité humaine est fascinante dans sa diversité, et parmi les nombreux fantasmes existants, certains peuvent sembler à la fois curieux et déroutants. L’"ergophilie", par exemple, désigne une forme de paraphilie où l'excitation sexuelle est provoquée par les travaux et les tâches du quotidien. Bienvenu dans le point G! Ce fantasme, qui peut sembler improbable à première vue, illustre à quel point les éléments ordinaires de la vie peuvent devenir des déclencheurs érotiques pour certaines personnes. Organiser une "to-do list", remplir sa déclaration d'impôt ou même aller chercher un colis à la Poste peut ainsi devenir une source de plaisir intense. L'ergophilie vient du mot grec « "ergon" », qui signifie travail, et « "philia" », qui se réfère à l'amour ou à l'attraction. L’ergophilie consiste donc à éprouver une "excitation sexuelle liée aux tâches à accomplir", qu’elles soient domestiques, administratives ou professionnelles. Ce n’est pas simplement l'idée de réaliser ces tâches qui stimule les ergophiles, mais bien la perspective de les faire et le processus même d’organisation. Ce fantasme peut prendre des formes variées : cela peut aller de la simple excitation face à une liste de tâches bien organisée, jusqu'à un sentiment érotique intense en s'occupant de responsabilités comme remplir une déclaration fiscale. Les ergophiles ne se contentent pas d'être satisfaits par le fait de compléter des tâches, ils en retirent un plaisir érotique qui transcende le simple accomplissement. Un des aspects clés de l’ergophilie réside dans le "contrôle" que ces tâches représentent. La sexualité et le contrôle sont souvent intimement liés : certaines personnes trouvent l'excitation dans la maîtrise d’une situation, et le fait d’organiser, de structurer et de cocher des cases sur une liste donne un sentiment d’ordre et de puissance. Pour les ergophiles, ce contrôle sur les petites choses du quotidien peut se transformer en une véritable stimulation sexuelle. "Elodie, 35 ans", partage son expérience avec l’ergophilie :   _« J’adore faire des listes. Mais plus que ça, le simple fait de commencer à les écrire m’excite. Quand je planifie mes tâches de la semaine, je ressens un plaisir intense, c'est comme une montée d’adrénaline qui me parcourt. Certains se moquent de moi, mais organiser ma journée me donne un sentiment de contrôle qui, pour une raison que je ne comprends pas encore totalement, est extrêmement érotique pour moi. »_ Ce sentiment de contrôle peut également être lié à un besoin psychologique de réguler des émotions ou des situations perçues comme imprévisibles dans la vie quotidienne. Pour certains, l'organisation devient un rituel érotique, un moyen de maîtriser l’environnement tout en s'offrant une forme de plaisir intime. L’ergophilie pourrait aussi être associée à la "gestion du stress" et de la "charge mentale". Dans nos sociétés contemporaines où la productivité est valorisée, les tâches s’accumulent souvent, créant un sentiment de surcharge mentale. Or, pour les personnes ergophiles, le fait d’accomplir des travaux ou de structurer ces responsabilités peut être non seulement apaisant, mais aussi érotiquement stimulant. L’idée d'être performant, d'atteindre des objectifs ou de cocher des cases devient une forme de gratification instantanée qui se traduit par une excitation sexuelle. "Thomas, 40 ans", explique :   _« Quand je sens que j’ai trop de choses à faire, je fais une liste. Rien que de la rédiger me calme, mais ce n’est pas tout. J’ai découvert avec le temps que ça m’excitait aussi. Parfois, c’est en triant mes papiers, ou en rangeant ma boîte mail. Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais j’ai l’impression que plus j’en fais, plus j’éprouve du plaisir. »_ Cette connexion entre stress, organisation et excitation pourrait indiquer que, pour certains, "l’ergophilie est une manière inconsciente de compenser un besoin de relâchement ou de contrôle" dans un environnement perçu comme exigeant. Comme beaucoup de fantasmes, l’ergophilie peut être vécue différemment selon les personnes. Pour certains, c’est une forme de jeu érotique qu’ils intègrent dans leur quotidien, tandis que pour d’autres, il s’agit d’une dimension privée qui reste dans l’imaginaire. Ce fantasme souligne que "les déclencheurs de l'excitation sexuelle peuvent être complètement déconnectés des situations traditionnellement perçues comme érotiques". Une sexologue, explique que « "les fantasmes ne suivent pas de règles strictes". Ce qui peut paraître anodin ou ennuyeux pour certains peut devenir une source d’excitation pour d’autres. Le cerveau humain est complexe, et ce qui suscite l’excitation peut parfois nous surprendre, même nous-mêmes. »   L’ergophilie, tout comme d’autres fantasmes inhabituels, n’a pas besoin d'être directement compris pour être accepté. Ce qui importe, c'est que les personnes concernées se sentent bien avec ces désirs et qu’ils soient intégrés de manière respectueuse et consentie dans leur vie intime. Peut-on parler de son fantasme d’Ergophilie à son partenaire ? Comme pour tout fantasme sexuel, la question de savoir s'il faut le partager avec son ou sa partenaire est cruciale. L'ergophilie, bien qu'inhabituelle, n’est pas plus étrange que d'autres paraphilies ou désirs atypiques. La clé réside dans la "communication" et la compréhension au sein du couple. Si une personne ergophile décide d’en parler, il est essentiel que son ou sa partenaire l’accueille avec respect et ouverture. "Marie, 28 ans", raconte comment elle a partagé son fantasme avec son partenaire :   _« J’avais un peu honte d’en parler. Après tout, qui fantasme en pensant à des déclarations d’impôt ? Mais un jour, je lui ai dit, et contre toute attente, il a trouvé ça drôle et mignon. Depuis, on s’amuse parfois à faire des jeux de rôles autour de tâches à accomplir, et ça pimente notre relation. »_ L’exemple de Marie montre que lorsque le partage se fait dans un cadre de bienveillance, il peut enrichir la complicité dans le couple. Il n’est pas nécessaire que le partenaire partage le même fantasme pour qu'il puisse être compris ou même intégré dans la dynamique relationnelle. L’ergophilie, bien que surprenante, nous rappelle que "la sexualité humaine est multiple et complexe". Les déclencheurs du désir peuvent être aussi variés que l’imagination le permet, et ce qui semble anodin pour la majorité peut devenir une source d'excitation intense pour certains. Tant que ces désirs sont vécus dans un cadre respectueux et consentant, il n’y a aucune raison de juger ou de refouler ces fantasmes. La sexualité est un terrain de liberté, où chacun est libre d’explorer ses désirs, qu’ils soient conventionnels ou inhabituels. L’ergophilie, comme d'autres paraphilies, nous montre que même dans les tâches les plus ordinaires, il est possible de trouver une forme de plaisir. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! L'alliumphilie
Parmi les nombreux fantasmes qui peuplent l’imaginaire érotique humain, certains peuvent sembler aussi surprenants qu’insolites. L’alliumphilie en est un exemple fascinant : il s’agit de "l’excitation sexuelle suscitée par l’ail", que ce soit à la vue, à l’odeur, ou même à la pensée de cette plante bulbeuse. Ce fantasme, qui pourrait faire sourire, révèle la diversité et la complexité des attirances sexuelles humaines. Bienvenue dans le point G Le terme "alliumphilie" est dérivé de « "allium" », le nom latin de l’ail, et de « "philia" », qui signifie amour ou attraction. Ainsi, l’alliumphilie désigne l'attirance érotique particulière que certaines personnes peuvent ressentir pour l’ail sous toutes ses formes. Cela peut inclure l’odeur forte et piquante de l’ail, sa texture croquante, sa saveur puissante, ou encore son apparence. Si pour beaucoup, l’ail évoque davantage la cuisine méditerranéenne, un ingrédient essentiel dans la gastronomie, pour les alliumphiles, il devient une source d’excitation sexuelle. Cette paraphilie illustre à quel point "les objets du quotidien peuvent devenir des déclencheurs de désir" pour certains individus. L’ail, avec son odeur intense et persistante, ne laisse personne indifférent. Pour certains, cette forte odeur peut être désagréable, voire repoussante, tandis que pour les alliumphiles, elle peut agir comme un véritable aphrodisiaque. En effet, "l’odorat joue un rôle crucial dans la sexualité". Les phéromones, par exemple, sont des substances chimiques naturelles que nous sécrétons et qui influencent notre attraction sexuelle. De la même manière, certaines personnes peuvent être particulièrement sensibles à des odeurs fortes comme celle de l’ail, qui stimulent leur désir. "Laurent, 37 ans", témoigne de sa fascination pour cet ingrédient :   _« Dès que je sens l’ail dans une cuisine, ça m’excite. C’est très bizarre, mais l’odeur a sur moi un effet immédiat, comme un déclencheur. J’ai essayé de comprendre d’où ça venait, mais c’est quelque chose d’incontrôlable. Ma compagne trouve ça drôle, mais elle s’amuse parfois à en jouer. »_ L’exemple de Laurent illustre bien à quel point les sensations olfactives peuvent avoir un impact puissant sur certaines personnes, allant jusqu’à éveiller une excitation sexuelle inattendue. L'ail est une plante aux nombreuses connotations symboliques à travers l’histoire. Dans certaines cultures, il est vu comme un "symbole de protection", notamment contre les vampires ou les mauvais esprits. Mais il est aussi perçu comme un "stimulant physique", et dans la médecine traditionnelle, il est utilisé pour ses vertus aphrodisiaques. Cette ambivalence entre protection et excitation pourrait jouer un rôle dans le fantasme de l’alliumphilie. En médecine naturelle, l’ail est reconnu pour ses bienfaits sur la circulation sanguine et ses propriétés revitalisantes. Certains croient même qu'il favorise la virilité et la performance sexuelle. Ainsi, il n'est pas étonnant que certains individus associent inconsciemment l'ail à une "stimulation physique intense", renforçant ainsi son pouvoir érotique. Dans la culture populaire, l’ail est souvent associé à l’humour, particulièrement en raison de son odeur marquée. Pourtant, il n'est pas rare que les fantasmes se développent autour d’éléments inattendus. Ce décalage entre la fonction quotidienne de l’ail et son pouvoir érotique peut renforcer l’excitation. En effet, "l’interdit ou l’inhabituel est souvent source de désir", et c’est parfois ce contraste qui alimente certains fantasmes. "Sophie, 31 ans", raconte son expérience avec l’alliumphilie de manière amusée :   _« Mon partenaire a un vrai truc avec l’ail. Au début, j’étais sceptique, mais il adore en mettre dans tous nos plats et parfois même, il en fait un jeu pendant nos moments intimes. C’est devenu un petit rituel pour nous, ça pimente nos soirées. »_ Ce type de témoignage montre comment certains couples peuvent intégrer des fantasmes inhabituels dans leur sexualité, souvent avec humour et complicité. Cela prouve également que les fantasmes, même les plus surprenants, peuvent être vécus de manière positive et enrichissante dans une relation où la communication est ouverte. L’alliumphilie, comme beaucoup d'autres paraphilies, rappelle que la sexualité humaine est vaste et complexe. Les déclencheurs de désir varient d'une personne à l'autre et peuvent être influencés par une multitude de facteurs, qu’ils soient psychologiques, émotionnels ou sensoriels. Ce type de fantasme, bien que peu commun, montre que "l'excitation sexuelle ne suit pas toujours des normes établies", et que ce qui semble anodin ou même repoussant pour certains peut devenir hautement érotique pour d'autres. Il est essentiel de souligner que tant que ces désirs sont "vécus dans le respect mutuel", il n’y a pas de honte à avoir des fantasmes atypiques. La sexualité humaine ne doit pas être jugée, mais comprise comme un espace de liberté où chacun peut explorer ses désirs, qu’ils soient ordinaires ou inhabituels. Doit-on parler de son Fantasme d’Alliumphilie à son partenaire ? Comme pour tout fantasme, la question de savoir s'il faut en parler avec son partenaire est délicate. Certains préfèrent garder leurs fantasmes pour eux, surtout lorsqu'ils semblent atypiques ou embarrassants. D'autres choisissent de les partager pour enrichir leur complicité. L'important est d'évaluer si son partenaire est ouvert et prêt à entendre ce type de confidences, et si ce partage pourrait améliorer la relation. Un sociologue spécialisé en sexualité, explique que « "les fantasmes ne sont pas obligés d’être réalisés pour enrichir la vie sexuelle". Il est parfois plus excitant de les garder dans l’imaginaire. Mais lorsqu’ils sont partagés, ils peuvent créer une nouvelle forme de complicité dans le couple. » L’alliumphilie, comme d’autres fantasmes singuliers, peut être vécue de manière ludique et non contraignante dans un couple, à condition que chacun soit à l’aise avec cette idée. L’alliumphilie, ce désir sexuel lié à l’ail, illustre une fois de plus la diversité des fantasmes humains. Que ce soit à travers l’odeur, la texture ou l'apparence de cet ingrédient, l’ail devient pour certaines personnes un objet d’excitation intense. Bien que ce fantasme puisse surprendre, il n’en demeure pas moins légitime et valable, comme tout autre fantasme. La clé de l’épanouissement sexuel réside dans l’acceptation de ses désirs, même les plus singuliers, et dans la possibilité de les explorer de manière respectueuse et consentie avec son ou sa partenaire. La sexualité est un terrain de jeu infini, et l’ail, aussi surprenant soit-il, en fait parfois partie pour certaines personnes. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 L'aulophilie
Les fantasmes sexuels prennent des formes variées, et pour certains, ils peuvent s'exprimer à travers des objets ou des instruments inattendus. Parmi les paraphilies les plus originales, l’aulophilie désigne l’excitation sexuelle provoquée par les flûtes. Bienvenue dans le point G Qu’elle soit à bec, traversière ou même de Pan, la flûte peut, pour certaines personnes, devenir une source d'excitation intense. Si ce fantasme peut sembler surprenant, voire cocasse pour certains, il nous rappelle la diversité et la richesse des désirs humains. L’aulophilie est un terme dérivé du grec « aulos », qui signifie flûte, et « philia », qui signifie amour ou attraction. Il s’agit donc d’une paraphilie, un terme utilisé pour désigner les attirances sexuelles considérées comme atypiques. Dans ce cas précis, l’aulophilie fait référence à l'excitation sexuelle générée par la vue, l’écoute, ou l’interaction avec une flûte. Bien que peu commun, ce fantasme s’inscrit dans une grande variété de paraphilies, où des objets ou des situations inhabituels provoquent du désir. La flûte, en particulier, peut être perçue de manière très sensuelle pour les personnes concernées. Elle est souvent associée à des images de douceur, de fluidité et de légèreté. Le mouvement des doigts sur l’instrument, les vibrations du son et la forme allongée de l'objet peuvent, pour certains, éveiller des pensées érotiques. L’aulophilie s’inscrit également dans une dynamique plus générale, celle de "l’excitation liée à la musique". Depuis longtemps, la musique est reconnue pour son effet puissant sur les émotions humaines. Elle peut susciter de la joie, de la tristesse, de l’apaisement ou encore de l'excitation. Pour certaines personnes, les sons de certains instruments, comme la flûte, peuvent devenir érotiques. Cela peut être lié aux tonalités douces et hypnotiques que cet instrument produit. "Céline, 34 ans", témoigne :   _« Je n'ai jamais pensé être attirée par la musique jusqu'à ce que j'assiste à un concert où une femme jouait de la flûte traversière. Quelque chose dans sa façon de jouer, sa posture, le son de la flûte, c’était tellement sensuel que j'ai ressenti une forte excitation. Je n’aurais jamais pensé que la musique pouvait provoquer ça chez moi. »_ L'effet de la musique sur l’érotisme n’est pas nouveau. De nombreux couples utilisent la musique pour créer une ambiance sensuelle, mais pour les aulophiles, cet effet est particulièrement prononcé lorsqu'il s'agit de flûtes. Pour l’aulophilie, il est possible que l'excitation provienne aussi de la "symbolique phallique" de l'instrument. La flûte, par sa forme et la manière dont elle est tenue ou jouée, peut, pour certaines personnes, être perçue comme un symbole érotique. Il n'est pas rare que des objets du quotidien ou des symboles visuels éveillent des fantasmes, comme dans d'autres paraphilies où des objets inanimés (fétichisme) ou des situations inhabituelles deviennent excitants. Cependant, l’aulophilie ne se résume pas nécessairement à l’attrait pour l’aspect visuel de l’instrument. Pour certains, le son lui-même est un élément clé. Les mélodies douces et envoûtantes, jouées par des instruments à vent comme la flûte, peuvent procurer des sensations apaisantes et excitantes à la fois. "Antoine, 29 ans", partage son expérience :   _« J'ai toujours adoré les flûtes de Pan. Le son me détendait tellement que ça en devenait presque une forme de plaisir physique. Avec le temps, je me suis rendu compte que j'étais aussi attiré sexuellement par cet instrument. Les notes aiguës et profondes me transportent, c'est comme un voyage érotique. »_ L’aulophilie, peut prêter à sourire, mais cela montre à quel point les fantasmes peuvent être divers et variés. Cette dissociation entre la réalité du fantasme et sa perception sociale soulève une question importante : pourquoi certains désirs sont-ils vus comme étranges ou embarrassants ? La sexualité humaine est complexe et ne se limite pas aux attirances conventionnelles. Pour ceux qui ressentent une forme d’aulophilie, il est important de comprendre que tant que ces désirs sont exprimés dans un cadre respectueux et sans nuire à autrui, ils ne doivent pas être perçus comme honteux. Il est essentiel de se rappeler que les fantasmes, même ceux qui semblent atypiques comme l’aulophilie, ne sont pas forcément destinés à être réalisés. Ils peuvent simplement être un moyen d’enrichir son imaginaire et d’ajouter une dimension excitante à la sexualité. Parfois, le fantasme reste plus excitant dans l’imaginaire que dans la réalité. Une sexologue écrit que « "les fantasmes sont une fenêtre sur nos désirs et nos besoins psychologiques". Ils ne sont pas nécessairement un reflet de ce que l’on souhaite vivre, mais ils peuvent servir à pimenter la vie sexuelle ou à mieux comprendre ce qui nous excite ». Dans le cas de l’aulophilie, il est possible que le simple fait de penser à une flûte, à son son ou à sa forme, suffise à susciter une excitation intense sans pour autant chercher à recréer ce fantasme dans la réalité. L’aulophilie, bien que rare et peu connue, montre que les objets les plus inattendus peuvent devenir sources d’excitation pour certaines personnes. Que ce soit la forme, le son, ou la symbolique derrière l’instrument, l’aulophilie témoigne de la diversité infinie des désirs humains. Si ce fantasme peut prêter à sourire, il souligne une vérité fondamentale : "il n’existe pas de norme universelle dans les fantasmes sexuels". Chaque individu a ses propres déclencheurs, ses propres objets de désir, et tant que ces fantasmes sont vécus dans le respect de soi et des autres, il n’y a aucune raison d’en avoir honte. Comme pour tout fantasme, l’essentiel est de se sentir à l’aise avec ses désirs et de les accepter comme une partie normale de la vie érotique. Que l'on soit excité par une flûte, une mélodie ou toute autre situation, ce sont des éléments qui enrichissent notre monde intérieur et, parfois, notre vie intime. En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Fantasmer c'est tromper ?
Fantasmer sur une autre personne que son partenaire pendant un rapport sexuel est un sujet délicat, souvent entouré de culpabilité ou de tabous. Pourtant ce ne devrait pas être perçu comme une trahison. Cela ne reflète pas nécessairement un manque de désir pour son partenaire actuel, mais plutôt une activité mentale qui peut parfois étonner, voire embarrasser. Mais est-ce tromper ? Attention, spoile… La réponse est "non". Bienvenue dans le point G! Les fantasmes sexuels sont des constructions mentales où l'imagination prend le dessus, et ils sont "essentiels pour l'épanouissement psychologique". Ils permettent de stimuler l'excitation, d’explorer des désirs ou des scénarios qui ne sont pas toujours réalisables ou souhaités dans la réalité. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, avoir des pensées érotiques sur une autre personne pendant un rapport sexuel ne signifie pas que l'on est insatisfait de sa relation ou que l’on cherche à tromper son partenaire.   Fantasmer "ne doit pas être pris au sens premier", car cela n’indique pas nécessairement un désir conscient d’être avec une autre personne. C’est une manière d’augmenter ou de maintenir l’excitation pendant l’acte sexuel. Autrement dit, le fantasme est un outil psychique pour entretenir l'élan érotique, souvent utilisé inconsciemment pour enrichir une expérience sensorielle.   Il est important de noter que "7 personnes sur 10" admettent fantasmer sur une autre personne pendant un rapport sexuel, selon plusieurs études menées sur la sexualité des couples. Cela peut surprendre, mais ces chiffres montrent que ce phénomène est loin d'être marginal. La plupart des gens ne partagent simplement pas ces pensées, de peur de provoquer de la jalousie ou de l'incompréhension chez leur partenaire.   Clara, 32 ans, raconte son expérience :   _« Il m’arrive de fantasmer sur quelqu’un d’autre pendant que je fais l’amour avec mon copain. Je ne le fais pas parce que je ne l’aime plus ou parce qu’il ne me plaît plus, c’est juste quelque chose de spontané qui arrive dans mon esprit et qui m’excite davantage. Ça n’enlève rien à mon amour pour lui. »_   Cela montre bien que fantasmer sur quelqu'un d'autre est souvent un simple mécanisme de l'esprit, un « bonus » mental qui n’a rien à voir avec la réalité de la relation ou de l’engagement émotionnel.   Les fantasmes permettent à chacun d’explorer des aspects de sa sexualité sans prendre de risques dans la réalité. Ils offrent la possibilité de tester mentalement des scénarios parfois irréalistes ou inaccessibles, sans aucune conséquence. Certaines personnes fantasment sur des situations inusitées, des inconnus, voire des célébrités, simplement parce que cela leur permet de sortir de la routine ou d'expérimenter quelque chose de nouveau, "sans pour autant vouloir franchir le pas dans la réalité".   Pierre, 38 ans, partage son point de vue :   _« J’adore ma femme, mais il m’arrive de fantasmer sur d’autres femmes. Ça ne veut rien dire sur la qualité de notre relation. Je trouve que ça enrichit même notre sexualité, car ces pensées me rendent plus excité et je redouble d’efforts pour lui faire plaisir. »_   Les témoignages comme celui de Pierre montrent que les fantasmes peuvent non seulement coexister avec une relation heureuse, mais aussi en renforcer la dynamique sexuelle en ravivant le désir.   Il est important de comprendre que "les fantasmes sont déconnectés de la réalité". Ils ne sont pas des reflets directs de nos désirs profonds ou de notre volonté d’agir. Le fantasme d’une autre personne ne signifie pas que l’on souhaite être infidèle ou que l'on désire vraiment l'autre personne. C’est une forme d’évasion mentale qui permet à l’esprit d’explorer la diversité des désirs sans jamais les réaliser.   Selon une sexologue, les fantasmes reflètent une quête de variété et de nouveauté, mais "ne traduisent pas nécessairement une insatisfaction dans la relation". Elle explique que le fantasme est un espace où l'on peut explorer sans contraintes sociales ni morales. C'est un jeu avec soi-même, un lieu privé de l'imaginaire où tout est permis, sans que cela engage nos actions dans la vie réelle.   Doit-on dans ce cas parler de ce fantasme avec son partenaire ?   Partager ses fantasmes avec son partenaire est une question délicate et dépend de chaque couple. Pour certains, cela peut renforcer la complicité, créer un espace de liberté et de compréhension mutuelle, et offrir l'opportunité d’explorer de nouveaux terrains ensemble. Mais pour d'autres, cela peut être source de malentendus ou de jalousie. Tout dépend du niveau de communication et de sécurité émotionnelle dans le couple.   Sophie, 29 ans, raconte :   _« Mon copain m’a dit qu’il fantasmait parfois sur une collègue de travail, et au début, ça m’a blessée. Mais après réflexion, je me suis dit que ça n’avait rien à voir avec moi, c’était juste une pensée qui traversait son esprit sans qu’il ait vraiment envie d’agir. Maintenant, on en parle plus librement et ça a même créé une certaine confiance entre nous. »_   Les couples qui communiquent librement sur leurs désirs et fantasmes sont souvent plus à l’aise avec leur sexualité. Mais il est également important de reconnaître que tout le monde n’est pas prêt à entendre ce genre de confidences, et il n’est pas toujours nécessaire de les partager.   Beaucoup se demandent donc si fantasmer sur une autre personne est une forme d’infidélité psychologique. La réponse est "non", à condition que cela reste dans le domaine du fantasme. L'infidélité est une action, un passage à l'acte, tandis que le fantasme est une construction mentale privée. Tant qu'il reste dans la sphère de l’imaginaire, il n’y a pas de trahison.   Les fantasmes, tout comme les rêves, "sont déconnectés de la réalité et ne devraient pas être perçus comme des actions concrètes ou des intentions". Ils sont une manière pour l’esprit d’explorer des scénarios érotiques sans conséquence réelle. Fantasmer sur quelqu’un d’autre pendant un rapport sexuel est non seulement courant, mais aussi normal. Les fantasmes sont un espace intime et privé qui enrichit l’expérience sexuelle sans remettre en cause l’amour ou la fidélité envers son partenaire. Il est essentiel de comprendre que ces pensées sont souvent involontaires et ne reflètent pas un désir conscient d’être avec une autre personne.   En fin de compte, "fantasmer, ce n'est pas tromper". C'est une évasion mentale qui nourrit le désir et permet d'explorer des aspects de la sexualité en toute sécurité, dans le cadre de l’imaginaire. Si certains couples choisissent de partager ces pensées pour enrichir leur intimité, d’autres préfèrent les garder pour eux. L’essentiel est de comprendre que ces scénarios érotiques ne doivent pas être pris trop au sérieux et qu’ils n’ont pas vocation à se traduire par des actes.   En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé.   Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G.
Show more...
3 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Parler de ses fantasmes
5 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Un homme, deux femmes
5 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Fantasme homos
7 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le point G! 2 Plaisirs multiples
10 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Pendant le sommeil
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Domination Soumission
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le point G! 2 Le fantasme de la plage
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 L'amour en public
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le Point G! 2 Le fantasme de l'inconnu(e)
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels
Le point G! 2 Le plan à 3
11 months ago

Le Point G!, le podcast des fantasmes sexuels

Podcast déconseillé au moins de 16 ans.

Vous venez de trouver le Point G!, bravo !
Vous allez avoir le plaisir de découvrir les sexualités. Oui "les". Diverses et parfois étonnantes pour les non-initiés, les sexualités n'ont pas de limites, sauf celles du consentement (et de la loi) quand les fantasmes deviennent réalités.

Que vous soyez un homme ou une femme ou que vous ne vouliez pas vous genrer, que vous aimiez les hommes ou les femmes (ou les deux), partagez avec nous vos fantasmes et découvrez ceux de vos voisins !

Envie de témoigner dans l'émission, même anonymement, écrivez-nous !

NB : Nous ne sommes ni médecins ni sexologues ou sexothérapeutes, nous essayons juste de découvrir et de comprendre "les" sexualités à travers les écrits des spécialistes, les statistiques et les sondages ainsi que les témoignages de nos invités.
Pour tout problème affectant votre santé (physique ou comportementale) il est important de consulter des professionnels.

Emission disponible sur Apple podcast, podcast Addict, Amazon Music, Audible, Stitcher.