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Le Lobby
Le Lobby
167 episodes
3 days ago
Écoutez, c'est la voix des concerné•es ! Le Lobby LGBTI+ est enfin sur écoute, un mardi par mois à 20h sur Radio Campus Paris, et en podcast tous les vendredi.
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Écoutez, c'est la voix des concerné•es ! Le Lobby LGBTI+ est enfin sur écoute, un mardi par mois à 20h sur Radio Campus Paris, et en podcast tous les vendredi.
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Episodes (20/167)
Le Lobby
L'HEBDO — "Mâle de mer" : quand Grindr nous hante
Dans Mâle de mer, son dernier court-métrage, le réalisateur queer Maël Karadec met en scène une romance gay à Brest. Il est notre invité cette semaine, aux côtés de l'acteur Adam Abdo. Mâle de mer sera diffusé au festival Chéries-Chéris, le festival du film LGBT+ de Paris, les 19 et 22 novembre.
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3 days ago

Le Lobby
Juliet Drouar : politiser la thérapie, thérapiser la politique
Le soin communautaire, fil rouge de notre émission en compagnie du thérapeute et auteur queer Juliet Drouar, à l'occasion de la parution de son dernier essai : Trauma — En finir avec nos violences. Dans son dernier essai paru chez Stock, Juliet Drouar explore la relation entre nos traumatismes individuels et les mécanismes de domination qui sous-tendent nos sociétés. Le résultat : un livre foisonnant, mais facile à lire, qui nous pousse à nous interroger sur ses propres blessures et sur ses propres violences ; et nous met sur la voie d’une guérison collective… En deuxième partie d'émission, parole à Hélène, coiffeuse chez le salon Rapunzel, qui propose désormais chaque premier lundi du mois des coupes gratuites pour les personnes en transition.
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2 weeks ago

Le Lobby
L'HEBDO — Pour une bisexualité radicale !
Le 23 septembre dernier, c'était la journée de la visibilité bisexuelle. L'occasion de se pencher sur l'histoire du militantisme bisexuel en France. C’est justement ce que propose la militante Stéphanie Ouillon dans son dernier livre : “Quelle bisexualité radicale ? : Sur les traces de la bisexualité politique en France”, paru le 3 octobre dernier aux éditions Tahin Party. Elle est également artiste et créatrice du média la newsletter bie. Nous avons rencontré quelques problèmes techniques lors de l'enregistrement de cet épisode, le voici donc retranscrit ci-dessous ! Tu définis la bisexualité comme “l'attraction sexuelle et ou romantique pour plus d'un sexe ou genre”. Tu l’utilises aussi comme terme parapluie pour englober d'autres termes comme la pansexualité, l'homosexualité par exemple. Qu'est ce qui a motivé ce choix?  Stéphanie Ouillon : Dans la communauté, il y a pas mal de débats sur comment on se définit en tant qu'individus. Moi, j'ai un parti pris assumé, qui n'appartient qu'à moi, c'est d'utiliser le terme bisexuel parce que historiquement c’est l’un des premiers qui a été utilisé, qui a été visible aussi l'identité politique. Et puis c'est un terme aussi qui a beaucoup évolué depuis son apparition dans notre langage. Je trouve que c'est très intéressant de pouvoir continuer à voir son sens se muter et intégrer plein de réalités et de pratiques et de comportements érotiques et sexuels — romantiques aussi, sans forcément avoir une définition hyper précise, ce qui est un enjeu aujourd'hui dans certaines disciplines, notamment scientifiques.  Il y a aussi des débats au sein de la communauté LGBT+ : est-ce qu’il faut dire bi ou pan ? Est ce que le terme “bi” renforce la binarité de genre ? Moi je décide de m'abstraire de ça, je préfère m'intéresser à la portée des comportements bisexuel, pansexuel, plurisexuels de manière générale, et à leur portée politique. Dans le livre, tu retraces une partie de l'histoire du militantisme bisexuel en France, ou plutôt comment la bisexualité s'est intégré au militantisme radical. On remonte aux années 70 et aux débuts de la politisation du mouvement homosexuel, jusqu'aux années environ 2010 avec le mouvement TPG. Quelles sont tes sources ? J’ai d’abord plongé dans les archives du FHAR, le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire, qui est un des premiers, si ce n'est le premier groupe mouvement politique autour de l'homosexualité en France. La première archive où j'ai entendu parler de bisexualité, c'était dans le documentaire de Carole Rossopoulos sur le FHAR. On entend une personne qui prend la parole dans un amphi et dit que politiquement, il vaut mieux se revendiquer l’homosexualité que la bisexuqlité. Et après, j'ai creusé.  Je suis allée voir un livre qui s'appelle Rapport contre la normalité, qui est un recueil qui a été publié en 1971 et qui regroupe des articles et des textes qui ont été écrits et édités par le FHAR, dans un journal de gauche qui s'appelait Tout. On y trouvais pour la première fois quatre pages dédiées à l'homosexualité. Ce sont les premières archives où vraiment j'ai trouvé les mots bisexualité et bisexuel cités en tant que pratique, et c’étaient plutôt des textes à charge.  Donc moi j'ai voulu essayer de comprendre pourquoi, dans un corpus de textes où par ailleurs les bisexuels n'ont pas l'air de prendre la parole elleux-même, pourquoi les militants militantes du HAR étaient aussi remontés contre la bisexualité et contre les bisexuels. Et pour ça, j'ai été voir les archives de la principale revue qui publiait des textes dits homophiles à l'époque qui s'appelle “Arcadie” créée en 1954. Et j'ai décidé d'aller explorer. J'ai décidé de commencer en 1967, un petit peu avant mai 68, quand il y a les premiers slogans et les premières revendications homosexuelles révolutionnaires pour comprendre ce qu'on disait à l'époque : qu'est ce qui peut être pouvait circuler entre personnes homosexuelles, entre militants et militantes sur la bisexualité. Et alors quels étaient les discours sur la bisexualité dans ces milieux ? Dans la revue Arcadie, il y a un auteur qui s'appelle Daniel Guérin, qui est surtout connu pour son travail sur l'anarchisme et qui, lui, se revendique ouvertement bi. En tout cas à l'époque, il prend plusieurs fois la parole, il écrit plusieurs articles dans dans la revue Arcadie, où il défend très ouvertement la bisexualité.  On peut aussi lire un entretien qui est mené par la célèbre militante écoféministe Françoise d'Eaubonne, qui a été à la rencontre d'un couple d'hommes qui vit ensemble depuis des années et qui refuse de se dire homosexuel. Et même si elle est suspicieuse quant à la bisexualité, ce qui est super c’est qu'elle retranscrit l'entretien, elle donne la parole à deux personnes qui se disent bies, des hommes qui racontent comment ils sont aussi sortis avec des femmes, tout allait bien, et puis ils se sont rencontrés et puis au bout d'un moment, ils se sont rendu compte qu'ils étaient amoureux…  Dans les fameuses pages du journal Tout dont je parlais, il y  aun lexique, ave cla définition du mot “bisexuel”, une définition satisfaisante, je cite : “qui aime à la fois avec leur propre sexe et avec l'autre. Ne peuvent jamais l'être totalement dans la société actuelle : normale, naturelle, famille, merde.” Donc je pense que la personne qui a écrit était bisexuelle. Et puis un peu plus tard, on va croiser des bisexuels dans les fanzines TPG des années 1970, mais ce sera surtout dans le courrier des lecteurices. Donc les bis ne sont jamais en pleine lumière, ne font jamais l’objet d’une pleine pageou d’une une… Dans la revue Arcadie, entre 1967 et 1974, sur 1100 articles, il n'y en a qu'un seul où le mot bisexualité apparaît dans le titre.  Il y a une deuxième occurrence, toujours pendant la période du FHAR :  c'est un article qui parle de la bisexualité arabe. C’est une des rares fois où des homosexuels mobilisent la notion de “bisexualité”, ce qui n’est pas anodin.  En 1981, dans la Revue d’En-Face, on a un dossier qui parle, je cite “de diverses attitudes féministes face à la question masculine”, où un article défend la bisexualité comme politique viable, dans un contexte de forte opposition entre les lesbiennes radicales et les féministes du MLF. Les hommes bis et les femmes bies sont-iels logé.e.s à la même enseigne ? En 1967, Dominique d’Alleyrac publie le livre Dossier homosexualité, assez bien reçu par la critique des Arcadiens : il passe en revue les discours médicaux et scientifiques de l'époque sur l'homosexualité et également sur la bisexualité, qu'il nomme plutôt “hermaphrodisme psychosexuel” (un héritage de l’histoire sémantique de la bisexualité). D’Alleyrac mène aussi certains entretiens avec, avec sur le terrain, avec des personnes bi. Il y a un entretien avec un couple, un homme et une femme, qui sont aussi bi tous les deux et qui ont des relations à en dehors de leur couple. L’idée c’est que chez les hommes, la part “déviante” de leur sexualité va prendre le dessus tôt ou tard. Donc ça veut dire que les hommes bisexuels vont finir en homosexuels. Pour les femmes, c’est différent. Une femme bie, c’est mieux que l’homosexualité exclusive :  ça veut dire qu'elle n'est pas 100 % frigide, et ça la rend toujours disponible pour la maternité et pour les hommes au sein du mariage. Donc les hommes bis seraient des gays refoulés, et les femmes bies seraient récupérables par le patriarcat. On retrouve ces mêmes arguments du côté du FHAR quelques années plus tard. Dans son Manifeste gay, le militant homosexuel Carl Wittman dit en somme : la bisexualité, pourquoi pas, mais aujourd’hui, on a besoin de revendiquer l’homosexualité. Parce qu'il faut aussi dire et bien garder en tête qu'à l'époque, c'était ce qui était réprimé, voire pénalisé. Donc ça fait sens, mais ça a dit aussi qu'il faut reléguer la part hétérosexuelle, entre gros guillemets, de la sexualité bie, car ce serait la seule façon de déconstruire les normes et pouvoir avoir des relations égalitaires. Si on reste à avoir des relations dites hétéro, on ne peut pas déconstruire ses propres normes. Et l'argument qui est proposé par les homosexuels, c'est qu’on ne peut lutter contre le patriarcat qu'en en sortant, qu'en ayant des relations d'abord entre hommes et entre femmes. Et quand on aura appris à interagir différemment et qu'on aura démantelé le patriarcat, alors on pourra avoir une bisexualité “dérivée de l'homosexualité”, comme le dit Guy Hocquenghem.  Comme si la bisexualité était utopique ? Exactement. Le sociologue australien Steven Angelides parle lui-même de “bisexualité utopique”, il étudie à quel point la bisexualité a été remise à plus tard, invisiblisée, et conçue comme “utopique” tout au long de l’histoire des mouvements homosexuels. Dans le livre, tu parles de “bisexualité radicale”, ce qui permet de poser non pas la question de avec qui on relationne, mais de comment on relationne. Dans le sens où on peut vivre des relations hétérosexuelles de manière non-hétéronormée, et qu’à l'inverse, on peut vivre des relations homosexuelles hétéronormées. Le message de la bisexualité radicale, c'est de nous mettre en garde contre l'hétéronormativité qui peut frapper tout le monde finalement ? Oui! Dans mon livre, je cite Pierre Niedergang, auteur de Vers la normativité queer. Il attire l'attention justement sur la tendance dans les milieux queer à déprécier tout ce qui va ressembler à une “soumission à la norme”, qui va être entendue comme hétérosexuelle, reproductive et néolibérale. Et lui, il dit : attention, il peut y avoir des manières queers d'habiter les normes, on le voit avec les parentalités queers, par exemple. Et moi je pense qu’on peut investir la sexualité hétéro de manière queer.  Ensuite, il  y a effectivement la question de comment on relationne. Moi j’aime beaucoup ce que dit Doucha Belgrave, je cite : « Bisexuelle on me rappelle : ambiguïté pour le moins, compromission de toute façon. Moi je dis : côtoyer des êtres humains dont les comportements ne sont plus toujours conditionnés par leurs sexes. Regarder. Choisir. Parmi des individus/ues : trouver mon compte sans m’en raconter. J’ai refusé les prescriptions selon lesquelles je ne devais aimer que des hommes. Je refuse de nouvelles normes ». On parle beaucoup du choix lesbien, et moi j’ai envie de parler du choix bisexuel. Je ne vais pas choisir de relationner en fonction de son genre, mais parce qu’il y a des choses qui chez cette personne m’attirent, etc. Bien sûr, il ne s’agit pas de nier la force des normes sociales, de la culture, de tout ce qu'on nous a appris… Être féministe et bisexuel, c’est le travail de toute une vie. Mais on peut rencontrer des personnes, tout au long de notre vie, qui indépendamment de leur genre sont dans cette démarche-là, de créer des relations saines et sans domination. Et pour moi ça s'inscrit dans le cadre plus large d'un horizon libertaire.  Tu parles aussi de la dificulté à nommer certains comportements comme bisexuels. Il y a une interview du comédien Artus qui date de décembre 2024 dans le magazine Têtu. Il raconte : “Tom Hardy lui, il vient, je lui roule une énorme pelle. Il a cette masculinité, ce côté un peu bestial que je trouve attirant.” Et en fait, à aucun moment on va qualifier l'artiste de bisexuel. Le journaliste préfère parler d’hétéro-curiosité. Ca renvoie encore une fois la bisexualité à une phase, à quelque chose de temporaire. Changer notre rapport au genre dans les relations, c'est quelque chose qui peut être très radical. Notamment pour des gens dont le rapport au genre peut fluctuer, ou les personnes non-binaires. Qu’est-ce que la visibilisation des questions trans change à la perception de la bisexualité ? La militante bie et genderqueer israélienne Shiri Eisner en parle dans un livre qui n’est toujours pas traduit en français. Il y a des points de contact entre les vécus bis et les vécus trans, sans nier la transphobie chez les personnes bies et la biphobie chez les personnes trans. Présentation : Mal et Adrien Montage : Adrien Musique de fin : POW3RBTTM, Power Beau Tom
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4 weeks ago

Le Lobby
La soul rock indie et sexy de Tout le monde s’appelle clara
Pour fêter la 7e saison du Lobby, on reçoit un groupe qu’il va falloir suivre de très près. Les 5 musiciennes de Tout le monde s’appelle clara ont fêté leur premier anniversaire à Rock en Seine cet été. Elles présentent leur single “Murmures’ en avant première au Lobby et nous racontent le bonheur de faire de la musique entre meufs. En cette rentrée tristement marquée par le suicide de la directrice d’école lesbienne Caroline Grandjean, dans le Cantal, on reçoit Timothée Magellan, co-fondateur de l’association Queer Education – une association pour une école plus inclusive et protectrice de ses élèves et personnels queer. Il a publié une tribune dans le journal Libération suite au suicide de sa consoeur. Programmation musicale — Murmures, Tout le monde s’appelle clara — Fashion Designa, Theodora — Juste amis, Théa L'équipe de l'émission Aux micros : Mal et Alexis Présentation : Antonella Francini et Maële Diallo Réalisation : Suzanne Saint-Cast
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1 month ago

Le Lobby
Vinii Revlon et Amandine Gay nous ouvrent les portes de la scène ballroom parisienne
Pour finir la saison, Le Lobby vous emmène au ball ! Amandine Gay et Vinii Revlon sont nos invité.e.s à l'occasion de la sortie de Ballroom, série documentaire consacrée à la ballroom scene et à la House of Revlon, à voir à partir du 30 juillet sur France TV Slash !
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3 months ago

Le Lobby
Javel Habibi célèbre la 40e édition de son cabaret à la Flèche d'or
Cette semaine, on reçoit la drag queen Javel Habibi, host des soirées Habibi à la Flèche d'or, à quelques jours de la 40e édition ! Chaque mois depuis plusieurs années, Javel Habibi convie plusieurs artistes à performer sur la scène de la flèche d'or dans une soirée au croisement du drag et du cinéma. Car out of drag, Javel est Florent Gouëlou, réalisateur de notamment de Trois nuits par semaine, avec Cookie Kunty (à voir jusqu'au 18 juillet sur France.TV), mais aussi de Habibi, chanson pour mes ami.e.s, un documentaire qui raconte la préparation d'une soirée cabaret. Rendez-vous les 18 et 19 juillet à la Flèche d'or pour la 40e édition des soirées Habibi. Prenez vos places : https://shotgun.live/fr/events/soirees-habibi-40e Dès le 16 juillet, on va à la Flèche d'or pour une projection exceptionnelle à prix libre de Habibi, chanson pour mes ami.e.s, le film consacré aux soirées Habibi réalisé par Florent Gouëlou lui-même. À voir sur le site d'ARTE, le court-métrage Nous les prochains : https://www.arte.tv/fr/videos/117668-000-A/nous-les-prochains/ Et puis sur France TV, jusqu'au 18 juillet, le film Trois nuits par semaine : https://www.france.tv/films/films-drame/7259690-trois-nuits-par-semaine.html L'agenda — On écoute L’heure des Prololottes : incroyable podcast de Laurène Marx et Rose Lamy qui dissèquent des oeuvres problématiques  — On va au festival Paris l'été, pour la soirée Slutty fauns, la carte blanche de Sara Forever au Jardin des Tuileries
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3 months ago

Le Lobby
"Ces gens-là", les tendres récits queers d'Olga·Auguste Volfson
Cette semaine, iel fait son grand retour : l'auteurice des piquants éditos testos Olga·Auguste Volfson est de passage dans notre studio pour la parution de son premier recueil de nouvelles. Dans Ces gens-là, on croise une dizaine de personnages queers dont l'identité n'est pas le sujet, et c'est rafraichissant. Pour son premier livre, publié dans la jeune maison d'éditions Fièr·e·s, Olga·Auguste nous raconte avec tendresse des histoires d'amour, de rupture, de retrouvailles et de joies, le queer dans son quotidien le plus banal. Iel notre invité·e ce soir. L'agenda du Lobby Tous les lundis : Viewing parties de King of drag, la nouvelle téléréalité drag king produite par Revry, au Cavern Space Monkey. Entrée libre 15/07 : Vernissage de l'exposition Kwir nou éxist de Raya Martigny et Édouard Richard au Jardin des Tuileries. Entrée libre, à voir jusqu'au 25 juillet : https://www.louvre.fr/expositions-et-evenements/evenements-activites/kwir-nou-exist 16/07 : Bingo drag d'Esther à la ReCYclerie. Gratuit, sur réservation : https://shotgun.live/fr/events/le-bingo-d-esther-2 24/07 : Chicago au cinéma en plein air de la Villette à 21h Programmation musicale > Buzz, Maddy Street > Otras Mujeres (live @Le Lobby), Yadam > Summer Body, La Giu > Bicycle Race, Queen L'équipe de l'émission Aux micros : Zoé, Mal, Alexis Présentation : Colin Gruel Réalisation : Suzanne Saint-Cast
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4 months ago

Le Lobby
"Vilaine garçon", le tube de l'été de CHÉRI
C'est l'été ! Il fait très chaud mais ce n'est certainement pas notre invitée qui va faire baisser le mercure... CHÉRI est de retour ! Deux ans après l'explosif EP Chéripop, et quelques mois après son coming-out trans, elle vient de sortir une première chanson, le tubesque Vilaine garçon, qui annonce un nouveau projet musical, toujours plus queer, toujours plus cunt. Elle est notre invitée. Présentation : Colin Aux micros : Aglaé, Zoé et Alexis Réalisation : Suzanne Saint-Cast
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4 months ago

Le Lobby
Le Bal des Pxtes + La Flèche d'or célèbre le mois des fiertés
La fête est à l'honneur dans Le Lobby ce soir à quelques jours du début du mois des fiertés ! Ce mois-ci, nous recevons Djombo Goddess, Olivia Verner et Kata Loba, de l'équipe du Bal des putes, une soirée queer, érotique, et transgressive. À découvrir le 31 mai dès 19h aux Trois Baudets, et le 27 juin à la Marbrerie à Montreuil ! Prenez vos places : https://lestroisbaudets.com/billetterie En seconde partie, nous accueillons Rachida Djellab, responsable programmation à la Flèche d'or, dans le 20e. Avec elle, on découvre le programme du mois de juin de ce lieu culturel emblématique, en difficulté financière. Pour soutenir la Flèche d'or : https://flechedor.org/ Et rendez-vous ce samedi pour le Queeraoké de soutien : https://shotgun.live/fr/events/queeraoke La Guinguette du Lobby Depuis 6 ans, l’équipe du Lobby, le rendez-vous LGBT+ de Radio Campus Paris, reçoit à son micro des militant.e.s, des chercheureuses et des artistes qui font les luttes queers d’aujourd’hui. Toutes les semaines, on raconte la queerness au présent.  Le 7 juin, à partir de 21h, Le Lobby installe sa guinguette à la Flèche d’Or, le temps d’une soirée exceptionnelle consacrée à la transmission. Parce qu’être queer, c’est aussi savoir que des générations nous ont précédé.es, et que d’autres suivront. Comment l'histoire queer se transmet-elle ? Que faire des héritages queers reçus ? Que transmettrons-nous à notre tour ? Au programme : 21h-22h30 : Émission de radio en direct  Avec l'autrice Hélène Giannecchini (Un désir démesuré d’amitié, éditions Seuil, 2024), Mar et Ingrid de l'association Acceptess-T, et l'historien Antoine Idier (Réprimer et réparer, éditions Textuel, 2025) ; et les performances live d’Adiel (slam), Pierre et la rose (chanson), et Hot Bodies (pop) 22h45-23h15 : Showcase de Thx4Crying (hyperpop) “Je chante et je pleure” : c’est ainsi que se présente sommairement Florian Vanayagas Bertonnier, alias Thx4Crying. Dans un premier album très personnel, l’artiste se dévoile dans toute sa sensibilité, et rend hommage aux jeunes queers et à “la vie bizarre” qui les attend. 23h30-2h : DJ set des élèves de la Trans Academy du collectif WITH US Depuis bientôt 3 ans, le collectif WITH US, initié par la produtrice Julie Desire, célèbre les identités fluides et transgressives, et forme et accompagne des jeunes DJ trans et non-binaires, encore bien trop rares. Prenez vos places : https://shotgun.live/fr/events/guinguette-du-lobby
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5 months ago

Le Lobby
L'HEBDO — Homophobie d'État : quand archives sortent les victimes de l'oubli
Dans son dernier essai, l'historien Antoine Idier propose une vaste enquête dans les archives pour remonter la piste de l'homophobie d'État Ce mardi 6 mai, le Sénat a adopté avec modifications en deuxième lecture la proposition de loi portant réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1945 et 1982. Selon le site internet du Sénat, cette deuxième lecture a fixé les bornes de cette période de 1945 à 1982, alors que l’Assemblée nationale avait adopté un texte dont la date de début était 1942. De plus, la deuxième lecture a “supprimé le mécanisme de réparation financière adopté par l’Assemblée nationale”. Par rapport à la première proposition, c’est un recul, sur un projet de loi qui n’est déjà pas jugé suffisant pour réparer les préjudices causés par la justice et la police française pendant des décennies. En effet, cette répression concerne entre 10.000 et 50.000 personnes, quasi exsclusivment des hommes qui ont été condamnés pour leur homosexualité, et pour 90% d’entre eux, ils ont subi une peine de prison ferme. Antoine Idier était venu parler de cette proposition de loi au micro du Lobby en décembre 2023. Il vient de publier Réprimer et réparer. Une histoire effacée de l'homosexualité, aux éditions Textuel, en avril 2025. Il est chercheur au centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, maitre de conférence à sciences po saint germain en laye et spécialiste de l’histoire des homosexualités et des cultures minoritaires et dans cet ouvrage, il fait  l’histoire des dispositifs pénaux ayant réprimé l’homosexualité, et  critique les politiques contemporaines de réparation de cette repression. Par l’étude des sources judiciaires et policières, il propose une vue plus large sur la question, et c’est ce dont nous allons discuter aujourd’hui. Présentation : Aglaé Réalisation : Colin
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5 months ago

Le Lobby
L'HEBDO — Transphobie : le Royaume-Uni en pleine panique morale
Cette semaine, cap sur le Royaume-Uni, où le camp transphobe vient de gagner une nouvelle bataille. Le 16 avril dernier, la plus haute instance juridique du Royaume-Uni, la Cour Suprême, a décidé unanimement que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non sur le genre. Alors évidemment, cette définition exclut les femmes trans*.  Plusieurs associations LGBTQI+ ont alerté sur les conséquences que cela pourrait avoir sur les droits des personnes trans*, notamment les organisations Equality Network et Scottish Trans qui craignent que ce jugement « limite la portée de la reconnaissance de genre » et que le genre des personnes trans ne soit « plus reconnu dans de nombreuses situations » Pour parler des conséquences de cette définition, nous recevons Margot Mahoudeau, autrice du livre La Panique Woke, militante féministe et queer, mais aussi co-présidente de l’association Espace Santé Trans : une association fondée en 2015 située en île de France qui rassemble des militanz et professionnel.le.s de santé, engagé.es dans la protection des droits et la promotion de la santé des personnes trans.  L'association Espace santé trans organise un goûter ce vendredi 9 mai à La Bulle — Maison des Solidarités LGBT+. Toutes les infos ici : https://www.instagram.com/espacesantetrans/ L'événement est destiné aux personnes trans et aux personnes en questionnement. Pour aller plus loin... "Huge blow for trans rights as Supreme Court says: you are not women", The Independent.  “Au Royaume-Uni, la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non sur le genre, tranche la Cour suprême”, Le Monde.  “Royaume-Uni : Nouvelles directives (et inquiétudes) sur la transidentité après la décision de la Cour suprême”, 20 minutes.  'Trans People Woke Up To A Bleak New World Today. How Did We Get Here?', Huffpost (jane fae)  Présentation : Sam Réalisation : Colin Musique de fin : Auf Wiedersehen, Cécilia Da Colonia
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6 months ago

Le Lobby
"Mabel" : Camion Bip Bip au plus haut de sa forme
Le quatuor punk lesbien est de retour avec "Mabel", un troisième EP aux paroles plus acérées que jamais, sur une musique enflammée. Camion Bip Bip est de retour, et en grande forme. Lauréat.es du Prix Têtu Jeune Talent en décembre, et à quelques semaines d'une Maroquinerie déjà à guichet fermé, iels sortent leur troisième opus, Mabel, 5 titres dans lesquels le groupe va encore plus loin dans ses propositions artistiques, et emmène ses fans dans des territoires nouveaux. En seconde partie d'émission, à quelques jours du 1er mai, nous recevons Tim du collectif Queer parlons travail, pour tracer un trait d'union entre luttes queers et lutte des classes. > Queer Parlons Travail organise des permanences une fois par mois à la Flèche d'or ! Et puis côté chroniques, Cha nous parle aussi du 1er mai, et de tous ses engagements militants qui pèsent sur sa vie sexuelle :(
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6 months ago

Le Lobby
L'HEBDO — Éloi, l'icône gou1ne qu'on a bien méritée
En pleine tournée et à peine remise de son Olympia, la chanteuse lesbienne Éloi fait un crochet par le studio du Lobby pour présenter son dernier album, « BLAST. ». Vous avez entendu parler de la théorie selon laquelle les personnes queer marchent à une allure plus rapide que la moyenne ? Est-ce que c’est parce que de manière générale on sait où on va ? Est-ce que c’est pour fuir les hétéros puants et les risques d'agression ? Est-ce que c’est parce qu’on est des stars qui avons tant à accomplir ? Je ne sais pas, mais ce dont je suis sure, c'est que ça a à voir avec les tubes queers qu'on met a fond dans nos casques. Notre invitée du jour fabrique des sons qui font partie de mon panthéon des tubes qui font sprinter. Et quand je l'écoute en marchant dans la rue, entre les paroles qui évoquent la nostalgie adolescente ou la rupture amoureuse et les BPM qui s'affolent, j'ai souvent l'impression d'être le personnage principal d'un film qui termine une flamboyante course poursuite. Éloi est notre invitée cette semaine <3. Éloi sera en concert dans de nombreux festivals cet été, notamment Solidays à la fin du mois de juin, et le Cabaret Vert à la mi-août. Présentation : Lucie Robert-Bouvet Réalisation : Colin Gruel
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6 months ago

Le Lobby
L'HEBDO — LGBTIphobies, racisme... : quand la médecine maltraite
Dans "La santé soigne-t-elle vraiment tout le monde ?", le jeune médecin Miguel Shema interroge les rapports de pouvoir dans le monde de la santé, des écoles de médecine aux cabinets. L’autre jour, j’attendais mon amie devant sa fac de médecine. J’étais planté devant un bâtiment, que je qualifierais de "visuellement imposant par son style brutaliste", répondant au nom de "bâtiment Paul Broca". C’est alors qu’on m’a expliqué qu’il était le fondateur de l’anthropologie, et qui m’a-t-on dit a fait de merveilleuses découvertes sur le cerveau, mais aussi avait eu la fâcheuse tendance à mesurer les proportions de crânes afin de déterminer les groupes d’humains qui étaient inférieurs aux autres, soutenant des thèses eugénistes et racistes. Et présenté comme ça, je me suis dit qu’avec le recul qu’on avait sur le sujet, on aurait eu envie d’éviter de mettre au grand jour ce monsieur, surtout dans un campus universitaire de médecine. Mais qui suis-je après tout, si ce n’est qu’un odieux cancelleur. On me répondra même peut-être que le recul, on l’a, et que la médecine n’est plus du tout utilisée pour justifier des thèses racistes. Ni sexistes d’ailleurs, et encore moins homophobes, que c’est une institution universelle qui soigne tout le monde de la même façon. Si vous êtes convaincu de cela, et bien je suis désolé, mais je vous prie de rester avec nous.  Car non, la médecine n’échappe pas aux rapports de dominations. Pour en parler nous recevons Miguel Shema, militant et étudiant en médecine.  L'équipe de l'émission Présentation : Mal Landru Réalisation : Colin Gruel
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6 months ago

Le Lobby
L'HEBDO — « Pour Sasha » : Témoigner pour lutter contre la transphobie
Cette semaine, nous recevons Pauline Chiron, qui publie "Pour Sasha" (Libertalia), une magnifique livre-hommage à sa soeur, victime de transphobie. Comment sort-on de la sidération ? Par quoi on commence quand on veut parler de la disparition de nos adelphes ?  La militante trans Lexie Agresti apporte une réponse dans la préface du livre que nous allons présenter aujourd’hui : “Nos vies entrent encore doucement dans le faisceau conscient des expériences humaines et la fraîcheur de notre présence pour une majorité nécessite que le témoignage existe, continue d’exister et convoque l'immense diversité de ce que “trans” fait vivre, du beau au plus tragique.” C’est à travers le témoignage que notre invitée Pauline Chiron honore la mémoire de sa sœur Sasha, qui s’est suicidée en 2021. Son ouvrage Pour Sasha, paru en février de cette année aux Editions Libertalia, se présente comme une archive absolument nécéssaire, celle de la vie d’une jeune femme trans, passionnée de mode, aux multiples références musicales, cinématographiques, d’une grande élégance et d’une fidélité amicale sans faille. Plonger dans ce témoignage c’est peut être un peu se lier d’amitié avec Sasha, s’enthousiasmer avec elle et partager sa douleur et celle de ses proches mais c’est avant tout de rappeler que oui la transphobie tue, et qu’on arrêtera jamais d’en parler.  Références citées dans l'émission — Le podcast Des modes et des moods : https://open.spotify.com/episode/7pt7LIOrNDOfszASOAUxn5 — L'artiste Holokid L'équipe de l'émission Présentation : Diego De Cao Réalisation : Colin Gruel
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7 months ago

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Les États-Unis mettent en péril la lutte contre le sida
Alors que l'administration Trump annonce une baisse de 83% de l'aide humanitaire internationale, réduisant à peau de chagrin le financement du PEPFAR, faut-il s'attendre à un rebond épidémique du VIH ? Depuis 2003, le PEPFAR (President's Emergency Plan for AIDS Relief - ou le plan d’urgence contre le sida) a permis de sauver des milliers de vies à travers le monde. Mais le retour de Trump à la Maison Blanche laisse craindre le pire. La nouvelle administration a décidé de se réduire largement l'USAID, l'agence d'aide humanitaire internationale, accusée d'"insubordination". Ces coupes budgétaires menacent directement le PEPFAR, et tombent comme un couperet pour les ONG qui luttent contre le VIH. Pour en parler, nous recevons : - Dominique Costagliola, épidémiologiste, directrice de recherche émérite à l'INSERM, et membre de l'Académie des Sciences. Elle travaille sur le VIH depuis 1986, et elle a signé récemment une tribune dans Le Monde appelant à défendre les libertés académiques et la recherche scientifique face à la censure à l'oeuvre aux États-Unis ; - Christophe Martet, président de l'association Paris et Seine-Saint-Denis sans sida, personne vivant avec le VIH depuis 1985. "Métamarphose" : un ballet queer sur les années sida En seconde partie d'émission, nous recevons le danseur et chorégraphe Amar, pour parler de son spectacle "Métamarphose", un dyptique qui nous replonge dans les années 1979-1985, à voir au Théâtre 12 les 28 et 29 avril. Réservez vite vos places ici : https://www.theatreonline.com/Spectacle/Metamarphose/90841 L'équipe de l'émission Présentation : Colin Réalisation : Suzanne Interviews : Zoé, Cha et Sam Chroniques : Ayelen, Cléo et Mal Programmation musicale : "Un bon fils", Bon Fils (2025) ; "La question", Bilal Hassani (2025)
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7 months ago

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Grève féministe avec les FemRevs + bars queer franciliens
À l'occasion de la grève du 8 mars, nous recevons les FemsRevs (ou Féministes Révolutionnaires), association féministe parisienne, très active dans le champ associatif féministe, marxiste et queer ces dernières années. Préparer la grève, c'est tout un programme : organisation collective, imagination et motivation, on en parle en première partie d'émission.  En deuxième partie d'émission, nous recevons Hélène du bar le bonjour madame, Hélène (une autre) du bar montreuillois le Mont Vénus, qui a ouvert ses portes en 2024, et Astrid de l'association du Passage, qui cherche à ouvrir un lieu queer dans l'Est parisien. Comment ouvrir un bar queer ? Quelles en sont les difficultés et les joies? On en parle pendant trente minutes avec nos trois invitées. Rendez-vous le 7 mars à 18h30 à Gare de l'Est pour la marche de nuit féministe, et à 19h30 au WAB (We Are Brewers) pour un quizz culture avec le Passage. ERRATUM: Nous avons évoqué l'interdiction de la marche féministe de nuit du 7 mars pendant l'émission, elle est à ce jour uniquement menacée d'interdiction par la Préfecture. L'AG féministe Paris-Banlieues se prépare à faire appel dans le cas où la manifestation serait interdite. Rendez vous le samedi 8 mars à 14H place de la République, pour la manifestation annuelle de la journée internationale des droits des femmes. Autre rendez-vous printanier : un village antifa organisé notamment par les FemsRevs, restez à l'affût de leurs actualités sur leur site et leurs réseaux sociaux. Les comptes Instagram des bars: Le Mont Vénus / Le bonjour madame / Le Passage /  Les musiques de l'émission: "Patate" de Meryl, sorti le 28/02/2025. "LR RN" de Lalla Rami, sorti le 28/02/2025. L'équipe du Lobby: Suzanne à la réalisation, Sam et Emma aux interviews, Mal et Cha aux chroniques, et Zoé à la présentation.
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8 months ago

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L'HEBDO — « Biarritz en été » : la carte postale de Patxi Arsa
LES COUPS DE CŒUR DU LOBBY #1. Cette semaine, on vous fait découvrir le jeune chanteur Patxi Arsa, qui a publié à l'automne son premier EP, "Biarritz en été". Biarritz en été, c'est le premier EP de Patxi Arsa, qui a donc grandi sur la côte basque. Mais sur les six chansons qui composent cet opus, il n’est pas question de vacances joyeuses sur les plages d’une station balnéaire. Dans ce décor de carte postale, Patxi Arsa raconte la découverte de son homosexualité, la honte de soi, l’homophobie omniprésente à l’école et dans les repas de famille. La sensation d’être différent au moment où tout le monde autour profite de l’été, du soleil et des vêtements légers pour draguer et faire l’amour pour la première fois. Six chansons, donc, sur BIARRITZ EN ÉTÉ, entre rap et musique pop, entre détresse et papillons dans le ventre, six chansons qui racontent une certaine trajectoire queer et qui touche pourtant à quelque chose de presque universel. Présentation et réalisation : Colin Gruel
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8 months ago

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L'HEBDO — Traduire en queers : rencontre avec Stéphanie Lux
Que devons-nous aux traductrices queers ? On en parle avec l'autrice et traductrice littéraire Stéphanie Lux. Ce vendredi dans le Lobby, nous recevons la traductrice d’allemand et d’anglais Stéphanie Lux, pour nous parler de son récent livre publié aux éditions de la Contre Allée intitulé Des Montagnes de questions (2024) et de ses projets en cours. Ces dernières années dans le paysage féministo-queer ont fleuri plusieurs collectifs, maisons d’éditions, ou personnalités qui se sont attelées à la traduction, pour  permettre au lectorat francophone d’avoir accès à des textes qui n’avaient pas encore été traduits, et qui étaient pourtant cultes dans d’autres pays, notamment aux Etats Unis. On peut penser par exemple à Stone Butch Blues de Leslie Feinberg, qui a été le fruit d’une traduction collective et de plusieurs années de travail. Que veut dire concrètement être traductrice aujourd’hui?  Qu’est-ce que cela change d’être ouvertement lesbienne dans le monde éditorial ? Comment réussir à faire traduire des textes engagés qui nous tiennent à cœur sans compromettre sa carrière ?  Stéphanie Lux nous parle de son parcours, de ses engagements, et de ses prochains projets. Références citées dans l'émission Stéphanie Lux, Des Montagnes de questions, éditions de La Contre Allée, 2024. https://lacontreallee.com/catalogue/des-montagnes-de-questions/ Traductions évoquées dans l’émission de Stéphanie Lux: Tamsyn Muir, Nona la Neuvième, Actes Sud, 2024. Romy Hausmann, Chère enfant, Actes Noirs, 2021. Stephanie Haerdle, Fontaines, histoire de l’éjaculation féminine de la Chine ancienne à nos jours, Lux Canada, 2021. Noémie Grunenwald, Traduire en Féministe/s, éditions de La Contre Allée, 2019. https://lacontreallee.com/auteurs/noemie-grunenwald/ Leslie Feinberg, traduction collective, Stone Butch Blues, éditions Hystériques & AssociéEs, 2021. https://hysteriquesetassociees.org/sbb/  Sarah Schulman, La Gentrification des esprits, B42, 2018. Sarah Schulman, Les Liens qui empêchent, B42, 2024. https://editions-b42.com/categorie-produit/auteurs/schulman/ L'équipe de l'émission Présentation : Zoé Monrozier Réalisation : Colin Gruel Musique de fin : i luv you de Louise Bsx
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8 months ago

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L'HEBDO — "Plan cho no blabla" : Et si on parlait de Grindr ?
Dans une passionnante enquête qui vient de sortir, le journaliste Thibault Lambert se demande comment Grindr, l'incontournable application de rencontres, a changé les gays. Je ne sais pas dire quand j’ai entendu le mot “Grindr” pour la première fois. Est-ce que c’était par une amie hétéro qui s’était créé un faux profil pour faire de la pub à son événement drag ?  Est-ce que c’était par ce couple fou amoureux et installé qui me raconte au détour d’une phrase que c’est par une tap sur l’appli que tout a commencé ?   Est-ce que c’était via mon abonnement aux comptes instagram qui recensent les agressions racistes et transphobes qui y ont lieu ?  Je ne sais plus dire, mais ce que je sais, c’est que Grindr est un point commun qui relie toutes les personnes gays, pédées et affiliées : on y croise son psy, ses amis, son prof, son voisin de palier, et sa dragqueen préférée. Je sais aussi que malgré sa mauvaise réputation d’appli violente qui traite le sexe et les personnes comme des produits de consommation, on peut y faire de belles rencontres et qu’après un hookup, parfois, la conversation se poursuit tard dans la nuit, qu’on rentre chez soi avec le sentiment d’avoir fait une belle rencontre, qui va compter.  Une chose est sûre : on est en 2025, je vis à Paris depuis 10 ans, je suis ce qu’on appelle une “gouine à pédés” et Grindr fait partie intégrante de mon monde, et incarne une partie de la culture gay, qu’on le veuille ou non.  Parce que cette application, c’est avant tout un outil, donc ni bon ni mauvais en soi. Et je suis persuadée que les façons de relationner de s’aimer et de faire du sexe, notamment via cette application, racontent beaucoup de la relation des pédés à eux mêmes.    Thibault Lambert a 29 ans, il est journaliste. Grindr l'accompagne depuis les débuts de sa vie sexuelle, à 17 ans. Dans Ce que Grindr a fait de nous (JC Lattès), il mêle son parcours intime à d'autres voix pour comprendre ce que l'application a vraiment changé aux rencontres gays. Il est notre invité cette semaine. L'équipe de l'émission Présentation : Lucie Réalisation : Colin Gruel Musique de fin : "Boyz", de Charli XCX, remixé par Baby B
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9 months ago

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Écoutez, c'est la voix des concerné•es ! Le Lobby LGBTI+ est enfin sur écoute, un mardi par mois à 20h sur Radio Campus Paris, et en podcast tous les vendredi.