Oui la question de l’unité des chrétiens est un sujet important et même fondamental, car réclamée par le Christ lui-même, dans sa prière juste avant sa passion dans l’Évangile selon saint Jean, je cite,« afin qu’ils soient un», en latin ut unum sint, titre d’une superbe Encyclique en 1995 du saint pape Jean-Paul II et devise épiscopale d’un certain nombre d’évêques. Saint Paul aussi inlassablement appelle déjà à l’unité des chrétiens et il n’est pas anecdotique de constater que la semaine pour l’unité des chrétiens qui commence le 18 janvier se termine le 25, en la fête de la conversion de saint Paul. Et de fait depuis le concile Vatican II, bien des progrès œcuméniques ont été réalisés entre catholiques, protestants et orthodoxes. Cette semaine le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée s’est exprimé à Lourdes devant les évêques de France et accueillera bientôt le Pape Léon XIV à Nicée. Mais inutile d’aller si loin : notre Radio par la variété de ses émissions et son esprit d’ouverture est une remarquable invitation à l’unité des chrétiens.
Vincent Charpin s'attarde sur un mal qui ronge plus d'un dirigeant : le stress car diriger une entreprise est loin d'être de tout repos et génère fréquemment du stress. Les causes en sont multiples : une surcharge de travail à assumer, un manque de trésorerie ou encore des incertitudes sur la pérennité de l'entreprise.
J’avoue que je viens de découvrir leur existence, alors qu’elles ont été créées en 1996 en Hongrie, qu’il y en a aujourd’hui dans 11 pays d’Europe et aussi au Japon et dans d’autres pays. Je connaissais, vous connaissez, les boîtes à livres qui permettent à tout un chacun d’y déposer des livres à donner, livres déjà lus qu’on a envie de partager avec d’autres. Et en effet chacun peut prendre gratuitement dans cette boîte un ou des livres. Les boîtes à bébés, elles, sont des espaces sécurisés où des parents en détresse peuvent abandonner anonymement leurs nouveau-nés et ainsi permettre leur adoption. Elles ressemblent à des coffres-forts vitrés. À l’intérieur, le nourrisson est placé sur un lit auto chauffant. Un signal d’alarme relié au centre de soins le plus proche permet de signaler la présence du bébé pour qu’il puisse être récupéré assez rapidement. On les trouve à l’entrée des hôpitaux, sur le parvis des mairies, à proximité́ des églises ou dans des rues fréquentées. Ces baby box sont appelées aussi « fenêtres de vie ». En fait ces abandons d’enfants existent depuis longtemps : déjà dans le monde romain, il était possible d’abandonner des nouveau-nés ; de même au Moyen-Âge, et là aussi dans des espaces plutôt sécurisés. Le bébé était abandonné aux bons soins de la société, et en particulier de l’Église. On donnait une chance au bébé de survivre et de vivre, plutôt que d’être victime d’un avortement ou d’un assassinat après sa naissance.
Régulièrement on nous propose des listes ... des 10 meilleures universités, des 10 hommes politiques les plus populaires ou les moins impopulaires, les 10 films qu’il faut avoir vus, les 10 plus belles femmes du monde, etc. Toutes ces listes, ces top ten, sont belles, et même poétiques car elles nous font rêver en nous introduisant dans des mondes inconnus et merveilleux. Donc cette semaine je découvre deux listes hétéroclites, sans lien entre elles, au moins en apparence, quoique en cherchant bien, on pourrait y découvrir de liens mystérieux. Qu’on en juge. D’abord la liste des 10 animaux qui tuent le plus d’êtres humains. Le premier tueur c’est le moustique, responsable de 725 000 à 1 million de mort par an, car il est le vecteur de nombreuses maladies (dengue, chikungunya, Zika…) et à l’origine d’épidémies parfois mortelles
Oui, telle est la question. Et elle peut sembler idiote, voire absurde. En effet, je croyais naïvement que depuis Jules Ferry et sa loi libérale du 28 mars 1882 la situation était simple. En effet la loi prévoyait deux types d’écoles : d’un côté, une école publique, donc laïque et gratuite. Et de l’autre une école privée ou libre, donc non laïque, et très largement catholique, mais payante. Je suis professeur dans l’enseignement catholique depuis longtemps et j’avoue avoir prié en classe avec les élèves, en début de cours, sans problème, ni avec les élèves et les parents, et cela à la demande des Frères des Écoles Chrétiennes qui dirigeaient l’établissement. Or depuis quelques années, une offensive laïque et laïciste, animée par un fanatisme antichrétien d’un autre âge, s’en prend à l’enseignement catholique en voulant lui imposer une laïcité tatillonne et mesquine. C’est ainsi que le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, a suscité un tollé en osant rappeler que l’enseignement catholique est catholique, qu’il s’inscrit dans la tradition de l’Évangile et du regard du Christ, avec deux citations frappantes. La première pour les professeurs, je cite : « Il faut redonner clairement à une enseignante le droit de faire une prière le matin avec ses élèves ».
Loin des préoccupations franco-françaises, souvent nombrilistes et dérisoires, loin de l’actualité obsédée par quelques rares sujets répétitifs et qui saturent l’espace médiatique, je voudrais élargir le regard vers des oubliés, dont on ne parle guère. Et d’abord revenir sur les drames multiples subis par des populations africaines – et pourquoi parle-t-on si peu de l’Afrique ? Le Soudan et le Darfour, déchirés par une guerre civile depuis 2023, frappés par violences, manque de nourriture et de services médicaux, avec 300 000 personnes assiégées à El-Fasher et touchées par le choléra. Le Tigré et ses 600 0000 morts entre 2020 et 2022, sans oublier les 120 000 femmes violées. Le viol comme arme de guerre et pas seulement en Ethiopie. Au Nigéria, plus de 3 100 chrétiens ont été tués pour leur foi au Nigeria en 2024. En Amérique latine, pas moins de 261 responsables religieux ont été expulsés du Nicaragua entre 2018 et 2025, sur ordre du gouvernement, dont le nonce et 4 évêques, sur 9 que compte le pays, plus 140 prêtres, 90 religieuses, une dizaine de séminaristes et trois diacres. Avec en plus la fermeture de 5.609 organisations à but non lucratif, dont 1.294 étaient religieuses. La répression a également touché la presse et ce sont ainsi cinquante-quatre médias qui ont été fermés. Ces mesures ont également touché les leaders évangéliques et les pasteurs.
Non, il ne s’agit pas d’un match de foot perdu par la France, à l’image de la finale de la coupe du monde 2006, remportée sur le fil par l’Italie et rendue célèbre par le coup de boule de Zinedine Zidane sur l’imposant Marco Materrazi, même si je vais vous parler d’un coup de boule, mais italien et non-violent. Non, il ne s’agit pas du match, pardon de la compétition économique et financière entre la France et l’Italie, match que beaucoup présentent comme gagné par l’Italie, à l’image des scores attribués par les agences de notation aux deux pays, score descendant pour la France et ascendant pour l’Italie, même si je vais vous parler d’un nombre ascendant pour l’Italie et descendant pour la France
Oui, l’éducation nationale est en crise : crise du niveau des élèves et étudiants illustrée par maintes statistiques et notre dégringolade dans les classements internationaux, crise du recrutement des enseignants avec des milliers de postes non-pourvus, et de nombreux enseignants prêts à partir, à changer de métier et certains le font. Donc le ministère a eu une idée de génie : il faut dégenrer l’inscription qui orne le fronton du Panthéon et remplacer la fameuse inscription, aux grands hommes, la patrie reconnaissante par aux grandes femmes et aux grands hobilet 26mmes la patrie reconnaissante. Pourquoi pas ? Mais il faudrait aller plus loin dans la gestion de notre héritage de la Révolution française et remplacer notre fameuse déclaration des droits de l’homme de 1789 par une déclaration des droits de l’homme et de la femme.
Oui, trois bonnes sœurs octogénaires ont récemment fait le mur en
Autriche, non pas pour fuir et quitter leur couvent, mais au contraire pour y
entrer à nouveau. Leurs aventures sont suivies par plus de 12.000 abonnés
sur Instagram. Ces trois religieuses chanoinesses de Saint-Augustin de la
congrégation Notre-Dame, sœur Bernadette (88 ans), sœur Regina (86 ans)
et sœur Rita (81 ans) sont les dernières sœurs du couvent d’Elsbethen, dans
le diocèse de Salzbourg, qui abritait depuis 1877 cette communauté
religieuse et une école privée pour jeunes filles. Elles ont consacré toute
leur vie, plus de 60 ans, à la prière, au service et à l’enseignement. Mais en
2023, elles sont transférées contre leur gré dans une résidence médicalisée
et leur communauté est officiellement dissoute en 202
Cette affaire d’importance n’est ni politique, ni diplomatique, ni militaire, ni humanitaire, quoique. Je voudrais vous parler d’une petite boîte métallique, ronde et jaune, qui tient dans le creux de la main. Celle des célèbres cachous Lajaunie, produites depuis 145 ans, célèbres à Toulouse, leur lieu d’origine, et dans toute la France ; ces cachous de réglisses risquent bientôt de disparaître. En effet, discrètement et sans annonce officielle, ces petites pastilles de réglisse et de cachou ont récemment disparu des rayons des supermarchés depuis le début de l'année, car elles ne sont plus produites ni distribuées par leur propriétaire, le géant Perfetti Van Melle, société italo-néerlandaise spécialisée dans la confiserie et les chewing-gums, qui avait changé la recette historique du produit
Encore une rentrée pour des millions d’élèves, professeurs et parents ; un sujet universel et qui nous concerne tous : nous avons été, sommes ou serons élèves un jour. Cette année quelques ombres et sujets d’inquiétude : des études récentes ont mis en évidence le malaise grandissant des professeurs : nombreux postes non-pourvus aux concours de recrutement, ampleur des démissions surtout les premières années, lassitude des autres au point qu’entre la moitié et les deux tiers des professeurs aimeraient changer de métier. Pourquoi ? Faible considération sociale, voire mépris, faiblesse des rémunérations, dégradation des conditions de travail (classes surchargées, tâches administratives toujours plus nombreuses, insécurité), solitude car soutien très limité de la hiérarchie qui ne veut pas de vagues, puisqu’officiellement tout va bien dans le meilleur des mondes
Depuis plusieurs années, les actes violents de la jeunesse, ou plutôt d’un certain nombre de jeunes nous interroge et nous inquiète. Récemment à Nogent, une surveillante a été poignardée à mort par un élève de 14 ans. Ce drame a donné lieu à de nombreux commentaires, parmi lesquels je me permets de retenir trois expressions frappantes. D’abord, je cite : « L’école n’est plus un rempart face à la décivilisation, mais une caisse de résonance de la violence ». Hélas une évidence.
Ah, les routiers ; ils ont eu leur temps de gloire, avec une célèbre émission de radio sur RTL, avec Max Meynier, dans les années 70, les routiers sont sympas. Et il y avait aussi ces excellents restaurants, les routiers, où dans un cadre simple et détendu, on pouvait, et peut encore parfois, bien manger, de manière copieuse, peu coûteuse, et dans une ambiance décontractée et sympa. Aujourd’hui les routiers semblent moins sympas, car ils sont nombreux sur les routes et ralentissent les automobilistes pressés. Certains les accusent d’’être des pollueurs, d’autres d’êtres des machos, bref des dinosaures d’un autre temps. Et pourtant ils sont là, nombreux ; et ces anonymes sont indispensables à notre économie, à notre vie quotidienne, eux qui vont là où le train ne va pas, ou plus, ou mal.
Il s’agit bien sûr du pape Léon XIV qui vient d’adresser une lettre aux évêques de France, et, à travers eux, à tous les fidèles catholiques du pays, à l'occasion du centenaire des canonisations du curé d'Ars, de sainte Thérèse de Lisieux et de saint Jean-Eudes. Il n’est pas bien sûr le premier pape à déclarer son amour particulier à la France. Depuis Léon XIII, son illustre prédécesseur, les manifestations d’attachement des papes successifs sont nombreuses, belles et touchantes. Léon XIV lui apporte sa touche personnelle et originale que je compare volontiers à celle de saint Jean-Paul II, venu en France en 1980 nous poser brutalement la question décisive : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ?»
Oui, la santé mentale des jeunes, de nos jeunes nous inquiète vraiment,
m’inquiète particulièrement en tant que père, grand-père et professeur en
contact avec lycéens et étudiants. Et de fait nos jeunes sont fragiles,
fragilisés par une société, des adultes et un monde particulièrement
violents. Violences multiples et ordinaires, massivement, voire
complaisamment diffusées par les médias et les réseaux sociaux ; violences
des actes mais aussi, voire surtout des paroles et des idéologies : invectives,
insultes sans cesse contre des ennemis réels, supposés, fantasmés et traités
comme tels ; et hélas l’exemple vient parfois d’en haut, à l’image de nos
politiques, qui n’invitent guère notre jeunesse, à la bienveillance et au
respect de l’autre. On ne donne pas vraiment à nos jeunes de raisons de
vivre, d’espérer, d’être dans la joie : bref d’être heureux.
En ces jours où l’euthanasie risque d’être votée, je me permets de vous lire quelques extraits d’un collectif.
« Donner la mort n’est pas un soin » : la formule résume l’opposition à l’euthanasie et au suicide assisté manifestée par de très nombreux médecins, soignants, juristes, psychiatres et acteurs des politiques de prévention du suicide, ainsi que par beaucoup d’associations au service des plus vulnérables… Ce texte implique directement le corps médical. Mais il affecte aussi tout le corps social, et chaque personne, en imposant une vision fragmentaire, purement rationaliste et pragmatique, de la condition humaine.
Un conclave peut en cacher un autre et même l’éclipser. En effet, le conclave réuni depuis plusieurs mois par monsieur Bayrou, notre premier ministre, héritier de la démocratie chrétienne, était une bonne idée. Mais le mot conclave, quel drôle de mot, religieux et même catholique, n’avait pas été très commenté. On enferme, si on ose dire, les partenaires sociaux, représentants patronaux et salariés, représentants de la société civile, sans l’État, ni les politiques, théoriquement sans pression extérieure ; superbe expression de la subsidiarité, chère à la doctrine sociale de l’Église et on attend la fumée blanche
Les miracles de Lourdes
Un petit déplacement aujourd’hui à Lourdes où le 8 décembre 2024 a été reconnu officiellement un 71e miracle. Car Lourdes est la cité des miracles. D’abord celui des apparitions de la Vierge Marie en 1858. Et celui de Bernadette Soubirous, 14 ans à l’époque. Dieu et sa mère se révèlent aux petits et aux humbles
L’ambiance d’un stade de foot lors d’un match est un phénomène singulier : la communion des supporters avec leurs joueurs, avec leur équipe a quelque chose de fusionnel, oserais-je dire de beau, de saisissant, et il est difficile d’y rester insensible, tant l’attachement à leur club, à leur territoire, à leur ville est grand et fort. Tant de passion et d’amour, qui peut virer à la déception, quand l’équipe joue mal et perd, voire à la haine, quand les mauvais résultats s’accumulent.