On a un peu cherché où nous allions nous retrouver pour la rencontre avec Sara. On a pensé à L’ESAC où elle enseigne la production et dramaturgie, mmm… non. Dans l’ancien bâtiment de la maison du Cirque où elle a bossé ? Ça va devenir une crèche… Dans la friche de l’INSAS où elle a étudié la mise en scène ? C’est en chantier. Pour finir, on s’est mis tranquille dans l’intimité d’une loge de théâtre, au Marni.Lien vers son travail : https://www.petridish.art/petri-dish?lang=fr

Un duo ! Une première pour l’art de passer. Xavier et Benoit forment les Okidok, duo de clown depuis plus de 35 ans. Que vous dire sur ces ténors du rire ? Ils sont tournaisien, ils ont crée plusieurs spectacles qui tournent encore (les slips, ha ha ha, in petto, etc.) et ils ont une âme de punk en eux. Je suis passé prendre des huitres pour Benoit et un gâteau pour Xavier et je le retrouve au foyer socioculturel d’Antoing.Lien vers son travail : https://okidok.be/

Pour lancer cette deuxième saison, j’ai lancé une invitation à Gaëlle Coppée, qui l’a attrapée.Jongleuse et clown elle écrit et joue ses propres spectacles avec son ami Denis Michiels. Notons « Mousse » crée en 2020 et « Drache National » en 2023 ou un autre ami, Tom Boccara, les rejoint. On s’est installé dans l’école du Cirque de Bruxelles, avec des sandwichs mous au fromage, pour causer un peu de tout ça.Lien vers son travail : https://www.anoraks.be/

Charlotte est la directrice du Festival de Chassepierre, le plus vieux et le plus important festival d’arts de rue en Belgique. Elle y collabore depuis 2010 et en est à la tête depuis 2016. Passionnée et passionnante Charlotte connait tous les paramètres d’une telle manifestation, elle aime et prend soin de ce festival. Elle développe aussi des résidences d’artistes, des tournées dans la région, des réflexions pédestres, et tout un tas d’autres choses encore. J’ai été lui rendre une petite visite le long de la Semois.Lien vers son travail : https://www.chassepierre.be/fr/accueil

Je ne me perdrai pas dans la tentative, forcément vaine, d’énumérer les différents métiers et fonctions que Jean a endossées durant déjà plus de vingt ans dans le secteur des arts de la rue. Deux jalons peut-être, il était dans le coin du fameux “kot-jonglerie de Louvain-La-Neuve dans les années 80, il rencontre Olivier Minet et ils fondent les Globoutz. Aujourd’hui il bosse principalement avec la compagnie des Bonimenteurs où il construit toutes sortes de choses. Je suis passé l’voir à son atelier.

Après les deux premiers épisodes avec des artistes, il était de temps d’aller à la rencontre d’autres fonctions qui participent activement à l’existence des arts de la rue. Luc de Groeve est la personne idéale car il cumule plusieurs de ces charges. Directeur de festival, diffuseur, et même concepteur et organisateur d’importantes parades. Luc a aussi siégé longtemps à l’instance d’avis de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui conseille la ministre pour distribuer l’enveloppe allouée aux arts de Rue, du Cirque et aux Arts Forains. La rumeur raconte qu’il n’aurait loupé que une ou deux éditions des festivals de Chalons et d’Aurillac depuis leur création.

Née Sara Amari, vous découvrirez dans cette conversation le comment du pourquoi de son nom “Sara Selma Dolorès“. Sara est à mon sens, drôle, intelligente, vive et un chouia provocatrice et cela donne du sel et plein d’autres épices à ces paroles. Comédienne, auteur ou autrice, metteuse en scène, pédagogue, Sara parle de son parcours, du secteur et des mots. C’est bon, c’est chaud, c’est truculent et ça fait même pas peur. On s’est fait un apéro matinal dans une jolie et vieille ruelle bruxelloise.

Comédien, auteur, poète, marcheur et marionnettiste, Stéphane Georis est dans le paysage des arts de la rue depuis la fin des années 80. Il a fondé la compagnie Chemins de Terre en 89 avec Geneviève Cabodi. Aujourd’hui, ouvrez l’œil dans l’espace public et vous tomberez peut-être sur un des aphorismes de son alter ego poète Timotéo Sergoï. Nous avons passé un moment, lui, moi et quelques pigeons. Ecouter Stéphane, c’est ouvrir un livre de poésie sur le réel.