Aucune élection n’a eu lieu sur l’île depuis 2016. Aujourd’hui, ce sont les groupes armés qui imposent leur loi, multipliant les affrontements, les enlèvements et les exactions.La mission internationale conduite par le Kenya, censée épauler la police haïtienne, n’a pas permis de rétablir l’ordre. L’Église catholique n’est pas épargnée : plusieurs paroisses ont été pillées ou incendiées, des prêtres et des fidèles pris pour cible. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, 1,4 million de personnes sont désormais déplacées à l’intérieur du pays. Depuis 2022, plus de 16 000 personnes ont perdu la vie dans des violences armées. Une situation tragique, dans un pays où la population, épuisée, tente malgré tout de garder foi et espérance. Le père Marc-Henry Siméon, porte-parole de la conférence des évêques d’Haïti, témoigne.
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