Clémentine COLIN RICHARD - Administratrice de Richard Pontvert Paraboot
Animation : Ingrid Labuzan, journaliste
Christophe CHEVALIER - Président-directeur général du groupe Archer
Animation : Ingrid Labuzan, journaliste
Gestion et distribution de l'eau
Evelyne KURUTCHARRY - Directrice du développement, Clientèle et distribution, BRL Exploitation
Guilhem VRECORD-MITEL - Ingénieur Agronome, BRL Exploitation
Animation : Raphaëlle Duchemin - Journaliste
"Le sens de l’avenir"
Alix ROUMAGNAC - Fondateur de Predict Services
Animation : Raphaëlle Duchemin - Journaliste
"Changer le jeu"
Sophie CONTRERAS-SCANTAMBURLO - Cofondatrice de Scop3
Animation : Raphaëlle Duchemin - Journaliste
Le sens de l’avenir
Sabrina HERLORY ROUGET - Présidente directrice générale d’Aroma Zone ou CEO
Animation : Raphaëlle Duchemin
Changer le jeu
Nicolas JEUFFRAIN - Co-Fondateur et Président de Ténergie
Animation : Raphaëlle Duchemin
Avec :
Servane MOUTON
Servane Mouton est neurologue et neurophysiologiste, spécialisée dans les troubles des apprentissages scolaires. Elle était à la tête de la Commission qui a remis au printemps 2024 un rapport sur « les effets de l’hyper connexion subie des enfants et des conséquences pour leur santé, leur développement, leur avenir, pour notre avenir aussi… et celui de notre société, de notre civilisation, peut-être même de notre humanité ». Un rapport titré « Ecrans et enfants, à la recherche du temps perdu » qui déchiffre sans complaisance la nocivité, édifiante, produite par l’envahissement des écrans sur la construction cognitive, émotionnelle, sociale des enfants… par définition futurs adultes. Quelle société, quelle civilisation, quelle humanité préparons-nous en effet ? Et que faire, dans le quotidien de la famille et de l’école, pour résister, soigner, protéger les enfants… et nous protéger tous ? Servane Mouton dialoguera directement avec le public.
Avec :
Jean-Dominique SENARD
Frédéric WORMS
« Nous vivons dans une société anonyme à irresponsabilité illimitée », déplore Jean-Dominique Senard. Et le président du conseil d’administration de Renault Group d’appeler partout, à commencer en entreprise, à développer une « culture de la responsabilisation » qu’il définit comme l’axe cardinal de la revitalisation du « sens au travail » aujourd’hui lourdement attaqué. Partout, c’est-à-dire dans la sphère professionnelle et personnelle, dans les administrations publiques et dans les territoires, sous la charpente institutionnelle et politique, partout finalement où la responsabilité de l’individu tend à s’effacer derrière celle, invisible, de la société. L’articulation des périmètres individuel et collectif de la responsabilité – mantra de la Justice – est devenue un sujet central du (bon et mauvais) fonctionnement de la société, mais aussi des principes d’émancipation, d’individuation, d’accomplissement de soi, et bien sûr du (bon et mauvais) dosage des libertés, au cœur de la démocratie. Ce que le philosophe – et directeur général de l’ENS – Frédéric Worms dissèquera, avec en toile de fond la (simple) question : Etre responsable, est-ce être ?
Avec :
Delphine MINOUI
Aurélien BELLANGER
Denis LAFAY
En 2024, Delphine Minoui publie Badjens (Seuil), Aurélien Bellanger Les derniers jours du Parti socialiste (Seuil) et Denis Lafay Mal (l’Aube). Trois romans dont les trames s’imbriquent dans des contextes, des réalités, des enjeux politiques et sociétaux, et repoussent les frontières de la fiction. Le premier investigue l’émancipation et la liberté des femmes en Iran, le deuxième met en scène le Mouvement du 9 décembre « qui a assuré la liquidation idéologique du vieux Parti socialiste », le troisième confronte le « mal qu’« on » produit à celui qu’exerce l’époque extrémiste, technologiste, ultramarchande ». Un roman permet-il de « dire autrement » le monde ? La journaliste franco-iranienne correspondante du Figaro au Moyen-Orient, l’auteur de La théorie de l’information puis de L’Aménagement du territoire (Gallimard), et le directeur du pôle Idées – Société de La Tribune croisent leurs regards dans un double rôle d’animateur et de débatteur. Et se mettent à rêver d’un roman qui changerait le monde.
Avec :
Françoise BENHAMOU
Pascal DEMURGER
Conclusion par Charles PEPIN
Françoise Benhamou est économiste, présidente du Cercle des économistes et du Comité éthique de Radio France. Pascal Demurger, directeur général de la MAIF, co-préside le mouvement alternatif patronal Impact France dédié aux transitions écologique et sociale. Tous deux figurent dans l’essai collectif « Face à l’effroi, 9 juin – 7 juillet, un mois pour comprendre et espérer » (l’Aube, sortie en septembre). Ce mois historique a interrogé la responsabilité de l’économie, des médias, de l’entreprise dans la popularité du Rassemblement national et, plus largement, dans les ressorts qui traduisent la colère d’une partie des Français à l’égard de l’offre politique. Surtout, il questionne ce qu’il faut faire pour sanctuariser l’avenir – déjà à très court terme – de la démocratie. Regards croisés nourris de pragmatisme et de pistes concrètes.
Avec :
Laurence DE NERVAUX
Mathieu SOUQUIERE
Jean GARRIGUES
Conclusion par Charles PEPIN
Existe-t-il un populisme de droite et de gauche ? Un antisémitisme d’extrême droite et d’extrême gauche ? A vouloir effacer les lignes de démarcation entre droite et gauche, Emmanuel Macron est-il – sciemment ou non – à l’origine du bondissement des extrêmes ? La France « politique » peut-elle apprendre l’esprit de la coalition ?…
Au moment d’écrire ce synopsis, le nombre de questions posées par le contexte institutionnel est aussi nombreux qu’il il est impossible de déchiffrer ce qui est en train d’advenir de la démocratie (représentative) française depuis que les Français ont successivement essuyé le traumatisme de la dissolution, failli faire nommer Jordan Bardella à Matignon, et ont composé un hémicycle extraordinairement difficile à gouverner. Chaque jour ou presque le texte peut être repris et le thème du débat réanglé. Donnons donc à nos invités Laurence de Nervaux (sociologue, directrice exécutive de Destin commun), Jean Garrigues (historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique), et Mathieu Souquière (essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès) le soin d’ajuster leur analyse et leurs préconisations sur la situation et les enjeux que révèlera une rentrée de tous les dangers.
Avec :
Asma MHALLA
Gérard ARAUD
Conclusion par Charles PEPIN
« L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je le saurai », chantait Joe Dassin. En ce 7 octobre jour de commémoration du massacre perpétré par le Hamas en Israël et dans un contexte géopolitique volcanique, le monde retient son souffle à un mois du scrutin présidentiel outre-Atlantique : est-ce plutôt le cauchemar qui se profile ? La tentative d’assassinat sur Donald Trump, le retrait de Joe Biden, la mise sur orbite de Kamala Harris, les verdicts des procès opportunément (pour le candidat républicain) reportés, rappellent que le duel opposant Trump à sa rivale n’a pas fini de livrer ses rebondissements d’ici à ce dialogue entre Asma Mhalla et Gérard Araud. Seule certitude : de la rencontre entre la technopolitiste et l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis sortira un fructueux éclairage sur les enjeux démocratiques, géopolitiques, diplomatiques, technologiques, de ce moment charnière de l’histoire contemporaine.
Avec :
Charles PEPIN
Pendant tout l’été il aura animé l’émission quotidienne « Sous le soleil de Platon » (France Inter), rendez-vous désormais incontournable : le philosophe Charles Pépin est friand de pédagogie, de débats publics, et de mises en perspective de la « philosophie pratique » avec les grands marqueurs de l’époque. Ceux notamment que soulève l’actualité brûlante et qu’il invite à considérer avec recul, hauteur, sagesse. Nous puiserons dans l’inventaire de son émission quelques matières et opportunités précieuses pour comprendre ce qu’« être citoyen », « être engagé », « être juste », « être démocrate » signifie dans le contexte de ce début d’automne.
Avec :
Anne BOUVEROT
Thierry MENISSIER
Conclusion par Cynthia FLEURY
Ce n’est pas en années ni même en mois, mais en semaines qu’on mesure les progrès technologiques, semble-t-il illimités, que produisent les cadors de l’intelligence artificielle. Des progrès techniques loin d’être toujours synonymes de progrès pour l’Humanité, et dont les débouchés maintenant et demain peuvent être difficilement compréhensibles voire inaccessibles. A quoi l’IA sert-elle, dans notre quotidien et sur la planète ? Quels métiers transforme-t-elle ? Quelles conséquences sur les emplois ? Des effets sur nos fonctionnements cognitifs ? sur l’apprentissage ? sur les soins ? Peut-elle aliéner les consciences ? atténuer les inégalités ou en créer de nouvelles ? Faut-il la contrôler ? Si oui, à qui la responsabilité ? L’Etat agit-il ? Les régulations publiques sont-elles disqualifiées ? Une gouvernance éthique est-elle envisagée ? Est-elle une arme de guerre ? Jusqu’où peut-elle nous embarquer ? Etc. Chacun se pose des questions, et c’est à chaque spectateur que les deux intervenants s’adresseront, dans un dialogue en direct avec eux. Anne Bouverot est docteure en intelligence artificielle, préside le conseil d’administration de l’ENS, et a co-présidé le Comité interministériel de l’IA. Thierry Ménissier, agrégé de philosophie et docteur en sciences politiques, est professeur en philosophie politique à l’Université Grenoble Alpes et responsable de la chaire « éthique & IA ».
Avec :
Hamida AMAN
Cynthia FLEURY
Najah ALBUKAÏ
Il est l’un des plus beaux mots de la langue française, de ceux grâce auxquels on forge une identité, on honore une conviction, on convertit une promesse, on embaume sa dignité, et même on accomplit une raison de vivre. Résister contre un pays ennemi, un régime politique liberticide, un parti extrémiste, mais aussi une stratégie d’entreprise néfaste, un comportement délétère, une idée ravageuse, un projet de société hostile… les raisons de résister contre sont infinies. Et celles de résister pour ? Font-elles appel aux mêmes ressorts personnels et collectifs ? Grandissent-elles et rassemblent-elles de manière équivalente ? Résister, oui. Toujours dans le but de « construire quelque chose » ? Tous trois sont des témoins de résistance, chacun à sa manière : Cynthia Fleury, psychanalyste et philosophe, est professeure titulaire de la chaire « Humanité et santé » du CNAM ; Hamida Aman, journaliste et entrepreneure afghane, est directrice de la Begum Organization for Women (BOW) basée à Kaboul et a fondé Radio Begum, « une radio par et pour les femmes afghanes » ; Najah Albukaï, est artiste peintre, réfugié en France après avoir fui la Syrie et les geôles du régime de de Bachar al-Assad. Tous déterminés à raconter les trésors du verbe résister. Najah Albukaï produira un dessin en direct, pendant le débat.
Avec :
Dominique BOURG
Ariane CRONEL
Conclusion par Cynthia FLEURY
Le 24 juillet, le Comité international olympique a confié officiellement aux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 – sous couvert que d’ici au 1er octobre le futur gouvernement accorde à la candidature des “Alpes françaises”, seule en lice, les garanties financières exigées. Une perspective qui ravit les milieux économiques, mais aussi qui interroge et même fâche : le processus de validation, la proximité des JO de Paris, les conditions de consultation des habitants, les répercussions sur la valeur immobilière, les investissements infrastructurels, les alertes de la Cour des comptes, et bien sûr la réalité climatique et environnementale qui frappe particulièrement la montagne, entrainent-ils la région et la France dans la même « folie douce » dont raffolent les clubbers de Val Thorens, Courchevel ou Megève ?
Le philosophe franco-suisse spécialiste de l’environnement Dominique Bourg, la journaliste Ariane Cronel (Enquête d’avenir), et un représentant de l’organisation (en cours de sollicitation) débattront de Jeux, enjeu crucial de démocratie ».
Avec :
Boris CYRULNIKConclusion par Cynthia FLEURY
On « sait » beaucoup de ses expertises depuis six décennies, des enseignements de ses travaux en neurologie, en psychiatrie, en psychanalyse et en neurosciences, bien sûr du processus de résilience qu’il a investigué et popularisé. Ses lecteurs goûtent à ce qu’il pense, propose, écrit sur « le » monde. Mais que sait-on finalement de « son » monde ? Comment son monde éclaire-t-il notre monde et le monde ? Plongée dans la trajectoire de vie du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, marqueur de l’histoire des sciences, des idéologies, des rapports sociaux, des politiques… tout simplement de l’Humanité contemporaine. Un voyage exceptionnel où il sera question de rugby et de mort, de reconstruction et de rire, de recherche et de soleil, de bonheur et de lecture, d’espérance et de travail, d’animaux et de fraternité…
Avec :
Gabrielle HALPERN Jean-François CORTYDavid GRIMALConclusion par Cynthia FLEURY
L’épreuve démocratique que traverse la France depuis la dissolution de l’Assemblée nationale a cristallisé, c’est-à-dire réveillé, créé ou enflammé les divisions et les peurs qui la morcellent. Plus que jamais la société a besoin de « se » réparer, de « se » réconcilier, de « se » rassembler. La société française comme les autres sociétés du monde – symboliquement, ce débat se déroulera la veille de la commémoration du terrifiant 7 octobre 2023. Trois voix représentant des univers ou des disciplines très différents viennent proposer autant de voies pour tendre vers cette exigence « pacificatrice » devenue fondamentale.
Gabrielle Halpern, philosophe, concentre une partie de ses travaux sur l’hybridation ; le docteur Jean-François Corty, président de Médecins du monde, anthropologue et chercheur associé à l’IRIS, est au coeur des drames du plus loin au plus près de Paris ; David Grimal, violoniste invité des plus réputées scènes et formations du monde, articule l’exercice de son art avec les grands sujets de l’époque.
Avec :
Cynthia FLEURY
Véronique MARGRON
Jean-François DELFRAISSY
Des débats citoyens préparatoires partout en France, une convention citoyenne ad hoc exemplaire, un projet de loi «relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie » enfin sur les rails… et patatras, la dissolution de l’Assemblée nationale brutalement mis fin à un enjeu de société cardinal : mourir dans la dignité. Mis fin ou plutôt en suspens, car le sujet a suffisamment pénétré dans toute la société pour qu’il résiste à un contre-temps politique. Peut-être même sera-t-il l’un des rares sujets transpartisans susceptible d’être relancé dans le nouvel hémicycle parlementaire. Que signifie, aujourd’hui, « bien mourir » ? Comment bien mourir fait-il écho à bien vieillir, à bien soigner, à bien accompagner et même à bien vivre ? La masse et l’acuité des questionnements éthiques que soulève le sujet sur la fin de vie, que disent-elles de l’état de notre société ? Ensemble, ils vont réveiller un débat fondamental, qui enflamme et rassemble, qui divise et cimente, un débat auquel personne n’est étranger ou écarté parce qu’il interroge chacun d’entre nous vis-à-vis de ses proches… et de lui-même : Jean-François Delfraissy, professeur d’immunologie, est aux commandes du Comité consultatif national d’éthique et a présidé le Conseil scientifique Covid-19 ; Véronique Margron, théologienne, préside la Conférence des religieux et religieuses de France ; Cynthia Fleury, psychanalyste et philosophe, est professeure titulaire de la chaire « Humanité et santé » du CNAM.