Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de réveil matin, repas plaisir et vitamine D.
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NOUVEAU :
20 minutes par jour pour ton summer body
Au programme :
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Snooze : l’alarme « rappel » étudiée à grande échelle
Une vaste étude portant sur plus de 3 millions de nuits enregistrées via l’application SleepCycle révèle que plus de la moitié (55,6 %) des sessions de sommeil se terminent par l’utilisation du bouton « snooze », avec en moyenne 2,4 appuis et 10,8 minutes passées à snoozer à chaque session. Menée auprès de 21 222 utilisateurs répartis sur quatre continents, cette recherche publie ses résultats dans Scientific Reports, il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte, avec un bon niveau de preuve grâce à l’analyse de données objectives collectées sur six mois.
L’étude apporte des conclusions claires et inédites : les longues nuits (plus de 9 h) engendrent plus d’utilisation de la fonction snooze que les durées recommandées (7‑9 h) ou courtes (< 7 h). Les femmes snoozent en moyenne légèrement plus que les hommes (2,5 appuis vs 2,3 ; 11,5 min vs 10,2 min), avec un écart statistique et un effet de taille large.
À l’échelle temporelle, les jours de semaine (lundi‑vendredi) concentrent l’activation la plus intense du snooze, en contraste avec un usage moindre les weekends. On observe aussi un effet saisonnier : décembre au nord et juillet au sud enregistrent les pics d’utilisation, probablement en lien avec l’exposition lumineuse naturelle.
Un autre point marquant concerne le rythme du coucher : ceux qui se couchent plus tard que leur habitude ont davantage recours au snooze, tandis qu’un coucher anticipé l’atténue.
En conclusion, l’étude met en lumière un comportement très répandu et souvent contre-indiqué par les experts en sommeil, car il fragmente le repos. Reprendre le sommeil en mode « répétition » ne remplace pas un réveil consolidé, et les auteurs recommandent plutôt de programmer une alarme unique au moment optimal.
Source :
https://www.nature.com/articles/s41598-025-99563-y
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Réduire les envies alimentaires, clé d’un amaigrissement durable
Une étude récente parue en mars 2025 dans la revue Physiology and Behavior montre qu’une baisse des envies alimentaires – en particulier pour les aliments sucrés ou riches en féculents – est liée à une perte de poids durable sur deux ans. L’étude a été menée par Nouf W. Alfouzan et Manabu T. Nakamura, et porte sur un groupe de 30 adultes suivant un programme d’amincissement structuré sur 12 mois, suivi d’un maintien sur une seconde année.
Les participants devaient se peser chaque jour et répondre régulièrement à un questionnaire sur leurs envies de manger. Au terme de l’étude, 20 personnes avaient poursuivi jusqu’au bout.
Dès les six premiers mois, les envies de manger diminuent nettement – qu’il s’agisse de grignotages impulsifs, de sucre ou de féculents. Cette étude révèle que l’intégration mesurée d’aliments plaisir dans les repas contribue à apaiser durablement les envies, favorisant ainsi une perte de poids continue pendant deux ans. (
voir hard reset vos goûts )
Chez les personnes ayant perdu au moins 5 % de leur poids initial, les envies sont restées faibles jusqu’à la fin de l’étude. À l’inverse, celles n’ayant pas maigri n’ont pas vu leurs envies baisser significativement.
Autre fait marquant : les personnes qui s’autorisaient de petits plaisirs intégrés dans des repas équilibrés ont obtenu de meilleurs résultats, tant sur le poids que sur la réduction des envies...