Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de prendre du muscle sans viande, des dangers du thon, et des habitudes pour être en forme.
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Thon : bon ou pas ?
Le thon, star des océans et de nos assiettes, affiche une double face. Riche en protéines et prisé dans les cuisines du monde entier, il séduit par sa chair maigre et sa saveur prononcée. Pourtant, sa consommation massive et répétée soulève de sérieuses préoccupations sanitaires et écologiques.
Derrière les conserves bon marché, un constat alarmant : une enquête menée en 2024 révèle que 57 % des boîtes de thon testées dans cinq pays européens dépassent les seuils de mercure recommandés. Ce métal lourd, neurotoxique, s’accumule dans les grands poissons carnivores. Un exemple inquiétant : une boîte de thon blanc de la marque Petit Navire contenait 3,85 mg/kg de mercure, bien au-delà du seuil de 0,3 mg/kg appliqué à d’autres espèces dans l’Union européenne.
Sur le plan écologique, la surpêche, notamment du thon rouge, a fortement réduit certaines populations, poussant à des mesures internationales de limitation des captures. Certaines méthodes de pêche, comme le harponnage, restent plus respectueuses, mais insuffisamment répandues.
Côté santé, le thon est moins riche en oméga-3 que les petits poissons gras, mais sa richesse en protéines reste un atout. Les autorités sanitaires conseillent aux femmes enceintes et aux enfants de limiter leur consommation à une portion par semaine, et à deux pour les adultes. Mieux vaut choisir le thon listao, moins contaminé.
En résumé, le thon n’est pas à bannir, mais à consommer avec modération et discernement, en privilégiant les espèces les moins touchées par la pollution.
Source :
www.lanutrition.fr/tout-savoir-sur-le-thon-bienfaits-et-inconvenients
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Prendre du muscle sans viande
Manger de la viande ou suivre un régime 100 % végétal n’a aucun impact sur la construction musculaire à condition d’avoir une quantité suffisante de protéines dans l’assiette. Voilà la conclusion percutante d’une nouvelle étude de l’université de l’Illinois, publiée dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise.
Pendant neuf jours, 40 adultes en bonne santé, âgés de 20 à 40 ans, ont suivi un régime contrôlé – soit végane, soit omnivore – accompagné de séances régulières de musculation. Les chercheurs ont mesuré précisément la synthèse des protéines musculaires grâce à une technique utilisant de l’eau enrichie en deutérium et des biopsies musculaires.
Résultat majeur : les taux de construction musculaire étaient identiques, que les participants aient mangé de la viande ou non, et ce, quelle que soit la répartition des protéines au fil de la journée. Ni l’origine des protéines (animale ou végétale), ni la distribution des apports (également répartie ou concentrée le soir), ni même un apport modéré (environ 1,1 à 1,2 gramme de protéines par kilo de poids corporel) ne modifient cette dynamique.
Ce résultat contredit des décennies de croyances selon lesquelles les protéines animales seraient supérieures. Les chercheurs insistent néanmoins sur l’importance de consommer des protéines « complètes », même dans un régime végane. (
mon cours sur prendre du muscle sans viande )
À noter : l’étude a été financée par le programme Beef Checkoff, soutenu par l’industrie bovine américaine, ce qui constitue un conflit d’intérêt potentiel à garder en tête.
Source :
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