Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de l’armée américaine, de guerrier du weekend, de dégout alimentaire et d’être en forme plus facilement.
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Au programme :
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Le pentagone impose des normes physiques unisexes
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a ordonné que les normes de condition physique pour les rôles de combat soient désormais identiques pour tous les genres. Cette directive vise à s’assurer que les exigences physiques reflètent exclusivement les demandes opérationnelles, sans distinction de sexe. Les branches militaires disposent de 60 jours pour soumettre leurs propositions et de six mois pour mettre en œuvre ces changements. Hegseth, auparavant opposé à la présence des femmes dans les rôles de combat, soutient désormais leur inclusion, à condition qu’elles répondent aux mêmes critères physiques que les hommes.
Source :
https://www.nytimes.com/2025/03/31/us/politics/hegseth-fitness-standards-military-combat-roles.html
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Guerriers du week-end
Faire du sport uniquement le week-end pourrait suffire à vivre plus longtemps. Une nouvelle étude, publiée dans le Journal de l’Association Américaine du Cœur, révèle que 150 minutes d’activité physique modérée à intense par semaine, concentrées sur un ou deux jours, apportent autant de bénéfices que si elles étaient réparties sur la semaine.
Les chercheurs ont analysé les données de plus de 93 000 personnes au Royaume-Uni, suivies pendant huit ans. Résultat : comparés aux inactifs, les « guerriers du week-end » réduisent leur risque de décès toutes causes confondues de 32 %, de maladies cardiovasculaires de 31 % et de cancers de 21 %. Ceux qui font du sport toute la semaine présentent aussi des chiffres impressionnants, mais pas significativement meilleurs.
Le volume total d’activité, et non la régularité, semble donc essentiel. Marcher, jardiner, danser ou faire du vélo compte, à condition que l’intensité soit suffisante. Les experts rappellent cependant que condenser l’effort peut entraîner un risque accru de blessures musculaires, d’où l’importance d’un bon échauffement et d’une progression adaptée.
Cette étude redonne de l’espoir aux plus occupés : bouger un peu, même rarement, vaut bien mieux que rester sédentaire.
Source :
https://www.sciencedaily.com/releases/2025/04/250402122728.htm
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Dégoût alimentaire et cerveau
Pourquoi certains aliments nous écoeurent à vie après une intoxication alimentaire ? Une étude récente révèle que notre cerveau garde une mémoire durable du lien entre un aliment et une mauvaise expérience, même lorsque les symptômes apparaissent plusieurs heures plus tard. L’amygdale, zone clé de la mémoire émotionnelle et de la peur, est au cœur de ce mécanisme.
Les chercheurs ont montré que le cerveau associe rétroactivement l’aliment à la douleur ou à la nausée, grâce à un processus proche du stress post-traumatique. Résultat : une simple odeur ou vision de l’aliment incriminé peut provoquer un profond dégoût, parfois des années après l’événement.
Ce phénomène n’est pas qu’anecdotique. Il concerne une grande partie de la population : près de 60 % des adultes déclarent avoir développé une aversion persistante après une intoxication alimentaire.