Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de bilan sanguin dans sa montre connectée, séries longues ou courtes et les fibres font grossir.
Comment dépasser ta limite génétique en musculation (sans dopage)
Au programme :
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Whoop étend enfin ses “Advanced Labs” à l’Europe
Lancée en septembre aux États-Unis, la nouvelle fonctionnalité “Advanced Labs” de Whoop arrive désormais en Europe, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. L’entreprise envoie depuis quelques jours des e-mails annonçant une ouverture “prochaine”, sans date précise, mais certains utilisateurs ont déjà vu “novembre” mentionné comme période cible.
Concrètement, “Advanced Labs” permet de relier ses analyses sanguines (cholestérol, hémoglobine, variabilité du rythme cardiaque, etc.) aux données de sommeil, d’entraînement et de récupération de l’application. La vraie nouveauté : ces biomarqueurs se superposent directement aux mesures de performance du corps, offrant une vision complète de la santé quotidienne.
Whoop espère ainsi rendre les bilans de santé – souvent faits une ou deux fois par an – réellement utiles au suivi personnel.
Source :
https://gadgetsandwearables.com/2025/10/28/whoop-advanced-labs-europe
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Séries longues ou courte ?
Publié dans Journal of Applied Physiology, l’article compare deux méthodes d’entraînement en résistance chez des sportifs déjà entraînés : un régime à charge lourde (3 à 5 répétitions maxima) et un autre à charge légère (20 à 25 répétitions maxima). Le contexte : déterminer comment chaque approche affecte à la fois la force et le volume musculaire. Résultat : les gains de force divergent clairement selon la charge, tandis que le volume musculaire reste similaire. Autrement dit, vous pouvez développer vos muscles autant avec des séries ultra-légères qu’avec des séries lourdes, mais la charge lourde reste supérieure pour accroître la force. Cela remet en question l’idée que seule une charge lourde mène à une hypertrophie.Source :
https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/japplphysiol.00353.2025
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Quand votre microbiote transforme les fibres… en calories
Des chercheurs de l’université d’État de l’Arizona viennent de montrer que certaines bactéries de notre intestin, appelées méthanogènes, peuvent influencer le nombre de calories que l’on tire de nos repas. Ces microbes, qui produisent du méthane, aident à décomposer les fibres et permettent à certains individus d’absorber davantage d’énergie à partir d’aliments pourtant réputés “légers”.
L’étude, menée en chambre métabolique sur plusieurs volontaires, révèle que ceux dont le microbiote émettait le plus de méthane tiraient plus de calories des aliments riches en fibres que ceux qui en produisaient peu. Ce phénomène ne concerne pas les régimes ultra-transformés, déjà plus caloriques.
Deux personnes mangeant le même plat peuvent ne pas absorber le même nombre de calories, selon la chimie unique de leur microbiome.
Source :
https://www.sciencedaily.com/releases/2025/10/251024041819.htm
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Comment dépasser ta limite génétique en mus...