Seules la personne et l’œuvre du Christ, le Dieu-Homme, peuvent détourner et ont détourné la colère de Dieu de tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui. Car par le sang de sa croix, le Christ a expié la totalité de leurs péchés et a satisfait à la colère de Dieu en leur faveur. Ils échapperont donc à la mort (éternité en enfer) et hériteront du Royaume de Dieu. Mais ceux qui rejettent le Christ seront retranchés du pays des vivants. Car il n’y a pas de vie pour ceux qui n’ont pas mangé le Pain de Vie. 

“Je suis le Pain de vie. Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif”, déclare le Seigneur dans Jean 6:35. 

     “L’homme est un éternel insatisfait”, dit-on. Car il veut toujours obtenir plus que ce qu’il a déjà – plus de plaisirs, plus d’argent, plus de biens matériels; il aspire toujours à plus de confort. Peu importe combien il possède déjà ou combien les circonstances de sa vie sont agréables, l’homme désire toujours obtenir plus de plaisirs et bénédictions temporelles et aspire à l'idéal en toutes choses. En vérité, l’homme naturel n’est jamais satisfait. Pourquoi? À cause de sa corruption morale et de sa séparation d’avec Dieu. Mais le Seigneur promet une satisfaction totale et éternelle à quiconque vient à Lui. La question maintenant est la suivante: Comment l’homme, connu pour sa faim insatiable de toutes sortes de choses, peut-il être si satisfait au point de ne plus avoir faim ni soif lorsqu’il vient au Christ?

“Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est Lui que le Père, que Dieu Lui-même a marqué de son sceau” (Jean 6:27). Je suis le pain de vie. Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif. Mais, Je vous l’ai dit, vous M’avez vu, et vous ne croyez point” (Jean 6:35-36).

“Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive” (Jean 7:37). Cette offre s'adresse à tous ceux qui ont soif...  Allez-vous refuser à votre âme une boisson si précieuse? Pourquoi condamnez-vous votre âme à la sécheresse alors qu'un don gratuit de vin et de lait est préparé pour vous? N'endurcissez plus votre cœur, car le Roi Lui-même, le Seigneur du ciel et de la terre, vous appelle aujourd'hui: “Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer” (Isaïe 55:1). Courez vers Lui, et Il vous purifiera de toutes vos impuretés et idoles et vous donnera l’eau de la vie.

Il n’y a personne comme Dieu, l’Éternel; il n’y a pas d’autre Dieu que Lui. L’Eternel est le puits du salut, la fontaine d’eau vive, le fleuve d’eau de vie qui apporte la guérison à l’âme. Celui qu'Il asperge d'eau pure n'a plus soif et cesse de courir après les citernes crevassées, car l'eau qu'Il lui donne est vivante; cela satisfait son âme. “Celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle”, déclare le Seigneur Jésus dans Jean 4:14.

Depuis la Chute de l’homme et son expulsion du Paradis de Dieu, l’homme n’est plus le jardin bien arrosé du Paradis, il n’est plus le vase doré et immaculé qui autrefois reflétait parfaitement la gloire du Dieu saint. L’homme est plutôt comme une terre aride, avec un esprit réprouvé et un cœur sensuel. Il n'est plus pur mais un vase sale qui a besoin d'être purifié. Car son âme n’est plus abreuvée par la Source d’Eau Vive – l’homme ne boit plus l’eau pure et douce de Dieu; il boit plutôt le poison du fleuve des ténèbres, un fleuve souillé d’iniquités, d’orgueil et d’immoralité, au péril de son âme. 

Après avoir examiné le caractère unique de l'essence de Dieu et sa singularité en tant que le Créateur auto-existant et le Soutien autosuffisant dans la première partie de cette série, cette deuxième et dernière partie est consacrée au caractère immuable et la fidélité de Dieu, comme cela transparait de son nom personnel, "JE SUIS". La conclusion, qui parle de l'auto-révélation de Dieu, servira de pont vers nos prochaines séries dans lesquelles j'examinerai les déclarations métaphoriques que le Seigneur utilise tout au long de la Bible pour parler de Lui-même, notamment "JE SUIS".

Lorsque l'Éternel envoya Moïse délivrer Israël d'Egypte, "Moïse dit à Dieu: "J'irai donc trouver les Israélites et je leur dirai: ‘Le Dieu de vos ancêtres m'envoie vers vous.’ Mais s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?" Dieu dit à Moïse: "JE SUIS CELUI QUI SUIS." Et Il ajouta: "Voici ce que tu diras aux Israélites: ‘JE SUIS m'a envoyé vers vous.’" Dieu dit encore à Moïse: "Voici ce que tu diras aux Israélites: ‘L'Eternel, le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous.’ Tel est mon nom pour toujours, tel est le nom sous lequel on fera appel à Moi de génération en génération" (Exode 3:13-15).

Que communique le nom de l'Eternel à son peuple? Cette série de deux parties, intitulée Portrait du Grand JE SUIS: Un regard sur la beauté transcendante de Dieu, vous donne une réponse claire à cette question.

Tant que la chair n’est pas domptée, l’homme ne pourra jamais être libéré de la domination de Satan. Et puisque par nature l’homme est dominé par la chair, la lutte contre la chair ne peut donc pas être initiée par l’homme. L'initiative doit venir de l'extérieur de lui, la bataille contre la chair doit être initiée et menée par une puissance opposée. Car la chair ne peut pas lutter contre elle-même. Le cœur de l’homme est par nature enclin aux actes de la chair. Par conséquent, il n’a ni la volonté ni la capacité d’engager la bataille contre la chair et il ne peut pas non plus gagner une telle bataille par le moyen de la chair. Comme le dit le Seigneur Jésus dans Jean 3:6a, “Ce qui est né de la chair est chair.” Cette déclaration de notre Seigneur met en exergue la condition corrompue de l’homme et sa capacité naturelle à réaliser uniquement ce qui est cohérent avec sa nature intrinsèquement pécheresse.

Comme nous le lisons dans Jacques 1:14-15, “chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs. Puis le désir, lorsqu'il est encouragé, donne naissance au péché et le péché, parvenu à son plein développement, a pour fruit la mort.” Par conséquent, nous sommes sans excuse chaque fois que nous désobéissons aux commandements du Seigneur, même lorsque nous sommes tentés par Satan. Car nous choisissons délibérément de rejeter les règles de Dieu et de défier son autorité à cause de notre incrédulité et de notre manque de confiance en Dieu – une attitude qui a pour racine l’orgueil; nous choisissons les choses de la chair plutôt que Dieu et les choses de Dieu, parce que nous ne chérissons pas Dieu dans nos cœurs, bien qu'Il doive être l'objet de notre adoration et l'objet de notre joie.

Le diable est animé par un désir d’adoration si ardent que lorsque le Fils de Dieu a été baptisé et emmené dans le désert par l’Esprit de Dieu, il transporta le Fils de Dieu sur une très haute montagne et Lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire. Et il dit au Fils de Dieu: “Je te donnerai toutes ces choses, si Tu te prosternes et m’adores” (Matthieu 4:9). 1 Pierre 5:8 nous avertit que le diable “rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.” Car il sait que chaque fois qu’un homme se laisse aller à ses mensonges et à ses tromperies, c’est lui, le diable, et non Dieu, qui obtient la gloire, c’est lui qui est adoré, et non Dieu.

“Dieu a-t-Il vraiment dit: ‘Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin’?” (Genèse 3:1). La question de Satan insinuait qu’Ève avait une mauvaise compréhension de la volonté de Dieu et l’incitait à remettre en question la bonté de Dieu. Cependant, la première partie de la réponse d'Ève, “Nous mangeons du fruit des arbres du jardin” (v.2), non seulement révèle la volonté de Dieu pour elle et son mari et sa provision abondante pour leur subsistance, mais exprime également quelque chose qu'ils faisaient depuis le premier jour – ils jouissaient chaque jour de la provision de Dieu. Dieu leur avait donné la liberté de manger les fruits de tous les arbres du jardin, à une seule exception près.

 Personne ne peut renverser la malédiction divine ni annuler ses effets sur les fils des hommes. Comme Job 12:14 le souligne, “Ce [que Dieu] renverse ne sera point rebâti, celui qu'Il enferme ne sera point délivré.” Dès le sein maternel, nous sommes retenus captifs par la mort à cause du péché. Mais nous ne pouvons pas nous délivrer de cet esclavage. Comme Psaume 49:7-9 le souligne, “[Les hommes] ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu; ils ne vivront pas toujours, ils n’éviteront pas la vue de la fosse.” Aucun effort humain, aucune bonne œuvre ne peut sauver une personne de la culpabilité et de la pénalité de ses péchés, car c'est contre un Dieu infiniment saint qu'elle a péché. Et tout péché mérite un châtiment sans fin dans l’enfer de feu. Par conséquent, pour échapper à l’abîme, les pécheurs doivent compter uniquement sur la grâce de Celui qu’ils ont offensé. Car Lui seul peut ouvrir la porte de la prison de la mort où Il les a jetés et leur redonner la liberté. 

Parce que la nature pécheresse d’Adam a été héritée par tous les hommes, tous sont soumis à la malédiction dont il a été frappé, car tous sont privés de la gloire de Dieu. Comme il est écrit: “par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché” (Romains 5:12). L’implication est que personne n’est innocent. Alors, pour ne pas nous tromper sur notre propre condition corrompue, nous ne devons pas conclure que les misères et les troubles de notre vie sont tous le résultat du seul péché d’Adam. Romains 3:23 dit, “Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.” Ésaïe 53:6a, “Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie.”

L’effet de la chute de l’homme est apparent dans la dégradation des relations humaines, la dégradation de la relation des hommes avec Dieu et avec le reste de la création. Car chaque faculté de leur être a été complètement altérée: leur esprit est devenu dépravé et obtus, leur volonté pervertie, leur cœur endurci, leurs yeux aveuglés, leurs oreilles bouchées et leur langue enflammée – “comme cela est écrit: Il n’y a pas de juste, pas même un seul; aucun n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu; tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Leurs pieds courent pour verser le sang, la destruction et le malheur marquent leur passage, ils ne connaissent pas le chemin de la paix. Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux” (Romains 3:10-18).

Le serpent dit: “Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.” Il nia la véracité de l’avertissement de Dieu et déforma le sens de l’interdit prononcé par Dieu afin de ternir la beauté de l’Eternel. Cela amena l'homme à avoir une vision déformée de Dieu, une incompréhension de Dieu, ce qui créa dans le cœur de l’homme le désir de vivre indépendamment de Dieu, en dehors de l'autorité de Dieu et des règles par Lui établies; car le Dieu d’amour était désormais considéré par l’homme comme un oppresseur. Ainsi le désir de l'homme donna naissance au péché, et par conséquent, la paix fut perdue et la mort entra dans le royaume de l’homme. Il se sépara de Dieu et renonça à ses bénédictions.

Quand Dieu a créé Adam et Eve, ils étaient saints, tout comme le Seigneur est saint. Ils vivaient dans la présence de Dieu, jouissant de ses bénédictions, et étaient heureux de vivre, à la gloire de l’Eternel, sous son autorité et selon les règles établies par Lui. Ils n’avaient dans leur cœur ni hostilité envers Dieu, ni orgueil, mais amour, révérence et soumission. Ils se glorifiaient dans le Seigneur Dieu et Lui obéissaient.

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L'homme est le joyau de la création de Dieu, un être doté d'un esprit et d'un cœur, capable d'exercer librement sa volonté, à qui le Seigneur Dieu a donné la terre comme demeure. De plus, il a été choisi par Dieu pour refléter la sainteté de Dieu sur terre et agir en tant que régent adjoint de Dieu sur terre, prenant soin du reste de la création comme Dieu Lui-même le ferait. L’homme a été désigné par Dieu pour gouverner la terre, la remplir et la garder. Telle était sa vocation originelle.  De toutes ses créatures, “Dieu créa l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu; Il créa l'homme et la femme” (Genèse 1:27).

En tant que régent adjoint de Dieu, l’homme doit représenter fidèlement son Créateur sur terre, afin que la gloire de Dieu puisse briller en lui.