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Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 31 août pour la reprise sur Pourquoi donc ?
D'ici là, pour découvir tous les podcasts Choses à Savoir: www.chosesasavoir.com
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Musique:
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Rediffusion
Les paradoxes de Zénon sont une série de problèmes philosophiques et mathématiques proposés par Zénon d'Élée, un philosophe grec du Ve siècle avant J.-C. Ces paradoxes visent à démontrer que le mouvement est illusoire, en soulignant des contradictions apparentes dans notre compréhension du temps, de l'espace et du mouvement. Parmi les plus célèbres de ces paradoxes, on trouve celui d'Achille et de la tortue et celui de la dichotomie.
Paradoxe d'Achille et de la tortue : Dans ce paradoxe, Achille, un coureur rapide, doit rattraper une tortue lente qui a une avance. Zénon argue que, chaque fois qu'Achille atteint l'endroit où se trouvait la tortue, celle-ci a avancé un peu plus loin. Ainsi, il semble qu'Achille ne puisse jamais rattraper la tortue, car il doit constamment atteindre un nouveau point intermédiaire.
Paradoxe de la dichotomie : Ce paradoxe soutient que pour parcourir une certaine distance, il faut d'abord atteindre la moitié de cette distance. Mais avant cela, il faut atteindre la moitié de cette moitié, et ainsi de suite à l'infini. Cela suggère qu'un mouvement quelconque nécessite une infinité de divisions, ce qui semble impossible à réaliser en un temps fini.
Ces paradoxes ont posé des questions fondamentales sur la nature du mouvement et de l'infini. Dans l'antiquité, les solutions à ces paradoxes n'étaient pas claires, et ils ont été un sujet de débat parmi les philosophes pendant des siècles.
Résolution moderne : Les développements en mathématiques, particulièrement le calcul infinitésimal développé par Newton et Leibniz au XVIIe siècle, ont fourni des outils pour résoudre ces paradoxes. En utilisant la notion de limites, il devient possible de démontrer qu'une somme infinie de termes peut converger vers une valeur finie. Par exemple, la somme des distances de plus en plus petites que parcourt Achille diminue à mesure qu'il s'approche de la tortue, convergeant finalement vers la distance totale qui le sépare d'elle.
Ainsi, le calcul infinitésimal montre que la somme infinie des étapes intermédiaires dans les paradoxes de Zénon ne nécessite pas un temps infini, permettant ainsi de concilier notre expérience du mouvement avec une description mathématique cohérente. Ces paradoxes ont donc joué un rôle crucial dans le développement des mathématiques et de la philosophie, en stimulant des réflexions profondes sur l'infini et le continu.
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Rediffusion
La physique quantique est la branche de la physique qui étudie les phénomènes à l'échelle des atomes et des particules subatomiques. Voici les points essentiels à connaître :
Nature des Particules
En physique quantique, les particules comme les électrons et les photons (particules de lumière) ne se comportent pas comme des objets classiques. Elles ont des propriétés à la fois de particules et d'ondes. Cela signifie qu'elles peuvent se déplacer comme des ondes tout en interagissant comme des particules.
Principe de Superposition
Le principe de superposition est fondamental en physique quantique. Il stipule qu'une particule peut exister dans plusieurs états en même temps jusqu'à ce qu'elle soit observée. Par exemple, un électron peut être à plusieurs endroits à la fois.
Quantification de l'Énergie
Dans le monde quantique, l'énergie n'est pas continue mais quantifiée, c'est-à-dire divisée en petites unités appelées quanta. Cela signifie que les particules peuvent seulement avoir des énergies spécifiques et pas d'intermédiaires.
Principe d'Incertitude
Formulé par Werner Heisenberg, le principe d'incertitude dit qu'il est impossible de connaître simultanément avec précision la position et la vitesse d'une particule. Plus on connaît la position d'une particule, moins on connaît sa vitesse, et vice versa.
Intrication Quantique
L'intrication quantique est un phénomène où deux particules deviennent liées de telle manière que l'état de l'une influence instantanément l'état de l'autre, peu importe la distance qui les sépare. C'est comme si elles communiquaient instantanément.
Effet de l'Observation
En physique quantique, l'acte d'observer une particule affecte son état. Par exemple, lorsqu'on mesure la position d'un électron, sa fonction d'onde s'effondre, et il prend une position définie. Avant cette mesure, il existait en superposition de plusieurs positions possibles.
Applications
La physique quantique a conduit à des technologies révolutionnaires. Les transistors, composants essentiels des ordinateurs, sont basés sur des principes quantiques. Les lasers, utilisés dans de nombreux appareils comme les lecteurs DVD et les équipements médicaux, reposent également sur la physique quantique. De plus, la cryptographie quantique promet des communications ultra-sécurisées.
En résumé, la physique quantique explore et décrit le comportement étrange et fascinant des particules à très petite échelle, remettant en question notre compréhension traditionnelle de la réalité.
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La différence entre sunnites et chiites est l'une des distinctions majeures au sein de l'islam, résultant principalement de divergences historiques et théologiques.
Origines historiques
La division sunnite-chiite remonte à la succession du prophète Mahomet en 632. Après sa mort, une controverse éclate sur qui devrait diriger la communauté musulmane. Les sunnites, représentant la majorité, croient que le califat devrait revenir à la personne la plus apte, choisie par consensus. Ils soutiennent ainsi Abou Bakr, le compagnon proche de Mahomet, qui devient le premier calife.
Les chiites, minoritaires, estiment que le leadership doit rester au sein de la famille du prophète. Ils soutiennent que Ali, cousin et gendre de Mahomet, est le successeur légitime. Cette scission aboutit à des conflits politiques et militaires, notamment la bataille de Karbala en 680, où Hussein, fils d'Ali, est tué, devenant un martyr chiite.
Différences théologiques et pratiques
Les sunnites et les chiites partagent les croyances fondamentales de l'islam, comme le Coran et les cinq piliers de l'islam (profession de foi, prière, aumône, jeûne, pèlerinage). Cependant, ils diffèrent sur certains aspects de la jurisprudence, de la théologie et des pratiques religieuses.
Sunnites
- Leadership: Les sunnites n'ont pas de clergé centralisé. Les érudits religieux, ou oulémas, jouent un rôle consultatif.
- Jurisprudence : Ils suivent quatre principales écoles de jurisprudence (hanafite, malikite, shaféite et hanbalite) qui interprètent la loi islamique (charia).
- Prière: Les sunnites prient cinq fois par jour, alignant leurs pratiques sur les traditions du prophète et de ses compagnons.
Chiites
- Leadership : Les chiites ont une hiérarchie religieuse plus structurée. Les imams, descendants directs d'Ali et de Fatima (fille de Mahomet), sont considérés comme infaillibles et dotés d'une autorité spirituelle.
- Jurisprudence: Ils suivent principalement l'école de jurisprudence ja'fari.
- Prière : Les chiites combinent souvent certaines des cinq prières quotidiennes en trois temps de prière.
Signification contemporaine
Les tensions entre sunnites et chiites ont des répercussions politiques actuelles, notamment au Moyen-Orient. Des pays comme l'Arabie saoudite (sunnite) et l'Iran (chiite) sont souvent perçus comme des rivaux, influençant les conflits régionaux.
En somme, la différence entre sunnites et chiites repose sur des questions historiques de succession, des distinctions théologiques et des pratiques religieuses variées, avec des implications contemporaines importantes.
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Egalement connue sous le nom de fraude à la TVA sur le marché du carbone, ils'agit d'une escroquerie sophistiquée qui a coûté des milliards d'euros aux gouvernements européens. Elle exploite le système de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les marchés des quotas d'émission de carbone, créés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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Les élections présidentielles américaines se déroulent selon un processus complexe et unique, impliquant à la fois le vote populaire et le système du Collège électoral.
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Le communisme est une idéologie politique et économique visant à établir une société sans classes, où les moyens de production sont collectivement possédés et contrôlés.
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Le Général Charles de Gaulle est une figure centrale de l'histoire moderne de la France, reconnu pour son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et son influence politique sur la France du XXe siècle.
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Les deux hémisphères du cerveau, le droit et le gauche, sont chacun responsables de différentes fonctions cognitives et comportementales. Bien que les deux hémisphères soient physiquement similaires et connectés par le corps calleux, ils traitent l'information de manière distincte et complémentaire.
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Les Jeux Olympiques trouvent leurs origines dans la Grèce antique, où ils étaient un festival sportif et religieux dédié à Zeus, le roi des dieux. Les premiers Jeux Olympiques ont eu lieu en 776 av. J.-C. à Olympie, une petite ville située dans le Péloponnèse, au sud-ouest de la Grèce.
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Le Front populaire est une coalition politique en France, active dans les années 1930, qui a marqué une période cruciale de l'histoire sociale et politique française. Formée en réponse à la montée des mouvements fascistes et à la crise économique, cette alliance a réuni des partis de gauche, incluant les socialistes (SFIO), les communistes (PCF) et les radicaux-socialistes.
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Le Comte de Monte-Cristo** est un roman d'aventure écrit par Alexandre Dumas, publié pour la première fois en feuilleton entre 1844 et 1846. C'est l'une des œuvres les plus célèbres de Dumas et un classique de la littérature mondiale, connu pour son intrigue complexe et ses thèmes de vengeance, de justice et de rédemption.
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La séparation des pouvoirs est un concept fondamental en philosophie politique et en droit, qui vise à éviter les abus de pouvoir. Il repose sur une idée simple mais puissante : il ne faut jamais confier tous les pouvoirs à une seule personne ou à un seul groupe, car cela conduit à la tyrannie.
Trois pouvoirs bien distincts
Le principe repose sur la distinction entre trois grandes fonctions dans un État :
1. Le pouvoir législatif :
➤ Il fait les lois.
➤ Exemples : le Parlement (Assemblée nationale et Sénat en France), le Congrès aux États-Unis.
2. Le pouvoir exécutif :
➤ Il met en œuvre les lois.
➤ Exemples : le président de la République, le gouvernement, les ministères, la police.
3. Le pouvoir judiciaire :
➤ Il juge ceux qui enfreignent la loi et arbitre les conflits.
➤ Exemples : les juges, les tribunaux, les cours de justice.
Montesquieu : le penseur clé
Le philosophe français Montesquieu est le principal théoricien de ce principe. Dans son ouvrage « De l’esprit des lois » (1748), il écrit une phrase célèbre :
« Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. »
Il affirme que pour qu’un gouvernement reste juste, il faut que chaque pouvoir limite les deux autres, comme un système d’équilibre. Ce mécanisme s’appelle parfois aussi le « système de freins et contrepoids » (checks and balances).
Pourquoi c’est si important ?
Quand tous les pouvoirs sont concentrés entre les mêmes mains :
les lois peuvent être injustes ou écrites pour servir des intérêts particuliers ;
les lois peuvent ne pas être respectées (ou manipulées) par ceux qui les appliquent ;
la justice peut être influencée ou empêchée.
La séparation des pouvoirs garantit donc :
la liberté des citoyens ;
l’équilibre des institutions ;
la limitation du pouvoir d’un seul individu ou parti.
Et dans la réalité ?
Dans les démocraties modernes, ce principe est souvent partiellement appliqué, avec des adaptations :
En France, le président a un pouvoir fort (exécutif), mais il ne peut pas faire la loi sans le Parlement (législatif).
Aux États-Unis, le Congrès (législatif), le président (exécutif) et la Cour suprême (judiciaire) sont vraiment séparés et peuvent se bloquer mutuellement.
En résumé :
La séparation des pouvoirs est un principe démocratique selon lequel les fonctions de faire la loi, de l’appliquer et de juger doivent être confiées à des organes différents, pour éviter les dérives autoritaires et protéger les libertés fondamentales.
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La “main invisible” est une idée célèbre développée au XVIIIe siècle par Adam Smith, philosophe écossais considéré comme le père de l’économie moderne. Ce concept apparaît principalement dans son ouvrage "La richesse des nations" (1776), et il reste aujourd’hui au cœur de la pensée économique libérale. Mais que signifie-t-il exactement ?
Une main invisible… qui guide les intérêts individuels
L’idée de base est la suivante :
En poursuivant leur intérêt personnel, les individus contribuent malgré eux à l’intérêt général.
Prenons un exemple simple : un boulanger ne fabrique pas du pain pour faire plaisir à ses clients, mais pour gagner sa vie. Pourtant, grâce à lui, tout un quartier peut se nourrir. Il sert donc, sans le vouloir, un intérêt collectif.
Adam Smith explique que ce mécanisme fonctionne sans qu’il y ait besoin d’un plan global ou d’un ordre centralisé. Chacun agit selon ses propres intérêts (gagner de l’argent, vendre un bien, obtenir un service…), et une sorte d’équilibre se forme naturellement sur le marché. Cette force invisible qui régule les comportements s’appelle… la main invisible.
Le marché comme régulateur naturel
Selon Smith, dans une économie de marché libre et concurrentielle, la main invisible permet :
une allocation efficace des ressources ;
un équilibre entre l’offre et la demande ;
une baisse des prix grâce à la concurrence.
Autrement dit, pas besoin que l’État contrôle tout : le marché s’autorégule, tant que les règles sont justes et les acteurs libres.
Ce que la main invisible ne dit pas
Attention : Adam Smith n’était pas naïf. Il savait que ce mécanisme ne fonctionne que si certaines conditions sont réunies, comme :
la transparence de l’information (les acheteurs et vendeurs doivent être bien informés) ;
la concurrence (pas de monopole ou de cartel) ;
l’absence de triche (fraude, corruption, exploitation).
Il ne s’opposait pas non plus à toute intervention de l’État. Il pensait que l’État devait :
garantir la justice ;
protéger les citoyens (armée, police) ;
financer certaines infrastructures utiles à tous (routes, écoles…).
Pourquoi ce concept est toujours cité ?
La main invisible est souvent utilisée pour défendre le libéralisme économique, c’est-à-dire l’idée que les marchés libres sont plus efficaces que l’intervention publique.
Mais ce concept a aussi été critiqué, notamment après les crises économiques (comme celle de 2008), où l’on a vu que le marché ne s’autorégule pas toujours, surtout quand des acteurs deviennent trop puissants.
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Les Barbaresques étaient des pirates originaires du Maghreb, notamment des régions côtières actuelles de l’Algérie, de la Tunisie, du Maroc et de la Libye. Leur nom vient de « Berbères », les populations locales, mais aussi de l’appellation européenne des côtes d’Afrique du Nord : la « Barbarie ». Ces pirates ont surtout été actifs entre le XVIe et le XIXe siècle, et leur activité principale était la piraterie maritime… mais pas seulement.
Des pirates pas comme les autres
Contrairement à l’image populaire du pirate indépendant, les Barbaresques agissaient souvent pour le compte de puissances politiques. Les principales villes corsaires – Alger, Tunis et Tripoli – étaient sous la domination de l’Empire ottoman, mais elles jouissaient d’une certaine autonomie. Les dirigeants locaux, appelés « dey » ou « bey », autorisaient ces corsaires à attaquer les navires chrétiens en échange d’une part du butin.
Leur spécialité : la course
La « course » est une forme de piraterie légale. Les corsaires barbaresques avaient des lettres de course, sortes de licences délivrées par leur autorité politique, qui leur permettaient d’attaquer les navires ennemis de manière autorisée. En échange, ils devaient partager leurs prises (butins, navires, prisonniers) avec leur ville d’origine. Ces attaques visaient surtout les bateaux marchands européens en Méditerranée, mais parfois aussi jusqu’en Atlantique nord, jusqu’en Islande !
Le commerce des esclaves
L’un des aspects les plus marquants – et choquants – de leur activité était la capture d’esclaves. Les Barbaresques enlevaient des marins et des habitants des côtes européennes (France, Espagne, Italie, Portugal, mais aussi Irlande ou Islande) pour les vendre comme esclaves. Ces captifs étaient utilisés comme domestiques, ouvriers ou rançonnés. On estime qu’entre le XVIe et le XIXe siècle, plus d’un million d’Européens ont été réduits en esclavage par les Barbaresques.
Pourquoi les Européens ont-ils toléré cela aussi longtemps ?
En réalité, beaucoup de puissances européennes payaient des tributs aux États barbaresques pour épargner leurs navires. Ce système a duré des siècles. Mais avec la montée en puissance des flottes européennes et américaines au XIXe siècle, la situation a changé. Les États-Unis, par exemple, ont mené deux guerres contre les Barbaresques au début des années 1800.
La fin des Barbaresques
La domination coloniale européenne a mis fin à cette piraterie. En 1830, la France s’empare d’Alger, mettant fin à la régence. La Tunisie et la Tripolitaine seront bientôt, elles aussi, sous domination européenne. La piraterie barbaresque disparaît alors définitivement.
En résumé :
Les Barbaresques étaient des pirates corsaires musulmans, très redoutés, qui ont influencé l’histoire maritime de la Méditerranée pendant près de 300 ans, mêlant guerre, esclavage et politique dans une région très convoitée.
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La « malédiction de Toutankhamon » est l’une des légendes les plus célèbres de l’égyptologie. Elle prend naissance en 1922, lorsque l’archéologue britannique Howard Carter découvre la tombe presque intacte du pharaon Toutankhamon dans la Vallée des Rois, en Égypte. Ce jeune roi, mort à seulement 18 ou 19 ans vers 1323 av. J.-C., appartenait à la XVIIIe dynastie. Sa tombe, la KV62, contient un trésor funéraire exceptionnel, dont le célèbre masque en or massif devenu un symbole de l'Égypte antique.
Rapidement après l'ouverture du tombeau, des rumeurs de malédiction se répandent. Elles sont alimentées par une série de morts inexpliquées parmi les membres de l’équipe. Le cas le plus marquant est celui de Lord Carnarvon, le mécène de l’expédition, qui meurt quelques mois après l'ouverture officielle du tombeau, en avril 1923. Sa mort, due à une infection après une piqûre de moustique, est jugée suspecte. D’autant plus que, selon une légende populaire, toutes les lumières du Caire se seraient éteintes au moment exact de sa mort — bien que cela ne soit pas prouvé.
Les journaux sensationnalistes s’emparent de l’affaire et inventent des détails pour accroître le mystère, comme une inscription prétendument trouvée à l’entrée de la tombe : « La mort frappera de ses ailes celui qui dérangera le pharaon ». En réalité, aucune malédiction de ce type n’a été retrouvée sur le site.
Au fil des ans, une douzaine de décès prématurés liés de près ou de loin à la découverte ont été attribués à la malédiction. Toutefois, de nombreux experts ont démontré que la majorité des personnes présentes lors de l'ouverture du tombeau, y compris Howard Carter lui-même, ont vécu longtemps. Carter est mort en 1939, 17 ans après sa découverte, à l’âge de 64 ans.
Des théories scientifiques ont aussi été avancées : certains suggèrent que des moisissures toxiques présentes dans les tombes fermées depuis des millénaires pourraient avoir affecté la santé des explorateurs. Mais aucune preuve concluante n'a confirmé cette hypothèse.
En réalité, la « malédiction » relève davantage du mythe que du fait historique. Elle reflète l’imaginaire occidental fasciné par l’ésotérisme, les pharaons et l’au-delà. Ce récit, largement amplifié par la presse, a contribué à forger la légende de Toutankhamon et à alimenter la popularité de l’égyptologie au XXe siècle.
Encore aujourd’hui, la malédiction de Toutankhamon reste une fascinante histoire mêlant archéologie, superstition et culture populaire.
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Le 30 avril 1945, Adolf Hitler meurt dans son bunker souterrain à Berlin, alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin et que l’armée soviétique encercle la capitale allemande. La ville est en ruines, l’Allemagne est en déroute, et le régime nazi est sur le point de s’effondrer. Hitler refuse de fuir. Il reste enfermé dans le Führerbunker, un abri situé sous la chancellerie du Reich.
La veille de sa mort, le 29 avril, Hitler épouse Eva Braun, sa compagne de longue date. Il rédige également son testament politique, dans lequel il désigne l’amiral Karl Dönitz comme son successeur à la tête du Reich. Le lendemain, dans l’après-midi du 30 avril, Hitler se donne la mort en se tirant une balle dans la tête. Eva Braun, elle, s’empoisonne avec du cyanure. Les deux corps sont découverts par leurs proches collaborateurs.
Conformément aux instructions d’Hitler, les corps sont immédiatement transportés dans le jardin de la chancellerie et partiellement brûlés à l’aide d’essence, pour éviter que les Soviétiques ne s’en emparent et n’en fassent un objet de propagande.
Peu après, les troupes soviétiques pénètrent dans Berlin et prennent possession des lieux. Elles retrouvent des restes humains calcinés, dont des fragments de crâne et une mâchoire. Une enquête secrète est menée par le NKVD (ancêtre du KGB), mais Staline entretient volontairement le doute sur la mort d’Hitler, laissant entendre qu’il aurait pu fuir, ce qui alimente des rumeurs pendant des décennies.
Dans les années 2000, des analyses scientifiques des fragments dentaires conservés par les Russes confirment qu’ils correspondent parfaitement à ceux d’Hitler, d’après ses radiographies dentaires. En 2018, une nouvelle étude menée par une équipe franco-russe dirigée par le médecin légiste Philippe Charlier confirme l’authenticité de ces restes.
En résumé : Hitler s’est suicidé le 30 avril 1945 dans son bunker avec Eva Braun. Leurs corps ont été partiellement brûlés. Les preuves scientifiques et historiques confirment formellement sa mort. Les théories selon lesquelles il aurait survécu relèvent du mythe et n’ont aucun fondement crédible.
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Tintin est un personnage de fiction créé en 1929 par le dessinateur belge Hergé (Georges Remi). Il apparaît pour la première fois dans Le Petit Vingtième, le supplément jeunesse d’un journal belge. Journaliste globe-trotter à la houppette inimitable, il devient vite une icône de la bande dessinée franco-belge.
Les aventures de Tintin se déclinent en 24 albums traduits dans plus de 70 langues et vendus à plus de 250 millions d’exemplaires dans le monde. Il traverse le XXe siècle en incarnant les idéaux du jeune héros : courage, droiture, curiosité et intelligence. Toujours accompagné de son fidèle chien Milou, il explore les quatre coins du monde : l’Union soviétique, l’Amérique, la Chine, le Tibet, la Lune…
À partir de Le Crabe aux pinces d’or (1941), il est rejoint par le capitaine Haddock, figure emblématique à la fois bougonne, comique et profondément humaine. D’autres personnages récurrents enrichissent l’univers : le professeur Tournesol, inventeur distrait ; les Dupond et Dupont, policiers maladroits ; ou encore la Castafiore, cantatrice envahissante.
Le style graphique de Tintin, appelé la "ligne claire", se distingue par des traits nets, peu d’ombres, et des décors précis, presque réalistes. Hergé faisait d’ailleurs un usage abondant de la documentation photographique pour renforcer la crédibilité de ses planches, ce qui confère à ses albums un grand souci du détail.
Si les premiers albums ont parfois véhiculé des clichés coloniaux ou racistes (Tintin au Congo notamment), Hergé a peu à peu affiné son regard sur le monde, influencé par ses rencontres et par l’évolution de la société. Le Lotus bleu (1936), marqué par l’amitié d’Hergé avec le peintre chinois Zhang Chongren, est un tournant dans sa manière de représenter d’autres cultures, avec respect et réalisme.
Tintin, bien qu’apparenté à un reporter, n’écrit jamais un seul article. Son rôle est plutôt celui d’un détective-aventurier, toujours poussé par la quête de vérité et de justice. L’univers de la série mêle humour, énigmes, satire politique, et une critique douce des travers de l’humanité.
Le dernier album, Tintin et les Picaros (1976), marque la fin officielle de la série. Un vingt-cinquième tome, Tintin et l’Alph-Art, est resté inachevé à la mort d’Hergé en 1983. Selon les volontés de l’auteur, aucun repreneur n’a été autorisé à poursuivre l’œuvre.
Aujourd’hui encore, Tintin reste une figure culte. Ses albums, réédités, continuent de séduire de nouvelles générations. Son impact sur la bande dessinée mondiale est immense, et son univers, devenu patrimoine culturel, fascine autant les enfants que les adultes.
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L’invention de la roue est l’une des plus grandes avancées technologiques de l’histoire de l’humanité. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la roue n’a pas été inventée à l’origine pour le transport, mais pour la poterie.
Les premières preuves archéologiques de la roue remontent à environ 3500 av. J.-C., en Mésopotamie, dans l’actuel Irak. On attribue généralement son invention aux Sumériens, une des premières grandes civilisations connues. À cette époque, la roue est utilisée pour fabriquer le tour de potier, un plateau circulaire tournant sur lequel on façonne des vases en argile. Ce tour est la première application concrète de la roue.
Ce n’est que quelques siècles plus tard, vers 3000 av. J.-C., que la roue est adaptée pour le transport. Des chariots rudimentaires, montés sur deux roues pleines en bois fixées à un axe, apparaissent alors. Ces véhicules sont généralement tirés par des bœufs. Mais cette adaptation demande des compétences techniques importantes : il ne suffit pas de créer un disque, il faut concevoir un système dans lequel la roue peut tourner librement autour d’un axe fixe. Cela implique des connaissances en menuiserie, en ajustement des pièces, et en réduction du frottement.
La roue s’est ensuite diffusée dans de nombreuses régions du monde. En Europe centrale, des roues en bois datant de 3000 à 2500 av. J.-C. ont été retrouvées en Pologne et en Slovénie. En Chine, elle apparaît vers 2000 av. J.-C. En revanche, en Amérique précolombienne, la roue n’a pas été utilisée pour le transport, faute d’animaux de trait adaptés, bien qu’on en retrouve sur des jouets à roulettes.
En résumé, la roue a été inventée vers 3500 av. J.-C. pour le tour de potier. Elle est ensuite utilisée pour le transport quelques siècles plus tard. C’est une invention complexe qui marque le début de l’ingénierie mécanique humaine. Son développement a transformé radicalement les sociétés, facilitant le transport, l’agriculture, et plus tard, l’industrie.
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Ali Khamenei, né le 17 juillet 1939 à Machhad, dans le nord-est de l’Iran, est l’actuel Guide suprême de la République islamique d’Iran, poste qu’il occupe depuis 1989. Il est la plus haute autorité politique et religieuse du pays. Son pouvoir dépasse largement celui du président, puisqu’il contrôle les forces armées, la politique étrangère, la justice, les services de renseignement, ainsi que les médias publics.
Issu d’une famille cléricale, Khamenei reçoit une formation religieuse rigoureuse à Machhad, puis à Qom, haut lieu du chiisme. Il y étudie auprès de figures majeures comme l’ayatollah Khomeini, futur fondateur de la République islamique. Opposant déterminé au régime du Shah, il est emprisonné à plusieurs reprises dans les années 1970 par la SAVAK, la police politique du régime impérial.
Après la révolution de 1979, qui renverse le Shah et instaure la République islamique, Khamenei devient un acteur clé du nouveau régime. Il occupe divers postes de pouvoir : représentant du Guide suprême dans l’armée, membre du Conseil de la Révolution, puis président de la République de 1981 à 1989, succédant à Abolhassan Bani Sadr. Il est élu après l’assassinat du président Mohammad-Ali Rajai lors d’un attentat. En tant que président, il collabore étroitement avec le Premier ministre de l’époque, Mir-Hossein Moussavi, notamment durant la guerre Iran-Irak (1980-1988).
À la mort de l’ayatollah Khomeini en 1989, Khamenei est désigné Guide suprême, bien qu’il ne soit pas, à ce moment-là, un marja' taqlid (autorité religieuse suprême). Sa nomination repose davantage sur son profil politique que religieux. Le poste de Guide suprême lui confère un pouvoir immense : il nomme les chefs du système judiciaire, les commandants militaires, les directeurs des grands médias, et exerce une forte influence sur le Conseil des gardiens, qui supervise les élections.
Khamenei est connu pour son hostilité constante envers les États-Unis, qualifiés de « Grand Satan », et Israël, qu’il considère comme un « régime illégitime ». Sous son autorité, l’Iran a poursuivi le développement de son programme nucléaire, suscitant des tensions internationales. Il soutient également des groupes armés comme le Hezbollah libanais ou certaines milices chiites en Irak et en Syrie.
Sur le plan intérieur, Khamenei incarne une ligne conservatrice, s’opposant aux réformes libérales et à toute ouverture politique. Il a renforcé le pouvoir des Gardiens de la révolution et limité l’influence des mouvements réformateurs. Malgré les contestations populaires, il reste, plus de 30 ans après sa prise de fonction, l’homme fort du régime iranien.
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