"Louis et Zélie Martin, des saints pour notre temps ?". Telle est la question à laquelle des intervenants ont répondu durant deux jours de colloque à Alençon en mars 2025. Alors qu’ils vivaient à la fin du XIXe siècle dans un contexte social, politique et religieux bien différent du nôtre et que leurs cinq filles sont devenues religieuses, comment comprendre que tant de familles et de couples viennent aujourd’hui à Alençon et à Lisieux pour solliciter l’intercession de ce couple et les découvrent si proches, au point de trouver en eux un réconfort dans leur mission ou dans leurs épreuves ? A l’occasion des 10 ans de la sanctification du premier couple canonisé ensemble par l’Eglise, le Sanctuaire d’Alençon a organisé deux jours de colloque dans les locaux du Conseil départemental de l’Orne, en partenariat avec RCF Normandie et l’Institut Normand des Sciences Religieuses. Première conférence : « Les saints Louis et Zélie, une spiritualité familiale et sociale », par le père Thierry Hénault-Morel, recteur du Sanctuaire. Dans l’immense foule des saints, il y a les anonymes et les autres, ces saints reconnus comme les époux Martin : s’ils ne sont pas le premier couple canonisé, ils sont le premier canonisé en tant que couple. L’Eglise souligne ici que le mariage et la famille ne sont donc pas des obstacles mais l’un des chemins privilégiés pour vivre cette sainteté chrétienne. « Une sainteté relationnelle et une sainteté vécue dans l’ordinaire des jours », comme en témoigne ici le recteur du sanctuaire, arrière-petit-neveu de saint Louis Martin.

L’absence d’enfant est un douloureux chemin de deuil mais il ne prive pas pour autant le mariage de sa signification. Son acceptation, aussi difficile et longue soit elle, ouvre une voie vers une autre fécondité. A l’opposé de la logique de l’enfant revendiqué comme un droit, cette table-ronde ose l’acceptation de l’infertilité comme une voie de sagesse. Avec Mathilde et Enguerran Petit, Véronique Bourgninaud. Enregistré le 23 mars 2025 lors du Forum Viva qui s’est tenu au parc Floral de Vincennes près de Paris.

Le Forum Viva est né de la volonté de 17 associations, engagées en faveur de la personne humaine et du bien commun, de proposer un événement porteur d’espérance autour des enjeux des fragilités, de la vie et de la famille. Pour ce nouvel épisode, Gérard Hoareau et Marc d’Anselme évoquent ce qu’est le couple, comment il se structure autour de l’altérité, dans un monde qui change. Deux visions complémentaires, un seul désir : la réussite du couple ! Enregistré le 22 mars 2025 lors du Forum Viva qui s’est tenu au parc Floral de Vincennes près de Paris.

La famille représente-t-elle encore un atout pour la société contemporaine ? Apporte-t-elle aujourd’hui des contributions positives ? Un philosophe, un économiste et un juriste offrent leurs perspectives sur les bénéfices de l’institution. Avec Jean-Didier Lecaillon, Vincenzo Bassi, et Rémi Brague. Enregistré le 23 mars 2025 lors du Forum Viva qui s’est tenu au parc Floral de Vincennes près de Paris. Un Forum ayant pour objectif de présenter au grand public des initiatives positives sur le couple, la famille, la vie naissante, la fin de vie et les fragilités.

Que peuvent apporter des personnes atypiques à notre société fondée sur la performance, le succès, la réussite individuelle et l’injonction à la normalité ? Avec des témoins engagés présent lors de ce Forum Viva, réflexion sur une philosophie de vie qui peut reposer sur le partage des différences et des vulnérabilités, gages d’une vie plus attirante pour tous. Avec Agathe de Miniac, Loïc Blanchard, Agathe Gros et Josef Schovanec. Enregistré le 22 mars 2025 lors du Forum Viva qui s’est tenu au parc Floral de Vincennes près de Paris et qui a rassemblé plus de 50 associations attachées à la personne humaine et au service du bien commun avec pour objectif de créer un réseau d’entraide unique au service des fragilités, de la vie et des familles, en présentant leur expertise de terrain.

Alors que l’Eglise commémore le Concile de Nicée qui s’est réuni en l’an 325, un colloque a été organisée à Lyon durant la semaine nationale pour l’unité des chrétiens. Pour rappel, Constantin Ier avait organisé à Nicée ce premier concile oecuménique pour établir l’unité de l’Eglise et le dogme de la consubstantialité du Christ. Pour ce dernier volet, place au Frère Elie Ayroulet pour parler des « Réflexions culturelles et épistémologiques autour de l’homoousios. Il sera suivi de l’intervention de Marie-Hélène Robert qui traitera de « La place des cultures juives et grecques dans l’annonce et la réception de l’Evangile aujourd’hui ». Enregistré le 20 janvier 2025 à L’Université catholique de Lyon (UCLy).

1700 ans après la tenue du Concile de Nicée, la Faculté de théologie de l’UCLy, avec ses partenaires dans le monde académique et oecuménique, a organisé un colloque interdisciplinaire où la théologie est entrée en dialogue avec l’histoire et la philosophie. Pour ce deuxième volet, le pasteur Serge Wüthrich, du Groupe des Dombes, traite de « L’incarnation dans le judaïsme ancien et moderne ». Son intervention est suivie de celle de Mgr Etienne Vetö, de la Commission théologique internationale, qui explique « Le rapport à la Première Alliance comme clef d’une compréhension renouvelée du Concile de Nicée. Enregistré le 20 janvier 2025 à L’Université catholique de Lyon (UCLy).

Le concile de Nicée, convoqué en 325 par Constantin, marque un tournant dans l’histoire de l’Église : affirmation d’une foi commune via une formule extra-biblique, assemblée épiscopale sans précédent et relations nouvelles avec le pouvoir impérial. Pour ses 1700 ans, l’UCLy organise un colloque interdisciplinaire interrogeant l’héritage de Nicée. Comment penser aujourd’hui l’unité chrétienne dans la diversité des cultures et des traditions théologiques ? L’unité proclamée autour du terme « consubstantiel » a suscité débats et divisions : peut-elle encore nourrir le dialogue oecuménique ? À l’heure du rapprochement judéo-chrétien, quelle mémoire de Nicée les chrétiens peuvent-ils partager ? Ce colloque veut confronter les défis contemporains à cet événement fondateur.

Laboratoire pour chercher et imaginer des réponses pratiques pour évangéliser selon les contextes et les situations, le Congrès Mission fête ses 10 ans. A cette occasion, avec le Collège des Bernardins, le Congrès a organisé un colloque de théologie de la mission les 7 et 8 mars 2025. Un temps pour revenir aux fondamentaux mais aussi pour faire dialoguer différentes conceptions de la mission : de sa nécessité, de sa finalité, de sa temporalité, de ses moyens. KTO propose d’en revivre quatre temps forts durant quatre Hors-série. Le dernier volet s’intitule " Annonce et signes du Royaume" avec le Père François Odinet, Maître de conférences en théologie aux Facultés Loyola Paris, aumônier général du Secours Catholique ; le Père Étienne Grenet, Responsable du Pôle Mission (Diocèse de Paris). Docteur en théologie et enseignant à la faculté Notre-Dame.

Colloque aux Bernardins: Quelle théorie de la Mission?

Colloque aux Bernardins: Quelle théorie de la Mission?

A l’occasion de l’année jubilaire « Peregrinantes in spem » (« Pèlerins de l’espérance »), le vêtement que Jésus a porté pendant la Passion est exposé dans la Basilique d’Argenteuil. Miraculeusement préservée, cette relique est un signe que Dieu nous laisse pour nous rapprocher de lui et nous redire qu’il nous aime. Ce vêtement a-t-il vraiment été témoin des dernières heures du Christ ? Pourquoi est-il à Argenteuil ? Quelle trace historique avant Charlemagne ? Pourquoi le secret sur le vol de 1983 est toujours gardé ? Avec Jean-Christian Petitfils, auteur de Sainte Tunique d’Argenteuil (Tallandier) ; Père Guy-Emmanuel Cariot, recteur de la Basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Enregistré le 5 novembre 2024 à l’Espace Bernanos (Paris).

Comment annoncer et faire connaître l’évangile aujourd’hui ? Laboratoire pour chercher et imaginer des réponses pratiques pour évangéliser selon les contextes et les situations, le Congrès Mission fête ses 10 ans. A cette occasion, avec le Collège des Bernardins, le Congrès a organisé un colloque de théologie de la mission les 7 et 8 mars 2025. Un temps pour revenir aux fondamentaux mais aussi pour faire dialoguer différentes conceptions de la mission : de sa nécessité, de sa finalité, de sa temporalité, de ses moyens. KTO propose d’en revivre quatre temps forts durant quatre Hors-série. Le premier volet s’intitule "Fondements dogmatiques de la mission" avec le Père Grégoire Froissart, enseignant à la Faculté Notre-Dame et le Père Benoît de Baenst, maître de conférences à l’Université Catholique de Lille.

Il peut sembler surprenant que Catherine Lassagne soit si peu connue, même par ceux qui aiment ou vénèrent le Curé d’Ars. En 1862, lors du procès de béatification, elle se présentait ainsi : « Je m’appelle Catherine Lassagne. Je suis née à Ars le 8 mai 1806, de parents chrétiens. J’ai été cultivatrice jusqu’au moment où M. Vianney me chargea, avec deux autres filles, de la direction de la Providence qu’il avait fondée ». Pour cette quatrième et dernière conférence tirée du colloque qui s’est tenu fin janvier pour le centenaire de la canonisation des pères saint Jean Eudes et saint Jean-Marie Vianney, le père Philippe Catadgé, sjmv, du diocèse d’Evreux, parle de cette relation : « Catherine Lassagne et le Curé d’Ars, collaborer à l’oeuvre de Dieu ». Un colloque organisé par les Eudistes (Congrégation de Jésus et Marie) et la Société Jean-Marie Vianney. Enregistré le 28 janvier 2025 au Foyer sacerdotal Jean-Paul II (Ars-sur-Formans).

Les prêtres Jean Eudes (1601-0680) et Jean-Marie Vianney (1786-1859) ont été canonisés il y a cent ans. Fin janvier, un colloque de trois jours a mis en lumière ces deux modèles de sainteté et de vie sacerdotale à travers leur spiritualité et leur ministère respectifs. Pour cette troisième partie, le père Roland Varin, jsmv, formateur au séminaire de la Société saint Jean Marie Vianney donne une conférence sur le thème : « Former des prêtres à l’école de saint Jean Marie Vianney ». Colloque organisé par les Eudistes (Congrégation de Jésus et Marie) et la Société Jean-Marie Vianney. Enregistré le 28 janvier 2025 au Foyer sacerdotal Jean-Paul II (Ars-sur-Formans).

"C’est aujourd’hui la mémoire liturgique de saint Jean Eudes, apôtre inlassable de la dévotion aux Sacrés Coeurs de Jésus et Marie, qui vécut en France à la fin du XVIIe siècle, un siècle marqué par des courants religieux opposés et également par de graves problèmes politiques, prononça Benoît XVI en 2009. (...) Pendant que se diffusait le mépris pour la foi chrétienne de la part de certains courants de pensée alors dominants, l’Esprit Saint suscitait un renouveau spirituel plein de ferveur, avec des personnalités de grande envergure comme (...) saint Jean Eudes. Cette grande "école française" de sainteté porta parmi ses fruits également saint Jean-Marie Vianney. (...) Pie XI proclama saints ensemble, le 31 mai 1925, Jean Eudes et le curé d’Ars, offrant à l’Eglise et au monde entier deux exemples extraordinaires de sainteté sacerdotale". Pour cette deuxième partie du colloque, le père Laurent Tournier, eudiste et recteur du séminaire Notre-Dame de l’Espérance parle de « La formation, pour le père Eudes » dont le zèle apostolique fut particulièrement tourné vers la formation du clergé diocésain. Colloque organisé par les Eudistes (Congrégation de Jésus et Marie) et la Société Jean-Marie Vianney. Enregistré le 28 janvier 2025 au Foyer sacerdotal Jean Paul II (Ars-sur-Formans).

A l’occasion du centenaire de la canonisation de saint Jean Eudes et de saint Jean-Marie Vianney, ce colloque a mis en lumière deux modèles de sainteté et de vie de prêtre à travers leur spiritualité et leur ministère. Pour cette première partie, le professeur Philippe Boutry, historien et universitaire, président émérite de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, évoque « Le curé d’Ars, acteur et promoteur des missions paroissiales ». Un prêtre dont le premier objectif missionnaire fut d’abord la paroisse qui lui était confiée ; ensuite seulement, il ouvrit son champ d’action en accueillant à Ars des milliers de pèlerins venant de partout et en participant activement à toutes les initiatives missionnaires dont il entendait parler à l’extérieur. Colloque organisé par les Eudistes (Congrégation de Jésus et Marie) et la Société Jean-Marie Vianney. Enregistré le 28 janvier 2025 au Foyer sacerdotal Jean-Paul II (Ars-sur-Formans).

Le Prix Lustiger de l’Académie Française est destiné à un ouvrage de réflexion répondant aux intérêts du cardinal Jean-Marie Lustiger et portant sur les enjeux spirituels des divers phénomènes culturels, sociaux et historiques. Le lauréat de l’année 2024 s’appelle Jean-Miguel Garrigues. Prêtre dominicain, il a reçu cette distinction pour son ouvrage « L’Impossible Substitution. Juifs et chrétiens (Ier-IIIe siècle) » (Les Belles Lettres) et l’ensemble de son oeuvre. La table-ronde de ce soir est l’occasion de l’entendre sur le sujet, fondamental, des relations judéo-chrétiennes. Avec le P. Patrick Faure, docteur en sciences bibliques ; Dan Arbib, philosophe ; Jean Duchesne, exécuteur littéraire du cardinal Jean-Marie Lustiger. Enregistré le 10 janvier 2025 au Collège des Bernardins (Paris).

"Pourquoi aller travailler ?" interroge la 98eme rencontre des Semaines Sociales de France organisée à Paris en novembre dernier. Le travail préoccupe aujourd’hui l’ensemble de la société française. Après le débat tendu sur les retraites et les interrogations des plus jeunes autour du sens de leur travail, il semblait urgent, pour les Semaines sociales de France de travailler cette question. Avec Mgr Ribadeau Dumas, Recteur-Archiprêtre de Notre-Dame de Paris, François Asselin, alors dirigeant de l’entreprise Asselin SAS et Xavier Mailhol, Aide-appareilleur chez Lefèvre-Compagnon du Devoir.

Après dix ans à la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), pendant lesquels il est parvenu à amplifier le rayonnement de l’organisation patronale, François Asselin a passé la main le 21 janvier 2025. A la fin de l’année dernière, il a participé aux Semaines Sociales de France et, fort de son expérience et de sa vision chrétienne de l’entreprise, il a proposé ses réflexions sur le travail. Enregistré le 24 novembre 2024 à l’Institut Catholique de Paris.