
Noé, 23 ans, en quatrième année à l'ESAAIX, École supérieure d'art d'Aix-en-Provence, après avoir obtenu son Diplôme National d'Art à l'École supérieure d'art et de design des Pyrénées (Pau).
Noé est entré en école d’art alors qu’il n’avait pas obtenu le bac. Il critique le fait que le bac soit un tel obstacle alors qu’une fois en école d’art ça ne fait pas de différence et qu’on peut très bien réussir sans.
Il explique que les études d’art c’est un peu de l’auto-formation et ça marche avec l’envie.
Son travail évolue beaucoup, il a réalisé surtout des installations sonores qu’il réalise In Situ en « one shot » et maintenant il s’oriente vers la thématique du jeu.
Il a l’impression que son champ de recherche s’ouvre encore alors qu’il devrait se préciser. Comme il a plein d’idées en tête, il a aussi une petite crainte de se perdre.
Ce sont surtout les workshop avec des artistes invités qui ont fait évoluer son travail.
Il se sent particulièrement stimulé par les cours de pré-professionnalisation avec des interventions régulières d’avocat·es et galeristes qui donnent un aperçu concret de ce qui peut l’attendre à sa sortie de l’école.
D’après lui, ce qui forme le plus aux beaux arts ce sont les relations sociales, entre les profs, les étudiant·es, les technicien·nes. La dynamique d’une promo va avoir une grande influence sur tout le monde et la sensation d’être inclus·e ou non socialement, joue beaucoup sur la stimulation à travailler.