
Emmanuelle, 23 ans, en troisième année à l'ESAD Pyrenees, École supérieure d'art et de design des Pyrénées, à Tarbes.
J'étais inscrite à l'École d'art, et "naturellement" j'ai poursuivi mon parcours à la Prépa, ça s'est fait spontanément.
Je me fais pas de soucis pour mon avenir, c'est une période chouette, ces études, c'est quelque chose d'on t'ai besoin.
Après la prépa j'ai été à Nancy et je me suis orientée vers le design. C'était bien mais je ressentais un manque de liberté et j'ai fait une équivalence pour entrer à l'ESAD et faire de la céramique.
J'ai apprécié de voir plusieurs univers, d'avoir eu ce point de vue du design d'espace.
Mon travail est de l'ordre de la mythologie personnelle, souvenirs, vécu, des choses qui ont besoin d'être extériorisées.
Le matériau argile, avec ses différents états jusqu'à l'épreuve du feu et à la fixation d'une forme se prête bien à mon intention.
Importance des rencontres et discussions avec des personnes qui ont des sensibilités différentes. Dans mon travail il y a aussi le partage et la solidarité, le soutien, l'accompagnement. Être accompagnée et entourée d'autres personnes.
Actuellement, j'ai un emploi dans le domaine culturel au Centre d'art contemporain Le Parvis à Tarbes. J'ai commencé par faire de la médiation culturelle et de la surveillance. Puis j'ai fait des ateliers avec des enfants.
À Annecy, je ne fréquentais pas de centre culturel, il fallait aller à Lyon. Alors que là tout est sur place et l'école est directement impliquée, on a des offres pour aller voir des films d'art et essai, des invitations pour les vernissages.
Je n'ai pas de formation spécifique mais j'ai cherché des solutions et je me suis débrouillée.
Je n'ai pas spécifiquement de métier en vue. Ce sera suivant les occasions. Je voudrais aller jusqu'au master mais je ne mets pas de pression.