
Charlotte, 20 ans, en deuxième année à l'ESAPB, Ecole Supérieure d'Art Pays Basque.
Première année et début de deuxième année avec des bilans qui se sont bien passés.
Mais quelques problèmes à l'école, j'ai voulu partir à Nancy pour la deuxième année, j'ai été acceptée mais finalement j'ai renoncé et je le regrette.
A huit ans, j'ai vu une exposition de Rodin, fascinée, il y a eu un déclic déjà à cette époque.
Faire des études d'art, c'est vaste, difficile à définir. Il y a un grand panel de débouchés, on se sais pas quoi choisir, c'est assommant. Mais chacun à sa vision.
A la prépa, j'ai eu une révélation pour la gravure, besoin d'un rapport au toucher, au matériel.
Rapport à l'intime, petits formats, dans ma bulle. Je m'appuie sur ce que j'ai vu et vécu.
Au lycée, en S, en échec scolaire, mais à la prépa j'ai pu m'épanouir, tout le monde était très ouvert, un espace de respiration entourée de personnes qui comprennent et aiment la même chose que moi, qui sont concernées.
Je suis assez timide, mais le conseil : il faut s'assumer à 100%, se lancer, risquer de louper. Les hésitations, c'est pas bon.
Des limites dans l'école avec la difficulté d’accéder à certaines activités comme la gravure. Mais aussi un blocage personnel suite au projet final réalisé à la Prépa qui a été une grande satisfaction. Depuis, une sorte de page blanche et la crainte de ne pas retrouver la même satisfaction.