L’ultime signifie-t-il ... ultime, définitif, fini ? Vraiment ??
Hummm le monde ? La vie ? Nos vies ... tout ce qui flotte tout autour de nous, ces impalpables qui nous dépassent, ces inaccessibles qui nous chavirent sont-ils vraiment ultimes ?
L’avez-vous vu la fin ? L’avez-vous entendu le final ? l’avez-vous perçue, reçue, vécue... la chute ?
Je pressens, simplement dans un bref instant, qu’une forme indéfinie de l’infini se cache tout au creux cet ultime infini.
Ultime...et si...hummm dire qu’il est indéfini fait-il de lui, ainsi, quelque chose de fini ?
Mais s’il s’avère fini, l’ultime n’a ainsi plus lieu d’être... hummm mais où se cacherait donc sa quête... alors comment pourrait-il partir en goguette ? Comment pourrait-il nous ouvrir ses mirettes ? Comment pourrait-il partir aux oubliettes ?
Fini, rideau baissé, dévoilé ? Non...est-ce vraiment sérieux ?
Dans sa vaste générosité, dans toute son entièreté et sa fraîche primauté, le monde n’a pu penser à sa finalité !
Ultime comme une rime, comme une prime comme lorsque l’on frime ?
Dans les recoins de l’ultime se cache ainsi l’intime...l’intime de l’un... nous tous les uns de l’humUN !
Ultime... tel le goût de l’authentique frisson, l’unique, le canonique, l’atypique et le véridique...qui jamais son dernier mot n’indique !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
L’intime audace de l’harmonie…L’audace de l’accord pour que chaque chose se trouve en phase, à sa place et dans la place !
L’audace joue, à son aise, dans sa grande globalité : elle est entière, elle est fière ou encore altière.
Oui elle méprise ce qu’elle n’est pas, elle est un brin autoritaire !
Oui elle ose s’assumer parce qu’elle n’existe que pour ce qu’elle est !
Oui elle offre toute la surprise de son impertinence !
Que cache-elle dans sa botte ? Comment s’organise-t-elle ?
Une ode à la réalisation, une ode à l’accomplissement, une ode à la vie... différemment.
Avec simplicité, et à la fois, avec complexité, nous portons, osons, révélons l’audace tout simplement parce qu’elle fait de nous des as !
Qu’ils soient de pique, de trèfle, de cœur ou de carreau, l’as de l’Ode’As offre un écho, tout en musique, tout en rythme pour rimer avec l’ode et son écho !
Celui qui rime et qui ricoche sur ce qu’il y a de plus en croche, sur tout ce qui accroche et qui parfois décroche... telle une anicroche.
Avec l’audace tout trouve sa juste place, comme au cœur d’un palace qui nous offrirait une place ou plus encore qui nous offrirait notre place !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
L’histoire, une histoire, mon histoire, notre histoire.
Ce mot si grand à lui tout seul ! Oui il est si grand. Il offre l’opportunité à notre esprit de se laisser submerger d’idées, s’abreuver d’envies ou se désaltérer de joyeuseté.
A lui seul il suggère le récit, la poésie ou l’utopie.
Il était une fois... êtes-vous prêts ? Ces 4 jolis mots, entonnés par ci, par-là sonnent.
Il suffit qu’ils résonnent pour que petits et grands, à l’affut de ce qui suit, réveillent leurs émois,
Pourquoi ?
Mais parce qu’au creux de l’histoire se cache, parfois derrière un vieux grimoire... peut-être enfermés au creux de nous, tout ce que nous n’osons pas dire de nous...
Avec humilité et honnêteté oserons-nous nous regarder, nous écouter et nous narrer dans l’éclat d’une autre voix ! Elle le dit l’hisTOIre...oui notre histoire se narre aussi dans le miroir qu’offre l’hisTOIre...de TOI à moi... il n’y qu’un M, celui que l’on aime !
Ah les histoires... jusqu’où irions-nous pour nous raconter des histoires ?
Elles présentent, à la mode foudroyante, fracassante ou enivrante nos quotidiens.
Elles racontent ce que nous sommes, pourquoi nous sommes ou bien encore qui nous sommes ?
L’histoire cache la vie, toutes les vies et surtout toutes les envies.
Sa magie offre l’inaccessible parce qu’elle touche parfois même jusqu’à l’invisible.
Voyez vous-même l’effet qu’elle produit.
Alors ? Prêts ? C’est parti... on la vit, on la lit et on les écrit nos histoires... Ahhh histoires..les belles histoires ...mais surtout n’en faites pas toute une histoire !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Oh que les mots sont beaux !
Ils valsent, tangotent et cabriolent !
Ils aiment la danse parce qu’ils balancent !
Ils aiment la transe parce qu’ils s’élancent !
Ils aiment la cadence parce qu’ils entrent dans la danse !
Oh que les mots sont beaux !
Ils vont et viennent dans tous les sens, parce que derrière les mots se cachent parfois nos maux, ainsi que nos joyaux et nos émaux !
Tout en fraîcheur, avec tout juste une pincée de candeur, ils révèlent l’état brut de ce que nous imaginons d’eux, pour le meilleur de ce que nous pourrions révéler d’eux !
Bien sûr ils s’aventurent parfois dans nos émois, ils glissent sur l’entremise de leur cafardise !
Oh que les mots sont beaux !
Ils peuvent nous échapper, on peut ne pas les trouver, Ils se suspendent à nos lèvres ou se perdent au bout de nos langues, parce qu’ils oublient de trouver le chemin par où passer pour proposer, évoquer et sublimer leur authenticité.
Sous leur air désuet, ils cachent ou révèlent souvent les faits, les méfaits, et sous bien des aspects, ils nous laissent complètement circonspects.
Et puis ils jouent, rieurs, les uns les autres, les uns avec les autres avec toute leur splendeur, leur chaleur et surtout pour notre plus grand bonheur !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Quel AS se cache dans l’AStuce. Astuce, un mot farceur, rempli de beaucoup d’autres mots : l’AS, TU et CE... peut-être nous indique-t-il, petit farceur en culotte courte que nous sommes les as de nos trouvailles ...
La solution des p’tits malins, la solution des opportuns, la solution des plaisantins ?
Peut-être, allez savoir ? L’astuce ouvre, quoi qu’il en soit une nouvelle voix, offrant le champ des possibles parfois misant sur ce que l’on croyait impossible !
Et si, pour une fois on se disait... que l’astuce sait, d’ailleurs le mot lui-même l’a bien dit : AS TU CÉ ?
Heee, elle est en nous, pour nous et avec nous, pour franchir les barrières, s’offrir l’opportunité du mieux, et trouver le chemin qui va nous ressembler, celui qui va nous porter et nous emporter.
L’astuce a du bon, elle fleurte avec l’audace, son comparse de chaque instant.
Oui astuce... tu joues ta maligne dès qu’il s’agit de défier les lignes.
Toujours agile, toujours habile et toujours versatile, elle ose propager le chemin, l’autre chemin... oui l’autre, celui qui revient de loin, celui qui arrive comme par magie et celui ouvre à toutes les fantaisies.
Toi astuce... gardes au creux de toi, plus que tout, les clés de cette précieuse frivolité pour que nous n’ayons grés de nous laisser aller à la banalité.
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
La naissance déclenche-t-elle le sens ?
Hummm... quelle drôle de question ?
Mais pourquoi fichtre ressentons-nous l’incomparable sensation de vouloir croire à quoi sert la vie ?
Pourquoi fichtre ressentons-nous cette incomparable sensation de vouloir comprendre d’où nous venons ?
Pourquoi fichtre ressentons-nous cette incomparable sensation de vouloir contrôler ce qui se cache derrière nos pourquois ??
Ahhhh ! Une réponse définit-elle, à elle seule, le degré de bonheur que nous vivons ?
Allez savoir !
Tous les sens se relient-ils à la naissance ?... Qui sait, le sens de la naissance aurait-il autant de sens ? Naître par sens... n’être ÊTRE par sens, naître pour le sens, ou n’être que pour le sens ?
Par SANG avec son G ou par SANS sans son G... oui à vrai dire il n’y a qu’un pas entre sens et sans...ou devrais-je dire.. qu’il n’y a qu’un A ! Oui... pour commencer prenons l’alphabet du bon côté !
L’art de naître ou l’art de n’être ? A la naissance s’ajoute le corps, notre véhicule, celui qui nous bouscule, notre boussole tout au long de nos vies, ce guide qui nous relie.
Je m’amuse à croire que si le sens vient à nous à la naissance c’est peut-être que cela à du sens... lequel ? hummm la réponse reste sans doute tout au creux de nous...pour que chacun puisse y mettre son sens... dès sa naissance et tout au long de son existence !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Sens.... ahahah le voici le voilà ce mot joueur qui part dans tous les sens... ce mot qui se joue de se cacher, ce mot qui s’invite, sans scrupule au creux, au cœur, dans le sein de tant d’autres mots : quintessence, réminiscence, naissance, reconnaissance, évanescence...
Pourquoi a-t-il ce besoin d’évidence ? Pourquoi ce besoin de complaisance ? Pourquoi ce besoin d’alliance ?
Peut-être nous joue-t-il un tour ?...
Je suppose...qu’il se joue de nous, pour nous indiquer que finalement rien n’a de sens autant que tout à du sens.
Peut-être est-ce sa façon à lui de nous montrer que chacun doit y mettre son sens pour que tout puisse, enfin, prendre du sens et avoir du sens...
Serait-ce cela « faire sens ? »
Alors, après tout, si lui-même, l’initiateur, le porteur de son propre sens, se permet d’aller dans tous les sens, pourquoi ne devrions-nous pas, nous aussi, après tout partir dans tous les sens...sans avoir peur de perdre le sens !!!
Alors avez-vous perdu le sens ? Devez-vous retrouvez le sens ?
Ou craignez-vous de perdre le sens ? A quoi bon ?
Finalement est-ce si insensé de se retrouver déboussolé ?
Queneni... chacun son sens pour que le monde, dans l’absolu vérité de l’infini tourne toujours dans le bon sens !
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Mort...Oui je l’ose, oui il a sa place... un vilain mot ? Un mot vilain ?... non redonnons lui sa place, la vraie, authentique et incontestable parce que ces quelques lettres compose le mot, celui qui met fin à la vie... et celui qui donne du goût à la vie, celui par qui la vie se vit et celui par qui la vie trépasse.
Dans mort on lit pourtant tant d’autres échos...
Il n’y a qu’un pas...en son sein l’amour se mélange, déjà, dans d’autres langages... amore... A mort... parce que l’âme devient complice pour que s’inscrive « l’âme hors », la mort, amor, amour...savant mélange de mort et de réconfort pour que l’âme puisse alors se trouver « hors »... Hors ? De dehors... hors de nos corps ?
L’or dans la langue de Shakespeare traduit « ou bien » dans la langue de Molière ? « Or » qui souhaiterait nous montrer l’éventualité d’une possibilité, d’un mouvement, d’une solution...?
Ou encore l’Or... du métal précieux ?
Tendre l’oreille près de ce son « or » ... imaginez, laissez-vous portez, avec subtilité, vers la vérité de la vie...comme il est élogieux, mélodieux...
Contre toutes attentes, le mot mort n’est pas mort, il dort, il s’endort, il nous endort mais pour nous faire éclore...
Alors tentons l’or auquel nous ajoutons de nous : un M de moi parce que combinés ils dansent, et deviennent, en choeur, la mort....
Dans son sillage la mort est puissante...elle seule peut tuer la vie...
Dans son sillage, elle seule connait le chemin de la vie pour absorber, attirer, attiser la lumière...intense...
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Pétillance... ce mot tout fou fou, ce mot « artifice » s’ouvre sans à priori sans chichis sur l’explosion des couleurs de la vie, à l’image d’un millifiori...
Joyeux, radieux, généreux... ses bulles s’accrochent, se confondent et s’accordent aux dissonances, pour que cela balance, dans un swing qui chatoie, qui se mire et qui s’évade...laissant place au liant, au brillant, au luminaissant dans la folie de l’instant.
Ça claque, ça fouette, ça crépite, ça éclate, ça chante et ça jacasse dans la foultitude de résolutions. Sa palette de couleurs, infinies, vives et séduisantes, s’affole et se dessine avec justesse, délicatesse malgré l’ivresse et l’allégresse....
La pétillance... hummm quelle insouciance !
Inaperçue et pourtant subtile, la pétillance, à l’évidence, se manifeste. Elle rythme l’Aura, halo mystérieux et délicieux qu’elle invite dans son sillage, éthéré, fragile et imperceptible...
Oui...elle se glisse dans le subtil car cette insouciance, gracieuse, allègre et virtuose dénote d’un « possible » car même petit il reste agile et non moins habile.
Peu importe son nom, sa légèreté, sa couleur, son imaginaire, sa consonance...
Peu importe son sens, son intensité, sa saveur, son élégance, sa pertinence...
Peu importe son odeur, sa vivacité, son dessein, son chemin, sa convenance...
La pétillance, dans toute son impertinence offre à ma joie l’empreinte de ma reliance...
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Sibyllin…une graine poète s’envole… Sibiyllin, quel mot joli, quelle mélodie, quelle prosodie ! Le sens n’a pas d’importance tant sybillin résonne dans l’un. Il pourrait aussi bien être plaisantin, baladin ou arlequin, sybillin attire et apaise à la fois. Il vit l’un pour son bien, ça c’est certain. Il le vit bien pour faire le bien, car l’un se fond dans l’Un, le grand un, le divin. Alors l’un réunit, uni, assorti, pour que le tout pointe son nez, avec joie et félicité.
Mystérieux, obscure énigmatique mais que fait-il dans cette gymnastique ? Et pourquoi si peu de pratique ? Peut-être une histoire de rhétorique afin de rester hermétique ou cryptographique.
Toute la poésie se fige dans cette envie : la seule plume poète se reflète dans ces quelques lettres. Ces lettres s’accordent et s’harmonisent avec amour et fantaisie.
Oui… toute la magie se fige ici… hummm quel esprit !
Le mystère se terre dans l’ivresse de ce mot qui fait le beau mais ce n’est surtout pas pour déplaire plutôt pour satisfaire !
Sibyllin… De Sibylle la prophétesse il vient, pour décrire l’art romantique tout autant clair et lumineux que crépusculaire et vaporeux.
Évoquer, rêver, sublimer … dans un nuage, nébuleux, filandreux, harmonieux …
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Quoi de plus beau que le firmament. Ce ciel qui relie tous les amants pour que le firmament devienne le firm-aimant.
Attiré, attisé il brille d’infini,
Attiré, attisé il brille d’indéfini,
Attiré, attisé, il brille dans le fini.
Absolu, immense, perpétuel, pour sûr il est éternel, inconditionnel et universel.
Illuminé de mille brillances, il s’élance avec patience et indifférence dans la lueur des cieux tout au creux de nos vœux.
Imaginer…une même étoile, dans l’infinité de soleils par milliers… les mêmes partout, tout autour de nous, où que l’on soit, qui que l’on soit, la vision s’égalise, la beauté s’harmonise et le ciel offre alors son unité pour toute l’humanité.
Les amants se retrouvent, peut-être, tout aimants, au cœur du firmament ?…
Les aimants se lovent, peut-être, comme des amants, au creux du firm-aimant ?…
Ahhh là-haut le ciel, ici le ciel, partout le ciel, l’éther, l’azur… lui seul nous assure la caresse, l’ivresse et la sagesse.
Ces nues, sauvages, farouches, tenaces distillent pourtant, toute la pureté, avec audace.
Se laisser rêver, en toute simplicité, avec attachement et dévouement, délicatement auprès de ces milliers pétillants qui offrent le spectacle, indemne, idem.
Beau, entier… toute la merveille, tout l’oracle trouve sa place dans cet espace.
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
N’y a-t-il qu’un pas entre flamme et femme ? N’y a-t-il qu’un pas entre flamme et âme ?
Est-ce parce que l’âme se conjugue elle aussi, au féminin ? Ce duo se joue, comme une évidence. Ce duo charmant qui se joue de l’un et de l’autre. Ce duo qui brûle, s’émule, allume…
N’est-ce pas malin de cacher l’âme en son sein ? Est-ce là le seul moyen, de l’apercevoir de l’entrevoir et de la recevoir ? Oui elle fume, laissant la trace du souffle qui, par nature, voyage, se balade et vagabonde. Ce souffle, allié de la flamme, allié de l’âme virevolte en toute humilité, sans même se soucier de l’immensité.
La flamme s’envole, elle s’étire vers le haut comme pour rejoindre le haut qui nait tout en bas.
Pour sûr, toute la merveille du passage est une surprise…la flamme nous montre le chemin, chemin qui élève, s’élève, chemin qui flotte, se consume, en toute discrétion, pour se faire oublier sans vraiment y penser, mais en restant toujours là, présent dans l’instant comme pour avancer vers l’éternel : le passage et sa surprise !
Ce qui surprend dans nos jeux avec la flamme, c’est que spontanément, l’envie nous vient de la souffler, pour l’éteindre, la restreindre parce que dans sa lueur nous pourrions aussi facilement lire la peur…
Que c’est étrange…
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Ce qui intrigue dans l’antre de l’infini ce sont tous ces I… des I des I et puis des I…, une pluie de I … tout en prosodie, tout en pyrotechnie !
Ce champ de i dans un mot si petit… ou pas si grand mais attention au petit de l’infini.
Il pourrait bien, lui aussi, s’avérer infini.
Pourquoi tant de I. Un I, des I mais pour quoi pour qui ? Pour être uni dans l’infini fini ou le fini infini ?
A vrai dire, j’ouïe dire que l’infini n’est pas fini… mais pourquoi donc vouloir mêler tous ces I pour finalement ni finir ni infinir ? Bref, queneni, car oui, si si, il y a bien du fini dans l’infini.
S’abasourdir de I pour ne pas se heurter à l’insolente et vertigineuse fin de l’infini ! Oh que oui… ça donne le tournis !
Inifini qui nous laissent pourtant fini face à lui qui vit à l’infini. L’envie d’un récit se fait-elle peut-être par ici dans cette unique mélodie ?
Dans l’infini, quoi qu’il soit écrit, moi je lis, en toute poésie que le lien réside dans l’UN de L’UN.. fini…dégourdi, affranchi, abasourdi épanoui… Car oui, tous ces I laissent place à l’invention subtile qui nous relie à l’infini…
Et toi, es-tu Je de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
La trace…elle trace tout en justesse et sérénité…
Elle est la lueur, le sillon, l’horizon vers lequel nous nous dirigeons.
Mais pour quelle raison ? Il semble que chacun ait sa raison. Pour exister ? Vivre ? Avancer ? S’élancer ? Ou bien pour tout simplement Être ?
Notre trace nous offre-t-elle une place sans que l’on s’en lasse ? Est-elle un palace, la mélasse ou simplement l’espace que chacun se doit de mettre en place pour être « dans la place »? Est-elle illusion ou bien profonde raison ? Est-elle fusion ou belle et bien trahison ou aberration ?
En perpétuelle réminiscence, peut-être pour contrer la violence, elle offre une renaissance, voire même une reviviscence.
Non… j’affirme qu’elle n’est ni un résidu ni une issue vermoulue et encore moins un rêve déchu.
Une mémoire, un repère, une lanterne sur le chemin qui mène au destin. Une façon acidulée et désabusée de se connecter dans un éclat à l’inné de notre destinée.
Ne serait-elle pas le plus court chemin vers la connaissance car elle implore cette forme de reconnaissance ? Toujours là, toujours présente, docile et gracieuse, elle offre la prospérité de l’empreinte pour que l’histoire s’écrive, main dans la main et pas à pas dans l’expérience, avec patience et impatience pour que la jouissance reste toujours une chance.
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Absolu…u u u u u l’entends-tu dans sa résonnance ?
Absolu…u u u u
L’infini réside-t-il dans l’absolu ?
L’absolu est-il d’ailleurs infini ? N’est-il pas plutôt fini ? Queneni… la répartie ne s’impose pas dans l’absolu ! Pas de réponse, pas de déni, simplement un ressenti… infini dans l’infini
L’absolu aime être vu, il aime la vertu, le surplus et peut-être même le superflu.
Il en fait beaucoup, toujours plus, oui il aime se sentir au-dessus…. Ce qu’il oublie c’est que le plus est aussi, en même temps, à chaque instant et au même moment… le moins.
Bien sûr, le tout et le plus n’existent pas sans le moins, alors avec courage et sans retenue, l’absolu se pare de ce qu’il a de plus beau pour montrer qu’il est dans un ravissement confondu, mu d’entièreté et de globalité.
L’absolu se sent résolu à nourrir de vertu ce qu’il l’anime et le sublime, pour qu’enfin il agisse à l’infini à faire comme si tout était déjà fini. Vaillant, l’absolu n’exclut pas de vivre reclus comme s’il était au rebus, mais jamais loin il aura vécu car sans absolu, les envies se tuent et s’entretuent pour ne rien laisser que de vieux détritus.
Pour ne pas en arriver à ces abus, l’absolu jour sa carte, car elle offre cette sensation de joie absolument absolue !
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Pulsation … poum poum… poum poum !!
Quelle stupéfaction… Pulsation rime avec émotions, ondulations, frisson, séduction, sensation, excitation, affection, agitation, attraction …Est-ce un don ? une prédisposition ? une bénédiction ?
Peu importe… ensemble l’accord propose le rythme et l’allégresse pour dessiner de concert leurs actions… avec passion, vocation et admiration.
Ensemble, comme un cri, comme un appel, la pulsation exprime la vie, pulse l’envie pour vertifier que l’on est en vie !
Dans un frisson, la pulsation se confond. Qui est qui, qui est quoi ?
Provoque-t-elle l’émotion ? Dépend-elle de l’émotion ? Mais finalement tant que la pulsation pulse, l’émotion émeut… et tant que l’émotion émeut la pulsation pulse…
Donner du rythme, vivre le rythme, enclencher le rythme… la pulsation connait la route, elle ne fait jamais fausse route. Directement alliée du cœur, elle voyage avec ferveur, car elle sait qu’elle n’est jamais dans l’erreur. Elle jazze, cabriole et valse avec ondulation… Toutes deux s’offrent le même pas de deux. La mesure court entre elle deux.
Le rythme nourrit l’équilibre car, toujours, la pulsation se dessine en ébullition intime avec l’harmonie. Ni juste ni fadaise, ni bonne ni mauvaise, ni vérité ni foutaise… la pulsation, le sang dans le corps, le sang aux proies de son effort, le sang qui permet l’élan, ouvre et découvre.
Poum poum… poum poum…
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Tout en dentelle, la dentelle s’envole, s’élance, s’évapore… ses ailes, fluides et fringantes, gracieuses et pétillantes, enlacées et brillantes, elles-mêmes se révèlent pour qu’elle, cette dentelle, ouvre ses ailes, s’élève, et se révèle…
Facile me direz-vous… elle porte en elle ces ailes qui permettent aux chemins les plus tortueux, les plus houleux ou douloureux de se challenger, prendre place, pour s’évanouir, reconstruire ou prendre un autre chemin.
La dentelle se tricote, se tisse ou se tresse, de toutes parts, à l’instar d’une échappatoire !
Mais elle détricote, aussi, les situations difficiles, elle trouve toujours le bon chemin pour se sortir du pétrin.
Elle tisse sa beauté, conjuguée aux grés d’une certaine complexité.
Elle laisse perplexe et propose un détour poétique vers la rêverie ou l’espièglerie car son dédale filamenteux permet l’ivresse d’un embrouillamini, labyrinthe, méli-mélo de fils qui construisent avec aisance et assurance le meilleur chemin vers ce qui nous parait beau… et, se perdre dans son moelleux parfois cotonneux pour offrir au monde ce que l’on a de plus beau.
Enfin, elle tresse son enchevêtrement de nœuds, de liens, de connexion pour évoquer toute l’harmonie de sa broderie, toujours remplie de poésie, mélodie et prosodie.
Chacun trouvera sa dentelle pour en faire une ritournelle ou un rituel.
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
Le bohème aime…il aime le beau évidemment… sans sourciller il offre cette bohème pour que le beau aime… il se montre à l’autre, pour s’amuser de son beau à lui.
Le beau attise l’amour, l’amour attise le beau, tout est dit dans cette fantaisie… on l’aime cette bohème.
Tantôt espiègle, tantôt mutine, le mot danse, sans même se soucier de sa danse ou de son élégance, parce que frais il est, parce que coloré il est, parce que beau il est, il aime en bohème !
Sans unir, mais simplement pour le dire, il reste, calfeutré et emmitouflé de son caractère assumé, affirmé et surtout enjoué pour gigoter et s’amuser en toute légèreté, sans s’offusquer…mais en toute honnêteté.
Ça swingue, balance et s’élance avec insouciance… à dire vrai il n’y a qu’un pas vers la transe….
L’esprit libre bohème ne peut s’asservir du peu : sans limite mais toujours en dentelle, ornée, parée, l’arabesque qui se joue et virevolte en elle s’offre toujours la belle.
L’originalité s’inspire du mélange. Mélange d’un pas de deux et d’un entre-deux.
Tout en bohème, l’autre découvre l’écoute, aisément, en regardant, pour que chacun se pare de ce qu’il est vraiment.
Fleurie, jolie, charmée, tout en poésie, la plume se pose et se pavane sur le beau pour que chacun l’aime doucement avec émotion au grès de nos envies… pour que le beau aime !
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
L’intime. Le lieu et l’espace de l’un… là où tout est uni, uni dans l’autre, l’autre dans l’un. Un pour soi, uni…vers soi ainsi qu’uni vers celle pour s’unir vers celle et vivre l’universel.
Retrouver l’un et le tout dans l’uni rassure, soulage, réuni. Il réunit ainsi l’un et l’autre dans le soi…
L’intime est tellement soi qu’il vibre, flotte, s’esquisse et s’amorce pour, par, à travers et entre l’un, entre le soi, blotti quelque part dans l’entre-soi.
Ne l’oublions pas, dans sa symbolique et son expression emblématique, la respiration est spontanée. L’intime se lie à ce souffle créatif, ce souffle intuition, ce souffle parfait.
Intime instinct… pour accueillir la beauté de la justesse, la beauté du soi, la beauté de l’ET MOI.
Alors… est-ce si simple d’accueillir ce moi, ce « soi » dans un émoi ? Oui sans doute… la connexion avec l’intime se joue de l’intuition. Ensemble main dans la main, comme pour ne former qu’un, les amoureux bienheureux s’ouvrent à l’échange qui se concentre, s’esquisse et s’étend à l’unisson vers la destination, dans l’idée d’un achèvement avec désir et détermination.
Y-a-t-il une fin ? L’intime… aussi profond que l’infini, l’inaccessible et l’inconditionnel… ? Pour sur…tous, révèlent magie et poésie, issues de l’UN…
Pourquoi ? Pour quoi ? Vers quoi ? Au fond de soi…l’Intime le sait !
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?
De sa voix fluette, l’intuition se fait discrète…
À l’extrême de la raison, l’intuition joue de bon ton.
Au hasard de la raison, l’intuition n’aime pas les projecteurs, à défaut de raison elle jongle avec audace, sensation et émotions.
Elle porte l’action, amplement, goulument malgré sa taille circonspecte.
Avec elle… toujours intense, l’affection prend place, elle se prélasse parce qu’elle est parfois lasse, parfois mélasse mais toujours bien à sa place.
Elle pulse, elle expulse, tantôt dénuée de sens, tantôt étriquée dans ce sens, mais toujours pleine de bon sens, pour que l’essence se manifeste, vibrante, consciente, frappante d’évidences. L’ignorance n’a pas sa place, l’évidence lui chipe sa place !
Parfaitement imparfaite l’intuition se montre, ose, avec impertinence, réminiscence et bienveillance.
Elle sait, elle connait, elle est !
Non, l’intuition n’a pas sans place dans l’ombre de la raison.
Oui l’intuition pétille dans le sourire de nos écoutilles ! Avec considération elle porte toute son attention sur nos intentions.
Dans l’action, avec émotion, pour la passion elle vibre dans un éclair qui nous pousse dans la matière pour voir naître l’étoffe de nos Êtres.
Furtive elle est, vivante elle est.
Gracile et délicate l’intuition pourrait sembler sans âtre, et pourtant, c’est bien là qu’elle prend corps, qu’elle prend vie et qu’elle s’extasie.
Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?