
Robin Fincker est saxophoniste et clarinettiste et se désigne comme un « musicien européen ».
Il s’intéresse particulièrement aux musiques folks, matière qu'il travaille et retranscrit à sa manière. Il est aussi très reconnu sur la scène jazz européenne et pour preuve, son actualité discographique est très féconde : au moins une sortie par an ces dix dernières années. Il ne cache pas son attachement à l’objet mais aussi à la musique enregistrée elle-même, qui diffère de celle du concert.
Robin Fincker est en quête de « Maison » pour ces musiques, des lieux, des repères où s’ancrer en tant que musicien, où se sentir bien, afin d'assurer l'avenir de ces musiques.
Alors avec Robin, nous avons parlé de ce parcours international, de cet intérêt pour les musiques improvisées et popualires, de lieux de musique qu’il affectionne à travers l’Europe. Il m’a dévoilé quelques coulisses du métier du musicien : les enregistrements studio, les tournées, ce que représente un disque aujourd’hui.
Pour lui, les musiques doivent circuler entre les pays et surtout entre les gens.
Quatre extraits sonores illustrent l'épisode : "John Axon & the Repeal" de Bedmakers (Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane, Fabien Duscombs), "Maen Kuz" du duo Vison Visu (Robin Fincker et Janick Martin), l'album parait en octobre 2025. Les deux derniers proviennent du morceau "Georgie" du trio Shadowlands (Robin Fincker, Lauren Kinsella, Kit Downes).
Photo © Sylvain Gripoix