Avec cette nouvelle série consacrée à la Renaissance italienne, je vous fais découvrir la figure aussi terrifiante que fascinante de Savonarole, ce petit moine qui prit le pouvoir à Florence pour instaurer le gouvernement de Dieu. Un règne qui conduira des peintres à modifier leur manière de peindre à cesser leur activité et même à brûler leurs propres œuvres dans les fameux bûchers de vanités !
Pour ce dernier épisode consacré au duel au sommet entre Michel-Ange et Léonard, je vous propose de faire un pas de côté ou plutôt de vous rapprocher, pour enfin venir admirer les deux fresques légendaires.
Mais avant cela, nous allons essayer de comprendre ce qui fait que ni Léonard ni Michel-Ange ne parvenaient jamais à terminer les œuvres qu’ils commençaient et enfin nous intéresser à la relation qui unissait ces deux génies aux personnalités si opposées.
Tapie dans l’ombre depuis plus de 500 ans, la fresque de Léonard n’aurait pas été détruite mais bien conservée par Vasari.
Ce dernier l’aurait volontairement cachée derrière sa propre fresque pour la préserver jusqu’à ce qu’elle soit retrouvée.
C’est en tout cas la folle hypothèse qui a été portée, pendant plus d’un demi-siècle, par une équipe de chercheurs et qui continue, aujourd'hui encore, d'animer de vifs débats dans la communauté scientifique.
Je vous ai laissés, lors du dernier épisode, alors que Michel-Ange abandonnait le chantier de la Seigneurie pour rejoindre le pape à Rome. Il laisse alors derrière lui un mur vide face à la fresque inachevée de son grand rival, Léonard de Vinci.
S’ouvre alors une période étrange, presque suspendue. Des décennies pendant lesquelles, personne n’ose s’attaquer à l’oeuvre de Léonard. Des décennies pendant lesquelles la fresque d’Anghiari continue de hanter la grande salle du Conseil de la Seigneurie.
Il faudra attendre quarante ans, et le retour au pouvoir des Médicis, pour que l'on demande à un peintre de recouvrir la fresque de Léonard : ce peintre, ce sera Giorgio Vasari.
Peintre, architecte et homme de cour, Vasari est surtout l'auteur des Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes. Il se trouve alors face à un dilemme : que faire de la fresque de celui qu'il considère comme l'un des plus grands peintres de tous les temps...?
Michel-Ange fait son apparition.
Nous avons découvert, lors du dernier épisode, comment Léonard a reçu la tâche titanesque de décorer la grande Salle du conseil du Palais de la Seigneurie à Florence. Nous avons vu, surtout, comment, très vite, tout semble aller contre lui et Léonard abandonne le chantier de la bataille d'Anghiari.
Mais là où l’histoire devient vraiment fascinante. Là où la réalité semble dépasser la fiction, c’est quand on apprend que dans cette même salle s’affaire l’autre grand génie de la Renaissance. À quelques mètres à peine de Léonard, se tient le terrible Michel-Ange qui, lui aussi, oeuvre à sa propre fresque et entend bien démontrer que c'est lui le plus grand peintre du monde !
Je vous emmène sur les traces d’une œuvre devenue légendaire.
Depuis plus de cinq siècles, elle se cacherait au cœur de l’un des bâtiments les plus emblématiques de Florence : le palazzo vecchio ou palais de la Seigneurie.
On la croyait perdue, certains affirment l’avoir retrouvée. Il s’agit bien sûr de la fresque perdue de Léonard de Vinci.
Alors pour essayer de savoir si cette œuvre se trouve toujours à Florence, cachée à l’abri des regards, je vous emmène avec moi mener l’enquête et assister à l’un des plus grands duels de l’histoire de l’art. Celui qui opposa l’immense Léonard au divin Michel-Ange.
Habillage sonore : Theo Glaas
Design graphique : Louise Jeanne Ginies
Pour ce premier épisode du podcast Histoires d’Art, direction le château de Chantilly pour découvrir l’un de ses plus grands chefs-d'œuvre. On aurait pu parler de Raphaël, Botticelli, Watteau ou encore Poussin… tant cette exceptionnelle collection regorge de merveilles. Mais aujourd’hui c’est un livre qui va nous intéresser !
Livre de prince et prince des livres, ce manuscrit d’exception a traversé les siècles par la beauté de ses illustrations. Il s’agit, vous l’aurez peut-être compris, des Très riches heures du duc de Berry. Créé autour de 1400, ce fabuleux manuscrit, continue de nous fasciner et de nourrir notre imaginaire d’un Moyen-Âge, entre fantasme et réalité.
Et pour nous parler de cet incroyable ouvrage, j’ai le plaisir d’être reçu par Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine et directeur du musée Condé, à l’occasion de la grande exposition qu’il organise autour des Très riches heures du duc de Berry…
Habillage sonore : Theo Glaas
Design graphique : Louise Ginies