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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
Nostalgie+
314 episodes
2 days ago
Happy Days, le podcast 100% années 60 et 70, vous replonge dans les souvenirs marquants de cette époque iconique ! Chaque jour de la semaine, redécouvrez des histoires fascinantes de vos idoles et de ces années d'or : de la folie yéyé aux légendes de la chanson française et internationale comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Jacques Brel, Daniel Balavoine, les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, Françoise Hardy, Dutronc, Annie Cordy, les Shadows, Ray Charles, Dave, Sheila, Alain Delon, Nicoletta, Michèle Torr, et bien d'autres. Ce podcast explore le rock and roll, le twist, le punk, le disco, le funk, ainsi que les concerts mythiques, le cinéma et les séries TV cultes de l’époque, la télévision, sans oublier les découvertes scientifiques et les actualités marquantes en Belgique. Raconté comme un album souvenir des jours heureux, chaque épisode de Happy Days vous invite à revivre des moments positifs et joyeux, pour un voyage nostalgique unique au cœur des playlists des années 60 et 70, de 1960 à 1980.
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Happy Days, le podcast 100% années 60 et 70, vous replonge dans les souvenirs marquants de cette époque iconique ! Chaque jour de la semaine, redécouvrez des histoires fascinantes de vos idoles et de ces années d'or : de la folie yéyé aux légendes de la chanson française et internationale comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Jacques Brel, Daniel Balavoine, les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, Françoise Hardy, Dutronc, Annie Cordy, les Shadows, Ray Charles, Dave, Sheila, Alain Delon, Nicoletta, Michèle Torr, et bien d'autres. Ce podcast explore le rock and roll, le twist, le punk, le disco, le funk, ainsi que les concerts mythiques, le cinéma et les séries TV cultes de l’époque, la télévision, sans oublier les découvertes scientifiques et les actualités marquantes en Belgique. Raconté comme un album souvenir des jours heureux, chaque épisode de Happy Days vous invite à revivre des moments positifs et joyeux, pour un voyage nostalgique unique au cœur des playlists des années 60 et 70, de 1960 à 1980.
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Episodes (20/314)
Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1958 : Peggy Lee s'empare de "Fever"
1958 : Peggy Lee s'empare de "Fever"Nous sommes le 19 mai 1958. Happy Day pour la tout jeune et jolie Peggy Lee. La chanteuse de jazz américaine va s'emparer d'une chanson qui a déjà connu son petit succès. Et elle va tellement bien réussir son coup, que cette chanson fiévreuse va devenir sa signature, effaçant au passage l'édition originale de Little Willie John, sortie deux ans plus tôt.

En 56, "Fever" est composée par Otis Blackwell (sous le pseudonyme John Davenport) et Eddie Cooley. Une version jazz, et sage qui dit...

Bon, en 1956, Little Willie John (qui a alors 19 ans ) va en vendre plus d’un million d’exemplaires et se classer numéro un. N'empêche, deux ans plus tard, Peggy Lee reprend “Fever” avec un arrangement minimaliste, mais nettement plus sensuel : contrebasse, claquements de doigts, batterie très présente et une voix suave.

Tant qu'on y est, Peggy Lee réinvente également les paroles, ajoutant une touche d’érotisme. Résultat : un autre petit million d'exemplaires plus tard, son interprétation fait école et lui vaut une nomination aux tout premiers Grammy Awards en 1959.

Il faut dire que, bah... y pas photo...

“Fever” n'est pas qu'une chanson, c'est un jalon pour l’expression de la sexualité féminine dans la musique populaire américaine, symbolisant à elle seule une certaine libération des mœurs au cœur des années 50.

Ensuite ? Fever a été reprise par une multitude d’artistes venus de tous les styles. Allez, on y va : Elvis Presley (1960), Madonna (1993), Beyoncé, Michael Bublé, les Beatles, Trini Lopez, Boney M., Sylvester, Eva Cassidy, sans oublier tellement d'autres artistes transformistes partout dans le monde.... aujourd'hui encore !
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2 days ago
2 minutes

Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1968 : Hendrickx et la pédale wah-wah
1968 : Hendrickx et la pédale wah-wahNous sommes en février 1967. Happy Day pour une société américaine, Thomas Organ Company. Elle commercialise une invention qui va bouleverser le monde de la musique en cette fin de décennie. Il s'agit d'une pédale qui porte un nom étrange "Clyde McCoy Wah". Ce nom fait référence au trompettiste qui popularise l’effet wah-wah à la trompette dans les années 1920. C'est un effet qu'on connaît bien, notamment dans les dessins animés.

L'invention de la "Clyde McCoy Wah" remonte à 1966. Un ingénieur chez Thomas Organ et Vox invente l'effet par accident en modifiant le circuit d’un ampli pour réduire les coûts. Ce qu'il comprend alors, c'est qu’avec un potentiomètre actionné au pied, il peut faire varier une fréquence amplifiée. Et reproduire l’effet vocal “wah” sur (non plus une trompette, mais) une guitare.

Techniquement, ce qui va devenir la pédale wah-wah agit comme un filtre dont la fréquence centrale se module avec le pied, ce qui donne ce son vocal très expressif...

Un effet qui va rapidement devenir indissociable du rock psychédélique des années 60 et de l’image d'un certain Jimi Hendrix. Il découvre l’effet wah-wah grâce à Frank Zappa, qui est l'un des premiers utilisateurs. Hendrix popularise la pédale dès 1967 sur scène, mais c’est son solo d’introduction sur le titre “Voodoo Child (Slight Return)” (enregistré en mai 1968)... qui en fait une icône...

La pédale wah-wah va devenir la signature sonore de Jimi Hendrix à Woodstock en 1969, où il l’utilisera aussi dans une version absolument démentielle de l'hymne américain. "Voodoo Child" restera toutefois le happy day d'une invention créée sur un malentendu... trois ans plus tôt... et qui fait désormais école auprès des fans des rock psychédélique...
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3 days ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1975 : Marianne Rosenberg, “Ich bin wie du” — l’hymne d’une génération libre
1975 : Marianne Rosenberg, icône gay avec "Ich bin wie du"Nous sommes le 10 mars 1975. Happy Day pour une chanteuse allemande née à Berlin-Ouest. Elle fête aujourd'hui ses 20 ans et elle va connaître son plus grand succès avec une chanson entraînante qui, malgré la langue allemande, va traverser l'E40 d'Aix-la-Chapelle à Eupen pour débarquer dans les boîtes de nuit de Wallonie.

Marianne Rosenberg a grandi dans une famille d'artistes. Elle veut et elle VA chanter. "Mr. Paul McCartney" est son premier succès en 1970, mais une chanson va bousculer sa vie. Dès les premières notes, on comprend qu'on est face à un tube planétaire...

En fait, objectivement, il n'y a pas grand-chose à dire sur cette chanson. Sinon que “Ich bin wie du” devient l’un des plus grands succès de la chanteuse et du mouvement “Schlager” allemand de l’époque. Vous l'aurez compris, c'est un morceau dansant et positif, qui a sans doute, quelque part, aidé à introduire les influences disco sur la scène musicale allemande. Avec des paroles soignées :

Ich bin wie du, wir sind wie Sand und Meer, und darum brauch ich dich so sehr.

Traduction : je suis comme toi, nous sommes comme le sel et la mer. Raison pour laquelle j'ai tant besoin de toi. Avouez qu'on touche la perfection.

La même année, Rosenberg participe pour la première fois à la pré-élection allemande du Grand Prix Eurovision de la chanson, mais elle n'est pas retenue. Elle est classée à la 10e place avec une autre chanson, “Er gehört zu mir” (il m’appartient), qui va devenir, elle aussi, un énorme succès, notamment dans les boîtes gay allemandes... Là aussi, c'est disco fever

On l'a peut-être oublié, mais comme Mylène Farmer, comme Madonna, comme Donna Summer, Marianne Rosenberg reste ancrée dans la culture gay comme l'une des icônes intouchables des années 70. D'ailleurs, il n'est pas rare de ré-étendre, au hasard d'un thé dansant, aujourd'hui encore, dans quelques bars vintage d'hommes qui aiment les hommes, quelques effluves de... "Ich bin wie du".
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4 days ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1970 : “Le Boucher”, le chef-d’œuvre noir de Claude Chabrol
1970 : Chabrol et "Le Boucher"Nous sommes le 27 février 1970. Happy Day pour Claude Chabrol. Son nouveau film se situe à la charnière entre les années 60 et 70. Son titre : "Le boucher". C’est un drame intimiste, plongé dans une France rurale encore fortement marquée par le poids du passé. L'histoire se déroule dans le petit village de Trémolat (dans le Périgord), une institutrice, Hélène (jouée par Stéphane Audran), rencontre, lors d’un mariage, Paul Thomas. C’est LUI, le boucher.

Vous aurez reconnu la voix de Jean Yanne, dont le personnage est un homme marqué par la guerre d’Indochine et d’Algérie. En quelque sorte, il chercherà échapper à un passé familial violent. C'est ici qu'une amitié intime se noue, tissée de solitude et de blessures anciennes, avec l'institutrice. Le tout sur fond d’une série de meurtres de jeunes femmes qui secoue le village.

Des histoires ? Pas vraiment. Hélène découvre, lors d’une sortie scolaire, le corps de la dernière victime. Sur les lieux du crime, elle trouve un briquet qui ressemble à celui qu’elle a offert au fameux boucher. Problème : Paul Thomas est encore en possession du briquet – du moins jusqu’à ce que d’autres indices pointent vers lui, révélant, petit à petit, sa véritable identité.

Chabrol ondule entre suspense, chronique rurale et peinture des âmes sombres. Le film adopte une mise en scène sèche et précise. Le ton est dépouillé. Chabrol dissèque la noirceur humaine sans JAMAIS rejeter ses personnages.

Le final est magistral, lui aussi. Chabrol raconte qu'il aurait écrit les 20 dernières minutes du film en deux jours lors d’une période de créativité intense. Pas d'effets spéciaux. Angoisse palpable. En 1970, Le Boucher va devenir l'emblème du style Chabrol. Projeté à New York en septembre, la presse s'emballe et parle d'un « chef-d'œuvre, une construction élégante d'ambiance, de ton et d'atmosphère d'une efficacité désarmante et extrêmement inquiétante. ». Chabrol devient alors le Hitchock français, sur une musique de… Pierre Jansen**.**
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5 days ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1978 : Roxanne lance Police
Le quartier de Pigalle, c’est un peu le repaire de la prostitution. Sting a une idée, en observant ces femmes. Il imagine tomber amoureux de l'une d'entre elles. Pour le prénom, il va fouiller dans Cyrano de Bergerac. Elle s'appellera donc Roxanne.

Nous sommes à présent le 7 avril 1978. Happy Day pour Police, la chanson est prête.

Roxanne est une déclaration d’amour, mais aussi le portrait compatissant d’une prostituée, la fameuse lumière rouge (« red light ») évoquant les lanternes allumées dans les bordels à l'époque.

Sting avait initialement imaginé la chanson en bossa nova, mais Stewart Copeland, le batteur, donne au morceau son rythme marqué et saccadé, proche du tango et du reggae rock. Si vous ne voyez pas où je veux en venir, nous allons ré-écouter le début.

L’enregistrement se fait aux Surrey Sound Studios en avril 1978 et le titre sort presque dans la foulée. Avec un détail resté célèbre et qui en donne toute sa saveur : Sting est distrait, il s’assied accidentellement sur le clavier du studio, déclenchant un accord de piano suivi d’un éclat de rire. Cet éclat de rire sera gardé dans l’intro finale de la chanson.

Bon, d'abord, le single passe un peu inaperçu. Il fallait s'y attendre : il se heurte parfois à la censure en raison de son sujet, la prostitution. Ce n’est qu’à sa réédition et grâce au bouche-à-oreille que « Roxanne » va se hisser dans les classements britanniques et américains. Conséquence : c'est l’explosion de Police. Une explosion marquée, en fin d'année 1978 par la sortie du 33 tours, «Outlandos d’Amour », album porté par…..

Après une période de galères et de concerts dans de petits clubs, d'hôtels de seconde catégorie, « Roxanne » change leur destinée, marquant le véritable acte de naissance public du groupe Police… sur la scène internationale...
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6 days ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1976 : Michel Sardou déclare son amour absolu avec “Je vais t’aimer”
Nous sommes au printemps 1976. Happy Day pour Michel Sardou. Son nouvel album doit bientôt sortir, mais l'équipe prend son temps, avec un deuxième 45 tours taillé pour les slows de l'été à venir. Jacques Revaux et Michel Sardou en signent la musique. Gilles Thibaut soigne la syntaxe. L’idée de génie, c’est l'introduction, inspirée par le célèbre Concerto d'Aranjuez, composé pour guitare classique.

Gilles Thibaut n'y va pas de mains mortes sur les paroles :

À faire pâlir tous les Marquis de Sade À faire rougir les putains de la rade À faire crier grâce à tous les échos À faire trembler les murs de Jéricho "Je vais t'aimer"

C'est un texte profond, fort et passionné, mêlant amour physique et émotionnel avec une intensité qui colle parfaitement aux premiers bourgeons de 1976. Et pour cause, c'est déclaration d’amour absolue et passionnelle. Sardou incarne un homme prêt à aimer sa partenaire sans réserve, et sans tabou. Allant jusqu'à oser un champ lexical religieux associé à la passion...

Loin des polémiques. Loin de la politique. Sardou y parle d'amour total, presque divin. Et c'est un incroyable succès. 600 mille exemplaires en quelques semaines. "Je vais t'aimer" reste en tête des classements durant 5 semaines en France et en Belgique. De quoi laisser un peu de répit à Sardou, embourbé dans des polémiques. Et pour cela, rien de tel que l'amour inconditionnel.

Et dire qu'il y a quelques mois, en janvier 1976, Michel a perdu son père, Fernand Sardou, d'une crise cardiaque survenue dans les coulisses du théâtre... À faire crier grâce à tous les échos. À faire trembler les murs de Jéricho. Il va AIMER !
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1 week ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1964 : Moog, la machine qui a changé la musique pour toujours
Nous sommes le 1er octobre 1964. Happy Day pour un ingénieur américain passionné par les instruments électroniques. Robert Moog a fondé sa société il y a 11 ans près de New York. Sa nouvelle invention est le fruit d'un long travail d'expérimentation avec des musiciens.

Robert lance aujourd'hui le premier synthétiseur modulaire commercial à la convention de l’Audio Engineering Society de New York. Comme il y croit beaucoup, il va carrément lui donner son nom, Moog. C'est la toute première machine électronique capable de générer et de modeler des sons synthétisés de manière contrôlée. L'air de rien, avec cette invention qui porte son nom, Robert marque le début de la musique électronique moderne et transforme radicalement la création sonore.

Le synthétiseur Moog ONE entre en production en 1965. La véritable percée grand public du Moog survient avec Wendy Carlos, musicienne et ingénieure en acoustique. Curieusement, c'est la musique électronique qui vient déranger la musique classique. Ainsi, l'album "Switched-On Bach", sorti en octobre 1968, propose des réinterprétations de Bach entièrement réalisées sur un Moog.

Allez, on s’habille, un peu de GRANDE musique !

Le disque devient un phénomène culturel. No. 10 du Billboard et premier album classique à dépasser un million d’exemplaires vendus. Glenn Gould le qualifie d'album de la décennie, rien que ça. Ce succès fait du synthétiseur un véritable instrument de musique reconnu, et un symbole d’avenir. D'ailleurs, très vite, des artistes comme The Doors, The Rolling Stones, Les Beatles (Abbey Road, 1969) ou The Grateful Dead intègrent le Moog dans leurs enregistrements.

Le compositeur Mort Garson entrera, lui, dans la légende. Il compose ce que vous entendez là, c’est à dire la bande sonore de la retransmission de la mission Apollo 11 en 1969, ancrant à jamais le Moog dans l’imaginaire spatial et l'inconscient collectif...
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1 week ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1977 : Alain Chamfort, “Joujou à la casse” et la mue d’un chanteur
Nous sommes au début du mois de novembre 1977. Happy day pour un jeune chanteur à qui colle une étiquette un peu trop romantique. Serge Gainsbourg va probablement sauver sa carrière.

Jusqu'en 1976, Alain Chamfort est produit par Claude François sur le label Flèche. Un titre s'est plutôt bien défendu, mais toujours à l'ombre de Cloclo. En 1975, il signe tout de même un petit succès.... Le temps qui court !

Deux ans plus tard, la rupture est officielle avec Claude François. À la fin des années 1970, Chamfort cherche à rompre avec son image de jeune chanteur romantique. Il veut une écriture plus adulte. Gainsbourg l'inspire, lui qui a déjà transformé France Gall et Jane Birkin. Serge accepte de lui écrire un texte. Et même un album, Rock'n rose.

Le résultat est un premier 45 tours, baptisé « Joujou à la casse ». Un titre qui combine la finesse mélodique de Chamfort et l’écriture métaphorique de Gainsbourg. Pas de lente introduction au piano, cette fois, mais une énergie débordante dès la première note...

Dans « Joujou à la casse »., le narrateur est un ancien amant. Il parle d’une femme devenue un « joujou cassé ». Le titre joue sur la double idée de la fragilité du jouet et de la femme-objet. Bref, c'est du Gainsbourg pur malt. Mélange de cordes et de claviers, le titre est enregistré en juillet et publié au début du mois de novembre.

Bon, ne nous emballons pas. Car, à sa sortie en novembre 1977, Joujou à la casse n'est pas un immense tube commercial, mais une forme de pact, de rupture. Et c'est le début d'une collaboration entre Chamfort et Gainbsourg. C'est presque la naissance d’un nouvel Alain Chamfort, plus élégant, cérébral et finalement sensuel.

D'ailleurs, après "Rock'n rose", le duo travaillera sur un album qui, lui, trouvera écho auprès du grand public. Ce sera Poses (en 1979), un 33 tours où Gainsbourg écrira de nouveau pour Chamfort, notamment
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1 week ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1963 : la cassette audio, petite révolution née en Belgique
Nous sommes le 28 août 1963. Happy Day pour Lou Ottens. Cet ingénieur travaille depuis deux ans à Hasselt sur une invention révolutionnaire. Son entreprise, Philips, crée alors des platines disques, des lecteurs-enregistreurs à bandes ou encore des enceintes.

Ottens voulait créer un support d’enregistrement petit, pratique et à usage personnel. Objectif : il doit tenir dans la poche. Il va donc tailler un morceau de bois de poche comme gabarit pour définir les dimensions finales de ce qui deviendra la cassette audio compacte. E

lle est présentée officiellement au Salon de la radio de Berlin le 28 août 1963, accompagnée du magnétophone Philips EL 3300, vendu alors 299 francs belges.

Allez hop, on met la cassette dans le magnéto !

La production en série de cassettes vierges démarre en 1964 à Hanovre. L'arrivée sur le marché américain se fait en novembre 1964. Les premières cassettes audio pré-enregistrées (les fameuses musicassettes) sont lancées par Philips Records en 1965, marquant le passage de l’usage professionnel à la culture populaire. La cassette devient un complément au 33 tours.

Philips décide rapidement d’en libérer la licence, notamment à Sony, afin d’en faire une norme internationale, ce qui provoque la disparition des formats concurrents et impose la cassette audio comme LE SUPPORT le plus pratique et le plus compact.

La cassette audio connaît une ascension fulgurante : en 1966, plus de 250 000 magnétophones à cassette sont déjà vendus. Deux ans plus tard, 85 fabricants proposent leurs propres versions.

Les publicités Philips du milieu des années 60 mettent en avant la modernité compacte de la cassette et de ses appareils. Même pas besoin d'électricité, une pile suffit !

À partir de ce moment, la cassette devient incontournable dans les autoradios, les chaînes Hi-Fi, et plus tard dans nos poches, avec l’arrivée du Walkman de Sony en 1979. L'invention, dont je vous rappelle qu'elle est née chez nous, en Belgique à Hasselt, devient selon les Américains une “tiny music revolution” (traduction : une “petite révolution musicale”). La production à grande échelle cessera à la fin des années 90, avec l'avènement du numérique….
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1 week ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1980 : Benny Hill, le roi de l’humour britannique conquiert la France
Nous sommes le 14 septembre 1980. Un nouveau rendez-vous fait son apparition sur FR3 aujourd’hui. Happy Day pour Benny Hill, son émission déjà incontournable de l'autre côté de la Manche, va devenir LE bastion des dimanches soir pendant, accrochez-vous : 20 ans !

Benny Hill n'est pas un perdreau de l’année en France. Son émission version BBC a été diffusée dès 1965 par l'ORTF. La version produite par Thames Television pour ITV restait encore inédite sous nos latitudes. En 1980, Benny Hill a 56 ans. Il commence sa carrière dans le divertissement britannique dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’abord à la radio, avant de devenir une figure très, très populaire de la télévision à partir des années 1950.

Son talent pour la parodie et le burlesque le conduit à créer "The Benny Hill Show", dont la première diffusion a lieu en 1955 sur la BBC. Son humour potache s’inspire directement du cinéma muet de Chaplin ou Keaton. En 1969, "The Benny Hill Show" est repris par la chaîne ITV, où il connaît sa vraie consécration internationale. L’émission restera à l’antenne jusqu’en 1989.

En France et en Belgique, l'exportation de l'humour passe par la case traduction. Et doublage ! La voix de Benny Hill, c'est un certain Roger Carel... ils se rencontrent en 1991, à Londres, dans une vidéo hilarante... Benny Hill pose une question à Roger Carel, visiblement très ému et impressionné…

Son humour visuel et absurde, souvent jugé grivois, a dominé la télévision humoristique européenne des années 1970 et 1980. Et quel succès. Benny Hill est entouré de comédiens, de musiciens et de mannequins dont certains vont devenir totalement cultes, comme Jackie Wright qui jouera le rôle du petit vieux martyrisé.

Mais durant la fin des années 90, l'émission passe un peu de mode. Autant dire qu'aujourd'hui, en termes d'humour grivois (justement), c'est à prendre avec quelques avertissements... Allez, peu importe, on se replonge dans ces années en mode accéléré, avec la fameuse course-poursuite à chaque fin d'émission...
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1 week ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1979 : baptême étudiant à Mons, entre tradition et guindaille
Nous sommes le 10 octobre 1979. Happy Day à Mons (enfin, pas pour tout le monde). La télévision belge s'intéresse aux bleus et aux poils. Immersion dans les baptêmes d'étudiants pour une équipe de la RTB. Allez, un peu d'ambiance et de guindaille...

Revenons sur le concept. Les baptêmes étudiants en Belgique, ce n'est rien de nouveau sous le soleil. Ce sont principalement des cérémonies initiatiques (semi-ludiques, mot à prendre avec des pincettes), organisées par et pour les étudiants. Objectif : intégrer et fédérer les nouveaux membres des cercles avec convivialité et tradition, tout en respectant un cadre sécurisé et volontaire. Bon ça, évidemment, c'est la théorie. Cet étudiant semble tout à fait d'accord avec la définition que je viens de vous donner...

3 semaines, rien que ça. Vaguement calqués sur les rites maçonniques, en plus alcoolisé, les baptêmes marquent une rupture symbolique entre le secondaire et le supérieur, annonçant (quelque part) un nouveau statut et une nouvelle vie d’étudiant chez les grands.

Problème, les journalistes de la RTBF n'ont pas accès aux zones VIP...

On l'a bien compris, en ce 10 octobre 1979, nous sommes encore au temps où les festivités ne font pas dans la dentelle. Elles font même parfois dans le plus simple appareil. Les bleus, les poils, ont survécu cette année encore, la bière a joyeusement coulé à Mons et... les chants ont fini par couvrir les quelques cris de résistance...
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2 weeks ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1978 : Baccara et l’Eurovision — “Parlez-vous français ?”, le disco à l’accent espagnol
Nous sommes le 22 avril 1978. Le Concours Eurovision a lieu cette année en France. Le voisin luxembourgeois prépare son happy day : il veut conquérir Paris et ramener la médaille à la Villa Louvigny.

Pour cela, le Grand Duc a fait appel à un duo disco espagnol produit par Rolf Soja. Les deux demoiselles sont déjà bien connues du public. Et pour cause, "Yes Sir, I Can Boogie" a fait danser toute l'Europe l'été dernier…

Pour l'Eurovision 78, une nouvelle chanson est composée et produite par la même équipe qui avait écrit le tube du duo "Yes Sir, I Can Boogie" et surtout l'incroyable "Sorry, I'm A Lady".

Particularité : cette chanson est intégralement interprétée en français, une des langues officielles du Grand-duché de Luxembourg, comme l'impose la règle entre 1976 et 1999. Le problème, c'est que tout cela est chanté par deux Espagnoles n’ayant (à peu près) aucune notion de français. On note un tel accent que ses paroles sont à peu près incompréhensibles. Ah, oui, j'allais oublier le titre de la chanson : “Parlez-vous français ?” ! Et tout cela avec un grand orchestre, à l’Eurovision !

Le texte évoque de façon légère (et rythmée, c'est un peu la marque de fabrique) l’importance de parler français, notamment pendant les vacances d’été pour vivre des romances estivales. Car, oui, le français, c'est un peu la “langue de l'amour et de l’été”.

Bon, tout cela est bien joli, mais la chanson termine 7e. Ce qui ne va certainement l'empêcher de devenir un nouvel incroyable succès pour le duo et ses producteurs allemands. Pour cela, il aura fallu franchir une étape supplémentaire : Baccara va en fait enregistrer une nouvelle version de la chanson en anglais sous le même titre.

Ach ! Oui oui, ach, car à partir de ce moment-là, honni soit qui mal y pense, Rolf Soja n'aura qu'à se baisser pour ramasser les liasses de billets de mark allemands et de pesetas...
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2 weeks ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1979 : “Les Bronzés font du ski”, la comédie culte des vacances d’hiver
Nous sommes le 20 novembre 1979. Un film va devenir l'emblème de la fin des Trente Glorieuses, celle où les vacances à la montagne deviennent un véritable phénomène social. Un happy day à la française capitalisant sur le succès d'un premier film, les Bronzés, sorti un an plus tôt. Réalisation : Patrice Leconte. Personnages principaux : la troupe du Splendid. Allez, bande annonce !

Gérard Jugnot, vous l'aurez reconnu. Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Michel Blanc, Dominique Lavanant, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot et tutti quanti.

Le film suit les aventures de Bernard, Nathalie, Jean-Claude, Popeye, Jérôme et Gigi. Ils se retrouvent dans la station de ski de Val-d’Isère pour leurs vacances d’hiver.

Bon, ce n'est pas un film sérieux, ces jeunes gens vivent des situations cocasses d’humour décalé (oui, c'est à moment-là qu'on a commencé à utiliser cet adjectif). Un peu d'ambiance....

En Belgique, "Les Bronzés font du ski" est ce que l'on appelle un film très populaire. D'une certaine manière, il incarne à merveille la montée en puissance de la culture des vacances au ski chez les Belges à la fin des années 70, quand ce type de vacances devient plus accessible. Mais c'est surtout un incroyable succès au box-office, même s'il sera un peu moins important que le premier volet. Tout cela, évidemment, sans compter les rediffusions qui animeront les programmes TV dans les années 80.

Ah oui, tiens, j'allais oublier un détail. La musique du film "Les Bronzés font du ski" a été composée par (accrochez-vous) Pierre Bachelet. Notamment la chanson phare “Just Because of You”, écrite et composée par Pierre Bachelet, mais interprétée par un certain Jean-Denis Perez (aussi connu sous un autre nom, Rick Albano)....
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2 weeks ago
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
31 décembre 1969 : la Belgique fête le Nouvel An sous la grippe de Hong Kong
Nous sommes le 31 décembre 1969. La Belgique se prépare aux festivités de l'entrée dans les années 70. Mais le happy day va être quelque peu gâché par un méchant virus. Pas de confinement, certes, mais le journal Le Soir en fait sa une avec ces mots : "Ce n'est pas ce qu'on appelle une grosse épidémie". Pourtant, il y entre 10 et 25 % d'absents dans les entreprises, mais les analyses tardent un peu. Mais que redoute-t-on vraiment ? Une petite bestiole qui ennuie le monde entier depuis l'été et qu'on appelle la Grippe de Hong Kong. Au départ, elle touche principalement l'Asie et puis....

Et bien, nous y sommes. Et comme la France est à deux pas de la Belgique, le virus ne s'arrête pas en chemin.

Le H3N2 était une souche réassortie d'un autre virus de 1957. En juillet 1968, près d’un demi-million de personnes ont été infectées. La pandémie s’est ensuite étendue à l’Asie, aux États-Unis (via les soldats du Vietnam), puis à l’Europe toute entière.

En Belgique, l’hiver 1969-1970 aura été la période la plus meurtrière, avec des milliers de décès attribués à la grippe. Pas de statistiques précises… et pour cause, Sciensano n'a commencé à fonctionner qu'à partir de 1977.

Il y a donc bien eu des victimes en Belgique, mais dans une indifférence générale totale. Politiques, journalistes et médecins n'ont pas DU TOUT pris conscience du phénomène.

D'ailleurs, le mot grippe n'a jamais été prononcé au Conseil des ministres dans notre pays par le Premier MInistre Gaston Eyskens.

Tout est bien qui finit bien, le virus H3N2, bien que redoutable au départ, a fini par devenir endémique. Cet épisode a déclenché la création de réseaux internationaux de surveillance de la grippe (base du système actuel de l’OMS). Et a encouragé la recherche sur les vaccins. Bref, le réveillon du 31 décembre 1969 a été un happy day à peu près comme les autres pour 75 % de la population...
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
Serge Lama : “Les Ballons rouges”, la renaissance d’un artiste brisé (été 1967)
Nous sommes en juin 1967. Le happy day de Serge Lama n'est plus très loin. Pourtant, c'est allongé sur un brancard qu'il enregistre une chanson, près de deux ans, jour pour jour, après son grave accident de voiture. Un accident qui a coûté la vie à sa fiancée, Liliane.

Serge Lama est épuisé : une dizaine d'opérations sont passées par là. Épuisé, certes, mais plus déterminé que jamais à conquérir Paris.

Juin 1967, c'est quatre ans après son premier disque, où sa voix se déploie déjà... avec des airs de Brel... Exemple : en ce temps-là.

Un titre va marquer la renaissance artistique de Serge Lama. Un titre pour lequel il collabore avec Yves Gilbert, pianiste et compositeur, qui deviendra son partenaire musical. Ainsi, fin juin 1967, après plusieurs disques passés inaperçus, « Les Ballons rouges » sortent sous l'égide de La voix de son maître devient son premier succès.

C'est un texte qui parle de l'ennui, de la solitude et des relations familiales. Le texte est sombre, il retrace une enfance sacrifiée. Ce n’est plus un enfant. C'est un adulte qui parle à la première personne,...

Cette chanson, c'est aussi un hommage à son père, George Chauvier, artiste lyrique. En 1955, il décide de monter à Paris, capitalisant sans doute sur sa popularité à Bordeaux. Oui mais voilà, le père de Serge Lama ne parviendra jamais à se faire un nom dans la capitale.

Durant l'été 1967, curieusement, « Les Ballons rouges » s’imposent à la radio. Le 45 tours se vend bien et vaut à Lama ses premières grandes scènes, notamment en première partie de Nana Mouskouri à l’Olympia.

Happy Day sans doute pour ce succès, qui va établir la réputation de Serge Lama comme auteur-interprète sensible, dans la lignée de ses propres maîtres qu'étaient alors Georges Brassens et... le Grande Jacques Brel.
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1973 : la grande émission de Tino Rossi
Nous sommes le 3 avril 1973. Ce soir, la télévision française diffuse pour la première fois une émission toute entière consacrée à un chanteur corse. Elle est signée Jean-Christophe Averty et la vedette du jour s'appelle Constantin Rossi, mieux connu sous le prénom Tino, Tino Rossi. Le chanteur vient d'avoir 66 ans. Sa chanson "Petit Papa Noël", sortie en 1946, est le disque qui s'est le mieux vendu en France de tous les temps...

Ce soir, l'ORTF diffuse pour la première fois « Tino Rossi pour toujours », une émission tournée en fin d'année 1972. L’occasion de présenter le chanteur dans son propre spectacle, accompagné sur scène par son fils, Laurent.

Depuis 1969 et le succès du Marchand de soleil, Tino a envie de tourner la page. De mieux profiter de la vie, de sa famille et de sa Corse natale. On le verra désormais épisodiquement à la télévision et dans des galas. C'est dire si l'émission de ce soir promet d'être très, très suivie...

Tout y passe, du plus beau tango du monde à Tchi-tchi en passant par... Marinella...

Bien qu'elle ait été tournée en couleur, l'émission est initialement diffusée en noir et blanc sur la première chaîne. Mais ce gâchis sera vite réparé, puisque « Tino Rossi pour toujours » sera rediffusé en couleur un mois plus tard sur la 3ème chaîne française. Qu'on parle de la première ou de la seconde diffusion, c'est un véritable succès d’audience... que les chaînes n'hésiteront pas à RE-sortir quelques années plus tard... sous les applaudissements...

Ensuite, Tino se fera un peu plus effacé. On ne le verra donc plus sur scène qu'à l'occasion de participations bénévoles à des galas. Notamment, le 3 juin 1976 aux Tuileries à Paris, devant six mille personnes (et plus de quinze mille sur écran géant). Il chantera au profit de l'opération « Paris 2 000 espaces verts ». Le Grand Échiquier, en 1981, sera sa dernière grande apparition télé... avant de disparaître, 2 ans plus tard, emporté par une longue maladie…
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1975 : Joe Dassin et son été indien
Tout commence par cette ligne de guitare qui semble flotter sur l’eau, à la fin de l'été. Le tempo s’installe. Il est lent, chaloupé. Comme si on tentait de faire marche arrière dans le sable.

Bon, c’est bien joli tout ça, mais, une question…

Est-ce une chanson originale pour autant ? Pas vraiment. Quelques mois plus tôt, Toto Cutugno parle, lui aussi, on entend même les vagues.. La chanson s'appelle Africa....

C’est Jacques Plait, producteur fidèle de Dassin, qui repère cette chanson pas comme les autres. Il sent le potentiel. À lui d’en faire une œuvre universelle. Il réunit alors Pierre Delanoë et Claude Lemesle. Les mots viennent assez vite. Le texte prend la forme d’un dialogue amoureux.

Claude François n'est pas convaincu. Pour Joe Dassin, c'est une évidence. Sa voix détachée va donner à la version française une saveur élégante et totalement tragique. C'est majestueux. On y parle d’une saison qui n’existe que dans le Sud de l’Amérique… d’une aquarelle de Marie Laurencin… d’une histoire sans fin.

Une phrase, écrite d’un seul trait par Delanoë sur un coin de serviette, va devenir l'un des refrains les plus chantés du XXe siècle. Celle-ci…

L’été indien sort donc en 45 tours en ce happy day du 6 juin 1975. Le disque se vend à plus d’un million d’exemplaires en France et en Belgique. Près de 2 millions dans le monde. L'été indien éclipse la version originale et se classe, en quelques semaines, numéro 1 dans 25 pays....
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1956-1962 : Jamais 1 Eurovision sans 4 pour Fud Leclerc
Nous sommes le 24 mai 1956 à Lugano, en Suisse. Au Teatro Kursaal, sept pays participent à un concours d'un nouveau genre. Happy Day pour Fud Leclerc, il va représenter la Belgique lors du Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne 1956, qui deviendra ensuite l'Eurovision. Happy day certes, mais destin cruel, nous allons le voir, pour cet artiste né en France.

Ah oui, avant de commencer, sachez que Fud n'est pas un prénom, mais un diminutif pour Fernand Urbain Dominic Leclercq.

Fud fait du piano, de l’accordéon, il est un peu compositeur et aussi chanteur. Jeune adulte, il voyage à travers le monde avant de revenir en Belgique et de commencer une nouvelle carrière comme entrepreneur en bâtiment.

Cela dit, la chanson, c'est toute sa vie, alors il persiste et signe de nouvelles compositions. Comme cette chanson, "Messieurs les noyés de la Seine", tout un programme... Document d'époque.

Au Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne 1956, c'est un petit triomphe pour le Royaume de Belgique grâce à lui. Premier prix pour Jetty Pearl avec "De vogels van Holland". Seconde place pour la Suisse, représentée par Lys Assia et sa magnifique chanson "Das alte Karussell". Et puis, boum boum boum, la Belgique, avec Fud Leclerc.

Deux ans plus tard, Fud remet le couvert pour la Belgique, avec une chanson un peu plus audacieuse et moins dramatique, "Ma petite chatte". Paroles et musique d'André Dohet. Il terminera 5e sur 10 participants. Avouez que c'est pas mal pour une petite chatte…

Alors, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? La Belgique le choisit une nouvelle fois en 1960. Paroles de Robert Montal, musique de Jacques Say. La chanson a pour titre "Mon amour pour toi". Et c'est une incroyable envolée lyrique qui terminera 6e sur 13 candidats. Vous remarquerez que, chaque année, on compte un peu plus de pays.

Pensez-vous que la Belgique lui en veut ? Non, loin s'en faut. Car, deux ans plus tard, sur des paroles de Tony Golan, Fud Lerclerc revient au Concours Eurovision de la chanson qui se tient à Luxembourg le 18 mars 1962 avec "Ton nom". Cette fois, c’est ambiance Jazzy !

Cette chanson restera célèbre pour une triste raison. Elle ne va recueillir AUCUN point. Fud Leclerc détient, et c’est une sacrée médaille, le record belge de participations à l’Eurovision (quatre fois), ce qui lui a valu une place à part dans la mémoire musicale de notre pays. Après sa carrière artistique, il fait le choix d’une vie discrète à Bruxelles. Encore que Fud Leclerc peut se targuer d'avoir été... l'un des plus fidèles pianistes de Juliette Greco...
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1979 : Donna Summer brille avec « On the Radio »
Nous sommes le 1er novembre 1979. Happy Day pour LaDonna Adrian Gaines. Elle va bientôt fêter ses 31 ans et Giorgo Moroder lui prépare un cadeau qu'elle ne va pas oublier de si tôt.

C'est une chanson, disco, écrite pour un long métrage. Le film « Foxes » (« Ça plane, les filles ! » en français) ne sortira pas tout de suite en Europe. Mais la chanson va précéder son arrivée...

Vous l'allez l'entendre, l’ouverture du film vous est familière, même si un peu lente au démarrage...

Foxes est un film dramatique pour adolescents, avec Jodie Foster et Scott Baio. Il réalisé par Adrian Lyne et l'équipe a fait appel à Moroder pour en soigner la bande originale.

La chanson qu'on vient d'entendre, c'est « On the Radio » - Et bien entendu, LaDonna Adrian Gaines s'appelle, dans le milieu, Donna Summer. Et c'est un peu l'égérie de la maison Moroder.

D'ailleurs, son inséparable collaborateur a apporté à ce titre la patte caractéristique du disco de l’époque : boîtes à rythmes, arrangements sophistiqués et ce refrain qui vire à l’obsession.

Ah oui, j'allais oublier un détail. Si la progression est lente et la rédemption aussi forte, c'est que « On the Radio » raconte une histoire de chagrin sentimental.

Je pense que le moment est venu de le réécouter, avec le bon tempo ! Car après une longue, très longue introduction sous forme de préliminaires, Donna se lâche et ça donne CECI :

Aux États-Unis, « On the Radio » atteint la 5e place du Billboard Hot 100 en deux temps trois mouvements. En Belgique, le titre flirte également avec les premières places des ventes. Mais en Europe, Donna Summer dispose déjà d'une solide aura disco.

On l'a compris, la chanson est créée spécifiquement pour le film, mais elle va surtout figurer sur la compilation « On the Radio: Greatest Hits Volumes I & II ». C'est l'occasion d'optimiser la force de frappe de cet album, qui rassemblera les plus grands succès disco de Donna Summer chez Casablanca Records, juste avant la fin de sa collaboration avec ce label. Mais pas avec Moroder…
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
1976 : Jeanne Dielman, le chef-d'œuvre radical de Chantal Akerman
Nous sommes le 21 janvier 1976. Dans les rues de Bruxelles, une femme, talons haut marche, d’un pas décidé, dans la rue, avec une splendide chevelure rousse. Elle s'arrête 23 quai du commerce et le film peut commencer. Cette femme, c'est Jeanne Dielman. Et c'est le happy day tant attendu de Chantal Akerman.

La musique du film est familière. Et pour cause, c'est Für Elise version Paula Alrich.

Bon, il faut tout de même entrer dans le dur. Le film « Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles » a une durée exceptionnelle de 201 minutes. C’est une méditation féministe sur la condition de la femme au foyer dans les années 70 en Belgique.

Il vaut mieux être averti avant de se déplacer en salle. Pourquoi ? Parce que le film suit trois jours dans la vie monotone et aliénante d'une femme, Jeanne Dielman, campée par Delphine Seyrig. C'est une veuve, elle est mère d’un fils adolescent et mène une vie routinière, méticuleusement répétée. Cette vie s'articule entre des tâches ménagères (cuisine, ménage, courses, tricot) et la prostitution occasionnelle chez elle pour arrondir ses fins de mois.

Pas de parole inutile, un homme à chapeau sonne, elle ouvre, ils se dirigent dans la chambre, c'est fini, il paie, elle refait le lit. Et voilà ce qu'on entend. C'est à dire, pas grand chose.

Le film de Chantal Akerman dépeint avec une précision chirurgicale l’isolement et le vide affectif de cette femme enfermée dans un quotidien, sans plaisir. Reste le poids des tâches domestiques et l’effacement du désir.

En dehors des notes de piano, la musique dans le film « Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles » est très minimaliste. Plutôt qu'une bande originale orchestrale ou traditionnelle, Chantal Akerman utilise les sons ambiants du quotidien : le bruit des clés, des portes, de l’eau qui coule, la vaisselle, pour créer une atmosphère sonore immersive. C'est une sorte de « partition mélancolique ».

Bref, beaucoup de Belges s'ennuient, attirés par la curiosité. Mais d'autres, cinéphiles, crient au génie. « Premier chef-d'œuvre au féminin de l'Histoire du cinéma », selon le journal Le Monde lors de la sortie du film. Jeanne Dielman sera élu en 2022 meilleur film de tous les temps par la revue britannique "Sight and Sound".
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
Happy Days, le podcast 100% années 60 et 70, vous replonge dans les souvenirs marquants de cette époque iconique ! Chaque jour de la semaine, redécouvrez des histoires fascinantes de vos idoles et de ces années d'or : de la folie yéyé aux légendes de la chanson française et internationale comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Jacques Brel, Daniel Balavoine, les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, Françoise Hardy, Dutronc, Annie Cordy, les Shadows, Ray Charles, Dave, Sheila, Alain Delon, Nicoletta, Michèle Torr, et bien d'autres. Ce podcast explore le rock and roll, le twist, le punk, le disco, le funk, ainsi que les concerts mythiques, le cinéma et les séries TV cultes de l’époque, la télévision, sans oublier les découvertes scientifiques et les actualités marquantes en Belgique. Raconté comme un album souvenir des jours heureux, chaque épisode de Happy Days vous invite à revivre des moments positifs et joyeux, pour un voyage nostalgique unique au cœur des playlists des années 60 et 70, de 1960 à 1980.