
On nous a donné une feuille et un crayon,
et l’on nous a dit : coche.
Coche l’école, coche le travail,
coche l’amour, le mariage, les enfants,
et plus tard, coche la réussite — ou le burnout, c’est selon.
Mais personne ne nous a demandé si ces cases,
nous voulaient vraiment.
On avance, souvent le souffle court,
le regard fixé sur la ligne suivante,
oubliant de lever la tête,
de respirer la beauté du chemin.
Et si la vie n’était pas un tableau à remplir,
mais une toile à peindre,
où chaque couleur naît d’un élan du cœur ?