
Dans ce deuxième épisode, nous explorons un article tout juste publié en 2025 dans Musculoskeletal Science and Practice.
Les auteurs y présentent le Person-Centered Hypothesis (PCH) framework, un modèle destiné à améliorer le raisonnement clinique en temps réel dans la prise en charge des douleurs musculosquelettiques.
Ce cadre articule quatre domaines essentiels :
Le phénotype de douleur dominant (nociceptive, neuropathique ou nociplastique),
Les schémas cliniques pertinents,
Les contributeurs régionaux et conditions associées,
Les facteurs influents (cognitifs, émotionnels, sociaux et liés au mode de vie).
Le PCH propose aussi des applications pratiques : un outil visuel en radar permettant de hiérarchiser les priorités cliniques, une structure flexible pour mettre en œuvre le biopsychosocial en consultation, et une aide pour réduire la charge cognitive des praticiens.
Mais les auteurs soulignent que son adoption demande du temps, de l’expertise et des outils validés, ainsi qu’une appropriation des étapes et de l’état d’esprit réflexif qui soutiennent ce cadre.
📚 Référence de l’article :
Shepherd, M. H., McDevitt, A., Keter, D., Albers, N., Clewley, D., & Cook, C. (2025). The person-centered hypothesis framework: Advancing clinical reasoning in musculoskeletal pain management. Musculoskeletal Science and Practice, 80, 103395. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2025.103395