Le rendez-vous culture de RCJ, présenté les lundis et mercredis par Sandrine Sebbane de 11 h 05 à 12 h 00.
Le rendez-vous culture de RCJ, présenté les lundis et mercredis par Sandrine Sebbane de 11 h 05 à 12 h 00.
D’attachement il est bien question, mais si l’héroïne l’est à la promotion de ses auteurs, le héros l’est à l’attachée elle-même, ardemment et jusqu’au délire. Un homme rencontre une femme, rien de nouveau sous le soleil mais Philippe B. Grimbert s’empare des figures, capte les situations et transfigure le propos avec un style qui fait de brindilles existentielles des branches de corail et l’application d’un orfèvre des tempérances du cœur. Satire de l’inconséquence masculine, ce roman n’en demeure pas moins un hommage à la cristallisation stendhalienne et au sentiment amoureux.Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Denis Olivennes pour son « Dictionnaire amoureux des juifs de France » aux éditions Plon.
Un dictionnaire amoureux à rebours des idées reçues
La France n'est pas antisémite. Elle est même une incroyable exception historique et mondiale dans le rapport des Nations avec les Juifs.
Dans ce " Dictionnaire amoureux ", à l'encontre des idées complaisamment entretenues, Denis Olivennes révèle tout ce que la France a apporté aux Juifs de France et tout ce que ces Juifs ont apporté à notre histoire nationale.
L'auteur montre comment les Juifs, présents sur le sol de France depuis deux mille ans, ont entretenu avec la Nation, et la Nation avec eux, des liens inouïs d'amitié réciproque. Mais il fait aussi le constat que ni les non-Juifs ni les Juifs ne se souviennent désormais de cet héritage fertile.
Sont ici évoqués, à travers une panoplie de notices originales et souvent inattendues, les événements forts de l'Histoire (l'Affaire Dreyfus, la collaboration du régime de Vichy...) et les grandes figures qui furent juives, d'origine juives ou demi-juives : Nostradamus, Montaigne, Bergson, Proust, André Citroën... Et de grands personnages chrétiens qui les protégèrent : d'Abélard à Charles de Gaulle en passant par Bernard de Clairvaux ou Pascal, dans un pays qui a aussi admiré sans réserve Sarah Bernhardt, Barbara ou Gérard Oury, et confié le pouvoir à des hommes d'État comme Léon Blum, Georges Mandel ou Pierre Mendès France. À travers des artistes ou des penseurs comme André Maurois, Emmanuel Berl ou Raymond Aron par exemple, on voit comment s'est constitué le berceau de ce que les historiens ont nommé le franco-judaïsme.
De (auteur) : Denis Olivennes
Dessins de : Alain Bouldouyre
ESSENTIEL, le rendez-vous culture
Sandrine Sebbane reçoit Marie Desplechin autrice de la BD « Les sœurs Jacob - Simone Veil et ses sœurs » paru aux éditions les Arènes BS et Eleonora Galasso pour « La vie selon Zoé » chez Michel Lafont.
Une BD réalisée d’après des lettres, journaux intimes, et documents inédits.
«Les soeurs Jacob, c’est le secret de Simone Veil. Elles étaient trois: Milou, Denise et Simone, la dernière.» – David Teboul
Les soeurs Jacob grandissent à Nice, entourées d’une mère aimante, Yvonne, d’un frère chéri, Jean, et d’un père, André, architecte et républicain. Elles traversent leur enfance et leur adolescence dans un cocon, bercées par la beauté et la douceur de la Méditerranée.
Mais autour de la famille, l’Histoire s’embrase et les périls s’accumulent. Le 1er septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent enfin la guerre à l’Allemagne nazie. La défaite de la France et la collaboration précipitent la famille Jacob dans la pauvreté, l’exclusion et la persécution, jusqu’à la déportation.
Marquées à jamais, les trois sœurs se retrouvent au retour des camps. La vie reprend pourtant ses droits. Avant que le destin ne les frappe cruellement…
Ce récit graphique choral, composé à partir des correspondances des trois sœurs et des archives familiales, raconte l’enfance et la jeunesse de ces trois femmes aux tempéraments exceptionnels, l’immense tendresse qui les a unies, et leur inépuisable courage.
Les Sœurs Jacob est une adaptation du film et du livre de David Teboul, avec Marie Desplechin au scénario et Fred Bernard au dessin et à la couleur.
ESSENTIEL, le rendez-vous culture
Sandrine Sebbane reçoit Michaël Darmon pour son livre « Les derniers jours d'Yitzhak Rabin » aux éditions Passés Composés.
Voilà 30 ans, le 5 novembre 1995, deux ans seulement après la poignée de mains historique entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, président du comité exécutif de l'OLP, scellant les accords d'Oslo, le Premier ministre israélien était assassiné.
Ce sont ces jours d'une importance capitale pour l'histoire du conflit israélo-palestinien que relate ici Michaël Darmon, sans bien sûr s'interdire de remonter dans le temps pour comprendre ce qui a pu se jouer en ce moment dramatique.
Car il faut plonger dans la société israélienne, et notamment dans la pensée des extrémistes juifs, pour mieux cerner ce qui a pu mener à cet assassinat dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui.
En se fondant tant sur les archives disponibles que sur de nombreux témoignages de première main - à commencer par les enfants d’Yitzhak Rabin ou le « patron » du renseignement israélien de l'époque -, Michaël Darmon offre un récit aussi riche que poignant de ce moment d’histoire du XXe siècle.
ESSENTIEL, le rendez-vous culture
Sandrine Sebbane reçoit l’animateur Arthur Essebag pour son livre « J’ai perdu un bédouin dans Paris » aux éditions Grasset.
Je m’appelle Arthur Essebag.
Depuis toujours, je vous divertis à la télévision. Je ne vous ai jamais parlé d’autre chose, car j’ai toujours considéré que ce n’était pas mon rôle.
Jusqu’à ce matin où l’impensable a surgi. Des milliers de terroristes. Des villages anéantis.
En quelques heures : 1 200 vies sauvagement brisées. D’autres traînées dans des tunnels, en otages.
Si le monde allait bien, il aurait pleuré. Comme moi j’ai souvent pleuré pour le monde. Mais ce jour-là, une partie de la planète s’est tue.
C’était le 7 octobre 2023. Le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah.
Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable. Je voyais dans leurs yeux ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance. Alors j’ai pensé à ma mère. À mes racines. À cette Histoire tatouée dans mon sang. Et mon ADN s’est mis à hurler : j’ai dit “Je” et j’ai dit “juif” .
Presque malgré moi. Je suis devenu une voix, dans le vacarme et le mensonge.
Et j’ai écrit. Parce que je n’avais plus d’air. Pour survivre. Pour transformer la douleur en action.
De mes voyages en Israël, sous les missiles du Hamas, de mes amis perdus et de ceux retrouvés, entre les larmes et les rires, est né ce livre. Un cri qui traverse les frontières. De Tel Aviv à Gaza. Un cri qui nous demande : où est passée notre humanité ?
J’ai perdu un Bédouin dans Paris est mon premier livre.
Et ce Bédouin, finalement… c’est moi.
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ
Sandrine Sebbane reçoit Gad Elmaleh
Depuis le massacre du 7 octobre 2023, Gilles ne reconnaît plus sa femme Rébecca, une éditrice parisienne dont l’identité juive ressurgit obsessionnellement en même temps qu’apparait au plafond de leur chambre à coucher un champignon mystérieux impossible à éradiquer.
Tout ce qui lui était familier lui devenant étranger, Gilles se réfugie dans un adultère clandestin avec la belle Capucine, avec laquelle il se sent « à la maison » et qui va l’encourager à découvrir les meetings de Jordan et Marine. Passion sexuelle bientôt mêlée de passion politique, dans un monde où tout se défait.
Autour de ce trio, un rabbin séduisant, un avocat provocateur, une écrivaine intersectionnelle qui rêve d’un prix littéraire, un ami fasciste, une influenceuse pro-israélienne, des dîners pleins de vie et d’engueulades, les grands mots, la folie de tous dans une France obsédée par les questions identitaires ( religion, communautés, genres, sexes…) qui semble elle aussi recouverte de moisissure.
20 après le succès de son mythique Vieux juif blonde sur scène, Amanda Sthers, nous offre un roman vif, drôle, implacable, une variation contemporaine sur La Métamorphose de Kafka sous forme de fable politique aux dialogues ciselés dont nul ne sort indemne et qui fait du bien dans un monde où la nuance, le recul et l’humour se font rares.ESSENTIEL, le rendez-vous culture
Sandrine Sebbane reçoit Philippe Sands pour son livre « 38 rue de Londres » aux éditions Albin Michel et David Korn Brzoza auteur et réalisateur de documentaires.
1ʳᵉ sélection du Prix André Malraux
Dans la soirée du 16 octobre 1998, le dictateur chilien Augusto Pinochet est arrêté dans une clinique de Londres. Après un règne brutal marqué par des assassinats, des disparitions et des tortures dans le centre de détention et d'interrogatoire situé au « 38, rue de Londres », à Santiago, il est inculpé de crimes de génocide, de tortures, de terrorisme international et d'enlèvements. Il sera empêché de retourner au Chili pendant plus d'un an, en attendant l'aboutissement de la bataille juridique internationale autour de son cas. En 2006, âgé de quatre-vingt-onze ans, il s'éteint à l'Hôpital militaire de Santiago.
En 1984, Walther Rauff, considéré comme l'un des plus grands criminels nazis, meurt dans son lit, à Santiago, sans avoir jamais été extradé, ni jugé. Responsable direct de la mort de près de 100 000 victimes juives par gazage dans des camions - les « unités de tuerie mobiles » -, dont il a organisé la conception et le déploiement, il se réfugia, après la guerre, en Patagonie, protégé jusqu'à sa mort par les milieux militaires chiliens, dont il fut très proche.
Ces assassins hors du commun finiront-ils par répondre de leurs actes ? Comment leurs histoires sont-elles liées ?
Dans ce thriller juridique fascinant qui retrace l'histoire et le parcours croisé de deux des criminels les plus impitoyables du xxe siècle, Philippe Sands pose la question de l'impunité et de l'immunité, une question d'une inquiétante actualité.
Avocat international franco-britannique, Philippe Sands est aussi professeur de droit à l'University College de Londres et écrivain. Il est l'auteur, chez Albin Michel, de Retour à Lemberg (2017), La Filière (2019) et de La Dernière Colonie (2022).
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Marc Weitzmann pour son livre sur Philippe Roth « La part sauvage » paru aux éditions Grasset
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane.
Spécial Magazine L’Arche septembre/octobre 2025 – Juifs Égyptiens
Avec Josyane Savigneau et Fabienne Cohen-Salmon pour parler de la soirée sur les Égyptiens le 29 septembre à l’Espace Rachi.
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Anne Berest pour son roman « Finistère » paru aux éditions Albin Michel.
Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ?
« À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s'assombrissaient au fil du temps, et dont l'instabilité visuelle voulue par l'artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »
Après La Carte Postale et Gabriële, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son oeuvre romanesque consacrée à l'exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s'entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu'à mai 68, en passant par l'Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest.
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Rachel Khan et Steve Suissa pour le spectacle « Les grands tournants ».
Et si les grandes voix de notre passé revenaient nous parler ? Les Grands Tournants ressuscite les discours qui ont bouleversé le cours de l’Histoire. Porté par deux comédiens dans un dispositif scénique immersif mêlant théâtre, images d’archives recréées par intelligence artificielle et une création sonore enveloppante, chaque représentation replonge le public dans l’atmosphère d’un grand moment de bascule de notre histoire, de Victor Hugo à Charles De Gaulle en passant par Golda Meir et Simone Veil. Plus qu’un hommage à la parole politique et humaniste, Les Grands Tournants est un pont entre les générations, un appel vibrant à la mémoire et à la citoyenneté, un acte artistique qui fait résonner les combats d’hier dans les urgences d’aujourd’hui.
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Stéphane Koechlin pour « Arthur Koestler, la fin des illusions » aux éditions du Cerf.
Géant littéraire aux millions de lecteurs, auteur visionnaire au destin de météore, Arthur Koestler fut un écrivain adulé, haï, immense, dont la vie épousa les chaos du siècle dernier.
Partisan de toutes les causes, il vit sa quête d'absolu se heurter aux grandes tragédies et son existence basculer. Devenu l'adversaire de toutes les idéologies, son engagement antitotalitaire culmina avec la publication de son maître-livre, Le Zéro et l'Infini.
Parce qu'il avait tout vu. Parce qu'il avait tout dit. Voici son histoire. Tour à tour espion communiste et militant sioniste, passé par les prisons et condamné à mort, Arthur Koestler a eu mille vies.
Mille vies que raconte Stéphane Koechlin dans cette biographie qui se lit comme un roman d'aventures et nous entraîne sur les pas d'un homme qui aura cherché toute sa vie une terre d'élection, un idéal politique.
Un homme déchiré entre plusieurs langues, son hongrois natal, l'allemand qu'il répudiera, l'anglais, l'hébreu fantasmé. Enfin un homme libre, écrasé entre les blocs totalitaires du xxe siècle, qui s'accrochera à la littérature et déchirera le voile des illusions.
Aujourd'hui, plus que jamais, la vie d'Arthur Koestler doit être racontée, et sa sagesse apprise. Acquise qu'elle fut dans les drames, les malheurs et les guerres dont nous voyons le retour aujourd'hui. Un livre capital.
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Grégory Lévy, auteur du livre « Les mystères de l’éloquence - Les secrets de l’art oratoire de l’Antiquité à nos jours » aux éditions du Rocher.
« Comme la grande musique, l'éloquence est cette jouissance qui ne mesure sa profondeur qu'à celle du silence qui la ponctue. L'éloquence est le coeur de notre métier, son coeur battant. »
Pour traiter ce sujet brûlant et central de leur vie, nos auteurs reviennent aux sources : l'éloquence s'inscrit dans une histoire de plus de deux millénaires. De la rhétorique grecque aux plaidoiries modernes, ils dessinent les portraits d'orateurs légendaires comme Cicéron, Bossuet, Moro-Giafferri, Isorni, Floriot, Halimi, Guez, Lombard... pour mieux leur rendre hommage. À cette exploration de l'art oratoire, de l'Antiquité à nos jours, ils mêlent réflexions philosophiques et témoignages personnels, nous livrant quelques-unes de leurs plaidoiries, leurs secrets, mais aussi leurs doutes, la peur toujours présente malgré les années de pratique.
Un essai riche et inspirant car, si les ressorts de l'éloquence ont dû s'adapter au fil du temps et des contextes, il y aura toujours, dans n'importe quel procès, un terrain de conviction à conquérir.
Amoureux des belles lettres, Grégory Lévy est reconnu pour plaider au civil avec la fougue du pénaliste et au pénal avec la technicité du civiliste. Ainsi s'est-il illustré dans les scandales financiers majeurs tels que la défiscalisation immobilière ou les prêts toxiques, autant qu'aux assises terroristes Charlie Hebdo et V13, devenant l'une des grandes voix du barreau parisien.
Le bâtonnier Gilles-Jean Portejoie, qui vient de fêter ses noces d'or avec le barreau, a prêté serment très jeune. Généraliste, mais surtout pénaliste, coutumier d'affaires sensibles et médiatisées (Daval, la petite Fiona, Charlie Hebdo, le Bataclan...), avocat de stars du show-business et de vedettes de la politique, il figure aujourd'hui, plus que jamais, parmi les ténors du barreau français.
ESSENTIEL, le rendez-vous culturel de RCJ présenté par Sandrine Sebbane.
Elle reçoit Gregory Mouloudji, fils du chanteur Mouloudji, pour le spectacle hommage à son père « Grégory chante Mouloudji » à partir du 17 septembre au Théâtre Montmartre Galabru.