Dans un entretien accordé à France 24, l'opposant biélorusse Sergueï Tikhanovski, libéré après plus de cinq ans de prison, raconte ses retrouvailles avec sa famille : "Ma fille ne m'a pas reconnue." Il assure avoir "refusé de signer un quelconque contrat avec les autorités biélorusses" en échange de sa liberté. Son épouse, Svetlana Tikhanovskaya, avec qui il vit à Vilnius, témoigne avoir passé "plus de deux ans" sans "aucune nouvelle" de son mari. Elle appelle l'Occident à "maintenir" une "pression", sur le régime biélorusse, "qui ne comprend que le langage de la force", et dénonce Alexandre Loukachenko, qualifié de "marionnette de Poutine".

Dans un entretien accordé à France 24, le ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, appelle au désarmement du Hezbollah, sans lequel "le Liban en tant qu'État ne pourrait pas exister", jugeant "absurde" l'idée de conditionner ce désarmement au retrait israélien. Le ministre affirme également que l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth "détermine aussi l'existence de l'État libanais", et soutient un accord permettant à une partie des Syriens détenus au Liban d'être transférés en Syrie.

Dans un entretien accordé à France 24, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Adama Bictogo assure qu'Alassane Ouattara "sera bel et bien candidat en octobre 2025", malgré l'absence de confirmation officielle du chef de l'État. Il invoque la loi ivoirienne pour expliquer l'exclusion de Tidjane Thiam, affirmant que "le pouvoir en place n'est à la base de l'impossibilité" de sa candidature. Interrogé sur sa candidature potentielle au scrutin en cas de désistement d’Alassane Ouattara, Adama Bictogo se dit prêt à "répondre à "l'appel" du président, en tant "qu'homme de mission".

Dans un entretien accordé à France 24, Massad Boulos, conseiller spécial de Donald Trump pour l'Afrique, qualifie l'accord de paix conclu le 27 juin entre le Rwanda et la RD Congo d'"historique", soulignant qu'"il n'y a jamais eu d'accord global comme celui-ci". Cet accord, précise-t-il, vise à mettre un terme à un conflit qui dure depuis "plus de trois décennies", et qui a fait plus de 6 millions de morts et 8 millions de déplacés.

Dans un entretien accordé à France 24, l'opposant russe Ilya Iachine, libéré en août 2024 après une condamnation à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l'invasion de l'Ukraine, affirme vouloir rentrer en Russie, malgré les risques. Exilé à Berlin depuis un échange de prisonniers, il refuse de demander l'asile politique, se considérant "en mission". Ilya Iachine estime que Donald Trump – qui avait promis de solutionner la question russo-ukrainienne en 24 heures – commence "à être un peu exaspéré par le comportement du Kremlin".

Dans un entretien accordé à France 24, le moine tibétain Jayang Jinpa, exilé en Inde depuis 2009, témoigne des souffrances qui frappent sa communauté en Chine. Son neveu de 18 ans, ainsi que sa tante, se sont immolés respectivement en 2012 et 2015. Au total, 157 Tibétains se sont ainsi donnés la mort pour protester contre l'oppression chinoise. Évoquant la politique de "sinisation forcée", le moine dénonce l'internement d'un million d'enfants tibétains dans des "internats coloniaux" sous Xi Jinping.

L'Iran "a été l'objet d'une attaque unilatérale de la part d'Israël", suite à laquelle l'Iran a utilisé "son droit de défense", estime l'ambassadeur d'Iran en France, Mohammad Amin Nejad, sur France 24. Interrogé sur la possibilité d'une solution diplomatique à ce conflit, il affirme que "la voie diplomatique doit être la priorité" et confirme la volonté de l'Iran d'aller "à la table des négociations" pour entrer dans "une logique plus civilisée". 

Dans un entretien accordé à France 24, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, revient sur la guerre entre Israël et l'Iran et son inquiétude au sujet d'un possible accident nucléaire. Selon lui, les frappes menées par l'armée israélienne ont bien eu un impact sur les sites nucléaires iraniens, et ont conduit à "une réduction dans les capacités iraniennes".

Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.  

Dans un entretien accordé à FRANCE 24, le ministre israélien de l'Économie Nir Barkat rejette la création d'un État palestinien, préconisant à la place un "modèle d'émirats" pour les Palestiniens de Cisjordanie. Il critique aussi la France qui envisage de reconnaître un État palestinien, exhortant Paris à "soutenir la seule démocratie du Moyen-Orient" et à "aider" Israël à mettre un terme à la guerre à Gaza rapidement.

Dans un entretien accordé à France 24, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal justifie les frappes de drones massives contre quatre aérodromes russes, dimanche, comme un moyen de "libérer notre espace aérien des bombardiers russes" et de protéger la population ukrainienne "d'attaques nocturnes sur les infrastructures civiles".

Dans un entretien accordé à France 24, le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege accuse l'ex-président congolais, Joseph Kabila, qui vient d’annoncer son retour d’exil, d'agir pour le Rwanda, en n'ayant pas dénoncé Kigali comme "agresseur". Évoquant sa "grande déception" après sa candidature à l'élection présidentielle de 2023, il regrette la corruption d'un pays où "très, très peu de gens peuvent dire 'non merci' devant un billet".

Invité de Marc Perelman dans l’émission En tête à tête, l'ancien ministre malien de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté accuse la junte malienne au pouvoir de "faire en sorte que l'ordre militaire prenne la place du pouvoir constitutionnel", alors même qu'elle devait être une force de transition. Pour lui, le dessein du pouvoir militaire en place depuis le coup d'État de 2020, est de maintenir son chef, Assimi Goïta, au pouvoir. Il affirme qu'une "dictature militaire" s'installe au Mali.

Le cardinal Jean-Paul Vesco, archevêque d'Alger, a accordé un entretien à France 24. Il salue l'élection du pape Léon XIV, qu’il décrit comme un "faiseur de paix" appelé à poursuivre l'œuvre de François, mais en renforçant la "collégialité" du pontificat. Sur la crise diplomatique entre la France et l'Algérie, Jean-Paul Vesco estime qu’elle révèle une blessure coloniale toujours ouverte. Il appelle la France à "regarder en face" cette histoire, dénonçant un "rapport d’abuseur à abusé".

Dans un entretien exclusif avec France 24, le président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, salue les efforts diplomatiques du Qatar et des États-Unis pour mettre fin à la guerre en RD Congo. Il exprime toutefois ses inquiétudes face à une possible attaque rwandaise contre son pays et déclare ne plus faire confiance à son homologue rwandais Paul Kagame. Évariste Ndayishimiye confirme par ailleurs le maintien de ses troupes sur le sol congolais.

L'historien et philosophe Achille Mbembe a accordé un entretien à France 24, dans lequel il porte un regard contrasté sur l'état de la démocratie sur le continent africain, entre coups d’État, présidents qui s'éternisent au pouvoir et alternances démocratiques. Achille Mbembe appelle à la fin du franc CFA et des bases militaires françaises en Afrique, exhortant à "passer à autre chose", aussi vite que possible. Pour l'intellectuel camerounais, la Françafrique est "objectivement terminée". 

Invité de France 24, Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l'Homme de RDC s'est notamment alarmé des violences dans l'est du pays, commises par toutes les parties au conflit, selon l'ONU. Le M23, milice soutenue par le Rwanda, et l'Alliance fleuve Congo (AFC), coalition rebelle, sont les principaux coupables, pour Paul Nsapu Mukulu, qui accuse aussi l'ancien président Joseph Kabila d'avoir "apparemment choisi de soutenir ceux qui ont pris les armes". 

Monique Clesca est autrice, ancienne fonctionnaire de l'ONU et militante pro-démocratie bien connue en Haïti. Dans une interview accordée à France 24, elle explique que "la situation est vraiment tragique" et que "la prise de contrôle [ndlr : par les gangs du pays] est totale pratiquement sur Port-au-Prince". Elle revient également sur la "double dette" que la France a imposée à Haïti il y a près de 200 ans.

Dans un entretien accordé à France 24 depuis Bissau, Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau confirme sa candidature à la présidentielle prévue le 23 novembre, affirmant que "personne" n'en sera "exclu". Le chef de l'Etat sortant avait déclaré avoir échappé à une tentative de coup d'État en décembre 2023 et affirme "rester vigilant", se félicitant des "mesures" prises contre "ce risque". Umaro Sissoco Embaló affirme, par ailleurs, qu'il n'y a "aucune crise avec la Cédéao", dont il a expulsé une délégation, le 3 mars.

Dans un entretien accordé à France 24, Joe Raggi, le chef de la diplomatie libanaise, appelle la communauté internationale à "faire pression" sur Israël, afin de mettre un terme à la guerre à Gaza. Il demande aussi "le retrait immédiat, total et inconditionnel" des forces israéliennes présentes sur le territoire libanais, et écarte toute idée de normalisation des relations entre Beyrouth et Tel-Aviv.