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Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Radio Prague International
5 episodes
2 days ago
« À l’école, certains garçons me traitaient de pute française. J’avais huit ans et c’était en pleine guerre d’Algérie. Quand j’avais quatorze ans, la jeunesse communiste de ma ville me demandait d’accompagner des délégations françaises qui venaient en Tchécoslovaquie », se souvient Florianna Kudrnová, fille d’une mère franco-polonaise et d’un père tchèque qui dirigeait la Chambre de commerce de Plzeň, jusqu’à sa fermeture en 1950. Comme ses parents, Florianna a subi la pression du régime communiste. À treize ans, elle voyage seule en France pour rendre visite à sa famille. Deux ans plus tard, en septembre 1965, alors qu’elle se trouve de nouveau à Paris, la jeune fille décide de ne plus retourner en Tchécoslovaquie. Elle sera rejointe par sa mère quelque temps plus tard.
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« À l’école, certains garçons me traitaient de pute française. J’avais huit ans et c’était en pleine guerre d’Algérie. Quand j’avais quatorze ans, la jeunesse communiste de ma ville me demandait d’accompagner des délégations françaises qui venaient en Tchécoslovaquie », se souvient Florianna Kudrnová, fille d’une mère franco-polonaise et d’un père tchèque qui dirigeait la Chambre de commerce de Plzeň, jusqu’à sa fermeture en 1950. Comme ses parents, Florianna a subi la pression du régime communiste. À treize ans, elle voyage seule en France pour rendre visite à sa famille. Deux ans plus tard, en septembre 1965, alors qu’elle se trouve de nouveau à Paris, la jeune fille décide de ne plus retourner en Tchécoslovaquie. Elle sera rejointe par sa mère quelque temps plus tard.
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Episodes (5/5)
Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Florianna Kudrnová : « À quatorze ans, je savais déjà que je ne pourrais pas vivre en Tchécoslovaquie »
« À l’école, certains garçons me traitaient de pute française. J’avais huit ans et c’était en pleine guerre d’Algérie. Quand j’avais quatorze ans, la jeunesse communiste de ma ville me demandait d’accompagner des délégations françaises qui venaient en Tchécoslovaquie », se souvient Florianna Kudrnová, fille d’une mère franco-polonaise et d’un père tchèque qui dirigeait la Chambre de commerce de Plzeň, jusqu’à sa fermeture en 1950. Comme ses parents, Florianna a subi la pression du régime communiste. À treize ans, elle voyage seule en France pour rendre visite à sa famille. Deux ans plus tard, en septembre 1965, alors qu’elle se trouve de nouveau à Paris, la jeune fille décide de ne plus retourner en Tchécoslovaquie. Elle sera rejointe par sa mère quelque temps plus tard.
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5 days ago
27 minutes 49 seconds

Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Alena Parthonnaud Krutová : « Dans le train Prague-Paris, je cachais mon passeport français dans mon chignon »
« Je n’oublierai jamais les contrôles douaniers lors du trajet en train entre Prague et Paris », confie la musicologue Alena Parthonnaud Krutová dans le podcast Destins d’émigrées. Elle est issue d’une famille franco-tchèque : son père était Vladislav Kruta, éminent physiologiste tchèque persécuté pour avoir signé, en 1968, le fameux manifeste des Deux mille mots. Depuis 1957, sa mère française l’emmenait régulièrement en vacances chez sa grand-mère à Saumur. Alena est née à Prague, mais elle a passé toute sa jeunesse à Brno, où elle a également étudié la musicologie. En 1978, un séjour d’études lui permet finalement de s’installer à Paris, à l’instar de son frère aîné Venceslas Kruta, archéologue et grand spécialiste des Celtes , tandis que leurs parents restent en Tchécoslovaquie. Alena Parthonnaud Krutová se souvient de ses débuts en France, où malgré ses origines françaises, elle se sentait comme une émigrée. Tout a changé pour Alena dans les années 1980, lorsqu’elle s’est épanouie professionnellement au sein de la Médiathèque musicale Mahler.
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1 week ago
18 minutes 22 seconds

Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Olga Moris : « J’adorais danser en costume morave aux bals du Sokol de Paris »
Originaire d’Olomouc, Olga Moris vit en France depuis la fin des années 1960, mais la Moravie, sa région natale, lui reste chère. Elle est issue de la famille de l’architecte fonctionnaliste Lubomír Šlapeta, connu comme l’auteur de nombreux bâtiments et de maisons familiales en Moravie centrale. Le frère jumeau d’Olga Moris, Vladimír Šlapeta, est également architecte, tandis que le son frère aîné, Ivan, est caméraman. Olga a quitté la Tchécoslovaquie à peine deux mois après l’invasion d’août 1968, pour épouser son petit ami Jacques quelques mois plus tard, à l’Église Saint-Séverin. Dans ce podcast, Olga se souvient de ses premières semaines de vie à Paris, du travail de jeune fille au-pair dans des familles où elle ne se sentait pas « à sa place » et des nuits passées dans une chambre de bonne. « Malgré les difficultés, je n’ai jamais songé au retour », confie cette mère de quatre enfants et ancienne professeur de musique qui dit avoir « tchéquisé » toute sa famille, y compris son mari.
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2 weeks ago
13 minutes 12 seconds

Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Věra Fichant : « Dans le sud de la France, je me suis enfin sentie accueillie »
Née à Litomyšl d’un père pasteur proche, dans sa jeunesse, du président T. G. Masaryk, Věra Fichant n’avait pas le profil politique qui plaisait aux communistes. Refusée dans une école d’art, elle travaille comme couturière pour se réorienter enfin vers la géophysique. Sa jeunesse a été jalonnée de nombreux bouleversements. Après l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie, Věra sombre dans la dépression et ses parents l’envoient en France, avant que les frontières ne se referment définitivement. À Paris, elle rencontre son futur mari, mais décide d’abord de rentrer dans son pays natal avant de prendre la décision finale de déménager en France. C’est dans la petite ville provençale de Meyrargues que Věra Fichant a trouvé sa mission : servir de lien entre Tchèques et Français, entre les deux pays et les deux cultures. Présidente de l’Association Amitié Franco-Tchèque, elle rassemble ses compatriotes autour de la « školička » (ou « petite école »), et d’autres activités créatives. Věra Fichant a par ailleurs fondé, il y a plus de trente ans, le Théâtre Divadlo , spécialisé dans les marionnettes et devenu un lieu incontournable de la vie culturelle marseillaise.
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3 weeks ago
21 minutes 23 seconds

Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
Lenka Boková : « Mon goût pour la diversité du monde s’est épanoui en France »
« Je suis arrivée en France le 15 mai 1975, en stop, depuis la Belgique », se souvient Lenka Boková, l’invitée de notre nouveau podcast « Destins d’émigrées ». Femme d’aventure, curieuse, engagée et libre d’esprit, la jeune femme de 20 ans rejoint d’abord les cercles de gauche de l’Université de Vincennes. Elle étudie l’histoire et l’arabe et, naturalisée française, obtient un poste à la direction de la Bibliothèque nationale de France. En 2011, changement de décor : elle pose ses valises à Avignon où elle devient conservatrice de la bibliothèque de la Maison Jean Vilar et spécialiste des archives du Festival d’Avignon. Lenka parle tchèque, français, polonais, russe, arabe et même chinois. Elle a fait découvrir aux Français l’œuvre du grand poète tchèque Vladimír Holan. Tout en devenant, au fil des années, l’une des figures majeures de la vie sociale et culturelle d’Avignon.
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1 month ago
18 minutes 55 seconds

Destins d’émigrées : de la Tchécoslovaquie communiste vers la France
« À l’école, certains garçons me traitaient de pute française. J’avais huit ans et c’était en pleine guerre d’Algérie. Quand j’avais quatorze ans, la jeunesse communiste de ma ville me demandait d’accompagner des délégations françaises qui venaient en Tchécoslovaquie », se souvient Florianna Kudrnová, fille d’une mère franco-polonaise et d’un père tchèque qui dirigeait la Chambre de commerce de Plzeň, jusqu’à sa fermeture en 1950. Comme ses parents, Florianna a subi la pression du régime communiste. À treize ans, elle voyage seule en France pour rendre visite à sa famille. Deux ans plus tard, en septembre 1965, alors qu’elle se trouve de nouveau à Paris, la jeune fille décide de ne plus retourner en Tchécoslovaquie. Elle sera rejointe par sa mère quelque temps plus tard.