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À l’occasion de la restitution du « 27ème trésor » restitué par la Finlande au Benin le mardi 13 mai 2025, Ana et Manon, présentent différents regards sur le film «Dahomey» de Mati Diop. Avec leurs invitées, Edith (historienne de l’art et créatrice de contenus culturels sur les réseaux), Romane (critique de cinéma), et Sandrine (chargée de médiation culturelle), elles s’interrogent sur la portée du film, son propos et les nombreuses questions qu’il soulève.
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Aujourd'hui, dans Cœurs sensibles, biens sans cible, Ana et Manon, rencontrent Lotte, théoricienne de l’art et curatrice, pour explorer la question sensible de la toxicité des objets qui ont subi des traitements chimiques pour leur conservation dans les musées. À partir du cas fascinant des masques solaires Kogui, la conversation interroge les normes eurocentriques de conservation, leur histoire, et leurs impacts.
Comment la chimie a-t-elle façonné notre rapport aux objets ? Peut-on vraiment "détoxifier" des artefacts ? Et que signifie préserver, quand cela altère les liens entre les objets et les communautés qui les ont créés ?
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Pour ce cinquième épisode, cap sur la Sierra Nevada de Santa Marta, Ana et Manon explorent la philosophie et les traditions culturelles des “gardiens de la terre”, les Kogui.
Deux masques solaires de ce peuple autochtone colombien, sont les protagonistes de cette enquête.
Leur histoire entremêle plusieurs niveaux de sensibilité et questionne les approches occidentales du patrimoine culturel des peuples autochtones.
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Dans ce nouvel épisode, Ana et Manon se rendent dans les locaux de la mission de préfiguration du Musée-Mémorial du Terrorisme, pour échanger avec les personnes en charge de concevoir ce futur musée, à la suite de l’enquête sur la porte du Bataclan peinte par Banksy.
Au cours d’une conversation avec Claire, chargée des collections au Musée-Mémorial, elles abordent la question de la constitution ex-nihilo des collections de ce nouveau musée, inédit en France, dont les objets, issus de crimes, sont particulièrement sensibles pour les victimes et leurs proches.
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Dans ce nouvel épisode de Cœurs sensibles, biens sans cible, Ana et Manon, discutent avec Paul Minvielle du destin des objets chinois pris lors de la seconde guerre de l’opium (1856-1860).
Les recherches de Paul Minvielle apportent un éclairage nouveau sur la constitution des collections d’art asiatique, muséales et privées en France, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, et interrogent les rouages d’un marché en plein essor dans le contexte des campagnes militaires françaises en Chine.
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Aujourd'hui, dans Cœurs sensibles, biens sans cible, Ana et Manon, retracent le destin d’un bien hors du commun, à la frontière entre le licite et l’illicite, dont la valeur économique et symbolique sont telles, qu’elles en font un bien sensible invendable.
La porte du Bataclan peinte par Banksy en juin 2018 a été volée dans la nuit du 26 au 27 janvier 2019, puis retrouvée en juin 2020 dans une ferme dans les Abruzzes en Italie. Volée, traquée, restituée, le sort de la porte est encore incertain, et sa propriété est toujours contestée.
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Pour ouvrir le bal, Cœurs sensibles, biens sans cible, invite à suivre la trace d’un ensemble de manuscrits royaux de la Corée du sud redécouverts en 1975 dans les réserves de la Bibliothèque nationale de France par la chercheuse Park Byeong-Seon. L’épisode raconte les détails de cette découverte exceptionnelle qui a secoué la sphère culturelle et a permis la construction d’une ligne de TGV.
Avec ce premier épisode, Ana et Manon proposent une relecture de l’histoire des manuscrits, discutent des implications éthiques, politiques, et économiques de l’accord conclu entre les deux pays, et soulignent le travail extraordinaire de la chercheuse Park Byeong-Seon.
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