A 10 ans, Arthur découvrait Schools out d’Alice Cooper. Aujourd’hui, il est à la retraite et compose des paysages sonores, la tête courbée sur de tous petits synthés. La musique l’a accompagné toute sa vie, la maladie aussi. A l’époque, il a été diagnostiqué maniaco-dépressif, aujourd’hui on dit bipolaire. Entre portrait sonore et enquête musicale, un témoignage sensible sur la vie et ses empêchements.
Réalisation : Chrystèle Bazin
Musique : Arthur C. Colombo
Musique additionnelle : Welcome to the Dissidents (Martin Dupont), Tawny Night (François Bayle), A bit Of Life (Inoculating Rabbies), Arabian night (Inoculating Rabbies).
Durée : 59 min (58min41)
Date de production : octobre 2024 (ou septembre 2025 pour la version stéréo d’une heure)
Production : E(QUI)VOQUE - equivoque.art / Radio Grenouille - Euphonia
Je suis partie de Marseille pour fuir. En revenant vivre dans ma ville natale et travailler dans la radio du quartier de mon enfance, je me confronte à ce que j’ai laissé en suspens.
L’inceste que j’ai subi, mes proches, et les autres victimes du même agresseur, rencontrées au procès.
Que sont-elles devenues ?
Et qui sont celles encore méconnues ?
Une quête identitaire et collective autour de la dialectique du silence et de la parole, du pardon et de ce qui fait justice.
Un documentaire de Léna Rivière, réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture (Aide sélective aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques 2023), lauréat de la Bourse de la SCAM Brouillon d'un rêve radio et podcast 2025, et produit par Radio Grenouille – Euphonia avec le soutien de La Métive.
Composition musicale : Oraselone
Aide à la réalisation et mixage : Jean-Baptiste Imbert
Entre enquête sociologique et documentaire sonore, Papaïchton-Pompidouville est un portrait de cette commune isolée de Guyane, frontalière avec le Suriname, fondée par une communauté Boni, du nom du chef guerrier marron qui a mené au 18e siècle la révolte contre les esclavagistes hollandais.
Différents acteurs du village, aux différentes positions sociales, livrent une analyse chorale mais non moins tendue des enjeux économiques, sociaux, écologiques, et par conséquent politiques, auxquels fait face la commune.
Troisième partie : Le peuple Boni et l’État françaisLa troisième partie aborde de manière plus politique la colonialité du pouvoir français, au travers des relations avec les institutions françaises régulant l'accès aux ressources naturelles, et les stratégies d'acteurs associatifs et municipaux pour faire avancer la commune en adaptant les moyens de l'Etat aux problèmes locaux.
Réalisé par Delphine Ménoret, produit par l’Association Stochastique, financé par la chaire Industries minérales et territoires (encadré par Brice Laurent et Juliette Cerceau), projet lauréat du Prix Phonurgia Nova : accompagnement par une résidence d‘écriture encadrée par Marc-Antoine Granier.
Entre enquête sociologique et documentaire sonore, Papaïchton-Pompidouville est un portrait de cette commune isolée de Guyane, frontalière avec le Suriname, fondée par une communauté Boni, du nom du chef guerrier marron qui a mené au 18e siècle la révolte contre les hollandais esclavagistes.
Différents acteurs du village, aux différentes positions sociales, livrent une analyse chorale mais non moins tendue des enjeux économiques, sociaux, écologiques, et par conséquent politiques, auxquels fait face la commune.
Cette deuxième partie aborde la question du travail : des trajectoires scolaires difficilles des jeunes, du manque d'emplois salariés et de la forme courante des "jobs", qui, bien qu'informels, sont légitimés par la continuité avec les pratiques traditionnelles, et de la potentialité - ou non - de créér des entreprises légales liées aux ressources forestières.
Réalisé par Delphine Ménoret, produit par l'Association Stochastique, financé par la chaire Industries minérales et territoires (encadré par Brice Laurent et Juliette Cerceau), soutenu par la résidence de création sonore de Phonurgia Nova (encadrée par Marc-Antoine Granier).
Remerciements : à l'ensemble des Papaïchtonais qui ont donné leur voix à ce documentaire et en particulier à à Carlos Adaoudé, ainsi qu'à Éléa Cabassut, à l'équipe de Yenkumu Lutu et du Parc Amazonien de Guyane. Aux premiers auditeurs pour leurs conseils et en particulier, à Olivia Adaoudé, Florentin Beaume, Pierre Michelon, Christelle Rabier, Martín Cavero, William Culand, Joséphine Lunal, Erika Hernandez.
Entre enquête sociologique et documentaire sonore, Papaïchton-Pompidouville est un portrait de cette commune isolée de Guyane, frontalière avec le Suriname, fondée par une communauté Boni, du nom du chef guerrier marron qui a mené au 18e siècle la révolte contre les hollandais esclavagistes.
Différents acteurs du village, aux différentes positions sociales, livrent une analyse chorale mais non moins tendue des enjeux économiques, sociaux, écologiques, et par conséquent politiques, auxquels fait face la commune.
Cette première partie aborde les enjeux présents en ce qu'ils sont en rupture ou en continuité avec l'économie "traditionnelle" et l'histoire économique extractiviste de la région.
Réalisé par Delphine Ménoret, produit par l'Association Stochastique, financé par la chaire Industries minérales et territoires (encadré par Brice Laurent et Juliette Cerceau), soutenu par la résidence de création sonore de Phonurgia Nova (encadrée par Marc-Antoine Granier).
Remerciements : à l'ensemble des Papaïchtonais qui ont donné leur voix à ce documentaire et en particulier à à Carlos Adaoudé, ainsi qu'à Éléa Cabassut, à l'équipe de Yenkumu Lutu et du Parc Amazonien de Guyane. Aux premiers auditeurs pour leurs conseils et en particulier, à Olivia Adaoudé, Florentin Beaume, Pierre Michelon, Christelle Rabier, Martín Cavero, William Culand, Joséphine Lunal, Erika Hernandez.
Chergui | Une création de Chloé Despax inspirée du vent chaud et violent qui souffle sur le nord du Maroc.
Elle explore, à travers paysages sonores, voix locales et musiques traditionnelles, les liens sensibles entre ce phénomène naturel et nos états mentaux.
En écho au film Chergui ou le Silence Violent (1975) de Moumen Smihi. Cette œuvre met en scène les voix de F’dila Damej, Weld Stitou, Mouna Bendriss, Fatima Zahra M’nari et Fadel Mabrouki Ibouyen.
Mixage : Gaëtan Parseihian.
Une production de la résidence N’bta, en co-production avec Studio Euphonia / Radio Grenouille.
Dans le rituel quasi religieux d’endormissement du nouveau-né, l’enfant, dans les bras de son parent, est dans une posture d’écoute toute particulière. Il descend dans le sommeil, en rappel le long d’une voix qui s’évanouit dans le silence.
Présence, absence : dans cette alternance, la berceuse est une amulette sonore, ou encore un phénomène transitionnel. Elle permet de vaincre les peurs et de s’abandonner aux mystères de la séparation.
Une collecte de berceuses commencée auprès des musiciens de jazz programmés au Cri du Port a été enrichie par d’autres parents et EJE – donnant forme à des questions autour de l’héritage musical, de l’identité, de la langue maternelle et des histoires et valeurs véhiculées par les berceuses.
Elise Petit, maitresse de conférence en musicologie à l’Université de Grenoble, apporte son éclairage sur les paroles de berceuses italiennes mises en exergue par le travail de recherche de Valentina Avanzini.
Par ordre d’apparition : berceuse au piano de Pierre-François Blanchard / Malik Mezzadri (Magic Malik) / Nicole Lise / Elise Petit / Marc Benham / maman de Naji / Sébastien Llado / Yann Ong / berceuse à la guitare d’Emile Mélenchon / Wafaa / Marion Latuillière / berceuse de Malik / Fatma maman d’Elizan / Quentin Ghomari / Dondo, dondo par Caterina Bueno / berceuse à la trompette de Quentin / Marie / Maiden voyage par Pierre Fenichel »
Pratiques populaires nourricières, chasse et cueillette ont tout de même en commun d’être considérées comme passéistes face à la queue de comète néolithique (qui n’a de révolution que le nom).
Elles surnagent en dissimulant leurs vestiges dans les interstices familiaux et ruraux, prises dans l’étau d’une modernité conquérante.
Cueilleur écolo ou chasseur viandard, chacun semble avoir choisi son camp depuis longtemps… et sa couleur (pull lavande ou casquette orange).
Deux univers hermétiques, voués à s’empoigner en bord de chemin ?
Nos ancêtres préhistoriques n’étaient-ils pas chasseurs-cueilleurs ?
Au-delà des images sociales fracturées qui nous sont jetées aux yeux, voilà une tentative de coexistence par le sonore, une écoute curieuse des sensibilités complexes qui habitent un coin du monde.
Une contribution pour les nécessaires nouvelles alliances à construire dans l’usage de la terre, en une forme poétique et documentaire.
Avec les voix de
Gwenaelle Le Dez ; Lucien Michel ; Daniele Honoré ; Michel Grenet; Claude Esmieu, Frederic Gondran et la société de chasse de Lardiers
; Jean-Pierre Chabus ; Felix Moroso ; Aimé Jourdan ; Robin Chambost ; Raymond Verollet ; Baltazar Montanaro et la société de chasse « La Mauviette »
Archive
Pour aller à la chasse il faut être matinal'' par Emmanuel Barrus (MMSH / Fonds Christian Bromberger)
Extraits d'ouvrages
Pierre Lieutaghi | La plante compagne
Charles Stepanoff | L’animal et la mort
Alice Zeniter | Je suis une fille sans histoire
Almanach d’un comté des sables | Aldo Léopold
Philosopher à l’arc | Jean-Paul Curnier
Remerciements
Charlotte d'Haluin ; Elohim Brachet et les élèves de l’école d’Ongles ; Sœur Grâce ; l’équipe de la Tonnelle ; Chloé Sanchez & Célio Paillard
L’équipe de La Miroiterie et du festival Numéro Zéro pour cet accueil en résidence au Rocher d’Ongles entre février et mars 2025, entre saison de chasse et saison de cueillette : Marion Coste, Batsheva Papillon, Ismael Castan et Elea Julien
A Véronique Ginouvès pour l’ouverture des archives de la MMSH.
Aux équipes de Radio Grenouille, bénévoles ou permanents, activistes sonores par tous les temps.
Espeille & Cornouille
Prises de son, montage, mixage : Jean-Baptiste Imbert
Co-production Radio Grenouille - Euphonia / Festival Numéro Zéro - La Miroiterie (résidence de création février-mars 2025)
Un documentaire sonore de Chloé Sanchez
France | 2025 | 77 minutes
L’utopie où j’ai vécu retrace sous la forme d’un journal sonore le périple de la réalisatrice, qui revient en Inde, à Auroville, alors que la cité utopique est menacée d’être récupérée par les extrémistes hindous.
Partir, quitter le système dominant pour tenter l’expérience d’une utopie bien réelle. C’est ce que j’ai fait il y a 20 ans. Cette utopie c’est Auroville, en Inde. J’y ai vécu 5 ans, les plus belles années de ma vie. En quittant Auroville, je me suis promis que si un jour j’avais un enfant, je lui offrirais de grandir dans un lieu sans propriété, sans police, où les hommes et les femmes apprennent à vivre en paix, au-delà de toutes croyances, religions, opinions politiques et nationalités. Quinze ans plus tard, me voici de retour à Auroville avec ma fille de 4 ans. Mais les choses ont bien changé…
Réalisation, prise de son, montage Chloé Sanchez
Mixage Alain Joubert
Production L’effet & Radio Grenouille - Euphonia
Résidence de création Grenouille - Euphonia
Ce documentaire a reçu l’aide à la création du Ministère de la culture 2024
Olive a 5 ans et elle ne parle toujours pas, enfin pas avec sa voix, pourtant elle a une voix puisqu’elle fait des sons. Et des choses à dire puisqu’elle signe avec ses mains. Mais, si elle sait comment parler et comment faire des sons, qu’est-ce qui l’empêche de parler avec sa voix? Olive va grandir dans cette société qui parle et moi, sa mère, je me demande comment elle va parler quand même.
Réalisation et mixage : Marguerite Fouletier
Remerciement à Phonurgia Nova et aux autrices de la résidence accompagnée par Marc-Antoine Granier
À l’entrée du marché aux Puces de Marseille trône un panneau publicitaire délavé : “Pendant les travaux, le centre commercial les Puces reste ouvert”. Depuis combien d’années ce panneau abîmé par le temps est-il planté là ?
Lieu de vie et d’échanges emblématique du populaire quartier des Arnavaux depuis 1988, le marché aux Puces meurt à petit feu. Ses trois immenses halles couvertes, la halle aux affaires, la halle alimentaire et la halle aux antiquaires, sont pourtant bien connues des marseillais. Le week-end, des étalages spontanés investissent jusqu’aux rues alentours. Aujourd’hui, les grues et les immenses chantiers menés par l’établissement public d’aménagement Euroméditerranée ont réduit le parking au minimum. Les poubelles sont mal ramassées, les commerçants qui partent ne sont plus remplacés, les locaux se dégradent. Le marché se trouve dans le quartier concerné par la deuxième phase des travaux d’ “Euromed”, comme on l’appelle à Marseille : à grands coups de destructions et de vastes projets urbains, Euromed promet l’arrivée de nouveaux habitants dans une ville “durable et connectée”. Et pour les Puces ? Personne ne sait. Depuis des années, les commerçants ignorent ce qui doit advenir du marché. Ils attendent, et en attendant, le voient se dégrader toujours davantage.
C’est dans ce contexte d’incertitude que les documentaristes sonores Amélie Perrot et Mélanie Métier ont passé, à l’automne 2023, deux semaines aux Puces de Marseille. Avec leur travail, elles ont voulu créer une archive sonore de la vie du marché telle qu’elle y existe encore, malgré tout. Saisir les bruits, les habitudes et les voix de ce lieu avant qu’il ne disparaisse ou ne soit totalement transformé. En déambulant parmi les client.e.s, habitué.e.s et commerçant.e.s du marché, leur documentaire sonore Les Puces à l’oreille retrace une journée aux Puces de Marseille, des courses du matin à la pizza du soir, des objets qui s’échangent aux amis qu’on vient y voir. Une tentative de retenir grâce au son des bribes de cette histoire marseillaise qui s’éteint lentement, en silence, ou plutôt recouverte par le bruit incessant des pelleteuses.
Un documentaire de Mélanie Métier et Amélie Perrot
Avec : Fatima, Kader, Fawzi, Richard, Abderrahim, Kader, Ahmed, Nourdine, Hania, Amira, Ariski, Kader et Mabrouk, Jalil, Djamel, et d’autres commerçants, clientes et passants rencontrés aux Puces de Marseille.
Ce documentaire a été enregistré à l’automne 2023, avec le soutien des Ateliers Jeanne Barret dans le cadre du dispositif Rouvrir le monde de la DRAC PACA.
À la fin des années 1960, le cinéaste Mario Marret construit, dans une grange du Lubéron, un bateau-infirmerie pour la guérilla luttant pour l'indépendance de la Guinée-Bissau. Surnommé « le bateau de la liberté », ce catamaran n'atteindra jamais sa destination : il finira échoué au bord de l'étang de Berre, dans l'une des zones les plus industrialisées et polluées de France. Bien plus tard, dans les années 1990, il sera désossé à Abidjan, en Côte d'Ivoire. En retraçant plus de cinquante années de la vie de ce voilier et en allant à la rencontre des personnes y ayant participé, c'est la place de nos utopies - pas toujours toutes nettes - au milieu du désastre écologique et social en cours que j'aimerais interroger.
Avec René Volot, Yves Barthélémy, Chantal et Robert Auzende
Extraits de Nossa Terra, (1966), Mario Marret
Mixage: Jean-Baptiste Imbert
Avec le soutien de la Marelle et de l'aide sélective aux autrices et auteurs de podcast du ministère de la culture.
Production: Radio Grenouille-Euphonia
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Nina Almberg est autrice, documentariste sonore et scénariste de BD. Elle a réalisé de nombreux reportages de voyages et documentaires historiques, intimes et politiques pour France culture, Arte radio et la RTS. Historienne de formation, elle a un goût prononcé pour les récits faisant dialoguer le passé et le présent, pour les archives et pour les destins de femmes. Elle est la scénariste de "Quatre vies de Mario Marret", paru en 2023 aux éditions Steinkis, et l'autrice de "La dernière amazone" et "Pour Suzanne", aux éditions Hors d'atteinte.
"J’ai trouvé un agenda dans la rue à Marseille.
Au début, je ne connais pas le nom de sa propriétaire. Et puis un jour, je le découvre sur la première page. Je commence à enquêter sur la vie d’une femme avec celles et ceux qui l’ont connue de près.
C’est une histoire de musique, d’injustice et de chute sociale.
Un portrait sonore fabriqué en complicité avec Gery Petit."
- Emmanuel Vigier
09h20 : Divorce
Un documentaire d’Emmanuel Vigier
Création sonore et musicale : Gery Petit
Avec Stéphane Hervé, Ziggy, Philippe Roizés, Viviane Morisson, Keziah Sorlin, Reno Torsion, Frédérique Burlet et Sébastien Maviel.
Avec les voix d’Alix Denambride et Nelly Flecher.
Réalisation : Emmanuel Vigier et Gery Petit
Avec la participation de Jean-Baptiste Imbert (accompagnement technique et mixage)
Une production Radio Grenouille-Euphonia
09h20 : Divorce est lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve sonore de la SCAM-2021 et lauréat du prix Grandes Ondes du festival Longueur d’Ondes 2022.
Avec le soutien de la fondation Contribution et The OceanTree Group.
Visuel : Steven Foggia